Emmanuel Macron : le débrief' de Clém et Jean... par franceinter
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La double démocratie : un entretien avec Michel Aglietta et Nicolas Leron
À l’occasion de la sortie de leur dernier ouvrage "La double démocratie. Une Europe politique pour la croissance" (Seuil, janvier 2017), Michel Aglietta et Nicolas Leron présentent leurs propositions pour une revitalisation des démocraties nationales. Une revitalisation qui ne pourra pas se faire sans l’impulsion d’une Europe politique où les citoyens participeraient aux décisions économiques.
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Observatoire des inégalités - Non, l’école n’augmente pas les inégalités
26 janvier 2017 - Même si elle privilégie largement les enfants de diplômés, l’école française n’augmente pas les inégalités et n’est pas la plus inégalitaire au monde. Le point de vue de Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités. Article extrait du magazine Alternatives Economiques.
L’idée a pris racine et, désormais, c’est comme si elle allait de soi : l’école française « amplifie » les inégalités sociales, comme le dit d’ailleurs le dernier rapport du Conseil national de l’évaluation du système scolaire (Cnesco) [1]. Une affirmation grave. Rares, pourtant, sont ceux qui se sont posé la question de sa signification, même parmi les chercheurs. Or, non seulement cette affirmation est fausse, mais ceux qui défendent une école plus juste n’ont aucun intérêt à forcer le trait de cette manière.
Aucune donnée, dans le rapport du Cnesco comme ailleurs, ne montre que l’école accroît les inégalités. Hormis son titre, rien ne l’étaye. Le texte est beaucoup plus modéré. Il indique notamment : « Si l’école française ségrégue moins les élèves de façon flagrante qu’il y a 50 ans, elle tend cependant à maintenir de nombreuses inégalités sociales et migratoires en son sein, plus cachées, moins observables, mais pourtant bien présentes. » On peut y lire, par exemple, que la part d’enfants d’ouvriers qui sortent de l’école sans diplôme ou avec le brevet est passée de 80 % à 20 % entre 1946 et 2000.
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Slate, Eric Dupin - Comment la «pulsion identitaire» divise la gauche
Dans son nouvel ouvrage, «La France identitaire», notre chroniqueur Éric Dupin montre comment la question de l'identité crée de profondes lignes de fracture à gauche. Bonnes feuilles.
Pour écrire La France identitaire. Enquête sur la réaction qui vient, en librairie le 2 février (La Découverte, 216 pages, 17 euros), notre chroniqueur politique Éric Dupin a rencontré les principaux intellectuels, journalistes ou militants qui, depuis la gauche ou la droite, de Renaud Camus à Marion Maréchal-Le Pen et de Jean-Pierre Chevènement à Alain Finkielkraut, estiment nécessaire de placer la question de l'identité au centre du débat politique français. Il s'interroge, au cœur de la campagne présidentielle, sur l'impact de cette «pulsion identitaire» sur les grands partis, et sur le défi qu'elle nous pose: une réflexion sur notre «vivre ensemble» et les valeurs républicaines. Nous publions ci-dessous des extraits du chapitre «La gauche embarrassée».
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Les Echos - Parti socialiste : Valls incite ses soutiens à rester "ensemble" plutôt que de rejoindre Macron
Le finaliste de la primaire à gauche a mis en garde ses proches.Après la victoire de Benoît Hamon à la primaire à gauche, le Parti socialiste se doit d'éviter l'implosion. C'est en résumé ce qu'a soufflé Manuel Valls à ses soutiens réunis à Paris ce mardi 31 janvier. Le finaliste de la primaire à gauche les a appelé à rester "ensemble" et à ne pas aller "ailleurs", dans un appel transparent à rester au Parti socialiste plutôt que de rejoindre Emmanuel Macron.
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Revue de presse, spéciale primaire
Libé, Laurent Joffrin - L'incontestable légitimité de Hamon
Une gauche de gauche… Il y a de toute évidence, dans la victoire de Benoît Hamon, une réaction identitaire. Après avoir souffert mille morts pendant le quinquennat, surtout dans la dernière année avec la déchéance de nationalité et la loi travail, l’électorat de la gauche profonde a pris sa revanche. Il a élu un candidat qui fait de l’audace programmatique son maître mot, qui sait agiter les marqueurs socialistes sans pour autant, grâce à la nouveauté des mesures qu’il propose, apparaître comme le conservateur du musée social.
