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Le Sénateur Alexandre Ouizille était l'invité de Public Sénat le mardi 4 novembre pour évoquer les possibilités de censure du Premier ministre Sébastien Lecornu par les socialistes après le rejet de la taxe Zucman, s'il ne donne pas plus de garanties sur des mesures de recettes budgétaires au-delà de l'impôt sur la fortune improductive ou l'augmentation de la CSG sur le patrimoine financier.
Des chaînes de télévision et des radios sont minées par la désinformation sur le climat, révèle un rapport publié le 22 octobre. Certains médias sont des « relais proactifs », via leurs invités et même leurs journalistes.
La désinformation climatique se porte à merveille dans les médias grand public français. Entre janvier et août, quelque 529 cas de mésinformation climatique (terme comprenant la désinformation potentiellement involontaire, sans intention de nuire démontrée) ont été relevés sur les principales chaînes de télévision et radio françaises par les ONG QuotaClimat, Data for Good et Science Feedback, révèle leur rapport publié le 22 octobre.
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Coup de chaud à l'assemblée... Lors des débats sur le vote du budget de la sécurité sociale ce week-end, Olivier Faure à accusé LFI de mener "la politique du pire". La réponse ne s'est pas fait attendre, Jean-Luc Mélenchon a rétorqué que "Le PS a sauvé Lecornu pour sauver Macron". La rupture entre les gauches semble donc consommée
Le PS assume son vote « pour » la partie recettes du budget de la Sécurité sociale par le débat à venir sur la réforme des retraites. Mais le discours peine à convaincre ses alliés.
PS, comme « Parti solitaire » ? Ou sur le point de l’être. Le vote des socialistes samedi 8 novembre sur la partie « recettes » du budget de la Sécurité sociale fait loucher à gauche. À quelques rares exceptions individuelles, les députés de Boris Vallaud ont été les seuls dans cette partie de l’hémicycle à soutenir le texte remanié par une semaine de débats. Une position qui devient de plus en plus difficile à tenir.
L’Assemblée nationale a adopté la partie « recettes » du budget de la Sécurité sociale samedi 8 novembre. Le vote solennel sur l’ensemble du texte est prévu mercredi prochain, après l’examen de la proposition de suspension de la réforme des retraites
Lors de l'examen du projet de loi de financement de la Sécurité sociale, les députés ont largement modifié le projet du gouvernement. Franceinfo vous résume les changements apportés en première lecture au texte.
Afin d'éviter l'enlisement des débats budgétaires, des députés de tous bords souhaitent que Sébastien Lecornu et le Parti socialiste reviennent sur la promesse de ne pas recourir à l'article 49.3 de la Constitution.
Les députés mettent en pause l’examen du projet de loi de finances pour étudier le budget de la Sécurité sociale. S’ils ne sont pas allés au bout de la partie recettes, ils ont néanmoins pu adopter un certain nombre de mesures absentes du projet initial.
Les socialistes cherchent à valoriser les avancées qu'ils ont obtenues sur la première partie du budget. Tout en continuant à mettre la pression sur le Premier ministre.
« C'est à la fin de la foire qu'on compte les bouses », répètent souvent les socialistes. Ce qui n'empêche pas de jeter un oeil au sol de temps en temps, pour estimer à mi-parcours l'ampleur du succès. Avec la fin de l'examen du volet recettes du projet de loi de finances et le début de celui sur le budget de la Sécurité sociale à l'Assemblée nationale, le PS a commencé à compter les points, pour justifier du bien-fondé de sa stratégie de négociations avec le gouvernement.
Le premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure, a estimé mercredi 5 novembre que les débats à l’Assemblée nationale permettent d’avancer sur le budget de l’État pour 2026, et que le temps de la censure n’est pas venu. Il appelle à juger le projet de loi de finances « à la fin, quand on aura la copie complète ».
