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Actualités socialistes

  • Fondation Jean Jaurès (juin 2025) Simon Clavière-Schiele - Italie : un référendum sur l’immigration pour rien ?

    Alors que la coalition d’extrême droite est au pouvoir en Italie depuis déjà deux ans et demi, s’est tenu les 8 et 9 juin derniers un référendum d’initiative populaire autour de plusieurs questions liées au droit du travail, mais aussi d’une question sur l’obtention de la nationalité italienne. Faute de quorum atteint, cette votation a échoué. Mais elle révèle aussi des ambiguïtés au sein de l’électorat qu’explore Simon Clavière-Schiele, un Français vivant en Italie qui chronique régulièrement la vie de son pays d’adoption.

    Alors que certains partis de droite et d’extrême droite souhaiteraient pouvoir proposer un référendum sur l’immigration en France, en Italie c’est le monde associatif (dont de nombreuses associations appartenant au Conngi, coordination nationale des associations de seconde génération), épaulé de petits partis comme Possibile, +Europa et par le puissant syndicat CGIL, qui a réussi, en réunissant 500 000 signatures, à organiser les 8 et 9 juin derniers un référendum d’initiative populaire sur le sujet de l’accession à la nationalité italienne des immigrés. Faire passer de dix à cinq ans le temps nécessaire de résidence légale sur le sol italien pour une demande de nationalité, tel était l’enjeu de ce référendum qui n’a pas atteint son objectif. Rappelons que seule la réduction de cette période était en jeu et que les autres critères d’obtention de la nationalité, relativement rigides, n’étaient pas concernés par cette proposition d’abrogation de la loi. 

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  • Vers les Municipales (mise à jour du 20 décembre)

    France Info - Municipales 2026 : la bataille des réseaux sociaux

    À quelques mois des élections municipales, de nombreux candidats ont compris l'importance que peut représenter la communication digitale. Leurs vidéos deviennent une vitrine pour partir à la conquête des électeurs. Il faut toutefois trouver le bon équilibre, car chaque post peut également devenir source de commentaires ou de critiques. 

    PARIS

    France Info - Municipales à Paris : le communiste Ian Brossat salue un accord "historique" en vue d'unir la gauche pour faire barrage à la "droite extrémisée"

    "C’est la première fois dans l’histoire politique de Paris que nous unissons nos forces dès le premier tour", se réjouit Ian Brossat, qui cède la tête de liste au socialiste Emmanuel Grégoire.

    France Info - Municipales à Paris : vers une liste commune à gauche dès le 1er tour avec le PS, les Ecologistes et le PCF, mais sans LFI, annonce David Belliard

    "Nous avons travaillé et convenu avec Emmanuel Grégoire (PS) qu'il porterait cette union", a annoncé David Belliard, candidat écologiste à la mairie de Paris, sur franceinfo. Cette union va désormais être soumise au vote des adhérents écologistes.

    Municipales à Paris: la gauche unie, sans LFI, devant Dati au 1er tour selon un sondage

    Une liste d'union de la gauche conduite par le socialiste Emmanuel Grégoire, sans LFI, arriverait en tête du premier tour des municipales à Paris, devant celle de la droite menée par Rachida Dati, selon un sondage Ipsos pour Le Parisien.

    Quatre listes sont en mesure de se qualifier au second tour en mars 2026, pouvant donner lieu à une quadrangulaire, selon ce sondage publié samedi.

    SONDAGES

    HuffPost - Municipales 2026 : la carte de tous les sondages à trois mois du premier tour

    D’ici au 15 mars 2026, la campagne va s’accélérer et bousculer (ou confirmer) les rapports de force que notre infographie fait apparaître.

    C’est, en théorie, le prochain scrutin prévu à l’agenda des Français. Si aucune dissolution ne vient bouleverser le calendrier politique, les élections municipales dont le premier tour aura lieu le 15 mars 2026 verront 50 millions de personnes être appelées aux urnes pour la première fois depuis les législatives anticipées de l’été 2024

    SONDAGE BFMTV. Près de deux Français sur trois favorables à un barrage contre LFI aux municipales 2026

    Deux Français sur trois sont favorables à un barrage contre La France insoumise lors des prochaines élections municipales, tel est l'un des enseignement d'un sondage Elabe pour BFMTV. Sur le même échantillon de sondés, 49% des Français approuvent un barrage anti-RN lors de nouvelles élections législatives.