Le Monde - Benoît Hamon, vainqueur inattendu de la primaire à gauche
Le député des Yvelines a voulu se démarquer dans cette campagne en revendiquant son ancrage à gauche. Les sympathisants l’ont désigné, dimanche, pour les représenter à la présidentielle.
Benoît Hamon sera le candidat du Parti socialiste à l’élection présidentielle. Le député des Yvelines l’a emporté au second tour de la primaire à gauche face à Manuel Valls, dimanche 29 janvier, avec plus de 58 % des voix. Après avoir creusé l’écart au premier tour (avec 36,03 % des voix contre 31,48 % pour M. Valls), il a réussi à maintenir son avance, dans un contexte d’augmentation de la participation. C’est une revanche pour l’ex-ministre de l’éducation qui avait quitté le gouvernement de Manuel Valls fin août 2014, dans l’ombre d’Arnaud Montebourg.On imaginait qu’il allait faire un simple tour de piste. Mais dès décembre, après le renoncement de Hollande et un passage télé réussi, sa campagne décolle : les débats tournent autour de ses idées. Il devient favori.
Le Monde - Primaire à gauche : les trois défis qui attendent Benoît Hamon
Le candidat socialiste à l’élection présidentielle doit faire face à trois urgences : rassembler son camp, parler avec ses adversaires à gauche et convaincre sur son programme.
Pour Benoît Hamon, le plus dur est probablement encore à venir. Large vainqueur de la primaire à gauche, dimanche 29 janvier, il y accède toutefois sans triompher, tant la participation a été en deçà de la précédente primaire à gauche en 2011 (2,86 millions) et de celle de la droite en novembre 2016 (4,4 millions). Surtout, M. Hamon devra affronter des vents contraires, venus de son propre camp.Hamon veut rassembler la gauche après sa victoire par Elizabeth Pineau et Jean-Baptiste Vey
PARIS (Reuters) - Benoît Hamon, tenant de l'aile gauche du Parti socialiste, a largement remporté dimanche la primaire organisée par le PS pour choisir son candidat à l’élection présidentielle, ouvrant une nouvelle page dans l'Histoire d'une gauche française divisée.
Challenges - Et si la victoire de Hamon brisait la dynamique Mélenchon?
Le succès de Benoît Hamon à l'issue de la primaire de gauche n'est pas une bonne nouvelle pour Jean-luc Mélenchon, qui enregistre une première chute dans les sondages. Quant au vainqueur, sa tâche au sein du PS va être plus qu'ardue. Pour éviter la fuite vers Macron.
Le Point - Benoît Hamon vainqueur, les gagnants et les perdants du PS
La large victoire de Benoît Hamon face à Manuel Valls rebat les cartes entre les personnalités du Parti socialiste. Passage en revue.
Manuel Valls rejoint la longue liste des grands brûlés du moment dans la fièvre du « sortez les sortants » qui s'empare des Français. Après François Hollande, Alain Juppé, Nicolas Sarkozy, Cécile Duflot, l'ancien Premier ministre paie cher à la fois le quinquennat Hollande et une campagne impossible à mener face à un électorat de gauche écartelé entre les réformistes séduits par Macron et les idéalistes captés par les frondeurs... Dans la foulée de l'ancien maire d'Évry, deux ministres de poids sombrent avec lui : Jean-Yves Le Drian à la Défense et Najat Vallaud-Belkacem, hébétés dans le camp des battus.
Libé - Au PS, «si on bataille autant, c’est qu’on est toujours vivant»
A Marseille, Lille, Montpellier et Lyon, les adhérents socialistes interrogés par «Libération» témoignent de leur attachement au parti. Même s’ils ne cachent pas leurs inquiétudes pour l'après-primaire.
PAUL ALLIES
Quand la V° se venge par Paul Alliès
Nous vivons un étrange paradoxe : la VI° république est dans la bouche de tous (ou presque) les candidats de gauche à la présidentielle. Mais tout se passe comme si l’énoncé de son seul nom suffisait à esquiver la question : comment sortir du système, comment en finir avec le présidentialisme ? Arnaud Montebourg semble avoir été victime de cette impuissance à résoudre l’équation.MARTINE AUBRYVendredi soir, pour son dernier meeting de campagne à Lille, Benoît Hamon a reçu le soutien de taille de Martine Aubry.La campagne pour le second tour de la primaire de la gauche a pris fin à minuit. Vendredi soir, Benoit Hamon a donné son dernier meeting à Lille, devant 2.000 personnes. Le favori des sondages, qui s'était affiché un peu plus tôt dans la journée avec Arnaud Montebourg, a reçu un autre soutien symbolique : celui de Martine Aubry.