Pourtant conviée, la gauche ne s'est pas rendue à la réunion avec le gouvernement sur le budget prévue lundi, en raison de la présence du Rassemblement national. ____________________ ____________________
Au dernier jour de l’examen de la partie «recettes» du Projet de loi de finances, le premier secrétaire du PS ne menace plus de censure, et tempère la position du chef du groupe socialiste à l’Assemblée, Boris Vallaud.
Alors que le délai fixé par la Constitution pour adopter le budget en première lecture s'approche à grands pas, certains élus évoquent la possibilité de passer par des ordonnances, une loi spéciale... ou même l'article 49.3.
Le Parlement va-t-il réussir à adopter un budget en temps et en heure ? Après plus d'une semaine de débats tendus à l'Assemblée nationale, la question est sur toutes les lèvres lundi 3 novembre. D'autant que les débats s'enlisent et que les compromis semblent difficiles à atteindre dans l'hémicycle. Alors, certains responsables politiques ne cachent plus leur volonté d'envisager des alternatives, comme une loi spéciale pour le budget, un recours aux ordonnances ou même le retour de l'article 49.3 de la Constitution. On vous explique pourquoi ces scénarios sont de plus en plus probables. ________________________ ________________________
Les débats ont durci les positions de plusieurs groupes, et les maigres concessions obtenues par le Parti socialiste sont loin de garantir un compromis. _____________________ _____________________
Les députés ont également rejeté une version dite "allégée" portée par le seul PS, qui proposait un impôt minimum de 3% à partir de 10 millions d'euros, mais en excluant les entreprises innovantes et familiales.
Malgré le rejet en séance de la taxe Zucman et de sa version « light », les pourparlers entre les socialistes et le Premier ministre se sont poursuivis toute la journée, parfois en direct depuis l'hémicycle.
Vendredi, les députés ont rejeté le principe d’un impôt plancher sur le patrimoine des ultra-riches, malgré le soutien de la gauche. Le Premier ministre Sébastien Lecornu va devoir inventer de nouvelles pistes de compromis avec le PS.
Après le rejet de la taxe Zucman par l'Assemblée nationale, même dans la version allégée par le PS, le député Arthur Delaporte a fait savoir qu'"il n'y a aucune trace de compromis" de la part du gouvernement.
Boris Vallaud est l’invité des 4V. Le député PS des Landes revient sur le budget 2026 à trouver et à voter rapidement, le poids du Parti socialiste dans ces démarches et quels sont les scénarios possibles pour que le PS ne censure pas le gouvernement Lecornu II.
À la recherche du compromis avec Lecornu, les socialistes actent une rupture stratégique avec le reste de la gauche. Patatras !
La crise politique conduit à de grandes recompositions. À la droite extrême, on voit les passerelles et les ponts se construire pour réunir une partie des LR, le RN et ce qu’il reste du zemmourisme. Jusqu’où iront les rapprochements Renaissance et Horizons qui vont se matérialiser lors des prochaines municipales ? À l’évidence, un pôle de droite libéral, non trumpiste, tente de se constituer. Rachida Dati vient de l’apprendre à ses dépens. ______________________ ______________________
S'il est parvenu à arracher au gouvernement Lecornu un gel temporaire de l'âge de départ en retraite, le PS souhaite qu'il profite à plus de personnes, notamment aux « carrières longues » et qu'il soit financé autrement.
« Taxe Zucman ou taxe Zucman light », pour la porte-parole du gouvernement, c’est non. Mais cette position catégorique n’est pas si unanime. _________________________ _________________________
Le PS a déposé un amendement au projet de budget qualifié de « Zucman light ». L’économiste a alerté sur l’introduction d’exonérations à sa préconisation
En pleines discussions à l'Assemblée nationale sur la partie "recettes", les socialistes plaident pour une version alternative, c'est-à-dire un impôt minimum de 3% sur les hauts patrimoines, à partir de 10 millions d'euros, en excluant les entreprises innovantes et familiales. ___________________ ___________________
Olivier Faure, le patron des socialistes, brandit la menace d'une censure si le gouvernement n'accepte pas une taxation des hauts patrimoines. Avant la reprise des débats à l'Assemblée sur le budget, les socialistes mettent sur la table une version allégée de la taxe Zucman, qui rapporterait 5 à 7 milliards d'euros selon eux.
