Actualités socialistes - Page 1346
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"Emmanuel Macron est un problème", assure Laurent Baumel
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OFCE - Financiarisation et crise financière : vulnérabilité et choc traumatique
par Jérôme Creel, Paul Hubert, Fabien Labondance
Depuis le mini-krach survenu à la bourse de Shanghai en août dernier, l’instabilité financière a refait surface sur les marchés et dans les média et, de nouveau, le lien avec la financiarisation a été évoqué. La crise chinoise serait le résultat d’un mélange de bulles immobilière et boursière nourries par l’épargne abondante d’une classe moyenne à la recherche de placements à rendements élevés. On se croirait revenu presque dix ans en arrière lorsqu’on recherchait dans la financiarisation jugée excessive de l’économie américaine – l’épargne abondante des pays émergents rendant possible l’endettement généralisé des ménages américains -, la cause de l’instabilité financière et de la crise qui allait se déclencher à l’été 2007.
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Altereco - Volkswagen, modèle de rationalité ou organisation délinquante? Pierre Lascoumes
Le rapprochement du nom d’une entreprise prestigieuse et d’un qualificatif infamant choque. Les commentateurs parlent de « problème éthique », alors qu’il s’agit de la transgression d’une norme légale pénalement sanctionnée et faisant l’objet de poursuites aux Etats-Unis. Cependant, le patron du groupe, Martin Winterkorn, s’est empressé de présenter ses excuses et a hésité à démissionner, avant de s’y résoudre. Quant au ministre allemand de l’Economie, Sigmar Gabriel, il estime l’affaire « grave », sans plus.
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Le blog de Caroline Fourest - Est-il permis d’avoir vu juste sur Jeremy Corbyn ? Droit de réponse au Monde (et à quelques autres)
Dans son papier intitulé « Jeremy Corbyn a-t-il des amis intégristes ? », entièrement consacré à répondre à ma tribune du Huffington Post sur « Les amis intégristes de Jeremy Corbyn », Philippe Bernard du Monde m’accuse de m’être « emportée », de projeter mes « propres hantises sur la réalité britannique » et de ne pas avoir vérifié toutes mes informations. Un jugement bien sévère et surtout gratuit, puisque la suite de son papier me donne raison.
..... Autre précision qui ne concerne pas Le Monde, mais d’autres journaux ou sites plus à gauche de la gauche. Je lis qu’il faut être « réac’ » ou vendue au grand capital pour critiquer Jeremy Corbyn. À toutes fins utiles, je précise que je tiens des chroniques dans des médias tout à fait indépendants d’esprit comme France culture ou bénévolement pour le Huffington Post… Et que comme je l’écris dans mon papier sur Corbyn, je n’ai aucun problème avec ses propositions économiques. À titre personnel, je suis tout à fait favorable à la renationalisation des chemins de fer et opposée à la privatisation de secteurs clefs comme l’énergie… Mais je suis aussi opposée à une alliance entre progressistes et intégristes. Peut-on en débattre sans procès de Moscou ?
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Le Grand Rendez-vous avec Anne Hidalgo (partie 1)
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Le Grand Rendez-vous avec Anne Hidalgo (partie 2)
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Le Grand Rendez-vous avec Anne Hidalgo (partie 3)
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Yanis Varoufakis face à la rédaction de Mediapart
Cinq jours après les élections législatives en Grèce, l'ancien ministre des finances d'Alexis Tsipras tire les leçons de ce scrutin. Surtout, il détaille sa vision de l'Europe et des réformes en profondeur devant être menées dans la zone euro pour que la monnaie unique ne soit plus l'instrument d'une austérité généralisée en Europe
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Pierre Radanne et la COP21 : "Et si on sortait de la déprime collective ?"
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Non Fiction - Comment se déclenchent les révoltes?
Résumé : Un essai documenté et stimulant qui, par une analyse comparatiste des mouvements insurrectionnels, tente de faire du passé un instrument pour l'avenir.
Avec La dynamique de la révolte, les plus avertis sauront où ils mettent les pieds. Par la maison d'édition tout d'abord : La Fabrique, petite structure militante bien identifiée dans le paysage éditorial français, engagée « à gauche de la gauche », comme affiché, et publiant des ouvrages qui offrent un regard oblique et souvent subversif sur les débats et enjeux de société. Au catalogue, on trouve des penseurs (historiens, philosophes, sociologues...) tels que Jacques Rancière, Alain Badiou et Frédéric Lordon. Par l'auteur ensuite, Eric Hazan, fondateur desdites éditions, qui, fort de ses presque 80 ans, n'a rien perdu de sa fougue et conviction révolutionnaires.
Il nous livre ici un essai court et incisif qui fait constellation avec d'autres ouvrages de la maison parus ces dernières années : L'insurrection qui vient (2007), A nos amis (2014) - du côté du Comité invisible - Une histoire de la Révolution française (2012) et Premières mesures révolutionnaires (2013) par Eric Hazan. La dynamique de la révolte pourrait être considérée comme la suite de son dernier livre de l'auteur puisque des thèmes y sont communs et prolongés. Mais si le livre de 2013 voulait en finir avec les révolutions ratées, celui de 2015 ne préconise rien sur l'organisation de la révolution en cas de succès : il opère un retour dans la chronologie du fait révolutionnaire, la séquence dont il est question ici est celle du moment initial, « le temps du déclenchement révolutionnaire ».
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Fondation Jean Jaurès - Fractures françaises (1) par Gérard Courtois Gilles Finchelstein Pascal Perrineau Brice Teinturier
Des Français moins pessimistes, mais toujours fortement crispés sur certains sujets de société ? C’est le portrait d’une France toute en paradoxes que dresse l’enquête « Fractures françaises », analysée ici par Gérard Courtois, Gilles Finchelstein, Pascal Perrineau et Brice Teinturier lors d’un échange inédit.
Synthèse :
Le débat entre les auteurs fait surgir plusieurs thématiques importantes révélées par la troisième édition de l’enquête annuelle « Fractures françaises », réalisée par Ipsos en partenariat avec Le Monde, Sciences Po (programme « Vie politique ») et la Fondation Jean-Jaurès : la question de la « crise de l’idée démocratique », la pertinence du clivage droite/gauche ou le « rapport à l’altérité » qu’entretiennent les Français.
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