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  • Les-crises.fr : Finance, les repentis balancent…

    EXCELLENT article de Sophie Fay, pour le Nouvel Obs du 3/10/2013

    La crise financière de 2008 n’a pas servi de leçon. Il faut plus que jamais réformer le système. Une poignée d’anciens banquiers devenus lanceurs d’alerte osent enfin dire la vérité..

    Devant sa télé, Jean-Michel Naulot finit par s’emporter. Au programme:« Jeux de pouvoirs», un documentaire d’Arte sur la régulation de la finance. « Ils n’ont rien compris!» peste cet ancien banquier, membre du collège de l’Autorité des Marchés financiers (AMF), devenu contestataire virulent du système auquel il a consacré trente-sept ans de sa vie professionnelle. L’émission semblait pourtant faite pour lui : la plupart des témoins sollicités par ce documentaire dénoncent les excès de la finance auxquels la crise n’a rien changé. Mais voilà, dans le dernier quart d’heure, les interviews de la députée socialiste Karine Berger et du président de la République François Hollande font sortir notre homme de ses gonds : «Ils nous disent ”Dormez bien bonnes gens, tout va bien” et le film s’arrête là… C’est de la désinformation. C’est complètement faux, rien n’est réglé. Au contraire, la situation n’a jamais été aussi explosive!» Jean-Michel Naulot en est tellement convaincu qu’il a démissionné de ses fonctions de président de la commission des marchés de l’AMF pour reprendre sa liberté de parole et publier un livre intitulé « Crise financière : pourquoi les gouvernements ne font rien».

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  • Jean Gadrey - Préserver la nature en lui donnant un prix ? (4/4) : les dérives marchandes

    Nous vivons dans des sociétés et dans un monde où les pouvoirs économiques dominants restent ceux de la finance globalisée et des firmes multinationales. Tout ce que nous pouvons préconiser doit en tenir compte. En monétarisant, nous entrons dans leur domaine et nous ouvrons même la possibilité d’une financiarisation de la nature.

    Leur stratégie actuelle vise à inventer des marchés pour des fonctions techniques remplies gratuitement par la nature ou « services écosystémiques ». Ces inventions sont d’une effroyable complexité technique. Tout concourt à ce que cela nous échappe. Il faut pourtant s’y mettre. Je m’appuie en partie dans ce qui suit sur le livre « La nature n’a pas de prix » publié par Attac et écrit par Geneviève Azam, Christophe Bonneuil et Maxime Combes.

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  • Non fiction : Les éthiques de la nature aujourd'hui

    Une pause dans le suivi de l'actualité quotidienne jusqu'au 5 décembre. Prochaine mise à jour de l'actualité le 6 décembre Jusque là, quotidiennement, des vidéos ou des articles de réflexion
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    Résumé : Un ouvrage d'introduction aux éthiques de la nature appelé à devenir l'outil pédagogique indispensable des prochaines décennies. 

    Le remarquable ouvrage que vient de publier Gérald Hess comble une lacune importante dans le domaine de la philosophie environnementale française, laquelle souffrait de ne disposer d’aucune étude synthétique et systématique présentant les diverses éthiques de la nature élaborées au cours du XXe siècle.

    Si un privilège est très nettement accordé par l’auteur, comme sans doute il se doit, aux entreprises théoriques conduites par les penseurs anglo-américains, en ce que ces dernières se distinguent par le haut degré de raffinement qu’elles ont reçu depuis plus d’une trentaine d’années, une attention soutenue est également portée aux propositions avancées par des penseurs européens de premier plan, tels que Hans Jonas, Michel Serres, Martin Seel ou Augustin Berque. Le titre que l’auteur a choisi de donner à son ouvrage, dont il se justifie en Introduction (p. 16-17), permet de rendre compte de cet élargissement bienvenu de la perspective : en substituant le mot de " nature " à celui d’ " environnement ", lequel est trop souvent entendu au sens de l’environnement de l’homme, il devient loisible de prendre en considération les relations que les humains soutiennent avec la nature non humaine, en entendant par là aussi bien les animaux que les entités du monde naturel telles que des écosystèmes ou des biocénoses.

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  • Néolibéralisme et néokeynésiens - Abécédaire Atterré

    Une pause dans le suivi de l'actualité quotidienne jusqu'au 5 décembre. Prochaine mise à jour de l'actualité le 6 décembre Jusque là, quotidiennement, des vidéos ou des articles de réflexion
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    Néolibéralisme et néokeynésiens - Abécédaire... par Les-economistes-atterres

  • La république des idées : La Richesse cachée des nations Enquête sur les paradis fiscaux par Gabriel Zucman

    Une pause dans le suivi de l'actualité quotidienne jusqu'au 5 décembre. Prochaine mise à jour de l'actualité le 6 décembre Jusque là, quotidiennement, des vidéos ou des articles de réflexion
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    Zurich, Hong Kong, les Bahamas, les îles Caïmans, le Luxembourg… Ces noms évocateurs dissimulent une sinistre réalité : la fraude fiscale d’une minorité d’ultra-riches au détriment de l’immense majorité.

