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Actualités socialistes - Page 1573

  • Libé - «Le capitalisme entraîne une crise de l’attention»

    Internet, SMS, réseaux sociaux : la concentration est devenue, comme l’eau, un bien rare. Professeur de littérature, Yves Citton considère qu’il est nécessaire d’envisager une «écologie attentionnelle».

    En cette époque de surcharge informationnelle et de distraction généralisée, l’attention est devenue un bien rare, le «temps de cerveau disponible» que cherche à capturer le capitalisme consumériste. En dédiant non pas un mais deux livres à l’épuisement de nos ressources attentionnelles, Yves Citton est conscient de la contradiction. «Il aurait fallu écrire un tweet […] mais pas un livre», plaisante le professeur de littérature à l’université de Grenoble et codirecteur de la revue Multitudes qui plaide pour une «écologie de l’attention».

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  • Slate, Gaël Brustier - «Combat culturel» partout, «combat culturel» nulle part?

    Membre de l’Observatoire des radicalités politiques de la Fondation Jean-Jaurès, chercheur en science politique au Cevipol (Université libre de Bruxelles), spécialiste des droites et des dimensions culturelles de la politique.
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    L'oeuvre d'Antonio Gramsci est au coeur de l'idée de combat culturel. Aujourd'hui, l'expression est utilisée aussi bien par les Veilleurs issus de la Manif pour tous que par les Identitaires. Mais la domination culturelle des droites est d’abord une crise de la gauche, qui dépasse à la fois ses piètres résultats économiques et le cadre strictement français.

    Que ce soit au sein de La Manif pour tous ou à la Fête de l’Humanité, au sein du Parti socialiste ou chez les Veilleurs, chez les écologistes ou chez les Identitaires, le terme «combat culturel» est redevenu à la mode, au risque de devenir une nouvelle «tarte à la crème» dénuée de sens.

    Loin de se réduire à un combat pour les «valeurs», le combat culturel prend une dimension autre, dimension qui manque manifestement aujourd’hui à la social-démocratie comme à la gauche radicale des pays européens.

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  • Jean Gadrey - « L’imposture économique » (3) : l’analyse de l’offre des entreprises est inconsistante

    Dans la théorie néoclassique hyper dominante, la « courbe d’offre » repose sur une représentation des décisions des entreprises de produire plus ou moins afin de maximiser leur profit. Et le critère est qu’elles produisent de sorte que le prix des marchandises vendues soit égal au « coût marginal » (la dépense additionnelle nécessaire pour produire une unité supplémentaire de produit). Si cette égalité n’est pas réalisable, la courbe d’offre… ne peut exister. La théorie suppose par ailleurs 1) que ce coût marginal est croissant lorsque les quantités produites augmentent, et 2) que l’offre et la demande répondent à des comportements indépendants les uns des autres. Aucune de ces hypothèses ne résiste à la critique.

    Commençons par cette idée que le prix est égal au coût marginal. Elle explique notamment l’hostilité des néoclassiques envers les monopoles, car ces derniers disposent du pouvoir de fixer les prix au dessus du coût marginal, ce qui interdit d’envisager une courbe d’offre. Seule la « concurrence parfaite » le permet, selon les néoclassiques.

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  • Observatoire des inégalités - Couples : on se marie toujours entre même catégorie sociale

    26 septembre 2014 - 83,4 % des ouvriers vivent avec une ouvrière ou une employée, contre 2,2 % avec une femme cadre supérieure. Le choix du conjoint reste lié à la position sociale.


    Qui se ressemble s’assemble : le milieu social détermine pour beaucoup la composition des couples. Les sociologues français n’étudient plus guère ce phénomène pourtant essentiel, qu’ils qualifient d’« homogamie ». Les dernières données sur le sujet datent de 1999 [1]. Un travail peu connu du sociologue Milan Bouchet-Valat, présenté à l’automne 2013 [2], vient à point pour actualiser ces données. Il fait apparaître une diminution de l’homogamie dans le temps long même si celle-ci persiste.