    ANNECY

    Les Echos (aout 2025) - Municipales 2026 : à Annecy, les équilibres bougent avec l'arrivée d'un ancien ministre

    CES VILLES OÙ LE MAIRE NE REMPILE PAS (5/7) - A Annecy, le mandat a été compliqué pour la coalition composée du maire écologiste François Astorg et de la présidente macroniste de l'agglomération Frédérique Lardet. Le nouveau venu, Antoine Armand, pourrait rafler la mise

    STRASBOURG

    Les Echos - Mu) nicipales 2026 : un nouveau sondage place Catherine Trautmann en tête au premier tour à Strasbourg

    Trois mois après la réalisation d'un premier sondage sur l'issue du premier tour de scrutin en mars prochain, une nouvelle estimation place l'ancienne maire socialiste en tête et revoit, en partie, les intentions de vote pour ses concurren

    GRENOBLE

    Grenoble : Gonzalez, Zenati, Gemmani… ces indésirables de l’union entre le Parti socialiste et Laurence Ruffin

    Drôle d’ambiance au sein du Parti socialiste grenoblois. Alors que la cheffe de file PS Amandine Germain et la candidate Laurence Ruffin ont noué une alliance pour les municipales, plusieurs figures socialistes ont été jugées indésirables par les formations composant la majorité sortante. De quoi déplaire aux militants qui ont désapprouvé par vote les candidats PS appelés à figurer sur la liste Ruffin, ce qui n’a pas empêché que celle-ci soit validée au niveau national. Un exemple typique de la « situation chaotique » dans laquelle se trouve la fédération grenobloise du parti ?

    Drôle d’ambiance au sein du Parti socialiste grenoblois. Alors que la cheffe de file PS Amandine Germain et la candidate Laurence Ruffin ont noué une alliance pour les municipales, plusieurs figures socialistes ont été jugées indésirables par les formations composant la majorité sortante. De quoi déplaire aux militants qui ont désapprouvé par vote les candidats PS appelés à figurer sur la liste Ruffin, ce qui n’a pas empêché que celle-ci soit validée au niveau national. Un exemple typique de la « situation chaotique » dans laquelle se trouve la fédération grenobloise du parti ?

    ANALYSE

    8lPolitis - Municipales : entre LFI et le PS, la guerre totale est lancée

    Les socialistes accusent les mélenchonistes de vouloir ravir les grandes villes qu’ils dirigent. Les insoumis leur rétorquent que la gauche ne leur appartient pas. Derrière 2026, la guerre du leadership en vue de 2027 a commencé.

    BREST

    Ici - Municipales 2026 : "Un accord gagnant-gagnant" entre le maire de Brest et les écologistes

    C'est officiel : le socialiste François Cuillandre, maire sortant, et les Écologistes feront liste commune dès le premier tour des élections municipales en mars prochain à Brest. Un accord qui promet de modifier sensiblement les équilibres politiques et la façon de gouverner la collectivité.

    GRENOBLE

    Le Dauphiné Libéré - Il n’y aurait pas un peu de zizanie au sein du PS grenoblois ?

    Tard jeudi soir, les militants de la section grenobloise du PS devaient voter pour entériner les noms des socialistes figurant sur la liste d’union de la gauche et des écologistes de Laurence Ruffin. Mais il y a eu un gros couac, et le national a tranché ce vendredi.

    PARIS

    Public Sénat - Municipales 2026 : la gauche parisienne en quête d’union

    À quatre mois des municipales, socialistes et écologistes s’enlisent dans des négociations aussi intenses que fragiles. Alors que Rachida Dati domine les sondages et impose un sentiment d’urgence, PS, PCF et EELV tentent d’arracher un accord de premier tour sans perdre la face. La gauche parisienne avance à pas comptés vers une union qui semble à la fois indispensable et désormais à portée de main.

