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Réflexions - Page 128

  • Les Echos - La désindustrialisation, un défi qui se mondialise, Dani Rodrik

    LE CERCLE. par Dani Rodrik - La désindustrialisation ne frappe pas que les « vieilles économies ». Même les pays émergents - et en premier lieu la Chine - sont aujourd'hui touchés. Un phénomène mondial qui impacte la croissance… et la démocratie.

    La plupart des économies développées actuelles sont devenues ce qu'elles sont en suivant un chemin bien tracé en direction de l'industrialisation. Le progrès des industries manufacturières - textile, sidérurgie ou encore automobile - est né des cendres des systèmes traditionnels de corporations de métiers, transformant des sociétés agraires en sociétés urbaines. Les agriculteurs sont devenus ouvriers, une évolution qui a non seulement sous-tendu un accroissement sans précédent de la productivité économique, mais également une révolution globale de l'organisation sociale et politique. Le mouvement travailliste a abouti à la mise en oeuvre de la politique de masse, et finalement donné naissance à la démocratie politique.

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  • Les Echos - Pourquoi il n’est pas suffisant d’imposer le patrimoine, Kenneth Rogoff

    LE CERCLE. Les pays avancés devraient-ils recourir à des impôts sur la fortune en vue de stabiliser et réduire la dette publique à moyen terme ?

    CAMBRIDGE – Le Fonds monétaire international, plutôt  conservateur d’habitude, a apporté un appui étonnamment énergique à cette idée. Le FMI calcule qu'un prélèvement unique de 10% sur la richesse, s’il est introduit rapidement et de façon inattendue, permettrait à de nombreux pays européens de ramener leur ratio de dette publique par rapport au PIB à son niveau d’avant crise. Il s’agit d’une idée intéressante.

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  • Les Echos - L'Afrique du Sud dit non aux pièges des accords d'investissement, Joseph E. Stiglitz

    LE CERCLE. On reparle des accords d'investissement internationaux, car les Etats-Unis essayent d'imposer deux gros accords de ce type.

    NEW YORK – Qualifiés de "partenariat" - l'un transatlantique, l'autre transpacifique. Ils sont actuellement en discussion, mais rencontrent une opposition croissante, car ils sont déséquilibrés au profit des investisseurs.

    L'Afrique du Sud a décidé de mettre fin au renouvellement automatique des accords d'investissement qu'elle a signés peu après la fin de l'apartheid et ne renouvellera pas certains d'entre eux. L'Equateur et le Vénézuéla ont mis fin aux leurs. L'Inde annonce qu'elle ne signera un accord d'investissement avec les Etats-Unis que si le mécanisme de résolution des différents est modifié. Quant au Brésil, il n'en a jamais signés.

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  • Les économistes atterrés - Emplois vacants : la faute aux chômeurs ?

    Rédigé par Anne Fretel le Lundi 28 Octobre 2013 à 12:09 commentaire(s)


    C’est presque devenu une ritournelle : quand le chômage augmente, la question des emplois vacants est mise sur le devant de la scène et, de façon plus ou moins implicite, le comportement des demandeurs d’emploi est montré du doigt. Lors d’une intervention télévisée le 24 avril 2008, Nicolas Sarkozy avait ainsi déclaré : « il y a 500 000 offres d’emploi qui ne sont pas satisfaites avec 1,9 million de chômeurs, l’immense majorité des chômeurs essayent de trouver un emploi, mais certains ne veulent pas se mettre au travail, c’est une minorité qui choque ». Plus récemment, lors de l’ouverture de la deuxième conférence sociale des 20 et 21 juin derniers François Hollande soulignait : « nous avons à regarder une réalité, elle n’est pas nouvelle. Il y a à peu près de 200 000 à 300 000 recrutements qui sont entamés, puis abandonnés, parce qu’il n’y a pas de candidats suffisamment qualifiés par rapport aux emplois qui sont proposés. ». L’analyse a le mérite d’être simple : s’il y a des emplois vacants, c’est de la faute des chômeurs qui ne veulent pas travailler ou, dans la version plus « soft » de 2013, qui ne sont pas assez formés. Est-ce si simple ?

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