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  • Jean Gadrey - « L’imposture économique » (2) : l’analyse de la demande des consommateurs ne tient pas la route

    On ne rend pas compte d’un tel ouvrage en quelques pages sans procéder à une sélection sévère d’un nombre très limité de thèmes. Dans ce billet et dans le suivant, j’ai fait le choix de retenir deux des fondements les plus décisifs et les plus connus des étudiants dès leur première année d’études économiques : les courbes de demande et les courbes d’offre des marchandises, celles dont la bienveillante rencontre détermine le « prix d’équilibre ». Je reviendrai dans le troisième et dernier billet sur cette « idéologie de l’équilibre » liée à la croyance dans les vertus du libre marché dans tous les domaines.

     

    Tous les grands manuels destinés aux étudiants du monde entier, de celui de Paul Samuelson, « L’économique », le plus vendu dans le monde à ce jour (première édition en 1948, suivie de nombreuses autres jusqu’en 2010) à ceux de Gregory Mankiw (en particulier les « principes de l’économie », publié pour la première fois en 1998 et qui a connu une diffusion planétaire) et quelques autres, commencent par ce B-A-BA, accessible à des personnes n’ayant jamais « subi » d’enseignement économique.

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  • Observatoire des inégalités - Villes, périurbain, rural : quels sont les territoires les moins favorisés ?

    18 septembre 2014 - Entre la ville, l’habitat périurbain ou rural, où les niveaux de vie sont-ils les plus élevés ? Le débat sur les niveaux de vie des territoires n’est pas nouveau. Extrait du Centre d’observation de la société.


    Entre la ville, l’habitat périurbain ou rural, où les niveaux de vie   sont-ils les plus élevés ? Longtemps, la richesse des villes a attiré les populations démunies de la campagne, et entraîné un phénomène qualifié d’exode rural. La division de l’espace est devenue plus complexe, notamment du fait de l’étalement urbain. Les banlieues des villes se sont étendues, en particulier du fait de l’essor de l’habitat pavillonnaire périurbain.

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  • Urvoas : «L'épisode des frondeurs me paraît derrière nous» par Lefigaro.fr


    Urvoas : «L'épisode des frondeurs me paraît... par lefigaro

  • Bourdin Direct : Arnaud Montebourg – 07/10


    Bourdin Direct : Arnaud Montebourg – 07/10 par BFMTV

  • Si le gouvernent n'arrive plus à être de gauche, "qu'il cède la place" par BFMTV


    Si le gouvernent n'arrive plus à être de gauche... par BFMTV

  • OFCE - Réforme des retraites 2013 : la contribution implicite du pouvoir d’achat des retraités

    2 octobre 2014

    par Stéphane Hamayon et Florence Legros

    Moins de 3 ans après le report de l’âge à la retraite de 2010-2011, la France a connu une nouvelle réforme des retraites votée début 2014.

    Cette réforme est qualifiée par ses promoteurs de « pérenne et équitable ». Néanmoins, quelques mois seulement après cette réforme, si l’on se penche à nouveau sur l’équilibre à moyen long terme du régime de retraite on conclut qu’il conviendra sans doute de revenir sur le sujet (voir notre article dans la Revue de l’OFCE, n° 137, 2014). Le déséquilibre subodoré provient d’un écart entre les hypothèses qui ont prévalu à la réforme de 2014 et l’évolution effective des variables macroéconomiques déterminantes telles que le chômage et la croissance de la productivité.

    Notre article commence par une analyse de la sensibilité de l’équilibre du régime de retraite aux variables économiques et aux hypothèses effectuées. Il met en évidence qu’un taux de chômage qui se stabiliserait à 7,5%,  (soit le plus bas taux observé depuis 30 ans,) et non 4,5% comme dans le scénario retenu par la réforme, et un taux de croissance de la productivité de 1%, en ligne avec les estimations raisonnables de Artus et Caffet (2013) au lieu des 1,5% retenus, aboutirait à une dégradation continue des comptes de l’assurance vieillesse (tableau 1).

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  • Luc Carvounas: «Il faut que le congrès du PS ait lieu début 2016» Lefigaro.fr


    Luc Carvounas: «Il faut que le congrès du PS... par lefigaro