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Jean Gadrey : Préserver la nature en lui donnant un prix ? (3/4) : des possibilités

Beaucoup de défenseurs de l’environnement exigent qu’on mette des prix, des coûts, ou des tarifs monétaires conventionnels dont des taxes (trois pistes très différentes), non pas sur la nature en général, mais sur des bouts de nature, des fonctions remplies par la nature, des usages excessifs de la nature, etc. Ils y voient à juste titre une possibilité de modifier les comportements et les décisions (de production, de consommation) pour inciter à « produire et consommer vert » et décourager les productions et les consommations les plus polluantes en les taxant d’une façon ou d’une autre, ou via des « bonus/malus » (qui se sont révélés efficaces), etc.

Pour ces écologistes, la nature n’a ni valeur économique ni prix, pas plus que la vie humaine ou bien d’autres choses « d’une grande valeur », par exemple la démocratie. Mais, POUR EN PRENDRE SOIN, CERTAINS COÛTS DOIVENT ÊTRE ENGAGÉS (c’est vrai aussi de la démocratie) et certains tarifs, taxes ou autres montants monétaires doivent être définis par la délibération politique, ce qui influe sur certains prix de marché. Jusque là, je n’ai pas d’objection, bien au contraire.

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