Des centaines de références de médicaments manquent dans les rayons des pharmacies : comment expliquer cette pénurie et que faire pour y remédier ? / Alors que certaines espèces sont menacées de disparition, d’autres reviennent - tel le loup / Enfin, direction Berlin où les musées ouvrent leurs portes à ceux qui ont froid.
Actualités socialistes - Page 163
-
L’Europe à court de médicaments / Réapprivoiser le loup | ARTE Europe l'hebdo
-
Laurence Rossignol, sénatrice PS, vice-présidente du Sénat et ancienne ministre de la famille
-
Le meilleur de la fin 2022 - Fondation Jean Jaurès - La société de supermarché. Rôle et place de la grande distribution dans la France contemporaine
Dans les années 1960, l’émergence de la grande distribution a suscité beaucoup d’analyses critiques mais, depuis, on a largement cessé d’interroger son rôle dans la société française, alors même qu’elle n’a jamais été aussi omniprésente. Alors que c’est un acteur central dans le paysage économique, symbolique et politique, elle ne suscite guère plus de discussions dans le débat public. C’est cette anomalie que Jérôme Fourquet et Raphaël Llorca visent à corriger à travers cette étude, dans un contexte de tensions autour de la question du pouvoir d’achat.
Lire la suite
_______________________
_______________________ -
Le meilleur de la fin 2022 : Observatoire des inégalités - Éducation : donner la priorité aux perdants
Propositions 30 août 2022
Les inégalités scolaires ne se sont pas réduites mais déplacées. Résultat : les vaincus du système scolaire se défient des valeurs démocratiques. Il faut repenser l’école pour éduquer à la confiance en soi, à la solidarité et à la tolérance, sans humilier personne. Les propositions du sociologue François Dubet.
Au cours des soixante dernières années, le nombre de bacheliers et d’étudiants a été multiplié par près de six. Cette massification scolaire a été portée par deux grandes convictions. La première était une promesse d’égalité grâce à l’élargissement de l’accès aux études. La seconde postulait que l’allongement de la durée des études renforcerait l’adhésion aux valeurs de la démocratie : la confiance dans la raison et le progrès, la tolérance et la solidarité… Ces deux promesses n’ont été que partiellement tenues. Si la massification a élargi l’accès aux études à celles et à ceux qui en étaient exclus, les vainqueurs et les vaincus de la compétition fondée sur le mérite sont toujours les mêmes et l’école reproduit plus ou moins fidèlement les inégalités sociales. Il n’est pas facile d’effacer l’impact des inégalités sociales et culturelles sur les performances des élèves, pas plus qu’il n’est facile de neutraliser les stratégies des classes favorisées qui se mobilisent pour maintenir les avantages scolaires de leurs enfants. Mais, dès lors qu’elles sont produites au cours des scolarités, les inégalités scolaires affaiblissent considérablement les capacités proprement éducatives et démocratiques de l’école. Il suffit d’observer la France et les pays comparables pour voir que la massification scolaire n’a pas développé les vertus civiques, intellectuelles et morales auxquelles l’école est pourtant associée. L’égalité des chances paraît alors se retourner contre les valeurs démocratiques auxquelles devraient adhérer des citoyens plus longuement éduqués.
Lire la suite
___________________
___________________ -
Libé - Les nouveaux visages de la gauche Emma Rafowicz, présidente des Jeunes socialistes : «C’est une fierté de lutter contre la fossilisation du parti»
Qui sont-ils, quels sont leurs réseaux ? «Libération» a interrogé quatre nouveaux talents de la gauche, qui n’ont pas encore 30 ans mais font déjà partie des figures de leurs camps.Une socialiste, un communiste, un insoumis, une écologiste : ça fait beaucoup de points communs et encore pas mal de différences, comme l’ont montré les débuts de la coalition parlementaire des gauches (Nouvelle Union populaire écologique et sociale, Nupes). Mais ce qui rassemble à coup sûr les quatre vingtenaires interrogés par Libération, c’est de faire partie de la relève de leurs camps respectifs. Encore peu ou pas connus du public, ils se distinguent déjà par leurs actions ou leurs responsabilités. Libération fait les présentations avec l’élue et activiste écolo Pauline Rapilly Ferniot, le patron des Jeunes communistes, Léon Deffontaines, le député insoumis Damien Maudet et la présidente des Jeunes socialistes, Emma Rafowicz, dont voici l’entretien.Lire la suite
_____________________
_____________________ -
Le meilleur de la fin 2022 - Le Vent se lève - Incendies : quand la France de Macron brûle
Ces dernières semaines dans les départements de l’Isère, de la Lozère, de l’Aveyron, du Maine-et-Loire, en Gironde et en Dordogne comme dans le massif armoricain en Bretagne, une série de feux de forêts, difficilement contrôlables, a ravagé la France en dépit de très importants moyens déployés. L’explication la plus immédiate à cet embrasement est évidemment la sécheresse qui sévit depuis le début de l’été dans tout le pays, privant par intermittence un grand nombre de communes de l’accès à l’eau. Mais tout n’est pas imputable au contexte global actuel : nos forêts sont fragiles, abîmées par des décennies de politiques publiques néolibérales aux visées court-termistes et trop souvent gérées dans des logiques de production irrespectueuses de l’environnement.
