Web Analytics

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Actualités socialistes - Page 100

  • En Méditerranée, le changement climatique s'annonce radical

    Le bassin méditerranéen est en surchauffe. Dans la région, le réchauffement climatique est plus fort que la moyenne planétaire, et il pleuvra de moins en moins en été. Les sécheresses et les canicules vont donc continuer à se prolonger et à s’intensifier, avec un impact significatif sur les ressources en eau, l’agriculture, la biodiversité et les écosystèmes de la région. Mais si on se concentre sur les terres, l’augmentation n’est pas plus importante qu’ailleurs. Car la véritable spécificité se trouve dans la mer elle-même.

    Elle se réchauffe presque aussi vite que le globe – +1,1°C en moyenne par rapport à la période préindustrielle –, alors que la température de l’océan global s’est élevée de 0,6°C depuis un siècle. En cause ? Sa physionomie particulière. Les fleuves qui s’y jettent ne sont pas très nombreux et n’apportent pas assez d’eau au regard de l’évaporation qu’elle subit. Par ailleurs, elle n’est en contact avec l’océan qu’à travers le détroit de Gibraltar, qui n’est pas assez profond pour permettre un brassage optimal. Ces modifications du climat méditerranéen auront des implications majeures pour les équilibres des écosystèmes naturels.

    Sur terre, les espèces qui le peuvent vont devoir migrer pour s’adapter aux nouvelles conditions. Les hivers plus chauds entraîneront potentiellement des gelées tardives. Des décalages vont se produire entre les cycles phénologiques de la végétation et des pollinisateurs. Et les parasites pourraient voir leur aire de répartition s'élargir.

  • Le Vent se lève - Baltasar Garzón : « Le lawfare est la dégénérescence du droit en tant qu’outil de pacification »

    On ne compte plus les affaires délicates traitées par le juge espagnol Baltasar Garzón, des enquêtes sur les victimes de la dictature militaire argentine au mandat d’arrêt émis contre Augusto Pinochet, en passant par la coordination de la défense de Julian Assange. Plus récemment, ce défenseur du pouvoir judiciaire s’est montré critique de son instrumentalisation à des fins politiques, et s’est investi dans la dénonciation du lawfare – contraction de legal warfare (« guerre légale »), un terme employé pour critiquer la collusion entre le pouvoir judiciaire et certains secteurs élitaires. Il a intégré le CLAJUD, organe du Grupo de Puebla (plateforme de la gauche latino-américaine) dédié à la lutte contre « l’utilisation de la justice comme arme de guerre politique ». C’est dans ce cadre que nous l’avons rencontré.

    Lire la suite
    _________________________
    _________________________

  • The Conversation - Théories du complot : comment les réseaux sociaux les propagent et permettent une escalade vers la violence

    Bien que les théories du complot, et plus largement la désinformation, reposent sur des bases infondées, elles ne sont pas dénuées d’effets nuisibles concrets. Elles déclenchent un éventail de conséquences préjudiciables dans la réalité : propagation de fausses informations, ébranlement de la confiance dans les médias et les institutions gouvernementales, incitation à des comportements violents, voire extrémistes.

    Par exemple, certaines théories du complot prétendent que la pandémie de Covid-19 est un canular ou un complot ourdi par un groupe secret visant à contrôler la population mondiale. De telles croyances peuvent conduire au rejet de mesures de santé publique essentielles, telles que le port de masques ou la vaccination, et mettre ainsi la population en danger. Ces théories peuvent même éroder la crédibilité et l’autorité des institutions scientifiques et politiques, telles que l’Organisation mondiale de la santé ou les Nations unies, et favoriser la méfiance et la polarisation des opinions.

    Lire la suite
    ________________________
    ________________________

  • "Depuis 48 heures, il y a eu comme une rupture dans l'espace-temps", confie Delphine Horvilleur

    La philosophe et rabbin Delphine Horvilleur est abasourdie après l'attaque du Hamas sur Israël. Elle appelle les "ennemis du terrorisme" à participer à une marche à Paris lundi soir.

