Actualités socialistes - Page 1521
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Bernard Cazeneuve, invité de Guillaume Durand avec LCI
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Fabien Escalona - La social-démocratie dans tous ses états Les partis du centre gauche et la grande crise économique
Dans plusieurs pays sévèrement frappés par la crise et ayant fait l’objet, dans le but d’éviter le défaut de paiement, d’une « aide » de l’Union européenne (UE), les champs politiques nationaux sont en recomposition brutale, et ceci aux dépens des partis sociaux-démocrates traditionnels. Trois exemples sont évoqués ci-dessous, puis remis dans le contexte plus général des réponses du centre-gauche européen à la crise systémique de 2008......
Crise terminale du projet, mais pas des partis ?
L’ouvrage donne finalement plutôt raison au politiste Ashley Lavelle, à qui nous avons confié la postface de ce travail collectif. Dans un livre paru avant que la crise n’éclate [4], ce dernier soutenait que si les partis sociaux-démocrates n’étaient pas morts, leur projet défini après-guerre l’était. Il faut croire que les causes structurelles de cette observation sont si profondes, si puissantes, qu’une crise de la magnitude de celle de 2008 n’a pas suffi à les contrecarrer, alors même qu’elle ouvrait une fenêtre d’opportunité aux sociaux-démocrates pour prouver leur capacité à restaurer la « primauté démocratique du politique ».
Si les systèmes politiques en vigueur laissent aux partis sociaux-démocrates encore assez de ressources pour se préserver institutionnellement, les trois exemples évoqués au début de cette chronique illustrent également le fait que la crise peut accélérer leur déstabilisation, au point de menacer des positions acquises de longue date dans leurs espaces nationaux respectifs.
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Hollande à Florange : une pure campagne de communication ? par Le Monde.fr
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François Hollande à Florange : « Il a l’habitude de se faire engueuler » selon Bruno Le Roux par Libération
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Paul Alliès - Maupassant à Solférino
La direction du Parti socialiste vient d'adopter une "Charte des socialistes pour le progrès humain". C'est un texte de dix pages qui prétend faire la synthèse de 5600 contributions. Il sera adopté par un vote des militants puis par les Etats Généraux réunis le 6 décembre à Paris. Tant sur la forme que sur le fond, le compte n'y est pas. Voilà un texte qui procède plus d'un exercice littéraire que de l'écriture d'une nouvelle perspective politique. Maupassant plutôt que Jaurès.
Sur la forme, le style d'abord veut s'émanciper de la lourdeur des documents habituels, de congrès ou autres réunions militantes. Il y a un abime entre la langue des contributions recueillies et l'envol primesautier de leur soi-disant synthèse. Les jeux de mots sont nombreux dans un genre très "communiquant" que chérit le Premier ministre, par exemple: "l'individu ne doit pas être solitaire, il doit être solidaire". Des affirmations peuvent surprendre: "L'Etat-providence est la plus grande conquête réalisée en faveur du développement humain". Ou encore: "Nous travaillons à rendre l'économie fonctionnelle". Et encore: "Nous agissons dans le respect des droits de l'Homme dans le cadre des Nations Unies". Encore une: "Les salariés doivent avoir voix au chapitre dans l'entreprise".
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Mediapart : Florange, l'adresse d'Aurélie Filippetti à François Hollande
Aurélie Filippetti, ancienne ministre de la Culture, est députée de Moselle. A la veille de la visite de François Hollande à Florange, elle revient sur l'histoire de la ville. « Tous les Français ont lu dans cette ville, dans ce combat, un chapitre politique et économique clef », écrit-elle, avant d'ajouter : « L’histoire de Florange est l’histoire de la crise de la parole politique. De la confiance en la parole politique. »
Le jour où Florange s’est arrêté
Le Président de la République tient son engagement de revenir à Florange. Chaque année avait-il dit. Il y sera lundi. Il posera la première pierre du centre de recherches et saluera les investissements d’ores et déjà arrachés à Mittal : 180 millions d’euros dont 140 sont déjà débloqués. Le combat des salariés d’Arcelor n’aura pas été vain : personne n’est resté sur le carreau et une solution sociale a été trouvée pour chacun.
Voilà les acquis de Florange et ils ne sont pas minces.
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Bise ou poignée de main? Filippetti et Hollande hésitent
Bise ou poignée de main? Filippetti et Hollande... par BFMTV -
La fermeture de Florange, un "tournant du quinquennat", selon Filippetti par BFMTV
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Édouard Martin : "Florange reprend la dynamique des embauches" par France Inter
Édouard Martin : "Florange reprend la dynamique... par franceinter -
Discours de François Hollande à Florange - 24 février 2012
Discours de François Hollande à Florange - 24... par francoishollande -
Slate, Fabien Escalona «Le retour des années 30», ou le gimmick paresseux des «heures les plus sombres»
Se laisser fasciner par «le retour des années 30» pourrait conduire à rejouer un combat politique anachronique, qui se révèle assez faible pour comprendre les dynamiques de nos sociétés démocratiques en crise.
Le mois dernier sur Slate, je pointais le risque couru par les élites du PS à rechercher des points de comparaison dans l’histoire du parti pour penser le désastre actuel. En les détournant de la part d’inédit de la situation contemporaine, les références à quelques dates fétiches les confortent dans des repères pour l’action peut-être obsolètes. En dehors des rangs de ce parti, un autre gimmick mémoriel connaît cependant un certain succès: le retour des années 1930.
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