Après le résultat de Jean-Luc Mélenchon au premier tour de l’élection présidentielle, faut-il encore désespérer de la gauche ? La possibilité d’un accord de toute la gauche et la main tendue de l’union populaire peut-elle redonner l’espoir ? Rémi Lefebvre, politiste et auteur de Faut-il désespérer de la gauche aux Éditions Textuel, est l’invité de #LaMidinale.
- Page 4
-
-
Les gauches entre deux tours (mise à jour du 22 avril)
Plusieurs figures d'EELV veulent un accord avec le mouvement de Jean-Luc Mélenchon lors des élections législatives en juin 2022.Vers un renversement d'alliance? En 2017, dans de nombreuses circonscriptions, EELV était allié au Parti socialiste lors des élections législatives. En juin 2022, les écologistes pourraient plutôt se tourner vers La France insoumise et Jean-Luc Mélenchon, arrivé en troisième position lors du premier tour de l'élection présidentielle, loin devant Yannick Jadot et ses 4,6%.
A la Maison de la Chimie à Paris, où il réunissait les siens jeudi soir, le leader insoumis est apparu requinqué et prêt à jeter ses forces dans «la nouvelle campagne qui commence». Celle des législatives, qu’il compte mener main dans la main avec les autres formations de gauche.Gare à ceux qui l’avaient enterré trop vite. Jean-Luc Mélenchon, plus «combatif» que jamais, a encore des choses à dire et à faire. Loin d’être abattu après son échec au premier tour de la présidentielle, il est déjà remonté sur le ring jeudi soir. A la Maison de la Chimie à Paris, la soirée n’était «pas un meeting» mais bien «une conférence» devant plusieurs centaines de personnes.
Huffington Post - Législatives 2022: crispations au PS après la main tendue aux Insoumis
Le conseil national du Parti socialiste a entériné mardi 19 avril l'ouverture des discussions avec LFI en vue des législatives. Une position qui fait débat et pourrait bien achever le parti.
“Je n’ai jamais été sur la ligne de la direction et d’Olivier Faure. Ça ne va pas changer, a fortiori avec cette ligne qui consiste à dire qu’on va chercher un accord avec LFI”. Interrogé par Le HuffPost, Stéphane Le Foll, ancien ministre socialiste, est plus que critique sur éventuel accord stratégique entre le PS et LFI aux élections législatives de juin 2022.
La veille, le Conseil national du PS avait pourtant acté l’ouverture des discussions avec les Insoumis. Et ces derniers sont en position d’ouverture: la France Insoumise et Jean-Luc Mélenchon veulent peser sur les cinq années à venir. Le député des Bouches-du-Rhône se rêve Premier ministre, et ce, quel que soit le vainqueur de la présidentielle.
Marianne - Rachid Temal : "les socialistes acceptent de fait l'asservissement que propose Mélenchon"
Entretien - Le Parti socialiste s’est prononcé en majorité ce mardi 19 avril pour un rassemblement de la gauche aux législatives, y compris avec La France insoumise. Une erreur pour le sénateur du Val-d’Oise Rachid Temal qui « ne croit pas que Jean-Luc Mélenchon ait la capacité de gouverner ».
Le candidat communiste dans le 3e circonscription de Lyon, Boris Miachon Debard, a annoncé mardi suspendre sa campagne des législatives et propose une rencontre aux autres candidats de gauche. Qu'en pensent les autres candidats ? Une grande alliance à gauche est-elle possible ou pas ?
Vers une grande alliance à gauche ? Avec près de 22% des voix au 1er tour de la présidentielle, Jean-Luc Mélenchon, le candidat de l'Union Populaire, est passé tout près du 2e tour. Mais il est éliminé. Eliminée au 1er tour, la gauche a déjà les yeux tournés vers les législatives. Mais pour peser, elle devra probablement s'unir avant le 1er tour.
Dans un discours aux cadres de son parti mardi soir, le premier secrétaire a appelé toute la gauche, Insoumis compris, à «plus de hauteur de vue».
«La réalité, c'est quand on se cogne...» Ce mot de Jérôme Guedj, citant jacques Lacan, a pu illustrer mardi 19 avril au soir l'ambiance du Conseil national du PS. Durant plus de quatre heures, les cadres socialistes ont vidé leur sac après le score cataclysmique de leur candidate Anne Hidalgo le 10 avril (1,74%).