  • PS - Crise du logement : refusons la précarisation massive des Français

     

    – Jeudi 5 octobre 2023

    Olivier Faure, Premier secrétaire du Parti socialiste

    Iñaki Echaniz, secrétaire national au Logement et à la Qualité de l’habitat

    C’est dans un contexte de crise du logement inédite depuis la seconde guerre mondiale, que s’est tenu le Congrès HLM cette semaine à Nantes. Rarement les professionnels du secteur, de l’Union sociale pour l’habitat (USH) à la FNAIM, les élus locaux et les associations n’auront été aussi unanimes : l’heure est grave et il y urgence pour le gouvernement à réagir.

    Les voyants de la construction sont au rouge. Le nombre de constructions neuves autorisé a chuté de 23 % sur un an, pour s’établir à moins de 400 000 logements, quand on estime à plus d’1/2 million par an le besoin de nouveaux logements dans notre pays. Parmi eux, 85 000 logements sociaux seulement ont été autorisés en 2023, quand il en faudrait près de 200 000 selon l’USH ; et la baisse devrait inexorablement se poursuivre selon une étude de la Banque des territoires, entre nécessaire rénovation du patrimoine existant et dette grandissante des bailleurs.

    Il y a surtout la réalité sociale, massive et violente, que vivent de plus en plus de Français. 15 millions souffrent du mal logement. 2,5 millions sont en attente d’un logement social et les délais s’allongent, jusqu’à 8 ans parfois. La hausse continue du taux d’effort des ménages, atteignant 1/3 du revenu dans les secteurs en tension et même jusqu’à 50 % dans le parc privé, participe d’une précarisation grandissante des Français, qui se traduit concrètement dans la hausse des impayés de loyers ou encore des plans d’apurement à la Banque de France.

    Emmanuel Macron a fait du secteur du logement le principal contributeur aux économies de l’État dès son entrée en fonction. L’effort pour le logement n’a jamais été aussi bas (1,4 % du PIB). L’annonce du ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires en ouverture du Congrès HLM, d’une décentralisation des politiques de logement, si elle peut être une réponse à la crise et à un pilotage au plus près des besoins de nos concitoyens, ne peut pas être le moyen, pour le Gouvernement, de se débarrasser d’un fardeau. Le transfert de compétences aux collectivités territoriales devra nécessairement être accompagné d’un transfert pérenne de moyens.

    Alors que le logement est le premier poste de dépenses des ménages, depuis 2017, une succession de mesures a largement entamé le pouvoir d’achat des plus modestes : réforme du mode de calcul et baisse du montant des APL dont le niveau est équivalent à celui de 2017 sans tenir compte de l’inflation ; suppression de l’APL accession; inadaptation et insuffisance des mesures de rénovation énergétique…

    D’autres mesures comme la hausse de la TVA sur la construction de logements sociaux ont fragilisé le secteur, en obérant dangereusement les capacités de production de logements sociaux, tout comme celles d’entretien du patrimoine des bailleurs. Avec la réduction du loyer de solidarité (RLS) mise en œuvre dans la loi de finances pour 2018, le Gouvernement a fait porter l’essentiel de l’effort d’économie des APL sur les bailleurs sociaux, les privant ainsi de 6 milliards d’euros entre 2018 et 2022. C’est un véritable impôt sur les HLM qu’Emmanuel Macron a levé.

    La crise de la production est amplifiée par une réduction de l’offre locative classique au profit des meublés de tourisme. Le nombre de logements proposés sur les plateformes comme Airbnb a explosé ces dix dernières années pour dépasser, dans certaines grandes villes, celui des biens mis en location classique. Cette situation trouve son origine dans un régime fiscal avantageux qu’il est urgent de réformer.

    Face à la crise, il est essentiel de construire plus et mieux, de rénover et de réguler le marché, par l’encadrement des loyers, celui des prix du foncier ou en renforçant la loi SRU. Dans le cadre du PLF 2024, les socialistes formuleront des propositions fiscales pour le logement : outils et moyens pour nos maires, mesures de soutien aux bailleurs sociaux, propositions en faveur de la rénovation, de la production écologique et de l’habitat permanent.

