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Réflexions - Page 112

  • Libé - Dans le port de Marseille… Jean VIARD Directeur de recherche CNRS au Cevipof, conseiller municipal de Marseille

    TRIBUNE

    MUNICIPALES 2014Jusqu’au premier tour, le 23 mars, sociologues, géographes ou écrivains décryptent les enjeux de la campagne, de l’influence du FN au vote bobo...

    En mars 2014, la gauche va perdre des villes. Chacun le sait. A commencer par l’Elysée. Mais il y a Marseille. Là, par une heureuse conjonction d’évolutions urbaines - et d’usure du maire sortant -, la gauche peut gagner. Elu depuis 1965, maire depuis trois mandats, Jean-Claude Gaudin a déjà perdu, il y a six ans, la communauté urbaine où pourtant la droite était majoritaire «sur le papier». Dans le même temps, la ville se boboïse lentement et les grands quartiers populaires ont basculé vers le PS. En particulier les enfants d’immigrés. Pensons notamment à Samia Ghali qui en porte pour partie la vitalité. A Pape Diouf, aussi, qui peut incarner l’espoir d’une ville monde où la diversité devient un atout. Et comme cette ville aime plus que tout être à contre-courant… C’est jouable ; premier enjeu national.

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  • Observatoire des inégalités - Pendant la crise, les plus riches s’enrichissent

    21 janvier 2014 - Entre 2008 et 2011, les 10 % les plus pauvres ont perdu environ 180 millions d’euros, alors que les 10 % les plus riches se sont enrichis de 24 milliards.


    Entre 2008 et 2011, la masse globale [1] de l’ensemble des revenus des ménages (après impôts et prestations sociales) s’est accrue de 34,3 milliards d’euros, inflation déduite, selon les données de l’Insee. La crise est loin de frapper toutes les couches sociales. Les 10 % les plus pauvres ont perdu 180 millions d’euros au cours de la période, la masse de leurs revenus passant de 49,7 à 49,6 milliards d’euros. Les 10 % les plus riches ont gagné presque 24 milliards d’euros, la masse de leurs revenus ayant augmenté de 336 à 360 milliards d’euros. A lui seul, ce dixième le plus riche a reçu 70 % de l’ensemble de la croissance de l’ensemble des revenus (24 milliards, rapportés aux 34,3 milliards de l’ensemble).

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  • Non Fiction - Trois questions à Théodore Passas

    Depuis le 1er janvier, la Grèce a pris à la suite de la Lituanie la présidence tournante de l’Union Européenne. Même s’il s’agit d’une obligation institutionnelle, la conjoncture économique de la Grèce fait de cette fonction un véritable défi que le pays entend bien relever. Nous nous sommes entretenus avec l’Ambassadeur de Grèce en France, Théodore Passas, afin qu’il nous éclaire sur les projets que la Grèce souhaite mener.

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  • Les économistes atterrés : François Hollande, l’anti-Roosevelt français, Jean-François PONSOT Maître de conférences en sciences économiques

    A travers sa politique de l’offre, François Hollande engage la France sur la voie de la déflation et du chômage de masse. Il s’entête à poursuivre une politique d’austérité qui a pourtant échoué. Pourquoi un tel acharnement ?

    Il s’agit en réalité de déployer et consolider la doctrine qui sous-tend la politique économique du gouvernement depuis 2012. Le fameux socialisme de l’offre, si cher à Pierre Moscovici. La France doit s’ajuster pour corriger ses déséquilibres – budgétaire, commercial – et retrouver sa compétitivité – le coût de la main-d’œuvre est trop élevé !

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  • Le projet Barnier de réglementation bancaire : pourquoi tant de courroux ?

    6 février 2014

    par Jean-Paul Pollin (Université d’Orléans) et Jean-Luc Gaffard

    Cette fois la démonstration est faite et elle est irréfutable : la réaction des « autorités » françaises au projet de réforme structurelle du secteur bancaire en Europe prouve que leur loi dite de « séparation des activités bancaires » n’était qu’un faux semblant ou une mystification visant à contrer par avance les initiatives de la Commission européenne en ce domaine (voir le Blog de l’OFCE). Par la même occasion il s’agissait de renier en douceur le discours du Bourget dont le passage le plus marquant était la dénonciation de la finance comme l’ « ennemi invisible », suivie de la promesse d’une mise à distance de la banque commerciale par rapport à la banque de marché (la banque de financement et d’investissement, BFI). A l’époque, cette déclaration avait été très bien reçue. Parce que les excentricités en tous genres de la finance dérégulée étaient tenues, à juste titre, pour responsables de la « Grande Récession », et parce qu’on jugeait nécessaire d’empêcher que les jeux prédateurs et déstabilisants des marchés financiers ne reviennent polluer les activités traditionnelles de crédit et de gestion des moyens de paiements, dont l’incidence sur l’économie est importante et durable.

