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terra nova - Page 4

  • Terra Nova - Dépendance : les enseignements oubliés du rapport du HCAAM "Assurance maladie et perte d'autonomie" (2011)

    Le vieillissement de la population, qui se traduit par des gains de temps de vie en bonne santé, crée aussi des situations plus fréquentes de pertes d'autonomie liées au grand âge. La prise en charge de cette dépendance est aujourd'hui insuffisante, malgré la création de l'allocation personnalisée d'autonomie (APA) en 2002. Le débat politique, plusieurs fois esquissé et reporté, sur la création d'un "cinquième risque" est longtemps resté au point mort, comme s'il inquiétait tous les acteurs. Il est essentiel, avant de parler budget et financement, de bien caractériser la spécificité de la prise en charge de la dépendance du grand âge afin de définir les formes collectives de solidarité les plus adaptées à la qualité de l'accueil et à la continuité des parcours de santé qui est le besoin essentiel des personnes âgées en perte d'autonomie. C'est ce que propose cette note qui invite notamment à réexaminer les analyses et conclusions d'un rapport de 2011 du Haut conseil pour l'avenir de l'assurance maladie.

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  • Terra Nova - La santé en réseaux : qualité des soins, entreprise à mission et contrats dérogatoires

    Comment allier autonomie des parties prenantes, qualité des soins, accès à l’information et maîtrise de la dépense ? Les « réseaux de soins » développés par les assureurs privés tentent de répondre à cette question en mettant des patients en relation avec des professionnels répertoriés, et de meilleurs rapports qualité-prix aux assurés. En dépit des fortes résistances qu’ils rencontrent en particulier chez les opticiens, les audioprothésistes ou les chirurgiens-dentistes, cette note plaide pour une plus large reconnaissance des vertus et bénéfices des réseaux de soins. Elle propose également différentes pistes de réflexion pour permettre leur développement dans une plus grande sérénité

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  • Terra Nova - Quelle architecture financière pour l'Europe post-Brexit ? Droit financier et géographie de la monnaie Par Vincent Bignon

    Cette note plaide pour que le Brexit soit l’occasion de modifier l’architecture financière de l’Union européenne en alignant les frontières de l'espace financier européen (celui où s'échangent des contrats financiers) sur les frontières de la zone euro (celui où circule la monnaie commune).

  • Terra Nova - Le sentiment d'insécurité et les politiques de sécurité

    L'insécurité anime un débat passionnel en France depuis les années 1990, dont les effets politiques sont redoutables. Les controverses sont d'autant plus intenses qu'elles opposent entre elles des représentations plutôt que des faits. Mais que disent les études chiffrées ? Que peut-on tirer des données dont on dispose sur ce phénomène multiforme et les inquiétudes qui l'entourent ? Cette note de Terra Nova montre que deux variables cruciales, le lieu d'habitation et l'appartenance sociale, permettent d'analyser la perception de l'insécurité. Or, sans jamais vraiment réussir à définir une politique efficace de sécurité, on a laissé celle-ci devenir un outil de gouvernement. Au lieu de construire des choix politiques, on a laissé le débat se brouiller et s'exacerber, en comptant sur un affichage répressif, qui se durcit au fil des textes de loi. Une politique de lutte contre l'insécurité devrait a contrario partir des données disponibles. Et notamment de l'opposition entre différentes expériences de l'insécurité, qui expliquent des tensions sociales transversales (discriminations, transports, logement, éducation, accès au travail...).

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  • Terra Nova - La civilité urbaine, une nouvelle perspective pour la sécurité publique

    Le débat sur la sécurité se décline le plus souvent sur un mode binaire opposant la sécurité aux libertés, la répression à la prévention et l'autorité au laxisme. D’autres perspectives sont-elles imaginables ? La problématique des incivilités dans les espaces publics en ouvre une : récuser une préoccupation systématiquement alarmiste d’une part et, de l’autre, accepter de prendre la sécurité au sérieux. Ce rapport de Terra Nova propose une autre façon de cadrer la question sécuritaire pour y apporter des réponses adaptées.

    Synthèse

    Le débat sur la sécurité se décline le plus souvent sur un mode binaire opposant la sécurité auxlibertés, la répression à la prévention et l'autorité aulaxisme. D’autres perspectives sont-elles imaginables ? La problématique des incivilités dans les espaces publics en ouvre une : récuser une préoccupation systématiquement alarmiste d’une part et, de l’autre, accepter de prendre la sécurité au sérieux.