Les députés continuent d'examiner à l'Assemblée le projet de budget 2026 tandis que le projet de loi de financement de la Sécurité sociale arrive en commission
L’Assemblée nationale a commencé l’examen du budget en séance publique vendredi 25 octobre. Cyprien Caddeo et Raphaël Godechot, journalistes à l'Humanité, vous font un résumé de ce qui est passé au vote ce week-end.
Invitée politique de "La Matinale" dimanche 26 octobre, Cyrielle Chatelain, présidente du groupe “Écologiste et Social” à l’Assemblée nationale, évoque la réunion entre le bloc central et une partie de la gauche pour trouver un compromis sur le budget. ____________________ ____________________
L'économiste Gabriel Zucman a défendu samedi sur France Inter la version originelle de la taxe sur les hauts patrimoines qui porte son nom et qui est à l'agenda des discussions parlementaires sur le budget samedi.
Les députés continuent samedi de débattre de la partie recettes du budget 2026 dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale avec, à l'ordre du jour notamment, l'examen de la taxe "Zucman" sur les très hauts patrimoines défendue par la gauche, qui demande des mesures de "justice fiscale", mais rejeté par la droite et le bloc central.
Moui. Alors que les débats ont commencé sur l’examen du projet de budget 2026 à l’Assemblée nationale, les socialistes entendent bien tenir leur promesse et introduire par voie d’amendement, une nouvelle fois, la taxe Zucman. Retoquée en commission la semaine dernière, la mesure a fait son retour via l’amendement 3480 déposé par les roses, qui devrait être examiné dans la journée de ce samedi 25 octobre. Dans le détail, il comporte toutefois des différences notables par rapport à ce que préconise l’économiste.
Le texte des socialistes instaure un impôt minimum de 3 % sur les hauts patrimoines, à partir de « 10 millions d’euros », contre 2 % sur les patrimoines à partir de 100 millions pour la taxe Zucman.
Les discussions continuent aujourd'hui sur le volet « recettes », avec possiblement l'examen de la taxe Zucman, défendue par la gauche. Les députés ont notamment écarté le gel du barème de l'IR, défendu par le gouvernement.
La taxe Zucman vise à créer un impôt plancher de 2% sur les patrimoines supérieurs à 100 millions d'euros.
Les députés du parti socialiste ont déposé jeudi 23 octobre un amendement qui vise à instaurer une "taxe Zucman light", a appris le service politique de franceinfo ce vendredi auprès d'une source parlementaire, confirmant une information de L'Opinion. ________________ ________________
épée de damoclès•Le premier secrétaire du Parti socialiste a lancé un ultimatum vendredi au gouvernement, concernant notamment la taxation des ultra-riches ____________________ ____________________
Malgré la fin du suspens sur le véhicule législatif qui contiendra la suspension de la réforme des retraites de 2023, le groupe socialiste reste divisé quant à l’issue de la stratégie de la non-censure.
Dans cette saison budgétaire, particulièrement floue, chaque nouveau point de clarté ouvre toujours plus d’hypothèses brumeuses. Dernier épisode en date : l’annonce par Sébastien Lecornu, mardi, du passage par une lettre rectificative au projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) plutôt que par un amendement pour y intégrer la promesse de suspension de la réforme des retraites de 2023. Si le débat sur le véhicule législatif – technique, mais aussi politique – est enfin tranché, s’ouvrent aussi des hypothèses institutionnelles inédites dans l’histoire de la République. ___________________ ___________________
Une récente étude consacrée à la baisse des impôts de production conclut que les entreprises bénéficiaires n’ont rien fait de ce gain. Malgré ce résultat, le gouvernement veut poursuivre dans cette voie.