FIN DE CAMPAGNELes deux finalistes de la primaire à gauche ont débattu une dernière fois avant le scrutin du dimanche 29 janvier, confrontant leurs projets.
Sans hostilité mais avec quelques piques, les deux derniers prétendants de la primaire à gauche, Benoît Hamon et Manuel Valls, ont affiché de profondes divergences lors du débat de l’entre-deux-tours, mercredi 25 janvier. Comme lors de la campagne, le travail – avec la proposition de revenu universel de M. Hamon – a été l’un des points de cristallisation de la fracture entre les deux hommes.Chacun des deux finalistes de la primaire de la Belle Alliance populaire est resté ferme sur ses positions lors d'une ultime confrontation de bonne tenue.Les deux candidats ont invoqué le même économiste pour défendre des positions différentes lors du débat d’entre-deux-tours de la primaire à gauche.
BFMTV - Benoît Hamon face à Jean-Jacques Bourdin en direct
Jean-Jacques Bourdin reçoit Benoît Hamon, candidat à la primaire de la gauche, dans "Bourdin Direct" sur BFMTV et RMC, ce jeudi 26 janvier 2017.
Le Monde - Primaire à gauche : Valls-Hamon, un dernier débat à fleurets mouchetés
Revenu universel, laïcité, travail... Les deux finalistes de la primaire ont exposé leurs divergences dans des échanges moins tendus que ne le présageaient les attaques de ces derniers jours.
Malgré un Manuel Valls courtois et solide, Benoît Hamon a une nouvelle fois imposé ses thèmes et son socialisme pour "un futur désirable".
Ils ne passeront pas leurs vacances ensemble mais au moins ont-ils tenu plus d'une heure et demi sur un plateau de télévision sans s'adresser d'anathèmes. Après un début de semaine houleux qui a vu Manuel Valls mettre en doute la sincérité de Benoît Hamon sur la laïcité, l'unique débat d'entre-deux-tours de la primaire de la gauche faisait trembler un Parti socialiste déjà sérieusement ébranlé sur ses fondations.
Le Monde - Primaire à gauche : Valls-Hamon, un dernier débat à fleurets mouchetés
Revenu universel, laïcité, travail... Les deux finalistes de la primaire ont exposé leurs divergences dans des échanges moins tendus que ne le présageaient les attaques de ces derniers jours.
Deux hommes pour deux visions de la gauche. Benoît Hamon et Manuel Valls, finalistes de la primaire à gauche, ont affiché leurs profondes divergences, mercredi 25 janvier lors du débat télévisé d’entre-deux-tours.HAMONLa Tribune - Taxer le travail des robots : quand l’Europe rejoint Hamon sur le revenu universel Personnalité électronique, taxes pour les entreprises ayant recours à l’intelligence artificielle… tout y est, et bien plus encore… Sommes-nous prêts à légiférer dans ce domaine ? Par Nathalie Devillier, Professeur de droit, Grenoble École de Management (GEM) Le rapport de l'eurodéputée Mady Delvaux concernant les règles de droit civil sur la robotique a été adopté par la commission juridique du Parlement européen le 12 janvier dernier. Taxer le travail des robots et de leur offrir un statut légal, le débat est maintenant lancé.
Le Monde - Benoît Hamon, le frondeur arrivé en première position
Le député des Yvelines, arrivé en tête du premier tour de la primaire, a voulu se démarquer dans cette campagne en revendiquant son ancrage à gauche.