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  • Jean Gadrey : Préserver la nature en lui donnant un prix ? (3/4) : des possibilités

    Beaucoup de défenseurs de l’environnement exigent qu’on mette des prix, des coûts, ou des tarifs monétaires conventionnels dont des taxes (trois pistes très différentes), non pas sur la nature en général, mais sur des bouts de nature, des fonctions remplies par la nature, des usages excessifs de la nature, etc. Ils y voient à juste titre une possibilité de modifier les comportements et les décisions (de production, de consommation) pour inciter à « produire et consommer vert » et décourager les productions et les consommations les plus polluantes en les taxant d’une façon ou d’une autre, ou via des « bonus/malus » (qui se sont révélés efficaces), etc.

    Pour ces écologistes, la nature n’a ni valeur économique ni prix, pas plus que la vie humaine ou bien d’autres choses « d’une grande valeur », par exemple la démocratie. Mais, POUR EN PRENDRE SOIN, CERTAINS COÛTS DOIVENT ÊTRE ENGAGÉS (c’est vrai aussi de la démocratie) et certains tarifs, taxes ou autres montants monétaires doivent être définis par la délibération politique, ce qui influe sur certains prix de marché. Jusque là, je n’ai pas d’objection, bien au contraire.

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  • La vie des idées : Le besoin d’un maître

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    Quand le monde dirigé par l’aristocratie s’effondra, le besoin du chef se fit sentir. Entre management et nationalisme, Yves Cohen en étudie l’émergence historique et théorique dans quatre pays qui jouèrent un rôle majeur dans la première moitié du XXe siècle. Un ouvrage qui fera autorité.

    Recensé : Yves Cohen, Le Siècle des chefs. Une histoire transnationale du commandement et de l’autorité (1890-1940), Paris, Éditions Amsterdam, 2013, 872 p., 25 €.

    Cet ouvrage est essentiel pour notre compréhension du XXe siècle et, plus généralement, du phénomène de l’autorité. Fruit d’un travail de recherche d’une vingtaine d’années, il traite de ce qu’Yves Cohen appelle la « préoccupation » pour le chef et pour le commandement, qui émerge à la fin du XIXe siècle en tant que problème spécifique au moins dans les quatre pays étudiés : la France, l’Allemagne, les États-Unis et l’Union Soviétique

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  • Les matins - Economie sociale et solidaire : l’antidote contre la crise ?


    Les matins - Economie sociale et solidaire : l... par franceculture

  • Observatoire des inégalités - Logement : la spirale des inégalités

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    Panne de l’ascenseur social, fragilisation des pauvres, générations sacrifiées, dérive des classes moyennes, toutes ces ruptures sont exacerbées par les inégalités de logement. Les conséquences sociales puisqu’elles s’étendent, par le biais de la contrainte budgétaire, au-delà, sur les modes de consommation et la vie sociale. Par Fanny Bugeja-Bloch, maître de conférences en sociologie à l’université Paris-Ouest Nanterre.

    Panne de l’ascenseur social, fragilisation des pauvres, générations sacrifiées, dérive des classes moyennes, toutes ces ruptures sont exacerbées par les inégalités de logement. L’envolée des prix immobiliers et des loyers depuis les années 1980, mais aussi l’incapacité des politiques publiques à fournir des réponses efficaces à ces problèmes, ont fait que le logement est devenu pour beaucoup une charge financière telle qu’elle contraint les modes de vie et transforme la vie sociale.

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  • INSEE - Secteur privé et entreprises publiques

    En 2011, les salaires ralentissent de nouveau en euros constants

    Roselyne Kerjosse et Christine Pinel, Département de l’Emploi et des revenus d’activité, Insee

    Résumé

    En 2011, le salaire mensuel en équivalent temps plein (EQTP) d’une personne travaillant dans le secteur privé ou une entreprise publique est en moyenne de 2 830 euros bruts et de 2 130  euros nets de tous prélèvements à la source. Le salaire net a augmenté de 2,3 % en euros courants par rapport à 2010. Compte tenu de l’inflation (+ 2,1 % en 2011), le salaire net moyen en euros constants progresse très faiblement ; il ralentit pour la deuxième année consécutive : + 0,2 % en 2011, après + 0,5 % en 2010 et + 1,2 % en 2009.

    Les évolutions observées sont proches sur l’ensemble de la hiérarchie salariale en 2011. L’écart de salaire en EQTP entre hommes et femmes se réduit un peu depuis 2008, mais il demeure supérieur à 19 %.

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  • Jean Gadrey - Préserver la nature en lui donnant un prix ? (2/4) : monétariser ce qui est gratuit ?

    La question de la monétarisation se complique avec les « services gratuits » (à une époque et dans une société données) de la nature, en précisant que les écologues emploient le terme de « fonctions écologiques », les services ne désignant pour eux que les usages par les humains. Pour tout ce qui suit, j’ai bénéficié de remarques et réactions de plusieurs personnes, que je remercie sincèrement : Florence Jany-Catrice, Dominique Méda, Fabrice Flipo, Maxime Combes, Geneviève Azam, Eloi Laurent et Jacques Weber. Il existe entre elles, et avec moi, des nuances parfois sensibles. J’assume évidemment seul le résultat des tiraillements auxquels ces échanges passionnants m’ont soumis.

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