    AVIGNON

    Ici - Près de 400 personnes au premier meeting du candidat socialiste, David Fournier pour les élections municipales à Avignon

    Près de 400 personnes se sont rassemblées à la salle polyvalente de Montfavet ce vendredi 5 décembre pour le premier meeting de campagne de David Fournier. Le candidat socialiste lance officiellement sa campagne pour les élections municipales à Avignon. Un discour d'une quarantaine de minutes pour évoquer les grandes lignes de son programme avec en priorité la jeunesse, les logements sociaux et la sécurité.

    NANTES

    Municipales 2026 à Nantes. Coup de théâtre au PS, le 1er adjoint Bassem Asseh ne devrait pas être reconduit à son poste

    Selon les informations de Ouest-France, l’actuel premier adjoint Bassem Asseh ferait les frais des négociations entre la maire sortante socialiste de Nantes, Johanna Rolland, et les écologistes. Comme l’indiquent plusieurs sources, ceux-ci auraient exigé qu’il ne soit pas reconduit à son poste de premier adjjoint

    TOULOUSE

    Les Echos - Municipales 2026 : à Toulouse, compétition à gauche face au sortant Jean-Luc Moudenc

    A Toulouse, le Parti socialiste a réussi à rallier Les Ecologistes sur une liste d'union de neuf formations. Cet attelage espère devancer la liste LFI au premier tour des municipales de mars prochain. Le maire sortant se pose, lui, en rempart contre « le danger du mélenchonisme ».

    PARIS

    Public Sénat - Municipales à Paris : Rachida Dati « utilise à outrance son ministère pour l’instrumentaliser au service de la campagne », estime le candidat socialiste 

    Invité de la matinale de Public Sénat, le candidat socialiste à la mairie de Paris, Emmanuel Grégoire, fustige la communication de Rachida Dati en vue des municipales. Il lui reproche notamment d’utiliser les moyens du ministère pour faire campagne. Le député de Paris affiche également sa confiance pour une union de la gauche, hors LFI, à Paris.
     
    TOULOUSE
     
     
    Avec celle du candidat « insoumis » François Piquemal, deux listes s’affronteront à gauche lors des prochaines municipales en 2026, à Toulouse (Haute-Garonne). A la tête de « La gauche unie pour Toulouse », le socialiste François Briançon se félicite d'avoir pu rassembler une majorité des Ecologistes et d'Archipel Citoyen, non sans avoir créé des dissidences. 

    PAU

    ICI - Municipales à Pau : malgré les divisions à gauche, Jérôme Marbot, candidat socialiste veut incarner le "rassemblement"

    Au cours d'un week-end agité pour la gauche paloise, Jérôme Marbot s'est déclaré officiellement candidat aux élections municipales en mars prochain. Il représentera le parti socialiste, en plus de quatre autres partis : Génération.s, Génération écologie, l'Après et le PCF.

    ANALYSES

    Municipales 2026: "Est-ce que l’objectif de La France Insoumise dans la vie est d’être l’idiot utile de la droite ?" demande le PS Olivier Faure

    Les tensions entre le Parti socialiste et la France Insoumise s’intensifient à l’approche des élections municipales.

    Invité de Franceinfo, ce mardi matin, Olivier Faure a balayé l’ensemble des sujets de l’actualité politique du moment. Mais, en fin d’interview, le Premier secrétaire du Parti socialiste a également été interrogé sur les prochaines élections municipales (15-22 mars 2026) et sur la présence, notamment, de la France Insoumise dans 500 communes, y compris dans celles tenues aujourd’hui par la gauche et particulièrement le PS.