    Un décalage s’est installé entre les priorités d’une action policière traditionnellement tournée vers le maintien de l’ordre et les attentes de la population, qui relèvent souvent de la civilité du quotidien. Les dispositifs imaginés pour répondre à ces attentes – grands frères et autres médiateurs sociaux, expériences jusqu’ici sans lendemain de police de proximité, polices municipales – n’ont pas réussi à ébranler un modèle vertical, plus soucieux de surveillance et de contrôle que de prise en compte des préoccupations réelles des usagers. Dans ces espaces où se mêlent les publics divers de la ville, des initiatives nouvelles dessinent d’intéressantes perspectives de reformulation des enjeux de la sécurité.

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  • Terra Nova - Etat d'urgence, terrorisme et sécurité intérieure Comment trouver la sortie ?

    Ce rapport de Terra Nova, élaboré conjointement par des professionnels du droit et des experts en stratégie, dresse un bilan de l'état d'urgence et de ses conséquences sur l'organisation de nos institutions et de notre justice. Devant l'importance des enjeux liés aux libertés publiques, et la menace que le terrorisme fait peser sur notre société, c'est en effet l'ensemble de notre débat politique sur la lutte contre le terrorisme qui doit être mieux informé et mieux conduit, pour une plus grande garantie de l'Etat de droit.

    Synthèse

    Alors que la menace terroriste se rappelle à nous, il est légitime de s'interroger sur les réponses qui lui ont été opposées ces dernières années, dans un souci à la fois de lutter plus efficacement contre ce fléau et de préserver au maximum nos libertés publiques et l'Etat de droit. Au coeur de ces interrogations figure naturellement l'état d'urgence.  Quelles sont les inquiétudes que sa transposition partielle dans le droit commun depuis novembre 2017 suscitent aujourd'hui ? Pourquoi le prix politique de la sortie de l'état d'urgence est-il apparu si élevé aux décideurs publics? Quelles sont les modalités de contrôle des mesures anti-terroristes  et comment pourraient-elles être améliorées ?

    Ce rapport de Terra Nova, élaboré conjointement par des professionnels du droit et des experts en stratégie, dresse un bilan de l'état d'urgence et de ses conséquences sur l'organisation de nos institutions et de notre justice. Devant l'importance des enjeux liés aux libertés publiques, et la menace que le terrorisme fait peser sur notre société, c'est en effet l'ensemble de notre débat politique sur la lutte contre le terrorisme qui doit être mieux informé et mieux conduit, pour une plus grande garantie de l'Etat de droit. 

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  • Terra Nova - Etat d'urgence, terrorisme et sécurité intérieure Comment trouver la sortie ?

    Ce rapport de Terra Nova, élaboré conjointement par des professionnels du droit et des experts en stratégie, dresse un bilan de l'état d'urgence et de ses conséquences sur l'organisation de nos institutions et de notre justice. Devant l'importance des enjeux liés aux libertés publiques, et la menace que le terrorisme fait peser sur notre société, c'est en effet l'ensemble de notre débat politique sur la lutte contre le terrorisme qui doit être mieux informé et mieux conduit, pour une plus grande garantie de l'Etat de droit.

    Alors que la menace terroriste se rappelle à nous, il est légitime de s'interroger sur les réponses qui lui ont été opposées ces dernières années, dans un souci à la fois de lutter plus efficacement contre ce fléau et de préserver au maximum nos libertés publiques et l'Etat de droit. Au coeur de ces interrogations figure naturellement l'état d'urgence.  Quelles sont les inquiétudes que sa transposition partielle dans le droit commun depuis novembre 2017 suscitent aujourd'hui ? Pourquoi le prix politique de la sortie de l'état d'urgence est-il apparu si élevé aux décideurs publics? Quelles sont les modalités de contrôle des mesures anti-terroristes  et comment pourraient-elles être améliorées ?