Le Télégramme - Le Parti socialiste vote pour un rassemblement avec LFI aux législatives
En vue des législatives, le conseil national du PS a adopté une résolution pour discuter avec toutes les formations de gauche, dont La France insoumise, arrivée en tête au premier tour de la présidentielle.
Le conseil national du Parti socialiste, sorte de parlement du parti, a adopté mardi soir une résolution proposant de discuter avec l’ensemble des forces de gauche, dont La France insoumise, pour trouver un accord aux législatives, a-t-on appris de sources concordantes. Il s’agit pour le PS d’un tournant majeur dans sa stratégie que d’envisager un accord avec le parti de Jean-Luc Mélenchon, a précisé un participant, même si pour l’instant LFI a indiqué ne pas vouloir discuter avec le PS, trop critique vis-à-vis de leur candidat pendant la campagne.
Les socialistes vont tenter de se mettre d'accord sur la stratégie à adopter à deux mois des élections législatives alors que la France insoumise refuse tout accord. Rares sont les cadres à croire que plus de 15 députés seront élus.La soupe à la grimace depuis Ivry. Après le score désastreux d'Anne Hidalgo (1,74%) au premier tour, le Parti socialiste tente de sortir la tête de l'eau pour se projeter vers les législatives lors d'un conseil national ce mardi soir. Mais si Olivier Faure et ses proches continuent de croire à un accord avec La France insoumise, d'autres leur reprochent leur stratégie.
Le candidat de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, a répondu aux questions de Bruce Toussaintsur BFMTV ce mardi soir pour la première fois depuis les résultats du premier tour de l’élection présidentielle
Le candidat de la France insoumise, arrivé troisième au premier tour de l'élection présidentielle, était l'invité exceptionnel de Bruce Toussaint sur BFMTV ce mardi soir.Une défaite qu'il a facilement reconnue, mais qui le marque. Jean-Luc Mélenchon, invité exceptionnel de BFMTV ce mardi soir, est revenu sur les résultats du premier tour de l'élection présidentielle. Arrivé en troisième position derrière Emmanuel Macron et Marine Le Pen, le candidat de la France insoumise a livré son sentiment sur ce scrutin. "Je ne sais pas si un événement comme celui-là peut se digérer", a commencé le député des Bouches-du-Rhône.
Slate - Deuxième tour: à quoi joue l'électorat de Jean-Luc Mélenchon? Gaël Brustier
L'absence de choix est un choix, et comme tout choix il aura des effets. Les «insoumis» sont-ils en train de commettre une coûteuse erreur stratégique ?
«Pas une voix pour Madame Le Pen», scandé par Jean-Luc Mélenchon plusieurs fois et clairement: le mot d'ordre initial des «insoumis» répond-il totalement aux enjeux présents? Il valide seulement ce soir-là le rapide passage à une autre bataille, celle des législatives, et un «enjambement» bien curieux du second de l'élection présidentielle.
Il s'agit même, tout simplement, de trouver quelques raisons d’exister encore. Une opération survie qui est aussi une opération de la dernière chance. Songez qu’avec 1,75 % des voix, Anne Hidalgo est arrivée loin, très loin de… Jean Lassalle, par exemple ! Une humiliation inimaginable pour un parti qui a géré le pays la moitié du temps depuis 1981.
Le Point - Yannick Jadot et la direction d’EELV discrédités par leurs soutiens
L’aile gauche du parti écologiste tire un lourd bilan de la présidentielle et espère une alliance avec LFI en vue des législatives, indique « Le Figaro ».
L'après-présidentielle tourne aux règlements de comptes chez Europe Écologie-Les Verts (EELV). Comme le rapporte Le Figaro, l'aile gauche du parti écologiste a vivement réprimandé Yannick Jadot et la direction du parti après la débâcle du candidat lors du premier tour, lors duquel il a été crédité de 4,63 % des voix. Dans un long texte adressé aux forces vives d'EELV, le courant « Le Souffle » ne mâche pas ses mots et appelle à des concertations en vue des élections législatives, au mois de juin prochain.
Ayant rassemblé à peine 1,75 % des votes au premier tour du 10 avril, Anne Hidalgo n’a pas franchi le seuil des 5 %, synonyme de remboursement des frais de sa campagne présidentielle. Après ce score jugé calamiteux au sein même du parti, le PS réunit ce mardi 19 avril son conseil national pour en tirer le bilan avant les législatives de juin.
