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Réflexions - Page 206

  • Observatoire des inégalités : Les pratiques culturelles selon les catégories sociales et les revenus

    70 % des cadres supérieurs ont visité un musée au moins une fois dans l’année contre 20 % des ouvriers. La catégorie sociale et le niveau de vie conditionnent toujours les pratiques culturelles.

    Les pratiques culturelles selon les catégories sociales

    Les pratiques culturelles (lecture, cinéma, musées, théâtre, etc...) se sont diffusées au cours des trente dernières années, notamment parce que l’élévation du niveau de diplôme et des niveaux de vie se sont conjugués avec la croissance de l’offre culturelle et sa meilleure mise en valeur (bibliothèques, patrimoine culturel, expositions...). Malgré tout, les écarts restent nets : 61 % des cadres supérieurs sont allés au théâtre au moins une fois dans l’année contre 20 % des ouvriers. 81 % des premiers ont lu au moins un livre contre 28 % des seconds, soit 2,9 fois moins.

    Selon l’étude "La visite des musées, des expositions et des monuments" du Crédoc (juin 2012), si le patrimoine attire une population beaucoup plus grande (voir le succès des Journées du patrimoine), 67 % des cadres supérieurs contre 20 % des ouvriers visitent des musées ou des expositions.

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  • Le Monde - Mariage pour tous : le combat perdu de l'Eglise, Par Danièle Hervieu-Léger

    Dans le débat sur le mariage pour tous, il n'est pas étonnant que l'Eglise catholique fasse entendre sa voix. Le soin qu'elle prend d'éviter toute référence à un interdit religieux l'est davantage. Pour récuser l'idée du mariage homosexuel, l'Eglise invoque en effet une "anthropologie" que son "expertise en humanité" lui donne titre à adresser à tous les hommes, et non à ses seuls fidèles. Le noyau de ce message universel est l'affirmation selon laquelle la famille conjugale - constituée d'un père (mâle), d'une mère (femelle) et des enfants qu'ils procréent ensemble - est la seule institution naturelle susceptible de fournir au lien entre conjoints, parents et enfants, les conditions de son accomplissement.

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  • Non Fiction - La communauté de la haine : essai de typologie

    En ce dimanche 13 janvier défilera dans les rues du Royaume de France un improbable cortège, composé de prélats, de politiciens réactionnaires, d’extrémistes de droite et de fanatiques religieux, accompagnés de "braves citoyens" inféodés à une vision obtuse du mariage et de la famille, tous ensemble mobilisés contre une réforme législative proposant de mettre fin à une discrimination de fait entre citoyens adultes et responsables, censés être égaux en droits. Les grands médias, qui n’ont accordé que des entrefilets à la grande manifestation du 16 décembre en faveur du mariage pour tous, couvriront avec bien plus d’attention et de complaisance celle du 13 janvier regroupant les opposants au projet de loi. La vie médiatico-démocratique est ainsi faite : les messages d’intolérance et de mépris ont toujours été plus "vendeurs" (car plus conflictuels) que ceux mettant en valeur le respect de l’autre et l’égalité. A la faveur des manifestations de rues comme des sempiternelles foires d’empoigne entre pro- et anti- sur Internet, un rapport de force s’installe, de fait, entre une "communauté de l’égalité" et une "communauté de la haine".

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  • Le Monde - Débat › Comment réformer la fiscalité française ?

     

    Après la fronde des "pigeons", ces entrepreneurs qui s'estimaient "plumés" par les impôts, la surtaxe de la bière, le consternant feuilleton Depardieu, voici que la taxation à 75 % sur les revenus dépassant 1 million d'euros – une mesure phare de François Hollande – vient d'être censurée par le Conseil constitutionnel.

    Quelle politique fiscale faut-il mettre en place pour assurer l'équité et redresser les comptes publics sans nuire au retour de la croissance et à l'emploi ? Professeurs à l'université Harvard, Philippe Aghion et Bénédicte Berner proposent de suivre le modèle suédois, qui, à partir des années 1990 – alors que ce n'était pas Gérard Depardieu, mais Ingmar Bergman qui ruait dans les brancards –, permit au pays de retrouver la croissance. Karine Berger (PS) défend les vertus de l'impôt, garant du "vivre ensemble", tandis que Nathalie Kosciusko-Morizet (UMP) veut protéger les contribuables contre l'abus fiscal. Un sujet qui divise aussi les économistes : Pascal Salin (université Paris-Dauphine) dénonce l'idéologie française de l'imposition, alors que James K. Galbraith estime qu'il est nécessaire que les grands patrons participent de façon exceptionnelle à la redistribution.
     
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  • Non Fiction - Il faut lire John Holloway

    Résumé : La publication de Crack Capitalism en français donne l'occasion de découvrir un penseur politique majeur de ce début de XXIe siècle.