    Ce rapport de Terra Nova, élaboré conjointement par des professionnels du droit et des experts en stratégie, dresse un bilan de l'état d'urgence et de ses conséquences sur l'organisation de nos institutions et de notre justice. Devant l'importance des enjeux liés aux libertés publiques, et la menace que le terrorisme fait peser sur notre société, c'est en effet l'ensemble de notre débat politique sur la lutte contre le terrorisme qui doit être mieux informé et mieux conduit, pour une plus grande garantie de l'Etat de droit. 

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  • Terra Nova - Economie collaborative : comment encadrer et encourager le pouvoir de la "multitude" ?

    Fondée sur le partage, sur la mise en commun d’actifs de toutes sortes et de nouvelles formes d’organisation du travail, l'économie collaborative se développe en remettant en cause les modèles traditionnels. Cette « nouvelle économie », qui prend appui sur la transformation digitale et les mécanismes de « pair à pair », permet de proposer de façon ergonomique et à moindre coût des services dans de nombreux domaines : transport, hébergement, services à la personne, bricolage… Elle permet d’augmenter l’utilisation d’actifs souvent sous-employés (logement, voiture, outils…) et donne à de nombreuses personnes la possibilité de percevoir des revenus de complément. Néanmoins, si ses retombées positives sont indéniables, l’économie collaborative présente des aspects plus contestables : précarisation du travail, concurrence déloyale vis-à-vis des acteurs installés, manque à gagner fiscal pour l’État. Comme dans d’autres domaines gagnés par les outils digitaux et l’économie de plateforme, notre système juridique, construit par et pour une société de type industriel, s’avère souvent inadapté. Le présent rapport explore des réponses aux principaux problèmes générés par cette « nouvelle économie » et dégage une série de propositions pour permettre à la société de profiter pleinement de ces innovations organisationnelles tout en préservant les droits fondamentaux de celles et ceux qui y contribuent.

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  • Terra Nova - L’Entreprise contributive : 21 propositions pour une gouvernance responsable

    Qu’est-ce qu’une entreprise ? A qui appartient-elle ? Quelles sont ses finalités ? Comment devrait-elle être gouvernée ? Quelle place pour l’expression des salariés ? Ces questions sont plus que jamais d'actualité avec la préparation de la loi PACTE ("Plan d'action pour la croissance et la transformation de l'entreprise"). Terra Nova a souhaité apporté sa contribution au débat avec ce nouveau rapport, qui propose de nombreuses mesures concrètes pour créer un nouveau cadre pour adapter la gouvernance de l'entreprise et mieux articuler dialogue professionnel, dialogue social et pilotage stratégique dans "l’entreprise contributive" que nous appelons de nos voeux.

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  • L'actualité des socialistes du 13 au 19 octobre

    Un peu d'histoire : Cette semaine la révolution d'octobre 17.... il y a 100 ans le 25 octobre.

    CHOMAGE

    Observatoire des inégalités - Chômage : les jeunes aux premières loges

    Entre 1975 et 2015, le taux de chômage a été multiplié par quatre pour les 20-24 ans et par presque autant pour les 25-49 ans. Depuis 2008, la crise a particulièrement touché les plus jeunes. Le taux de chômage des moins de 25 ans atteint désormais un niveau record en France. Mais les plus âgés ne sont pas épargnés non plus.

    État des lieux et évolution depuis 1975

    En 2015, plus d’un jeune actif sur cinq (22,1 %) de 20 à 24 ans est sans emploi, quatre fois plus qu’il y a quarante ans. La majeure partie de l’augmentation du chômage des jeunes a eu lieu en dix ans, entre 1975 et 1985 : le taux passe alors de 5,1 à 16,8 %. Les actifs de 25 à 49 ans sont beaucoup moins touchés que les plus jeunes en 2015.

    PAUVRETE

    Observatoire des inégalités - 600 000 pauvres de plus en dix ans

    La France compte entre 5 et 8,9 millions de pauvres selon la définition adoptée. Entre 2005 et 2015, le nombre de personnes concernées a augmenté de 600 000 personnes au seuil à 50 % et de près d’un million au seuil à 60 %. Principalement sous l’effet de la progression du chômage.

    La France compte cinq millions de pauvres si l’on fixe le seuil de pauvreté à 50 % du niveau de vie médian   [1] et 8,9 millions si l’on utilise le seuil à 60 %, selon les données 2015 (dernière année disponible) de l’Insee. Dans le premier cas, le taux de pauvreté est de 8,0 % et dans le second de 14,2 %. Au cours des dix dernières années (2005-2015), le nombre de pauvres a augmenté [2] de 600 000 au seuil à 50 % et d’un million au seuil à 60 %. Le taux de pauvreté s’est élevé de 0,5 point au seuil à 50 % et de 0,9 point au seuil à 60 %.