Ce mardi, le Parti socialiste réunit son conseil national à Ivry-sur-Seine pour tirer le bilan de l’élection présidentielle, lors de laquelle Anne Hidalgo est arrivée en dixième position (1,7 %). Entretien avec Olivier Bianchi, le maire socialiste de Clermont-Ferrand, à la veille de cette échéance.
Cinq ans après avoir laissé le pouvoir avec le départ de François Hollande de l’Élysée, le PS n’est plus que l’ombre du parti qu’il a été. Pour Olivier Bianchi, qui a porté le projet culturel de la candidate socialiste durant la campagne, son parti doit engager un profond travail intellectuel de refondation.
La France insoumise a rejeté la proposition d'accord avancée par le premier secrétaire du Parti socialiste en vue des élections législatives.La proposition en agacé plus d'un au parti à la rose. Plusieurs membres du Parti socialiste ne cachent pas leur agacement après la main tendue par Olivier Faure pour des négociations avec la France insoumise en vue des législatives de juin. Fin de non recevoir. La présidente du groupe LFI à l'Assemblée Mathilde Panot a expliqué dans le Journal du Dimanche qu'"il n'y aura pas de discussion, et ce refus est définitif".
Les Insoumis restent ouverts à un accord incluant communistes et écologistes, si ceux-ci "rendent des comptes" sur leurs attaques envers Jean-Luc Mélenchon durant la campagne présidentielle.
Irréconciliables. La cheffe des députés La France insoumise, Mathilde Panot, a refusé, dimanche 17 avril, la proposition de dialogue du Premier secrétaire du PS, Olivier Faure, en vue des élections législatives.
Alors que les Insoumis avaient proposé vendredi aux écologistes et aux communistes de former une coalition pour les législatives des 12 et 19 juin, mais en excluant le Parti socialiste, Olivier Faure assure que "[sa] main est tendue", dans un entretien au journal Libération.
Une semaine après l'élimination du candidat de La France insoumise au premier tour de l'élection présidentielle, ces dix citoyens ont raconté à franceinfo comment ils allaient voter le 24 avril.
Ils ont tous fait le même choix au premier tour, mais partent en ordre dispersé pour le second. Les électeurs de Jean-Luc Mélenchon, candidat de La France insoumise arrivé en troisième position le 10 avril, doivent désormais se positionner en vue du duel final, dimanche 24 avril, entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen. Si certains entendent déjà "faire barrage" et voter pour le président sortant, beaucoup prévoient de s'abstenir ou de voter blanc. D'autres encore se disent indécis ou penchent pour la candidate du Rassemblement national.
Libé - Olivier Faure à Mélenchon: «Il faut passer par-dessus les rancœurs qui existent»
Le premier secrétaire du PS tend la main aux insoumis pour un «rassemblement» de la gauche en vue des législatives. Il critique aussi l’attitude récente de François Hollande, dont le rôle, selon lui, doit être celui d’un «passeur» et non d’un «empêcheur»
Olivier Faure interroge souvent : «Vous avez l’impression que je m’amuse depuis quatre ans ?» Façon de dire qu’il ne veut pas rester à la tête du Parti socialiste (PS) par plaisir mais par devoir. En mars, sentant venir le pire score de l’histoire du PS, il nous disait : «Pour reconstruire, il faut une victoire ou un échec suffisamment fort pour se remettre en question. Après la présidentielle, quand on aura touché le fond, ce sera le moment de le faire. Je ferai tout pour, j’espère qu’on me laissera faire.»
Après la lettre des insoumis envoyée ce vendredi matin à plusieurs formations de gauche en vue du prochain scrutin, le secrétaire national du parti écologiste, Julien Bayou, a ouvert la porte à un rapprochement entre leurs deux formations.Les discussions se poursuivent entre les mouvements de gauche. Après la lettre envoyée par LFI ce vendredi matin au PCF, au NPA et à EE-LV pour leur proposer de former une coalition pour les législatives (12 et 19 juin), le secrétaire national du parti écolo, Julien Bayou, annonce souhaiter pouvoir trouver un accord avec LFI «a minima sur un pacte de non-concurrence, de non-agression».Les Insoumis veulent parler "programme commun partagé” avec EELV et le Parti communiste... Mais sans les socialistes à "ce stade".