Le député des Yvelines, arrivé en tête du premier tour de la primaire, a voulu se démarquer dans cette campagne en revendiquant son ancrage à gauche.Au soir du premier tour de la primaire à gauche, le dimanche 22 janvier, Benoît Hamon prend la parole à son QG de campagne. « En me plaçant en tête, vous avez adressé un message clair d’espoir et de renouveau, le désir d’écrire une nouvelle page » déclare-t-il après avoir eu un mot pour chacun de ses concurrents. L’ex-ministre de François Hollande est arrivé en première position du scrutin avec 36,35 % des voix.MONTEBOURGSon rêve présidentiel s'arrête là. Arnaud Montebourg ne sera pas au second tour de la primaire de la gauche après avoir obtenu, à 23 heures dimanche 22 janvier, 17,52% des suffrages, loin derrière Benoît Hamon (36,35%) et Manuel Valls (31,11%). Un score comparable à celui qu'il avait obtenu à la primaire de 2011, où il avait créé la surprise. Cette fois, le chantre du "Made in France" était donné au second tour dans de nombreux sondages. Son score est donc une grosse déception pour celui qui rêvait d'incarner "la vraie gauche" face à Manuel Valls. Comment expliquer ce revers électoral ? Eléments de réponse.PSDepuis les résultats du premier tour de la primaire de la gauche, la presse semble unanime pour enterrer le Parti socialiste. Mais pour l’historien Christian Delporte, cette condamnation est largement "prématurée".À en croire les quotidiens français publiés depuis le début de la semaine, les lecteurs ont eu la triste surprise de découvrir l’acte de décès du Parti socialiste. Le parti de "Mitterrand, celui d'Épinay, capable de rassembler autour d'un programme commun, est mort dimanche après une longue agonie", a écrit Jean-Marie Montali dans Le Parisien, en faisant référence au résultat du premier tour de la primaire de la gauche qui verra s'opposer, pour le second tour, les deux franges du parti, avec le social-écologiste Benoît Hamon d’un côté et le social-libéral assumé Manuel Valls de l’autre.
ECONOMIEAlternatives Economiques - Fiscalité - La valse à trois temps du quinquennat de François Hollande, Christian Chavagneux En 2017, l’ensemble des prélèvements obligatoires (impôts et cotisations sociales) payés par les particuliers et les entreprises devrait franchir la barre symbolique des 1 000 milliards d’euros. Soit 44,5 % de la richesse produite cette année-là, contre 42,6 % en 2011. La trajectoire du quinquennat semble donc claire, celle d’une hausse de la fiscalité. Pourtant, ce résultat global ne dit rien des orientations différentes suivies par le gouvernement au cours du quinquennat. On peut les résumer en trois phases.
Alternatives Economiques - Croissance, Capitalisme : peut-on réparer la machine ?, Gilles Raveaud Au-delà des fluctuations conjoncturelles, les évolutions de ces dernières années ne laissent pas de place au doute : du strict point de vue capitaliste, le système économique ne fonctionne pas bien, car il ne permet pas de nouvelles augmentations du capital au travers d’investissements en hausse.
C’est pour cela que, selon l’économiste David Ruccio, la machine capitaliste est « cassée ». Et il ne croit pas aux solutions apportées par Lawrence Summers, l’ancien secrétaire au Trésor de Bill Clinton – la relance budgétaire – ou par Noah Smith, créateur du blog NoahPinion – le développement du crédit aux PME. En effet, constate-t-il, les montagnes d’argent amassées par les grandes entreprises servent à tout autre chose qu’à l’investissement.
LAICITE
L'Obs - Laïcité : les hamonistes répondent à Caroline Fourest
"Voilà que depuis lundi, le candidat arrivé en tête de la primaire de la gauche, Benoît Hamon, est la cible de toutes les critiques. Parmi celles-ci, une semble privilégiée par ceux qui tentent de le décrédibiliser. Benoît Hamon serait le candidat "des Frères musulmans", ses propos feraient écho à une "frange islamo-gauchiste". L’extrême droite, elle, n’hésite pas à reprendre ces propos.
Caroline Fourest - A mes amis, malgré la primaire
Chère Naïma Charaï (je ne crois pas connaître monsieur Cherki),
Chers amis qui pensaient que ces sujets ne devraient pas être débattus pendant une primaire de gauche et qu’une intellectuelle de gauche laïque devrait se taire plutôt que de critiquer un candidat qui a toutes les chances de l’emporter… C’est sans doute mon intérêt mais je n’ai jamais écouté mes intérêts, seulement mes convictions.
Je comprends que vous soyez en campagne et qu’il faille faire gagner votre candidat. Personnellement, contrairement à ce que vous sous-entendez, je n’ai pas lancé ces alertes pour soutenir Manuel Valls. Je rêve moi aussi d’une gauche toujours plus sociale, plus écologiste. J’ai critiqué le projet de déchéance de nationalité comme le recours au 49.3 pour faire passer la loi travail pendant ce quinquennat. Je note simplement qu’il a su tirer les leçons de ces erreurs, et que tout en étant impeccablement vigilant face aux extrémismes, il est convaincu de la nécessité d’une laïcité « bouclier » qui n’aille pas jusqu’à interdire le voile sur la plage ou à l’université. Un consensus auquel mon livre sur le Génie de la laïcité a contribué. Je m’en félicite.