  • Quel budget (mise à jour du 20 décembre)

    1. LCP - Budget de l'État : CMP, loi spéciale... les scénarios des prochains jours

    La France doit disposer d'un budget d'ici au 31 décembre. Le temps presse, et tous les regards se tournent désormais vers la commission mixte paritaire qui doit avoir lieu en fin de semaine pour tenter de trouver un compromis entre l'Assemblée et le Sénat sur le projet de loi de finances de l'Etat. LCP vous explique les différents scénarios possibles.
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    France Info - Budget 2026 : les députés adoptent définitivement le projet de loi de financement de la Sécurité sociale

    En seconde comme en première lecture. Les députés ont adopté le projet de loi de financement de la Sécurité sociale, mardi 16 décembre par 247 voix pour et 232 contre – soit une différence de 15 voix. Le PLFSS est donc définitivement adopté et le texte devient le premier budget adopté sans 49.3 sous le second quinquennat d'Emmanuel Macron. Il contient notamment la suspension de la réforme des retraites portée par Elisabeth Borne, principale concession de Sébastien Lecornu aux députés socialistes. Suivez notre direct.

    Analyse du scrutin n°4696
    Deuxième séance du mardi 9 décembre 2025
    Scrutin public n°4696 sur l'ensemble du projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2026 (nouvelle lecture).

    France Info - "Les désaccords sont trop importants" : pourquoi le plus dur commence pour le gouvernement Lecornu, en quête d'un budget de l'Etat

    Si l'exécutif a réussi, au prix d'intenses heures de négociations, à arracher aux députés le vote du PLFSS, rien ne dit qu'il va réitérer l'exploit pour un morceau bien plus costaud : le projet de loi de finances. Surtout avant le 31 décembre, date butoir pour doter le pays d'un budget.
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    Le Figaro - Budget 2026: le socialiste Jérôme Guedj espère un budget avant le 31 décembre

    Députés et sénateurs tenteront de trouver un accord sur le budget le 19 décembre. Un compromis auquel ne croit pas le premier secrétaire du PS, Olivier Faure, qui a estimé qu’il n’était pas possible d’éviter une loi spéciale.

    Le député PS Jérôme Guedj a estimé possible sur radio J, dimanche 14 décembre, l'adoption du budget de l'État avant le 31 décembre, jugeant qu'une loi spéciale et une reprise des discussions début 2026 seraient une «perte de temps».
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    SONDAGE BFMTV. Seuls 41% des Français sont favorables à l'adoption du budget de la Sécu, une très large majorité le juge inefficace pour réduire la dette et injuste

    D'après un sondage Elabe/BFMTV, les Français sont très partagés sur l'issue à donner au projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2026: 41% sont favorables à l'adoption du texte tandis que 26% ne le sont pas.

    Les Français semblent aussi partagés que les parlementaires. Au lendemain de l'adoption, de justesse, du budget de la Sécu pour 2026 par l'Assemblée nationale, un sondage Elabe pour BFMTV dévoile que seulement 41% sont également favorables au texte. 26% considèrent cependant qu'il s'agit d'une "mauvaise chose" et 33% des personnes interrogées n'ont pas d'opinion sur le sujet. Et pour cause, 73% des Français jugent que ce projet de loi de financement de la Sécurité sociale est inefficace pour réduire la dette. De même, deux tiers d'entre eux le trouve injuste. Certaines mesures phares du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2026 sont tout de même assez populaires.

    BFM - Vote du budget: "Ce n'est pas ce que j'aurai fait, mais ce qui a été proposé par le gouvernement dans le cadre du compromis", déclare Jérôme Guedj, député PS

    HuffPost - On vous raconte l’interminable suspense qui a précédé le vote serré du budget de la Sécu

    Quotidien - Crise budgétaire : l’analyse de Pierre Moscovici, Premier président de la Cour des comptes

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    Olivier Faure misait gros. En mettant tout son poids dans la balance pour faire adopter par l'Assemblée le budget de la Sécu, que peu souhaitaient endosser il y a encore quelques jours, le patron du PS a réussi son pari, celui du compromis avec les macronistes.

    Un rejet du budget de la Sécu "serait un échec personnel pour moi", reconnaissait-il pendant la journée de mardi, quand l'issue du vote était encore incertaine et qu'il cherchait, de son propre aveu, "à convaincre des gens de toutes formations politiques" de voter pour ce texte. Poussant ainsi le député RN Laurent Jacobelli à ironiser: "Olivier Faure devient officiellement ministre des Relations avec le Parlement".