La gauche se parle. Défaits au premier tour de l’élection présidentielle, les différents représentants LFI, communistes, écolos et même socialistes tentent d’ouvrir les négociations en vue des élections législatives des 12 et 19 juin. Un “troisième tour”, selon les mots de certains, que la France insoumise aborde en position de force après les 22% récoltés le soir du 10 avril.
La formation de Jean-Luc Mélenchon compte bien prolonger sa dynamique pour devenir la première force d’opposition à l’Assemblée nationale. Certains s’estiment même en capacité d’imposer une cohabitation au futur chef de l’État. Dans ce contexte, les Insoumis ouvrent la porte aux discussions... Mais sous conditions et sans le Parti socialiste.
La Provence - Législatives : LFI veut un "regroupement" autour du programme de Mélenchon
La France insoumise est favorable à des discussions avec les autres partis de gauche pour les législatives, mais à condition que le "regroupement se fasse autour du programme porté par Jean-Luc Mélenchon" et à la proportionnelle des résultats du premier tour de la présidentielle, a indiqué mercredi Manuel Bompard.
"On est favorable à faire en sorte qu'il puisse y avoir éventuellement un regroupement autour du programme qui a été porté par Jean-Luc Mélenchon à l'élection présidentielle et autour des résultats tels qu'ils ont été choisis par les électeurs au premier tour", a expliqué sur franceinfo l'ancien directeur de campagne de Jean-Luc Mélenchon.
Fabien Roussel a proposé une rencontre à Jean-Luc Mélenchon afin de joindre leurs forces pour les élections législatives de juin. Une proposition formulée ce jeudi 14 avril, lors d’une conférence de presse.
Après le premier tour de l’élection présidentielle à l’issue duquel Fabien Roussel a obtenu 2,28 % des voix, le candidat communiste a tenu une conférence de presse au siège du PCF, ce jeudi 14 avril 2022. Il a notamment lancé un appel au candidat Insoumis Jean-Luc Mélenchon, le troisième homme de cette élection.
Huffington Post - Cambadélis appelle Faure à la démission et le PS à "s'autodissoudre"
Jean-Christophe Cambadélis, ancien premier secrétaire, plaide pour une "autodissolution du PS" cet automne, pour une "refondation".
POLITIQUE - Après la Bérézina, place aux règlements de comptes. Une grande voix de ce qu’il reste du Parti socialiste dit tout haut comment il voit l’avenir de son parti qui vient de vivre la pire déroute de son histoire: 1,75%, pour Anne Hidalgo, la dixième place sur douze, derrière Jean Lassalle et Fabien Roussel.
La présidente de la région Occitanie, Carole Delga, qui fut la mieux réélue des présidents de régions socialistes en 2021, prendra une part active à la reconstruction du parti. « Au boulot », dit-elle, consciente cependant des obstacles à franchir, parmi lesquels « la bataille des ego ». La reconstruction peut se faire « à partir des territoires » où le PS reste implanté, veut croire l’élue
Le premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure, et des élus du parti ont appelé à l’union des forces de gauche et des écologistes, dans la foulée d’une débâcle historique à l’élection présidentielle. Présidente de la région Occitanie, Carole Delga veut croire que l’ancrage territorial du parti aidera à sa reconstruction. Entretien.
Comme il l’avait promis, le candidat LFI à l’élection présidentielle a lancé ce mercredi 13 avril 2022 une consultation de ses soutiens pour le second tour. Ils peuvent voter pour Emmanuel Macron, voter blanc ou s’abstenir.
Abstention, vote blanc ou vote Emmanuel Macron ? Jean-Luc Mélenchon a lancé mercredi 13 avril 2022 la consultation de ses quelque 310 000 soutiens en vue du second tour, trois jours après que le troisième homme (21,95 %) ait appelé à ne pas « donner une seule voix à Le Pen ». Cette option de vote Marine Le Pen ne figure donc pas parmi les propositions données en consultation sur la plate-forme militante de Jean-Luc Mélenchon, « Action populaire ».
Marianne - Présidentielle : après les 1,7 % de Hidalgo, ces socialistes qui tapent sur… Mélenchon
Au pied du mur, le Parti Socialiste (PS) se projette déjà dans la perspective d’une union de la gauche pour les législatives… mais pas nécessairement avec Jean-Luc Mélenchon. Dès ce dimanche soir, certains lieutenants socialistes n’ont pas manqué d’envoyer quelques piques au leader insoumis qu’ils accusent d'avoir nui au rassemblement pendant cinq ans.
