_________________
_________________
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
En portant Syriza au pouvoir, les Grecs obtiendront une réduction de dette bien plus importante qu'en renouvelant Samaras. Ils pourraient contribuer à changer la donne en Europe, au point de pousser l'Allemagne à sortir elle même de la zone euro. par Jean-Pierre Vesperini, Professeur agrégé des Facultés de droit et des sciences économiques
Lire la suite
________________________
________________________
Il faut saluer la persévérance du Monde pour décrédibiliser Syriza, le parti de gauche alternative, à la veille des élections législatives grecques. C’est du travail de pro. Pour le journal de déférence aux marchés, l’enjeu se résume à un choix cornélien : soit Syriza perd et l’austérité continuera, soit il gagne et l’austérité devra continuer.
Voilà. Ce n’est ni manichéen ni diabolique, comme il se doit pour un grand journal.
Reprenons. Le 5 janvier, Le Monde titre : « Une éventuelle victoire de Syriza ne sortirait pas la Grèce d’une spirale de l’échec » (pourquoi voter alors ?). Le lendemain, c’est : « Grèce : Merkel et Hollande fixent les règles du jeu avant les élections » (bis repetita).
Lire la suite
___________________
___________________
Benjamin Coriat, Anne Eydoux et Henri Sterdyniak appartiennent au collectif des «Economistes atterrés». Ils prônent des mesures alternatives, sociales et écologiques pour en finir avec la crise :
Ils se sont fait connaître à l’automne 2010 en publiant un manifeste au vitriol contre les fausses évidences des politiques d’austérité préconisées en Europe, vendu à 100 000 exemplaires. Depuis, «les Economistes atterrés» ont multiplié les notes dissonantes et les ouvrages hétérodoxes. Les contre-feux, aussi, face à ceux qu’ils appellent les partisans de la «contre-révolution libérale» en cours en Europe.
Lire la suite
_____________________
_____________________
Favori des législatives du 25 janvier, le parti de la gauche radicale grecque dirigé par Alexis Tsipras conteste la politique d'austérité. Ses propositions se heurtent cependant au poids de la dette et aux attentes des créanciers européens et internationaux...
- L'austérité ne sert qu'à faire progresser l'extrême droite, par Alexis Tsipras (leader du parti d’opposition de la gauche radicale grecque Syriza).
Lire la suite
______________________
______________________
Le Clash Le Figaro-L'Obs : liberté d'expression... par lefigaro
Michel Sapin : "La Banque centrale européenne... par FranceInfo
Martin Hirsch : "Le service civique peut jouer... par FranceInfo
Christiane Taubira et l'indignité nationale... par franceinter
Christiane Taubira : "On peut faire croire aux... par franceinter
9 janvier 2015
Vous avez des raisons de ne pas aimer les économistes. C’est ce que nous expliquent Marion Fourcade, Etienne Ollion et Yann Algan dans une excellente étude, The Superiority of Economists, dont les conclusions principales sont reprises dans un billet : « Vous n’aimez pas les économistes ? Vous n’êtes pas les seuls ! ». L’étude concerne surtout les Etats-Unis mais peut aussi s’appliquer à l’Europe. Elle fait un portrait peu flatteur des économistes, notamment de son élite : ils sont dotés d’un fort sentiment de supériorité, isolés des autres sciences sociales, confortés par leur position dominante dans leur impérialisme économique. L’étude montre aussi que la discipline est très hiérarchisée (il existe des départements d’économie « prestigieux » et d’autres moins) et que le contrôle interne est très fort (notamment parce que la vision de ce qui constitue une recherche de qualité est beaucoup plus homogène que dans d’autres disciplines). Cela se répercute sur les publications et le recrutement des économistes : seuls ceux ayant souhaité et/ou ayant été capables de se conforter à ce modèle « élitiste » publieront dans les revues les mieux classées (les fameuses Top field), ce qui les conduira à être recrutés par les départements « prestigieux ».
Lire la suite
_________________________
_________________________