    Observatoire des inégalités - Qui sont les pauvres en France ?

    La moitié des pauvres ont moins de trente ans, autant disposent au maximum du brevet des collèges, un quart vivent au sein d’une famille monoparentale. Portrait de la population pauvre en France.

    Plutôt jeune, vivant en famille, peu diplômée, ouvrière ou employée : voici le portrait-robot d’une personne pauvre. Le plus souvent, on mesure la proportion de pauvres au sein d’une catégorie : par exemple, le pourcentage d’enfants en situation de pauvreté. Jamais ou presque on n’observe la composition de la population des cinq millions de personnes qui vivent sous le seuil de pauvreté (au seuil à 50 % du revenu médian   que nous utilisons). Parmi les pauvres, quelle est la part de jeunes, de vieux, de diplômés, d’ouvriers, d’immigrés ? Masquer cette répartition évite d’attribuer un visage concret à la pauvreté. On dispose pourtant d’éléments sur le sujet.

    BENJAMIN STORA

    Slate - Benjamin Stora, l'incontournable «monsieur Algérie», historien engagé

    Après l'engagement politique intense de sa jeunesse, Benjamin Stora a travaillé à une meilleure connaissance et compréhension de l'épisode douloureux de la guerre d'Algérie. Un travail d'historien, innovateur et parfois critiqué, qu'il a tenu à sortir des sphères académiques.

    Tous ses amis le disent: «Chez Benjamin, il y a un avant et un après la mort de sa fille». À la suite d’un long et douloureux rhabdomyosarcome, un cancer des muscles de la face, Cécile s’est éteinte en 1992 à l’âge de 12 ans. Peu avant que le diagnostic ait été posé, l’historien avait quitté les trotskistes où il avait milité pendant une quinzaine d’années. «J’avais intégré un groupe d’experts chez les socialistes. Ça a duré deux ans et puis il y a eu la maladie de ma fille et là, ça été fini», dit Benjamin Stora lequel, dans un premier temps, garde une carte au PS, puis s’en éloigne.

    ELECTIONS 2017

    Terra Nova - Elections 2017 : pourquoi l’opposition métropoles-périphéries n’est pas la clé

    Les résultats électoraux récents ont souvent été lus à la lumière d'une opposition entre centres et périphéries. Selon cette théorie, la distance des électeurs au cœur des métropoles serait une variable explicative de leur choix : les publics métropolitains seraient dans une dynamique d'adhésion au « système », à la mondialisation et au paradigme de la « société ouverte », et ceux des périphéries, au contraire, dans une dynamique de rejet se traduisant par une propension à voter pour le Front national. Les résultats du premier tour de l'élection présidentielle de 2017 invitent à réviser ces représentations, ce qu'analyse Terra Nova dans cette note, qui vise, entre autres, à éviter les pièges du "cartographisme". Il ne s'agit pas de congédier la géographie mais à lui rendre sa complexité et à la remettre à sa juste place : non seulement notre système spatial ne se résume pas à une opposition centre vs périphérie, mais les critères territoriaux du vote doivent être réintégrés dans un ensemble de causalités où les facteurs économiques et sociaux, ainsi que les héritages politiques, jouent un rôle souvent tout aussi puissant.

    INEGALITES

    Observatoire des inégalités - Les trois quarts des élèves défavorisés étudient hors de l’éducation prioritaire

    Les trois quarts des élèves défavorisés n’étudient pas dans une école appartenant au réseau de l’éducation prioritaire. Ils ne bénéficient aucunement des mesures qui ne portent que sur ces réseaux. Extrait du Centre d’observation de la société.

    Les trois quarts des 3,2 millions d’élèves issus de milieux défavorisés [1] étudient dans des établissements qui ne sont pas intégrés aux réseaux dits « prioritaires » de l’éducation, selon les données du tableau de bord national publié par le ministère de l’Éducation nationale [2]. L’éducation prioritaire à pour objectif de compenser les difficultés économiques et sociales des habitants de certains quartiers en attribuant davantage de moyens aux établissements qui s’y trouvent. Mais ces territoires ne rassemblent qu’une partie très minoritaire des populations défavorisées.