    Grâce à l’abstention d’une partie des écologistes et le soutien du Parti socialiste, le gouvernement est parvenu à faire adopter le budget de la Sécurité sociale par l’Assemblée nationale. Et ce, malgré la division du « socle commun ».

    Politis - Budget : le renoncement socialiste

    Le Parti socialiste, qui avait retrouvé une cohérence en renouant avec la gauche au moment de la Nupes, semble aujourd’hui s’égarer à nouveau. En validant la trajectoire gouvernementale, il fragilise tout le camp progressiste.


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    Le Monde - Budget de la « Sécu » : Olivier Faure appelle les députés PS à voter pour

    Le premier secrétaire du Parti socialiste a estimé sur BFM-TV que le projet de loi de financement de la Sécurité sociale était un texte « de compromis » et a souhaité qu’il soit adopté mardi en nouvelle lecture à l’Assemblée nationale.
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     Budget de la Sécurité sociale: "Ce n'est pas le budget idéal, mais c'est un budget de compromis", affirme Jérôme Guedj, député PS

    Après les mains-tendues du gouvernement, notamment sur les franchises médicales et la CSG, l'Assemblée nationale a adopté en seconde lecture le volet recettes du projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2026.
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    BFM - Jérôme Guedj (PS) au député Horizons Laurent Marcangeli:

    "Nous ne laisserons en aucun cas certains prendre en otage la sécurité sociale, parce qu'ils pensent qu'il y a un calendrier politique

    Public Sénat - Budget de la Sécu : « Tout ne nous satisfera pas, mais nous nous battons pour qu’il y ait le plus de mesures utiles », assure Emmanuel Grégoire

    Invité de la matinale de Public Sénat, le député de Paris, Emmanuel Grégoire défend les négociations menées par le Parti socialiste avec le gouvernement sur le budget de la Sécurité sociale. Ce dernier croit à un la possibilité de nouer un compromis et de faire adopter le budget de la Sécu par l’Assemblée nationale.
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    BFM - "Nous progressons": Olivier Faure estime qu'un "compromis" est possible, après une réunion à Matignon sur le budget

    Public Sénat - Budget : après une rencontre avec Sébastien Lecornu, l’optimisme modéré des socialistes, sur fond de débat autour du 49.3

    « Nous pouvons dire que nous progressons, que nous sommes dans une approche qui peut permettre d’aboutir à un compromis », a salué le premier secrétaire, Olivier Faure, après une nouvelle rencontre avec le premier ministre. Une « discussion cash », qui n’a pas encore permis de lever toutes les interrogations. Alors que le bloc central est divisé, certains au PS, comme le sénateur Rachid Temal, défendent le recours à « un 49.3 de compromis ». Mais Sébastien Lecornu écarte toujours cette possibilité.
    CSG patrimoine, dégel des pensions de retraite, franchises médicales... Lundi, les ténors de l’écurie PS ont fait un passage au stand à Matignon afin de procéder aux derniers réglages techniques avant le grand retour du budget de la Sécurité sociale à l’Assemblée
    Mardi, ce sera au tour des écologistes, emmenés par Cyrielle Chatelain, leur présidente de groupe à l’Assemblée nationale, d’être reçus à Matignon. Une rencontre cruciale puisque sans l’abstention des 38 députés du groupe « Ecologiste et social », le gouvernement ne dispose pas de la majorité nécessaire pour faire adopter le budget de la Sécurité sociale sans recourir au 49.3.
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  • Fondation Jean Jaurès - La gauche a-t-elle encore un mandat social ?