Une poignée de militants s’étaient donné rendez-vous ce dimanche soir, sans grands espoirs, pour la soirée électorale d’Anne Hidalgo au Poinçon, restaurant branché du quatorzième arrondissement parisien. À peine le score désastreux de leur candidate dévoilé, chacun avait envie de passer à autre chose. Une fois les appels, clairs et nets, au barrage contre Marine Le Pen, certains cadres se projetaient dans le rassemblement pour les législatives… sans Jean-Luc Mélenchon.
The Conversation - Un effondrement socialiste qui vient de loin, , Agrégé et docteur en histoire, membre permanent du Centre d’histoire de Sciences Po (CHSP), Sciences Po
Le score de 1,72 % de suffrages exprimés en faveur d’Anne Hidalgo, candidate du Parti socialiste, lors du premier tour de l’élection présidentielle 2022, marque sans ambiguïté l’effondrement de l’une des plus vieilles organisations partisanes de France, héritière de la Section française de l’Internationale ouvrière (SFIO) fondée en 1905 sous l’impulsion de Jean Jaurès et de Jules Guesde. [Refondé en 1969], le Parti socialiste a pris son essor à la suite du congrès d’Épinay de 1971 qui installe François Mitterrand à sa tête.
Si son histoire a connu de nombreux rebondissements, la fin du quinquennat de François Hollande (2012-2017) ouvre des failles profondes qui ne sont toujours pas refermées.
Slate - Comment le PS a-t-il pu couler à ce point?
Avec un score de moins de 2% au premier tour de l'élection présidentielle, l'avenir du mouvement fondé en 1969 pourrait s'écrire en pointillé.
Dix ans après l'accession de François Hollande à l'Élysée, le PS a réussi le tour de force d'être sous la barre des 2% et de se positionner loin derrière Jean Lassalle. Si le score de Benoit Hamon avait pu surprendre quelques-uns, la déroute d'Anne Hidalgo en 2022 n'a plus grand-chose d'une surprise.
Un an auparavant, les élections régionales avaient pourtant nourri l'espoir des socialistes que leur parti était encore vivant. Avec cinq régions remportées à dix mois de la présidentielle, le PS bombait le torse. «Les élections locales ont donné l'illusion que c'était un parti de premier plan, explique Rémi Lefebvre, politologue auteur de Faut-il désespérer de la gauche. Mais il y a eu une prime au sortant et une abstention élevée, donc c'était un trompe-l'œil.»
La Licra appelle à voter Emmanuel Macron
Au terme du premier tour de l’élection présidentielle, la Licra s’alarme d’une configuration électorale qui rend possible une victoire de l’extrême droite au second tour, le 24 avril 2022.
Le score du Rassemblement national, renforcé par l’appel d’Éric Zemmour à ses électeurs à reporter leurs voix sur la candidature de Marine Le Pen, annonce d’ores et déjà une situation où, quelle que soit l’issue du scrutin, l’extrême droite pèsera d’un poids inédit dans le paysage politique français. La Licra prend acte de cette réalité et appelle expressément à en limiter la portée délétère.
Avec 1,75% des voix, la maire de Paris réalise le pire score de l'histoire de son parti à l'élection présidentielle, plus de quatre points en dessous de la cinglante défaite de 2017. Un échec logique après une campagne qui n'a jamais décollé.
La défaite était attendue. Anne Hidalgo, qui ne recueille que 1,75% des voix, selon les résultats définitifs fournis à la mi-journée lundi par le ministère de l'Intérieur, échoue au premier tour de l'élection présidentielle 2022. Avec ce score, le Parti socialiste (PS) tombe encore plus bas que lors de la défaite – déjà retentissante – de 2017, où Benoît Hamon avait rassemblé 6,36% des suffrages. Pour la maire de Paris, c'est la fin d'une longue et douloureuse campagne qui n'a jamais pris.
The Conversation - La France insoumise pourra-t-elle s’inscrire dans la durée ?
Le score de Jean-Luc Mélenchon le plaçant à la troisième place au premier tour du scrutin présidentiel d’avril 2022 constitue l’aboutissement d’une troisième campagne efficace du leader de la gauche radicale française, bien plus qu’une dynamique de fond datant du lancement de la France Insoumise.