Lire la suite
________________________
________________________ -
Fondation Jean Jaurès - Montpellier, un air de vi(ll)e idéale ?
Montpellier a, sur le papier, toutes les qualités d’une ville idéale. Mais est-ce la perception de ceux qui y vivent ? Pour le mesurer, Frédéric Dabi, directeur général Opinion de l’Ifop, et Jérémie Peltier, directeur général de la Fondation Jean-Jaurès, analysent les résultats de l’enquête « Le climat municipal à Montpellier ».
Rapport à la vie, rapport à la ville
La crise sanitaire a été un moment de grande réinterrogation sur nos temps de vie, notre travail et nos lieux d’habitation. Un certain nombre d’aspirations nouvelles sont apparues depuis : privilégier son cadre de vie à son travail, vivre près de la nature, pouvoir profiter de son temps libre. En d’autres termes, reprendre le temps de vivre pour soi et sa famille, en témoignent les volontés de déménagement et la forte demande d’épanouissement au travail constatés chez bon nombre de Françaises et de Français, notamment chez la jeune génération depuis un an maintenant1.
Lire la suite
___________________________
___________________________ -
Ménages, entreprises, Etats : quelle dette risque de tout faire sauter ? [Olivier Passet]
Régulièrement, la finance est prise de vertige. Folle envolée des dettes, folle envolée de la valeur des actifs bien supérieurs au PIB. Au niveau mondial, selon Nouriel Roubini, l'homme qui avait prophétisé la crise des subprimes, la dette totale des secteurs public et privé, exprimée en pourcentage du PIB, serait passée de 200% en 1999 à 350% en 2021. [...]
-
Le Vent se lève - Une guerre de géants pour quelques nanomètres
Une guerre mondiale a été déclarée le 7 octobre dernier. Si aucune chaîne d’information n’a couvert l’événement, nous aurons tous à souffrir de ses conséquences. Ce jour-là, l’administration Biden a lancé une offensive technologique contre la Chine, en imposant des limites plus strictes et des contrôles plus durs sur l’exportation non seulement des micro-processeurs, mais aussi de leurs schémas, des machines utilisées pour graver les circuits sur silicone et des outils que ces machines produisent. Désormais, si une usine chinoise a besoin de n’importe lequel de ces composants pour produire des marchandises, les entreprises doivent demander un permis spécial pour les importer. Pourquoi les USA ont-ils mis en place ces sanctions ? Et pourquoi sont-elles si dures ? Article du journaliste Marco D’Eramo, publié dans la New Left Review et traduit par Marc Lerenard pour LVSL.
Lire la suite
________________________
________________________ -
Les députés socialistes, ce sont aussi de nouveaux visages !
-
La Vie des idées - Jane Mansbridge, entre faits et normes par Samuel Hayat & Julien Talpin & Audric Vitiello , le 21 décembre
La contribution de Jane Mansbridge à la théorie politique est majeure : soucieuse toute sa vie d’allier recherche empirique et approche théorique, elle a beaucoup apporté à la critique du choix rationnel et à une réflexion sur la démocratie comprise comme un processus permanent, toujours en mouvement.Jane Mansbridge est une des politistes les plus importantes de ces quarante dernières années. Elle a apporté une contribution décisive à la théorie démocratique, aux études féministes et à l’appréhension des relations de pouvoir dans les dispositifs participatifs et les mouvements sociaux. Enseignante à l’Université Northwestern de Chicago à partir de 1973, elle devient en 1996 professeure de science politique à l’Université Harvard, dans la très renommée John F. Kennedy School of Government. Elle a reçu les distinctions les plus prestigieuses de la discipline ; des prix portent même désormais son nom. Cette carrière académique brillante a été couronnée par sa nomination comme présidente de l’Association américaine de science politique (APSA) en 2012-2013. Ses travaux constituent désormais des classiques incontournables de la science politique, devenus des textes véritablement « canoniques » de la discipline.Lire la suite
_________________________
_________________________