    ASSURANCE-CHOMAGE

    Terra Nova - Gouverner l’assurance-chômage : entre étatisation et tripartisme de façade, quel chemin de réforme ?

    Ce rapport propose une évolution de la gouvernance de l'assurance chômage cohérente avec la volonté actuelle de réviser la place du « paritarisme de gestion » dans son organisation. Après avoir souligné les limites, mais aussi les réussites de cette organisation, ses auteurs écartent la piste d'une simple étatisation et envisagent deux chemins de réforme.

    INTERSECTIONNALITE

    Medium - L’intersectionnalité dévoyée : le cheval de Troie des islamistes

    Comment des militant.e.s féministes et homosexuel.le.s se réclamant de la gauche pour qui l’égalité est une valeur fondamentale peuvent-ils faire cause commune avec des mouvements religieux fondamentalistes proches des islamistes dont l’idéologie sexiste et homophobe n’est plus à démontrer ? La réponse se trouve dans ce mot dont le sens a été dévoyé, intersectionnalité.

    L’intersectionnalité est un concept visant à mettre en évidence la multiplicité des formes de discriminations : race, sexe, classe, handicap, âge, etc. Ce terme est apparu sous la plume d’une féministe et juriste afro-américaine, Kimberlé Williams Crenshaw dans un article paru à la fin des années 1980

    PS

    Marianne - Casse sociale : le PS officialise le licenciement d'une "soixantaine" de salariés

    Début août, "Marianne" révélait que le Parti socialiste préparait un plan de licenciement pour se séparer de plus d'un salarié sur deux. Le trésorier du parti vient d'annoncer ce 17 octobre sa mise en oeuvre.

    C'était une simple question de temps. Après les claques électorales du Parti socialiste, à la présidentielle et aux législatives, les salariés du PS se préparaient à l'idée. Dès août, Marianne avait eu vent d'un projet de plan de licenciement massif pour se séparer de plus de la moitié des permanents. Une casse sociale sans précédent.

    Le Point - Le PS va se séparer de la moitié de ses effectifs

    Selon "Le Monde", entre 50 et 70 personnes seront victimes d'un licenciement économique dans les jours qui viennent. Les difficultés financières continuent.

    On savait le parti en grandes difficultés financières. La vente du siège historique du PS rue de Solférino avait d'ailleurs fait grand bruit il y a quelques semaines, révélant au grand jour les graves soucis d'argent depuis les multiples défaites électorales : municipales, départementales, régionales, présidentielle et législatives. La facture salée de la campagne de Benoît Hamon (arrivé en 5e position au premier tour de la présidentielle) avait même créé le malaise au sein du parti, certains ténors réclamant des explications sur les lourdes dépenses effectuées par le candidat : après son année électorale désastreuse, le Parti socialiste est passé de 28 millions d'euros de budget annuel à seulement 8 millions, rappelle au Mondele trésorier du PS Jean-François Debat. Surtout quand la masse salariale s'élève à environ 12 millions d'euros annuels.

    IMMIGRATION

    Le Vent se lève - Le populisme démocratique à l’épreuve de l’immigration

    Ecrit par Raffaele Bazurli et paru initialement le 23 juin 2017 dans la revue italienne Senso Comune. Nous avons décidé de reproduire cet article afin d’offrir à nos lecteurs un point de vue étranger, qui peut être raffraichissant, sur une question qui fait débat. La traduction a été réalisée par Astrée Questiaux.

    À l’occasion des dernières élections présidentielles françaises, le mouvement « La France Insoumise » dirigé par Jean-Luc Mélenchon a fait grand bruit, pour avoir brisé, l’un après l’autre, de nombreux tabous de la gauche traditionnelle. L’immigration n’a pas fait exception. Mélenchon a sans cesse affirmé vouloir intervenir sur les causes des phénomènes migratoires : guerres, famines, changements climatiques. Mais ce n’est pas tout : il a également franchi le Rubicon au sujet des frontières. Bien que rappelant le devoir de solidarité à l’égard des demandeurs d’asile, il a toutefois soutenu l’idée que la France ne peut plus se permettre d’accueillir ceux qui arrivent à la recherche d’un travail, qu’on appelle les « migrants économiques ». Cela marque un changement radical, non seulement par rapport au reste de la sphère progressiste – qui en effet n’a pas lésiné sur les attaques à son encontre – mais aussi par rapport à la position de Mélenchon lui-même, il y a cinq ans, lorsqu’il était candidat à la présidentielle pour le « Front de Gauche ».