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  • Non Fiction : Une histoire de la propriété

    Résumé : Du désir scélérat de posséder au droit sacré à la propriété : une histoire de la victoire de Jupiter sur Saturne. 

    Peter Garnsey, professeur d’histoire romaine à l’Université de Cambridge, connu pour ses travaux sur la famine et l’approvisionnement dans le monde antique, livre ici une réflexion sur l’histoire de la propriété . En s’appuyant sur des sources aussi diverses que les mythes, les inscriptions épigraphiques, les juristes médiévaux et les philosophes modernes, il démontre  que la propriété est avant tout une construction historique. L’historien de l’Antiquité entend battre en brèche le paradigme historique selon lequel les écrits antiques n’auraient guère participé à la construction de la théorie du droit de propriété privée. Peter Garnsey examine à nouveaux frais l’apport des textes antiques dont la transmission et la réception, parfois erronées, ont contribué à la naissance d’un droit légal à la propriété.

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  • Gilles Raveaud - Le Pacte de responsabilité en débat à Alter Eco

    Le pluralisme est bien vivant, à Alternatives Économiques. Pour preuve, le débat à propos du Pacte de responsabilité entre Christian Chavagneux et Jean Gadrey d’une part, et Arnaud Parienty d’autre part.

    La charge la plus forte contre le dispositif est venue de Christian Chavagneux, qui montre que le dispositif ne permet pas de baisser le coût du travail :

    Il faut commencer par rappeler que suivant les secteurs, le coût du travail représente entre 20 et 25 % du coût de production total. Selon les données de l’Insee, en 2012, le total des rémunérations versées par les entreprises (salaires nets + cotisations employés et patronales) s’est élevé à environ 700 milliards d’euros. Sur ce total, les cotisations patronales se montaient à environ 170 milliards, soit 25 % du coût salarial. Or le montant des cotisations familles représente environ 35 milliards d’euros, soit 5 % du coût du travail.

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  • Bouillaud's Weblog – bloc-notes d'un politiste : Guillaume Gourgues, Les politiques de démocratie participative.

    Au printemps 2013, Guillaume Gourgues, l’un de mes anciens étudiants de Master à l’IEP de Grenoble, depuis peu Maitre de conférences en science politique à l’Université de Franche-Comté, a livré au jugement des lecteurs  Les politiques de démocratie participative (Grenoble : PUG, Coll. Libres cours, 2013, 148 p.). J’ai reçu un exemplaire envoyé par l’éditeur à sa parution, mais je n’ai eu le loisir de le lire qu’au cours de l’automne, et je ne  trouve enfin le temps d’en dire quelques mots sur mon blog que maintenant. C’est là un manquement à tous mes devoirs de critique dont je ne peux que m’excuser platement auprès de l’auteur s’il vient à me lire. Cela d’autant plus cet ouvrage était en droit de m’intéresser tout particulièrement vu le sujet dont il traite. En effet,  la "démocratie participative" fut l’objet de quelques discussions animées entre Guillaume et moi lorsqu’il débutait dans le métier de chercheur, et j’ai le sentiment de faire partie des gens auxquels il a pensé comme lecteur éventuel lorsqu’il a écrit cet ouvrage (cf. l’introduction, "Pourquoi s’intéresser (encore) à la démocratie participative?", p.5-11).

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  • Le Monde - Europe : ce qui oppose Daniel Cohn-Bendit et Alain Finkielkraut

    Qu'est-ce que l'identité européenne ? Et à quel moment en avez-vous pris conscience ?

    Alain Finkielkraut L'Europe m'est d'abord apparue comme la construction d'une entité nouvelle – ni nation ni empire – destinée, après deux guerres effroyables, à garantir la paix sur le Vieux Continent. Que l'Europe ait aussi une identité et que cette identité soit indissociable de l'identité nationale, que l'Europe, autrement dit, s'atteste dans la diversité de ses profils, ce sont les intellectuels tchèques, hongrois et polonais qui m'en ont fait prendre conscience.

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  • Le Monde - Twitter et les chercheurs, l'exception française ?

    Par Sylvain Deville (chargé de recherche CNRS au laboratoire de synthèse et fonctionnalisation des céramiques (unité mixte CNRS-Saint-Gobain). Lauréat 2012 de la médaille de bronze du CNRS)

    Voilà quelques jours, je me demandais sur Twitter pourquoi, en comparaison avec nos collègues anglo-saxons, si peu de chercheurs français se servent de cet outil. A chaque fois que je discute de l’utilisation de Twitter avec des confrères, on me renvoie un regard mi-étonné, mi-méprisant et toujours lourd de préjugés sur les réseaux sociaux. La recherche, c’est du sérieux. Pas de place pour Twitter. La non-adoption de Twitter n’est que la partie émergée de l’iceberg. Les chercheurs français ont longtemps eu une attitude bien particulière vis-à-vis de la communication scientifique. En deux mots : ignorance totale.

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