Comprendre l’état actuel de cette structure politique implique une évaluation de ses atouts dans la recomposition du paysage politique national, comme des limites rencontrées au cours des six années passées depuis sa fondation.
Le Parisien - Présidentielle : Jean-Luc Mélenchon bientôt patron d’une fondation politique
INFO LE PARISIEN. Arrivé troisième du premier tour de l’élection présidentielle dimanche, le leader de la France insoumise doit prendre « dès cet automne » la direction de la fondation La Boétie.
« Les tyrans ne sont grands que parce que nous sommes à genoux ». Cette citation d’Étienne de La Boétie est l’une des préférées de Jean-Luc Mélenchon. Et cela tombe bien, puisque la figure de proue de La France insoumise - arrivée troisième du premier tour de la présidentielle dimanche avec 21,95 % des voix - doit, selon nos informations, prendre le pilotage dès « cet automne » de l’Institut La Boétie, qui va devenir une fondation politique.
Avec 4,63% des voix, EELV a signé dimanche un score très éloigné des ambitions de victoire et de domination à gauche du parti écologiste.
Les Verts n'étaient pas encore assez mûrs. Le candidat écologiste, Yannick Jadot, a été éliminé dès le premier tour de l'élection présidentielle, dimanche 10 avril, en recueillant 4,63% des suffrages exprimés, selon les résultats définitifs communiqués par le ministère de l'Intérieur.
Après sa déroute à la présidentielle, les opposants parisiens prédisent une fin de mandat agitée à Anne Hidalgo. La maire de Paris n'a récolté que 1,75% des suffrages au premier tour, et seulement 2,17% des voix dans la capital
"Un vote sanction", "un désaveu sévère"… Le retour aux affaires sera difficile pour la maire de la capitale, Anne Hidalgo, après sa lourde défaite à la présidentielle, selon ses opposants au conseil de Paris, interrogés par France Bleu Paris. Dans sa ville, la socialiste a en effet récolté 2,17% des voix, au premier tour, dimanche 10 avril. À peine mieux qu'au niveau national, ou elle a obtenu 1,75% des suffrages, soit le plus bas score jamais enregistré par le Parti socialiste pour une présidentielle.
Marianne - "On s’est fait siphonner par Meluch" : chez Jadot, le "vote utile LFI" ne passe pas
Avec moins de 5 % des suffrages au premier tour de la présidentielle, la candidature écologiste portée par Yannick Jadot (EELV) pour les élections présidentielles fait un score plus faible que celui promis par les derniers sondages. La faute, glisse-t-on dans les rangs des militants, à l’appel au vote utile lancé par le candidat de La France Insoumise (LFI) Jean-Luc Mélenchon.
Europe 1 - Qui pour succéder à Jean-Luc Mélenchon à la tête de l’Union Populaire ?
Jean-Luc Mélenchon perd pour la troisième fois une élection présidentielle. Jamais le candidat insoumis n’a été aussi proche du second tour, malheureux troisième de cette course présidentielle. À 71 ans Jean-Luc Mélenchon n’a pas encore officiellement mis fin à sa carrière politique, mais sa succession se prépare.
Marianne - Présidentielle : après les 1,7 % de Hidalgo, ces socialistes qui tapent sur… Mélenchon
Au pied du mur, le Parti Socialiste (PS) se projette déjà dans la perspective d’une union de la gauche pour les législatives… mais pas nécessairement avec Jean-Luc Mélenchon. Dès ce dimanche soir, certains lieutenants socialistes n’ont pas manqué d’envoyer quelques piques au leader insoumis qu’ils accusent d'avoir nui au rassemblement pendant cinq ans.
La déclaration d'Olivier Faure
Le Monde - Les résultats du premier tour de la présidentielle 2022
Estimations Ipsos Steria pour France Télévisions, Radio France, France24/RFI/MCD, Public Sénat/LCP Assemblée Nationale et Le Parisien-Aujourd'hui en France
C’est un constat d’échec. De nombreux élus socialistes, dont le premier secrétaire Olivier Faure et plusieurs maires membres de l’équipe de campagne d’Anne Hidalgo, ont appelé dimanche soir à une « union des forces de gauche » aux législatives, après la défaite historique d’Anne Hidalgo à la présidentielle, avec environ 2 % des voix.
