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Tribune - Page 19

  • Tribune de Christian PAUL dans Libération : « Coup de froid sur la démocratie »

    La «fronde» socialiste exprime des désaccords de fond devant une politique qui ne marche pas, mais alerte aussi sur la faible qualité démocratique d’un pays gouverné sans que l’on prenne la peine de mobiliser la société.

    Tout au long des dix années d’opposition, la gauche débordait d’imagination à propos des idéaux démocratiques qu’en France, comme en Europe, nous portions fermement comme étendards. VIe République, démocratie participative, primaires ouvertes, équilibre et séparation des pouvoirs, République européenne, nous les avons laissés sur le bord de la route. Osons les réveiller !

    L’Europe d’abord. La démocratie européenne ne progresse plus. Comment la zone euro peut-elle agir dans la durée pour retrouver une croissance soutenable et riche en emplois, ou réagir en urgence en cas de crise, si son système de décision brutal échappe à la raison démocratique, au suffrage universel et au contrôle des citoyens européens ?

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  • Politis - Pouria Amirshahi : Construire ensemble le mouvement commun

    TRIBUNE. Ce qui anime cette démarche, c’est de partir nous-mêmes à la recherche des réponses souhaitables aux bouleversements actuels.

    Nous avons la chance de vivre en France, riche de son métissage, dans un système républicain dont la loi fondamentale, progressiste et généreuse, proclame un des plus beaux triptyques humanistes universels. Ses principes de solidarité et de redistribution sont le fruit d’une longue histoire politique et sociale, propulsée par la Révolution française et approfondie par les Républiques qui lui ont succédé, et particulièrement la Constitution de 1946 dans son préambule. Pour beaucoup une référence et un idéal. C’est pourtant dans notre pays éminemment « politique » que le débat public formel s’enferme chaque jour dans une parole technocratique. Faite de chiffres abscons, voire mensongers, ou de mots tellement galvaudés que plus personne n’y croit. L’humanisme qui doit fonder notre conscience s’étiole, des discours de haine et de stigmatisation progressent et trop de responsables politiques s’installent, pour les incarner plus ou moins, dans une tentation autoritaire. Nos protestations, souvent éparpillées ou marquées a priori d’une étiquette de « déjà-vu » ou de « plus à gauche » – réductrice à plus d’un titre – ne se projettent pas encore dans l’après car elles s’inscrivent dans une confrontation permanente, légitime et utile… mais finalement épuisante.

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