    Le vaste mouvement social suscité par la réforme des retraites en 2023, sa suspension érigée en « prérequis » à une stabilité gouvernementale éphémère, le pouvoir d’achat demeurant, depuis près d’une décennie, la première préoccupation des Français… Autant de marques qui témoignent du rôle central des enjeux sociaux dans les fractures profondes qui traversent notre société. Ces tensions, récurrentes depuis de nombreuses années, appellent encore des réponses à la hauteur de leur persistance. Michel Yahiel, ancien conseiller social de la Présidence de la République (2012-2017) et auteur de Place de la République (Éditions Le Lys Bleu, 2025), reviendra sur ces questions à l’occasion d’un débat modéré par Jean Grosset, directeur de notre Observatoire du dialogue social, et introduit par Jean-Marc Ayrault, ancien Premier ministre et président de la Fondation Jean-Jaurès.

  • Observatoire des inégalités - Remise en cause des politiques environnementales : le peuple, un mauvais alibi

    L'article de la fin de semaine sur le blog Actualités Socialistes de Yves Le Pape (Facebook)

    Au nom des ménages les plus pauvres, on recule sur les politiques environnementales. Alors que les plus défavorisés sont les plus touchés par les pollutions et le dérèglement climatique. Les politiques environnementales sont indispensables et elles doivent être justes. Le point de vue d’Anne Brunner de l’Observatoire des inégalités.

    L’écologie serait « punitive » répètent à l’envi une partie des médias et des responsables politiques. En quelques mois, l’Assemblée nationale a voté la réintroduction d’un insecticide toxique [1] et la suppression des zones à faibles émissions (ZFE), qui limitaient la circulation des voitures à moteur thermique les plus anciennes dans les grandes villes. Le tout au nom des ménages les plus pauvres. Les catégories populaires ne seraient-elles pas concernées par la pollution et le dérèglement climatique ? Rappelons quelques faits.

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  • Le meilleur de 2025 : Le Grand Continent - « La guerre est dans les gènes des Russes » : un entretien inédit avec Sergueï Karaganov, l’architecte de la géopolitique de Poutine

    Pour faire face à la Russie de Poutine il faut comprendre les sources idéologiques et les doctrines du régime qui, en envahissant l’Ukraine, a déclaré une guerre sans fin à l’Europe.

    Le principal de ces « producteurs d’idéologie » poutiniens s’appelle Sergueï Karaganov.

    Il accorde un entretien exclusif au Grand Continent. 

    ergueï Karaganov, directeur du Conseil de politique étrangère et de défense, est souvent présenté comme le principal architecte de la politique étrangère russe. Vladimir Poutine assure qu’il fait partie des auteurs qu’il lit régulièrement. Dans les cercles du pouvoir russe, il est l’une des cautions intellectuelles les plus suivies et écoutées du bellicisme que déploie le régime de Vladimir Poutine en Ukraine et contre l’Europe.

    Connaître les doctrines concurrentes — comprendre ce que les adversaires visent en nous désignant, en s’adonnant à la manipulation et à la propagande, tout en arsenalisant des imaginaires puissants — reste une clef décisive pour la transformation géopolitique de notre continent. C’est pour cette raison qu’après avoir traduit, contextualisé et commenté les principales publications de Sergueï Karaganov 1 — grâce à l’aide précieuse de Marlène Laruelle et de Guillaume Lancereau — nous avons décidé de l’interroger. 

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  • Laurence Ruffin - Contre l’essoufflement démocratique, la coopération au service de la ville

    L'article de la semaine sur le blog Actualités Socialistes de Yves Le Pape (Bluesky, Facebook, Threads)
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    À l’approche des élections municipales en mars prochain et alors que les projets libéraux et réactionnaires gagnent du terrain dans un contexte de défiance, Laurence Ruffin, vice-présidente de la CG Scop et candidate aux municipales à Grenoble, esquisse, dans cette cinquième note de l’atelier « Vivre en coopération », les contours d’un nouvel imaginaire municipal, celui du municipalisme coopératif. Ce projet politique redonnerait, selon l’autrice, la ville à ses habitants et protègerait nos biens communs.

    Introduction

    En 2026, les communes françaises renouvelleront leur exécutif dans un climat tendu, marqué par une fatigue démocratique : seuls 26% des Français déclarent désormais faire confiance à la politique1. Une défiance qui se traduit par une abstention massive et un nombre record de démissions d’élus – multiplié par quatre en seulement trois mandats2.