Les députés de la coalition gouvernementale et du Rassemblement national ont fait échouer l’adoption de la taxe sur les très hauts patrimoines, portée par la gauche. Le dispositif fera l’objet d’un nouveau débat dans l’Hémicycle à partir de vendredi.
Avec le non-recours au 49.3, les socialistes ont été entendus par Sébastien Lecornu. Mais ils sont désormais contraints à voter le budget de la Sécurité sociale pour valider la suspension de la réforme des retraites. Un véhicule législatif confirmé par le Premier ministre, ce mercredi. Sans cette arme du parlementarisme rationalisé, les budgets de la Sécurité sociale comme celui de l’Etat seront également amendés par la droite. Ce qui pourrait amener à des copies finales difficiles à assumer pour les socialistes.
Les socialistes dénoncent un budget toujours inégalitaire, après le rejet de leurs propositions phares en commission des Finances. Olivier Faure agite la menace d'une censure si des concessions ne sont pas faites en séance.
Clément Carbonnier revient sur les fondements et les impasses de la politique de l'offre et expose les conditions d'un possible changement de cap de la politique économique.
Clément Carbonnier, professeur d’économie à l’université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne, s’était déjà fait remarquer il y a trois ans avec la publication, aux côtés de Bruno Palier, de Les femmes, les jeunes et les enfants d’abord (PUF, 2022).
Son nouvel ouvrage, intitulé Toujours moins ! L'obsession du coût du travail ou l'impasse stratégique du capitalisme français, à la fois bien écrit et très clair, est une excellente et importante contribution au débat politique et économique sur la baisse du coût du travail. Il propose un regard critique sur la politique de l’offre – cette stratégie qui prétend concilier la réduction du coût du travail pour les employeurs, des revenus décents pour les travailleurs et une limitation de la charge correspondante pour les finances publiques.
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Mediapart révèle des images inédites du 25 mars 2023, filmées par les caméras-piétons des gendarmes. Elles montrent des consignes prohibées et dangereuses données par la hiérarchie, un vocabulaire guerrier et une troublante satisfaction de blesser « l’adversaire ».
Documentaire disponible jusqu'au 10/03/2026 Comme tous les concepts économiques, le capital a une histoire ; une histoire singulière que l'on peut raconter de bien des manières. D'autant plus que la signification de ce terme s'est transformée au rythme du changement des modes de production... Plutôt que de faire une théorie du capital, la situation contemporaine de l'économie ne nous invite-t-elle pas à faire une théorie de l'actionnariat ? Crise néolibérale La série documentaire Travail, salaire, profit nous entraîne dans les arcanes de l'économie mondiale, jugée bien souvent trop opaque pour en saisir tous les tenants et les aboutissants. L'étude de cas, didactique et passionnante, est pourtant salutaire, à l'heure d'une crise massive du capitalisme, notamment via son avatar contemporain, le néolibéralisme, rejeté en bloc par une grande partie de la société. Après Jésus et l'islam, avec Jérôme Prieur, et Mélancolie ouvrière, Gérard Mordillat, accompagné de l'économiste Bertrand Rothé, signe une réflexion creusée et lucide sur cette "nouvelle religion contemporaine", via le témoignage d'économistes renommés, dont Frédéric Lordon et David Graeber.
C’est dans une France sans gouvernail et sans budget que nous vous proposons une rencontre exceptionnelle en compagnie de Gabriel Zucman qui publie, Les milliardaires ne paient pas d’impôts sur le revenu et nous allons y mettre fin, aux éditions du Seuil (collection Libelle). Deuxième rencontre de notre cycle "Parlons Éco" en partenariat avec Alternatives Économiques l’échange sera animé par le journaliste et économiste Christian Chavagneux.
Les récentes politiques douanières des États-Unis signalent un changement de paradigme. Washington adopte un protectionnisme assumé, centré sur la relocalisation de la production et sur la promotion du « Made in America ». Ce tournant redéfinit les règles du jeu et contribue à une reconfiguration en profondeur de la mondialisation et des flux commerciaux internationaux.