    .... Marqué par l’expérience zapatiste, dont il s’est fait le porte-parole théorique, Holloway s’en inspire nettement en fixant pour objectif à la politique révolutionnaire qu’il promeut, non pas le remplacement révolutionnaire d’un système (capitaliste) par un autre (socialiste), qui lui paraît aussi bien impossible qu’indésirable, mais un changement radical du monde conçu comme le résultat d’une multiplicité de mouvements interstitiels par lesquels les individus s’émancipent du monde actuel en refusant d’y participer – en ouvrant ce qu’il appelle des brèches, des déchirures, des fissures, en travaillant à élargir autant que possible ces brèches, de les multiplier et de favoriser leur convergence. Le changement social, que réclament partout dans le monde les acteurs des innombrables mouvements sociaux dont l’apparition à Seattle ou à Cancun aura sans doute constitué l’un des phénomènes les plus remarquables de la fin du XXe siècle, ne sera pas provoqué par des activistes, affirme Holloway, mais il résultera de la transformation à peine visible de l’activité quotidienne de millions de personnes, dans les circonstances de la vie apparemment plus insignifiantes.

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  • Fondation Jean Jaurès : Où en est le vote ouvrier ? par Jean-Philippe Huelin

    Si, lors de la campagne de 2012, les candidats de gauche ont souhaité reconquérir le vote des ouvriers, ceux-ci ont pourtant voté majoritairement Marine Le Pen.
    Comment comprendre ce vote au regard des mutations sociales et politiques touchant le monde ouvrier ?

    Plus qu’aucune autre, la campagne présidentielle de 2012 s’est placée sous le signe de la reconquête du vote ouvrier. Après la campagne de 2007 où les stratèges de Nicolas Sarkozy avaient réussi à préempter le vote ouvrier, l’élection de 2012 constituait une sorte de revanche pour les candidats de gauche. Pourtant, les ouvriers ont voté majoritairement Marine Le Pen. Comment comprendre ce vote au regard des mutations sociales et politiques touchant le monde ouvrier ?

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  • Terra Nova : "Quelles dépenses publiques pour quel modèle social ?"


    "Quelles dépenses publiques pour quel modèle... par terranova

    Pour sa 3ème édition, 23 think tanks se retrouvaient le samedi 15 décembre 2012 à la Sorbonne pour leur forum annuel intitulé "Dans quels mondes vivons-nous ?".

    Placé sous le signe du pluralisme et de la convivialité, cet événement veut contribuer à la promotion d’un débat politique apaisé et de qualité. Les participants se réunissent pour croiser leurs réflexions et confronter leurs propositions autour d’enjeux contemporains majeurs.

    Jean-Philippe Thiellay, vice-président de Terra Nova, participait à la 2ème table ronde "Quelles dépenses publiques pour quel modèle social ?" qui se tenait de 10h20 à 11h35 aux côtés de Stéphane Boujnah, président de En Temps Réel, Alain Obadia, président de la Fondation Gabiel Péri, Agnès Verdier-Molinié, directeur de la fondation IFRAP et Gérard Dussillol, président du pôle "finances publiques" de l'Institut Thomas More.

    La table ronde était animée par Myriam Mascarello, France 24.
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  • Le Monde - La gauche cherche ses ouvriers

    La visite d'usine a été le sport préféré des candidats à l'élection présidentielle en 2012. Il faut dire que le vote ouvrier, capté par Nicolas Sarkozy en 2007, était très convoité par les principaux candidats.

    Au Parti socialiste, la question est dans les esprits depuis la publication d'une note de Terra Nova en mai 2011 qui proposait une nouvelle "coalition électorale" laissant de côté l'électorat populaire pour se concentrer sur les classes moyennes à travers les jeunes, les femmes et la "France de la diversité" selon les mots d'Olivier Ferrand, feu le président du club de réflexion progressiste.

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  • Libé - PS et ouvriers : «On est passé de l'abandon au mépris»

    La plume est cinglante comme après un amour déçu. «De l'abandon au mépris : comment le PS a tourné le dos à la classe ouvrière», ainsi s'intitule le livre publié jeudi par Bertrand Rothé, professeur d'économie à l'université de Cergy-Pontoise (photo DR). Dans cet ouvrage historico-économique, l'auteur revient sur les «trahisons» du parti à la rose vis-à-vis de ceux auxquels il avait tant promis en 1981, lors de sa première accession au pouvoir sous la Ve République. 

    Du «tournant de la rigueur», en 1983, à la politique d'austérité actuelle, en passant par les privatisations de Lionel Jospin et la politique de l'euro fort, ce sont trente ans d'histoire politique et sociale de la France qui sont relus à la lumière de cet «abandon». Interview.

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  • Libé - «Lorsque les gens se sentent investis, ils peuvent faire infléchir les projets»

    Interview Le ministre François Lamy veut lancer une nouvelle politique de la ville :

    Par ALICE GÉRAUD

    Le ministre de la Ville, François Lamy, souhaite faire de la participation des habitants l’un de ses chantiers prioritaires. Un vœu pieux souvent formulé par ses prédécesseurs mais jamais mis en œuvre. La concertation avec les habitants est le point noir de trente ans de politique de la ville. Comment l’expliquez-vous ? Cela n’a pas fonctionné car on a dissocié les politiques de rénovation urbaine et les politiques de cohésion sociale, l’urbain et l’humain.

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