« Je lance ce soir un appel solennel aux forces de gauche et écologiques, aux forces sociales, aux citoyennes et citoyens prêts à s’engager afin de construire ensemble pour les élections législatives un pacte pour la justice sociale et écologique », a notamment déclaré Olivier Faure sur les réseaux sociaux.
Huffington Post - Le résultat d'Anne Hidalgo signe une déroute historique du PS
La maire de Paris, candidate du Parti socialiste pour l'élection présidentielle 2022 enregistre un score historiquement bas.
La rose est fanée, le poing baissé. Le Parti socialiste enregistre, avec Anne Hidalgo comme candidate, son pire score à une élection présidentielle. La maire de Paris, dont la campagne a viré au chemin de croix, récolte environ 2% des voix ce dimanche 10 avril, selon l’estimation Ifop pour TF1 et LCI.
BFM - Résultats présidentielle: Anne Hidalgo obtient 1,9% des voix et termine 9e du premier tour
La candidate du Parti socialiste réalise sans surprise un score au plus bas. Elle n'atteint même pas la barre des 5%, contrairement à Benoît Hamon en 2017, dont la faible performance amorçait déjà l'enlisement du parti historique
Pour sa troisième campagne, le leader insoumis a amélioré son score de 2017. Sans parvenir à élargir assez le «trou de souris» vers la finale.
BFM - Résultats présidentielle: Fabien Roussel obtient 2,4% des voix et termine 8e du premier tour
Pour sa première élection présidentielle, le candidat PCF Fabien Roussel a récolté 2,4% des voix et termine à la 8e place, loin derrière son rival Jean-Luc Mélenchon. Mais avec un score plus élevé que la dernière candidature communiste en solo, celle de Marie-George Buffet en 2007.
BFM - Résultats présidentielle: Yannick Jadot obtient 4,4% des voix et termine 6e du premier tour
Le résultat est décevant pour le candidat écologiste Yannick Jadot. Distancé par Jean-Luc Mélenchon, il obtient au premier tour un score proche de celui qu'avait réalisé le socialiste Benoît Hamon qu'il avait choisi de rejoindre lors de la présidentielle de 2017.
-
Fondation Jean Jaurès - Marine Le Pen, une banalisation et une crédibilisation inachevées
Gilles Finchelstein, directeur général de la Fondation Jean-Jaurès, revient sur les deux piliers de la stratégie de Marine Le Pen, grâce aux données de l’Enquête électorale française réalisée par Ipsos pour la Fondation Jean-Jaurès, le Cevipof et Le Monde dont la dixième vague vient de sortir.
Crédibilisation et banalisation sont les deux piliers de la stratégie de Marine Le Pen. Cette stratégie, entamée dès avant 2017 mais fortement amplifiée depuis lors, nécessitait de neutraliser les questions politiques en faisant évoluer les propositions les plus clivantes pour mieux s’appuyer sur une image personnelle retravaillée.
Le premier tour de l’élection présidentielle a constitué à l’évidence un succès électoral pour Marine Le Pen. Elle a résisté à l’irruption d’Éric Zemmour. Elle a progressé tout au long de la campagne – à la différence de 2012 et 2017. Elle a obtenu un score historique et bénéficie pour la première fois de réserves électorales.
Lire la suite
_______________________
_______________________ -
IDDRI - Quelle gouvernance de la transition écologique dans le contexte d’un nouveau mandat présidentiel ?