Une lecture rapide de la mondialisation permet de retracer les étapes essentielles qui ont abouti à la situation actuelle et de mettre en lumière l’effacement de l’idéologie libérale au profit de l’interventionnisme stratégique aux États-Unis.
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Colloque de rentrée 2025 : Formes de l’intelligence : IA, connaissance, déduction, apprentissage Conférence du 17 octobre 2025 : (Dé)formations artificielles de l'esprit : l'IA, entre technologie intellectuelle et déraison computationnelle Intelligence, formalismes et création
Conférencière : Anne Alombert, maîtresse de conférence en philosophie, université Paris-VIII
À rebours des comparaisons entre esprits humains et machines informatiques, je propose de considérer ladite « intelligence artificielle » comme une « technologie intellectuelle », qui forme et déforme nos esprits. Si la révolution numérique constitue une mutation comparable à l’apparition de l’écriture alphabétique, comme l’affirmaient déjà Nora et Minc en 1978, et si l’écriture constitue une « technologie intellectuelle » qui transforme nos manières de penser, comme le montrait Goody dans les années 1970, alors le développement fulgurant de l’IA générative ne représente pas seulement une révolution technologique et industrielle, mais ouvre aussi une révolution psychique, cognitive et culturelle.
Ces nouvelles « machines d'écriture » amorcent une nouvelle étape dans l'automatisation du langage, qui soulève de nombreux enjeux. Si l'écriture alphabétique avait donné lieu à une « raison graphique », je soutiendrai que les IA génératives risquent de conduire à une « déraison computationnelle », en prenant de vitesse les activités d'interprétation et de réflexion par les calculs probabilistes. Pour faire face à ce risque, j'insisterai sur la nécessité de concevoir et de développer des technologies numériques herméneutiques et délibératives, permettant de soutenir les activités de pensée, et non de les court-circuiter. À travers plusieurs exemples, je montrerai qu’il est possible de mobiliser les technologies d’« intelligence artificielle » pour produire de nouveaux instruments spirituels, afin de mettre les automates numériques au service de nouvelles formes d'intelligences.
Les inégalités augmentent-elles ? Pour répondre à cette question, il faut s’interroger sur le point de départ de l’observation. Et aussi distinguer évolution des indicateurs et trajectoires individuelles. Les explications de Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités.
« Les inégalités augmentent-elles ? » Cette question est très souvent posée à celui qui cherche à observer les inégalités [1], avec raison. L’évolution a au moins autant d’importance que le niveau des écarts, car on cherche à savoir où l’on va : est-ce que la dynamique nous porte vers plus d’égalité ou, au contraire, notre société se fracture-t-elle de plus en plus ?
Pour y répondre, il faut se demander « depuis quand ». Le jugement que l’on va pouvoir porter sur l’évolution des inégalités dépend beaucoup du point de départ de notre observation : s’agit-il du temps long, de décennies, ou bien des dernières années ?
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Se fondant sur les résultats d’une grande enquête empirique, le philosophe Theodor W. Adorno revient – en 1960 – sur les déterminants psychologiques du soutien au nationalisme autoritaire.
La carrière de Theodor W. Adorno, né en Allemagne en 1903, commencée brillamment, fut arrêtée nette par l’arrivée d’Hitler au pouvoir en 1933. Ce membre éminent de l’École de Francfort, avec son collègue Max Horkheimer, s’attache dès lors à comprendre comment les Lumières, leur promesse d’émancipation et de raison ont pu conduire à l’aliénation et au nazisme. Bien que philosophe de formation, la réflexion d’Adorno n’est pas seulement conceptuelle, comme le rappelle l’historien Johann Chapoutot, en préface de la traduction de la conférence Désir autoritaire, prononcée en 1960 en Allemagne à la suite de violences antisémites, traduite et éditée par Marie-Andrée Ricard.
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