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  • Le #17H épisode 15 - Rachid Temal revient sur la campagne #TousUnisContreLaHaine du gouvernement


    Le #17H épisode 15 - Rachid Temal revient sur... par PartiSocialiste

  • Observatoire des inégalités - La pauvreté progresse en France

    29 mars 2016 - La France compte entre 4,9 et 8,5 millions de pauvres selon la définition adoptée. Entre 2004 et 2013, le nombre de personnes concernées a augmenté d’un million au seuil à 50 % du revenu médian, principalement sous l’effet de la progression du chômage.


    La France compte 4,9 millions de pauvres au seuil à 50 % du revenu médian [1] et 8,5 millions à celui de 60 %, selon les données 2013 de l’Insee. Dans le premier cas, le taux de pauvreté est de 7,7 %, dans le second de 13,7 %. La pauvreté a fortement progressé à partir de 2008, avec l’accentuation des difficultés économiques liées à la crise financière. Entre 2008 et 2012, le nombre de pauvres, au seuil à 50 % comme à 60 %, a augmenté de 800 000. Le taux à 50 % s’est élevé de 7 à 8 %, le taux à 60 % de 13 à 14 % sur la même période. Depuis 2012, ce taux stagne selon les dernières estimations de l’Insee [2]. En 2014, le taux estimé serait de 14,2 % au seuil à 60 % [3].

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  • Le Monde - « Nous refusons la rétrogradation de notre économie et l’effritement de la cohésion de notre société »

    La France est à un moment singulier. Le triste record du nombre de chômeurs, les incertitudes économiques mais aussi géopolitiques, énergétiques et financières mondiales freinent la reprise économique. Les radicalisations de tout bord, les bouleversements migratoires, le réchauffement climatique, les opportunités mais aussi les impacts du progrès technique et du numérique rebattent les cartes et les cadres dans lesquels nous avions l’habitude d’analyser le monde.

    Les réponses inadéquates, le manque de débat apaisé et la saturation d’affrontements binaires ont pour conséquence une perte totale de confiance de nos concitoyens dans les institutions et les politiques. Nous risquons aujourd’hui un point de non-retour.

    Voilà pourquoi, à l’initiative du Cercle des économistes et avec Le Monde, quinze représentantes et représentants d’institutions de réflexion et de think tanks ont lancé, en 2015, l’opération totalement inédite de se regrouper, acceptant leur désaccord, autour de questions qu’ils jugent primordiales dans la perspective de l’élection présidentielle de 2017.

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  • Non Fiction : Qui sont les fameux « bobos » ? (Anaïs Collet)

    Résumé : Tentative de développer une définition unificatrice du concept à succès de « bobos » par une enquête sociologique. 

    Derrière le « phénomène bobo » se cache une réalité sociologique qu’Anaïs Collet s’attache à décrypter dans un ouvrage paru en février 2015 aux éditions La Découverte. Dans Rester bourgeois, cette jeune maître de conférences en sociologie se pose la question suivante : au-delà d’un certain « rapport aux lieux » ou en tout cas un ancrage singulier dans l’espace urbain, qu’est-ce qui est commun à ceux que le langage ordinaire désigne sous le nom, non dénué parfois de mépris, de « bourgeois-bohêmes » ? Selon l’auteure, c’est l’appartenance à un même groupe social situé quelque part entre la bourgeoisie possédante et les franges basses de la classe moyenne. L’objet de son ouvrage est d’en proposer une définition unificatrice qui soit capable de tenir compte de sa diversité. Même si la méthodologie, alliant approche pragmatique et grille de lecture structuraliste, est parfois acrobatique, ses résultats et les fils d’analyse qu’elle en tire convainquent aisément le lecteur.  

    Anaïs Collet fait coïncider le « phénomène bobo » avec l’installation dans les années 1970 de jeunes gens issus des « nouvelles classes moyennes » dans les vieux quartiers populaires de centre-ville ou dans les anciens faubourgs ouvriers. Ceux qu’elle préfère appeler « gentrifieurs » convertissent progressivement d’anciennes zones rebuts en espaces désirables. De façon à restituer la généalogie et les parcours de ces habitants, la sociologue propose de procéder en croisant les résultats de deux terrains d’enquête situés sur les Pentes de la Croix-Rousse à Lyon et sur le Bas-Montreuil en proche banlieue parisienne. Si les profils des pionniers et de leurs descendants semblent assez variés d’un contexte à l’autre, ils partagent en tout cas une disposition singulière à faire de leur logement et de sa localisation une base de conversion d’un relatif important capital culturel en moyens de reproduction voire d’ascension sociale. 

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  • Les matins / Radicalisation : que peut la politique de la ville ?


    Les matins / Radicalisation : que peut la... par franceculture

    Antoine Jardin
    Ingénieur de recherche au CESDIP
    Enseignant à Sciences Po
    Co-auteur avec Gilles Kepel de Terreur dans l’Hexagone, genèse du djhad français (décembre 2015, Gallimard)

    Mohamed Ali-Adraoui
    Docteur en Science Politique (IEP de Paris)
    Enseignant chercheur à Sciences Po Paris

    François Pupponi par téléphone
    Député-maire de Sarcelles

  • Non Fiction - Le juge des terroristes

    Résumé : Un ouvrage qui combine récits et analyses pour pénétrer le monde des terroristes.