Présentation
-
Clément Viktorovitch : retour sur le débat d’entre-deux tours
-
Regards - Les socialistes divisés sur l'accord avec Mélenchon #DebriefExpress
-
La Vie des idées - Le droit international face à la guerre en Ukraine
Entretien avec Julia GrignonDepuis le début de la guerre en Ukraine, les accusations de crimes de guerre se multiplient, et le droit international est très souvent invoqué pour dénoncer les actions de l’armée russe. La juriste Julia Grignon revient sur les spécificités du droit international humanitaire.Julia Grignon est professeure agrégée de droit à l’Université Laval, spécialiste du droit des conflits armés. Elle est l’autrice de L’Applicabilité temporelle du droit international humanitaire (Schulthess/LGDJ, Genève, 2014) et de nombreux articles scientifiques. Depuis le début de la guerre en Ukraine, Julia Grignon et les membres de son programme de recherche « Osons le DIH », analysent régulièrement divers aspects du conflit ukrainien à la lumière du droit international humanitaire, sur le blogue Quid Justitiae. -
Le Vent se lève - Cette gauche qui n’en finit pas de mourir
La sanction est tombée : Yannick Jadot n’a pas atteint le seuil des 5% de voix permettant le remboursement des frais de campagne et en est réduit à quémander des dons. Anne Hidalgo réussit l’exploit de diviser le score de Benoît Hamon par trois, à 1,74%, faisant découvrir au parti de François Hollande de nouveaux abysses. Il ne s’agit nullement d’un accident mais de l’aboutissement d’un processus de long terme. Pris en tenaille entre la radicalisation du bloc élitaire – qui s’est massivement tourné vers Emmanuel Macron – et la lassitude des classes populaires, ces deux partis ont peiné à exister ces derniers mois. Vestiges d’une époque où la polarisation de la société française n’avait pas atteint de tels degrés, le Parti socialiste (PS) et Europe Écologie Les Verts (EELV) semblent condamnés à se replier sur leurs bastions locaux et à abandonner toute ambition nationale.
Lire la suite
____________________
____________________ -
Le réchauffement climatique va-t-il susciter des guerres ?
Accès conflictuel à l'eau en Syrie ou dans la zone sahélo-saharienne, nouveaux rapports de forces en Arctique avec la fonte des glaces, insécurité hydrique en Jordanie... "Un monde plus chaud sera aussi un monde plus violent", affirme Nicolas Regaud dans l'introduction de l'ouvrage collectif "La guerre chaude : Enjeux stratégiques du changement climatique".
Des spécialistes du monde du climat y dressent un panorama des risques associés au dérèglement climatique : l'élévation du niveau de la mer, l'érosion ou la submersion des côtes, le réchauffement des espaces continentaux, l'augmentation des événements climatiques de haute intensité ou encore le réchauffement accéléré de l'Arctique. Parmi eux, François Gemenne, spécialiste de la gouvernance du climat et des migrations et membre du Giec. Il est l'invité de La Grande Table d'Olivia Gesbert.
-
Observatoire des inégalités - Ne pas voter Macron, c’est rester indifférent devant un déferlement de haine
Points de vue 15 avril 2022
Chaque voix en moins pour le président sortant augmentera le score de Marine Le Pen. S’abstenir revient à la soutenir. Le point de vue de Noam Leandri et de Louis Maurin, respectivement président et directeur de l’Observatoire des inégalités. Tribune extraite du journal Le Monde.
Chers abstentionnistes, le 24 avril 2022, quand vous aurez profité de votre dimanche pour vous promener plutôt que d’aller voter pour Emmanuel Macron, ayez une pensée émue pour Aziza et Karim, comme pour toutes celles et ceux qui, du fait de votre indifférence, emprunteront le chemin vers la frontière, guidés par Marine Le Pen. La présidente vous devra un grand merci. Chaque voix en moins pour Emmanuel Macron augmentera d’autant le score de la candidate du Rassemblement national (RN), que vous aurez donc soutenue.
Lire la suite
________________________
________________________ -
Hémisphère Gauche - Lecture – Le ménage à trois de la lutte des classes, classe moyenne salariée, prolétariat et capital, de Bruno Astarian et Robert Ferro
La lutte des classes est-elle obsolète ? Jusqu’au mouvement des Gilets jaunes plus grand monde ne la mobilisait explicitement. Pourtant, en 2013, une enquête de l’Ifop2 montrait que 64 % des personnes interrogées estimaient qu’elle était une réalité de la société française : 20 points de plus que par rapport à 1967. Récemment, dans Les luttes de classes en France au XXIème siècle Emmanuel Todd3 a défendu la thèse selon laquelle la lutte des classes permet de comprendre la tendance lourde de notre époque : « Par ailleurs, il apparaît clairement que nous sommes à la fin d’un cycle ouvert en 1968. Ce cycle de cinquante ans fut admirable. Parmis ses acquis, définitifs, l’émancipation des femmes et de l’homosexualité. Mais il est clair que le nouveau cycle qui s’ouvre sera dominé par des problèmes économiques et, donc, l’affrontement des classes. Dans un tel contexte, la référence et un retour partiel à une représentation marxiste s’imposent.4 »
Lire la suite
_____________________
_____________________