    Ce désengagement est aggravé par le contexte des communes. Alors que les inégalités se creusent et accroissent les besoins de justice sociale et de redistribution, de nouvelles tensions financières apparaissent : les dépenses de santé et de dépendance augmentent avec le vieillissement démographique, tandis que le dérèglement climatique place les communes en première ligne face aux crises et au financement de la transition.

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    Sur le blog Actualités Socialistes de Yves Le Pape (https://bsky.app/profile/ylepape.bsky.social)
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  • LVSL - Mes adieux à Podemos

    Lorsque l’Espagne s’est révoltée contre l’austérité et l’impasse du système post-franquiste en 2011, en occupant les places du pays et en empêchant les expulsions de logements, Lilith Verstrynge, alors étudiante à Paris, est vite revenue dans son pays natal pour faire de la politique au sein du nouveau parti populiste de gauche Podemos. D’abord assistante parlementaire au Parlement européen, elle grimpe peu à peu les échelons, jusqu’à devenir secrétaire d’État, numéro 3 du parti et députée. Mais l’effervescence qui la galvanisait initialement s’est peu à peu dissipée, alors que les attaques médiatiques de la droite et les luttes internes étaient incessantes. Désabusée quant à la stratégie du parti, elle finit par démissionner en janvier 2024, à 31 ans, pour entamer une nouvelle vie, plus loin de la politique. Dans ce récit à la première personne, elle revient sur les raisons de son engagement, ses déceptions et ses fiertés et jette un regard critique sur les erreurs stratégiques du mouvement Podemos. Une histoire que Le Vent Se Lève, dont Lilith Verstrynge a dirigé la rubrique politique, a souhaité publier pour faire connaître la réalité d’un engagement politique pour une femme, souvent objet de nombreux fantasmes.

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  • Le Grand Continent - Par où Poutine attaquera-t-il l’Europe ?

    Soixante-cinq kilomètres. C’est la distance qui sépare la frontière du Bélarus de celle de l’enclave russe de Kaliningrad. Cette zone entre la Pologne et la Lituanie — dite corridor de Suwalki — assure la continuité territoriale du cœur de l’Union européenne, « de Lisbonne à Tallinn » ; elle constitue le seul lien continental de l’Alliance atlantique avec les trois républiques baltes. 

    Depuis 2015, la région est l’objet de toutes les attentions.

    Cette année-là, un article de Paul McLeary compare le corridor de Suwalki à la « trouée de Fulda » qui avait, pendant la Guerre froide, concentré une grande part des peurs d’une invasion par les forces du Pacte de Varsovie 1.

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  • Reporterre - La guerre de l’eau, un conflit explosif dans les Pyrénées-Orientales

    Face à la sécheresse dans les Pyrénées-Orientales, les pouvoirs publics misent sur l’irrigation. Au risque de provoquer une guerre de l’eau. Omerta, pressions politiques, maraîchers inquiets... Le sujet est explosif.

    Espira-de-l’Agly, Estagel, Latour-de-France (Pyrénées-Orientales), reportage

    « Vous voulez nous piquer notre eau ! » Ce mercredi de novembre, l’élégante salle des fêtes de Latour-de-France bruisse d’indignation. Jardiniers ou paysans, ils sont venus en nombre exprimer leurs craintes. En face, représentants de la FNSEA, le syndicat agricole majoritaire et productiviste, et services de l’État peinent à cacher leur impatience. « C’est une des premières guerres de l’eau du département », commente un des participants.

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  • Sondage : Sébastien Lecornu reste beaucoup moins impopulaire qu’Emmanuel Macron

    L'impopularité du Premier ministre est bien moindre que celle du chef de l’Etat : Sébastien Lecornu bénéficie de 35% d’opinions favorables contre 21% pour Emmanuel Macron, selon le dernier baromètre Odoxa de décembre 2025. Cet écart s'est même creusé, puisque le locataire de Matignon a progressé de 5 points depuis octobre tandis que le président stagne.

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