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  • Le faux espoir d'une baisse de l'inflation [Alexandre Mirlicourtois]

    Après avoir disparu des radars pendant des années, l'inflation est revenue et va rester : 1. parce qu'il ne faut pas surestimer le potentiel déflationniste de l'énergie et de l'alimentaire. Que ce soit pour le pétrole ou pour le gaz naturel, les cours en euros depuis le début de l'année se situent nettement en dessous de ceux de 2022 et ont donc désormais un impact désinflationniste ; 2. si les foyers déclencheurs de la hausse des prix ont vocation à s'apaiser cette année, cela ne signifie pas pour autant que l'inflation suivra le même chemin, car en se prolongeant, elle a enclenché de nouvelles boucles qui l'auto-alimentent. [...]

  • Fondation Jean Jaurès - L’action sociale : entre attentes fortes des Français et besoin de proximité

    En cette période de forte mobilisation, dans quelle mesure les Français sont-ils attachés à l’action sociale, qui représente aujourd’hui 10% des dépenses de protection sociale ? Timothée Duverger, co-directeur de l’Observatoire de l’expérimentation et de l’innovation locales de la Fondation, tire les principaux enseignements d’une enquête d’opinion de l’UNCCAS, du point de vue des risques pour la cohésion sociale et de l’émergence de nouveaux problèmes publics.

    Quel rapport les Français entretiennent-ils à l’action sociale ? Alors que la crise du travail social ou plus largement de la cohésion sociale est souvent avancée, l’Union nationale des centres communaux d’action sociale (UNCCAS) a mené une étude d’opinion, en partenariat avec l’Ifop, pour faire le point.

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  • Ces bombes économiques masquées par la réforme des retraites [Olivier Passet]

    Depuis la réélection d'Emmanuel Macron, la réforme des retraites monopolise le débat. Écrasant tout sur son passage, elle a relégué au second plan d'autres projets législatifs pourtant clivants, comme la réforme du chômage ou celle de relance nucléaire. Elle fait surtout table-rase des interrogations et les aspirations mises à jour par la crise sanitaire ou la guerre en Ukraine. Rarement les citoyens n'auront été percutés dans un temps si bref par autant d'enjeux existentiels : prise de conscience du délabrement et de la sous-capacité de notre système de santé, hyper-vulnérabilité de nos approvisionnements stratégiques, défaut de reconnaissance sociale des travailleurs « invisibles », enchaînement de catastrophes climatiques, repolarisation hostile du monde … sans parler du bouleversement des modes de vies induit par l'irruption du télétravail à grande échelle.

  • Communiqué du PS : Un duel de la gauche arbitré par les voix de celles et ceux que la gauche combat au quotidien

    Le Figaro - Législative partielle : la socialiste dissidente Martine Froger l'emporte en Ariège face à LFI

    La bataille locale était devenue un véritable enjeu national entre opposants et défenseurs de la Nupes.

    La socialiste dissidente Martine Froger a largement emporté dimanche soir la législative partielle en Ariège avec 60,19 % des voix face à la députée sortante LFI Bénédicte Taurine (39,81%). Une victoire pour les socialistes hostiles aux Insoumis. Un coup dur pour la Nupes et le patron du ps Olivier Faure. Au premier tour, l'Insoumise était arrivée en tête avec 31,18% des voix mais elle avait perdu 3.500 voix par rapport à juin 2022.

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    Communiqué du PS : Un duel de la gauche arbitré par les voix de celles et ceux que la gauche combat au quotidien

    Ce dimanche se tenait le 2nd tour de l’élection législative partielle dans la 1ère circonscription de l’Ariège, qui opposait deux candidates de gauche.

    Martine Froger remporte l’élection avec 60,2 %, devant Bénédicte Taurine qui obtient 39,8 %.

    Le Parti socialiste remercie Bénédicte Taurine, arrivée en tête du 1er tour en étant soutenue par l’ensemble des partis de gauche - socialistes, communistes, écologistes et insoumis-, pour son engagement et la campagne qu’elle a menée. Ce soir, l’union de la gauche comme l’intergroupe de la NUPES à l’Assemblée nationale perdent une députée.

    Avec 11 758 voix ce soir, Martine Froger fait plus que doubler son score du 1er tour (5 742 voix - 26,42 %). Sauf à penser que la gauche représente 100 % des voix en Ariège, cette progression de 6016 voix entre les deux tours doit évidemment beaucoup au report des voix de la candidate de Renaissance (2 323 voix, 10,68 %) - qui avait explicitement appelé à voter pour la candidate dissidente PS -. Mais chacun comprendra aisément que cela ne suffit pas à expliquer ce score. Pour mémoire le candidat arrivé en 3e position avec 5 387 voix, (24,78 %) était le candidat du RN.

    Seul le désistement républicain traditionnel de la candidate arrivée seconde au 1er tour permettait d’éviter un duel de la gauche arbitré par les voix de celles et ceux que la gauche combat au quotidien, à droite et à l’extrême-droite.

    Les félicitations du ministre de la réforme des retraites qui salue ce soir la victoire de Martine Froger, sont un affront aux millions de françaises et français qui manifestent depuis des mois.

    Ce soir, c’est une victoire à la Pyrrhus qui n’ouvre aucune perspective pour la gauche puisqu’elle s’est construite dans une alliance avec les droites contre l’union de la gauche et des écologistes.

    La gauche ne peut être l’alternative qu’unie et rassemblée. C’est le rassemblement de la gauche et des écologistes en juin qui a permis l’élection de 150 députés et empêché l’obtention d’une majorité absolue du président de la République, comme de subir un groupe RN plus important encore.

  • Observatoire des inégalités - Pourquoi les enfants d’immigrés réussissent mieux à l’école que les autres

    Les enfants d’immigrés obtiennent moins souvent le bac que les enfants dont les parents sont nés en France. Mais si on tient compte de leur milieu social, ils réussissent mieux.

    À milieu social équivalent, les enfants d’immigrés, dont les parents sont donc nés hors de France, réussissent mieux que les enfants dont les parents sont nés en France, indique une étude du ministère de l’Éducation nationale [1] qui a suivi la scolarité d’enfants entrés au collège en 2007 et qui ont passé le bac en 2014. Pour une raison principale : les parents qui ont migré, quel que soit leur pays d’origine, ont des attentes particulièrement fortes pour leurs enfants.

    En apparence, les enfants d’immigrés réussissent nettement moins bien que les autres. Ainsi, 61 % des garçons enfants d’immigrés d’Afrique subsaharienne et 64 % de ceux du Maghreb obtiennent le bac, contre 76 % des garçons dont les parents sont nés en France (tableau 1) [2]. Seuls les enfants dont les parents sont originaires d’Asie font mieux.

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