    Le Parti socialiste défend plus globalement la mise en place d’un bouclier logement, une nouvelle protection sociale qui permette de limiter à 25 % la part du logement (loyer chargé) dans le revenu des ménages. Toute la stratégie de la politique du logement doit être orientée vers cet objectif : permettre aux Français de vivre dignement. 

  • The Conversation - Comment sortir l’action publique d’une logique strictement financière ?

    Le dernier remaniement ministériel du 20 juillet 2023 a donné lieu à son lot traditionnel de discours de passation de pouvoir, dont ceux, à Bercy, de Gabriel Attal, en partance pour l’Éducation nationale, et de son successeur Thomas Cazenave à la fonction de ministre délégué chargé des comptes publics. Ce passage de relais s’est voulu inscrit dans la continuité. Le nouveau ministre a ainsi déclaré vouloir poursuivre le travail de désendettement de son prédécesseur :

    « Le redressement des finances publiques et le retour du déficit sous la barre des 3 % d’ici 2027 sont nos priorités. »

    Jusqu’à présent, la transformation de l’action publique en France a surtout été guidée par les principes d’un New Public Management dont on peut douter de son caractère novateur (déployé au milieu des années 1980 dans des pays comme les États-Unis, le Royaume-Uni, l’Australie et la Nouvelle-Zélande).

    Lire la suite
    _______________________
    _______________________

  • Communiqué du Parti socialiste suite à l’attaque terroriste du Hamas contre Israël

    Communiqué du Parti socialiste suite à l’attaque terroriste du Hamas contre Israël

    – Dimanche 8 octobre 2023

    Le Parti socialiste condamne sans réserve l’attaque terroriste du Hamas contre Israël. Il adresse son soutien à la population israélienne qui subit les tirs de roquettes, les meurtres de masse et les prises d’otage de civils (hommes, femmes, enfants, personnes âgées), les mises en scène odieuses de meurtres ou de détention. Le Parti socialiste adresse ses pensées aux victimes de cette attaque sans précédent et sa solidarité à l’ensemble de la population israélienne.

    La politique du gouvernement israélien peut et doit être critiquée. Elle déconstruit l’État de droit. Elle poursuit l’installation de colonies illégales dans les territoires palestiniens. Elle renvoie la jeunesse palestinienne à une radicalité qui sert de prétexte à l’extrême droite israélienne pour intensifier sa politique d’annexion.

    Mais la politique du gouvernement Netanyahu ne saurait être mise en avant pour relativiser l’agression terroriste dont est aujourd’hui la cible la population israélienne. Rien, jamais ne saurait justifier des actes terroristes. Il n’y a pas de circonstances atténuantes qui soient entendables, et nul ne devrait renvoyer dos à dos Israël et l’organisation terroriste Hamas. Le Hamas ne recherche en aucune façon la paix. Son projet politique et militaire demeure la destruction de l’État d’Israël. Le Hamas instrumentalise la détresse du peuple palestinien. Ses combattants ne sont pas une force armée de Résistance.

    Le Parti socialiste réitère sa position historique rappelée lors de son Bureau national du 3 mai 2023 : la seule solution à ce conflit consiste en la reconnaissance de deux États souverains vivant côte-à-côte en sécurité. Il apporte son soutien aux forces progressistes, qui en Israël ou en Palestine, continuent courageusement à défendre une solution de paix durable.

    Nous appelons dans l’immédiat les autorités françaises et l’Union européenne à prendre une initiative diplomatique pour un cessez-le-feu afin d’éviter un embrasement du conflit et la multiplication de victimes civiles israéliennes comme palestiniennes. Et à plus long terme, l’ONU à convoquer un sommet international avec les 2 parties pour une solution pacifique et politique.

    Eu égard à l’immense émotion, le PS appelle à participer aux rassemblements de solidarité avec les Israéliens.