    Dans Terroristes, le juge antiterroriste Marc Trévidic identifie en 2013 ce qui lui semble être « les 7 piliers de la déraison ». L’ouvrage est donc doublement situé : dans le temps, c’est l’époque d’Al Qaida et pas encore celle de Daesh ; le problème est perçu du point de vue d’un juge d’instruction au pôle antiterroriste du tribunal de Grande instance de Paris. Ce livre grand public, de lecture facile, n’affiche aucune prétention théorique : il s’agit d’éclairer la grande histoire du terrorisme en racontant des petites histoires de terroristes, censées nous en apprendre plus que l’approche théorique des grands discours. Cela présente des avantages et des inconvénients.

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  • Lienemann pensait que Hollande "avait plus de sens politique"


    Lienemann pensait que Hollande "avait plus de... par FranceInfo

  • Michel Wieviorka: la «primaire à gauche, peut-être la dernière bouée de sauvetage de F. Hollande»


    Michel Wieviorka: la «primaire à gauche, peut... par rfi

  • Marianne - Débat entre Jean-Pierre Le Goff et Roger Martelli : qu'est-ce qu'être de gauche ?

    L'un, le sociologue Jean-Pierre Le Goff, publie "Malaise dans la démocratie" (Stock) ; l'autre, l'historien du communisme Roger Martelli signe "L'identité, c'est la guerre" (LLL). A l'heure où les Français s'interrogent sur les fondements de leur communauté de destin, ils se posent la question : "Comment reconstruire du commun ?"

    MARIANNE : La crise que traverse la France est-elle, d'abord et avant tout, comme on le répète aujourd'hui une crise identitaire ?

    Jean-Pierre Le Goff : Cette crise a plusieurs facettes. Le pays est désorienté non seulement sur le plan social, mais sur les plans culturel et politique. Comme je le montre dans mon livre, les fractures au sein de notre société ne sont pas seulement d'ordre économique et social mais anthropologique et politique : elles mettent en jeu des conceptions différentes du rapport au réel, à la condition humaine, à la nation et à l'Europe... Sur la question de l'identité, on tend trop souvent à réduire celle-là à l'acception maurrassienne avec le faux choix entre une vision identitaire essentialiste et une fuite en avant dans le multiculturalisme invertébré : soit le choix du repli identitaire xénophobe et chauvin, soit celui de l'ouverture inconsistante et illimitée, avec une mauvaise conscience et un angélisme déconcertants concernant les autres peuples du monde. Il existe un doute profond sur notre héritage culturel et politique. Nous nous retrouvons ainsi gravement désarmés face aux ennemis qui veulent notre perte. Il nous faut répondre à la question de savoir à quoi nous tenons parmi tout ce qui nous a été légué par les générations antérieures, ce qui nous spécifie comme nation et ce qui spécifie l'Europe comme civilisation, y compris dans le domaine des mœurs dont on découvre naïvement, avec Cologne, qu'elles ne sont pas la chose du monde la plus partagée. Ce qui implique d'en finir avec ce méli-mélo de grandes valeurs généreuses et de bons sentiments en guise d'identité tout autant qu'avec les fondamentalismes.

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  • Le Monde, Albert Bastenier - « En Belgique, comme ailleurs, le terrorisme est le fruit d’incertitudes identitaires et politiques »

    Les attentats du 22 mars à Bruxelles ont été perpétrés par de jeunes hommes issus de l’immigration, qui ont grandi en Belgique ou en France, tout en se réclamant finalement du djihad. Ce nouvel épisode du terrorisme islamiste intensifiera inévitablement les craintes et même l’hostilité que l’opinion publique développe à l’égard de tous ceux qui appartiennent à leur groupe d’origine musulmane. Ne fera que s’approfondir le fossé qui, depuis plusieurs décennies en Belgique comme dans le reste de l’Europe, n’a cessé de se creuser entre eux et la société dont, irréversiblement, ils forment pourtant un segment constitutif.

    De cette façon tend à se confirmer le séparatisme social qui s’est ethniquement établi entre les « majoritaires » qui détiennent les avantages de l’appartenance native au territoire national, et les « minoritaires » qui campent au milieu de la société sans en faire véritablement partie. La question de « l’intégration des immigrés » s’impose ainsi une nouvelle fois à l’attention. Au sein des antagonismes sociaux que génèrent les migrations contemporaines, faire ou ne pas faire partie de la nation demeure une question cruciale. Comment prendre la mesure de cet enjeu après les tueries qui viennent de se produire ?

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    Albert Bastenier est sociologue, professeur émérite de l’université catholique de Louvain (Belgique). Auteur de : Qu’est-ce qu’une société ethnique. Racisme et ethnicité dans les sociétés européennes d’immigration (PUF, 2004).
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