    HAMON

    Ouest France - À Nantes ce mardi, Benoît Hamon prépare la création d’un nouveau parti

    L’ex-candidat socialiste à la présidence de la République a lancé son propre mouvement, M1717, le 1er juillet dernier. Il a entrepris de l’organiser en lien avec ses partisans, qu’il rencontre en ce moment à l’occasion d’un tour de France des grandes villes. Objectif : jeter les bases d’un nouveau parti, impliqué dans un futur rassemblement de la gauche. Une consultation en ligne sera proposée d’ici quelques jours. En attendant, Benoît Hamon est à Nantes ce mardi 17 octobre.

    MACRON

    Paul Alliès - Macron et la réforme démocratique: En attendant Godot

    Beaucoup demandent de donner du temps à Emmanuel Macron avant de le juger à l’aune de ses promesses. Celles faites en matière de réforme démocratique ne sont pas secondaires. Et nous sommes de ceux qui les avons prises au pied de la lettre.
     
    Avec le discours de Versailles (le Parlement réuni en Congrès le 3 juillet 2017) ce qui était promesse est devenu projet. Un projet de réforme de la V° République assez ambitieux pour qu’on s’y intéresse de près : la réduction d’un tiers du nombre de parlementaires; la limitation du cumul des mandats dans le temps; l’introduction de la proportionnelle dans l’élection législative; la transformation du Conseil Economique, Social et Environnemental; la suppression de la Cour de Justice de la République; le renforcement du Conseil Supérieur de la Magistrature.

    Slate - Ce qui ne va pas avec le début de présidence d'Emmanuel Macron par Jean-Marie Colombani

    Les Français le connaissaient peu, voilà qu'il apparaît aujourd'hui en président narcissique, à tendance autoritaire. Le manque d'humilité du chef de l'État peut-il mettre à mal la promesse portée lors de la campagne présidentielle?

    Emmanuel Macron s’est auto célébré devant une audience record et s’est félicité de ses cinq premiers mois à l’Élysée. Il a raison. Car il avance, déroulant sa feuille de route et ses engagements de campagne, sans trop d’obstacles. Malgré une baisse de popularité elle aussi record, son meilleur argument est bien celui qu’il a utilisé: je fais ce que j’ai dit. En ces temps de grande méfiance vis-à-vis de la politique, il y a là un socle à partir duquel il pourra consolider sa position et rebondir. Son horizon est relativement dégagé: l’opposition est éclatée et il se passera du temps avant qu’une droite et une gauche réformiste puissent retrouver leurs esprits.

    MELENCHON

    L'arène nue - Lettre ouverte à Jean-Luc Mélenchon, par Ambroise de Rancourt

    Ambroise de Rancourt a 29 ans. Il est pianiste, diplomé du CNSM (Conservatoire national supérieur de musique) de Paris. Il n'est pas encarté à la France insoumise mais a voté pour Jean-Luc Mélenchon en 2012 et en 2017. Il lui écrit aujourd'hui pour exprimer des craintes et des griefs. 
     
    L'arène nue est plutôt un blog consacré à l'Europe, avec quelques exceptions. La publication de cette lettre en est une. Venant d'un électeur très informé, elle réaffirme utilement ce en quoi croit toute une partie de la gauche (hélas pas la partie la plus revendicative) et exprime ses inquiétudes quant à la généralisation des thématiques identitaires dans le débat public. Elle est d'utilité publique. 

    POPULISME

    Le Vent se lève - Le populisme fleurit là où on masque la lutte des classes – Entretien avec Guillaume Roubaud-Quashie

    Directeur de la revue Cause Commune, Guillaume Roubaud-Quashie est membre de la direction du PCF. A ce titre, il a dirigé l’organisation de la dernière université d’été du parti, lors de laquelle le populisme est entré au coeur des débats.

    Vous êtes directeur de la revue Cause Commune, éditée par le PCF et auparavant intitulée La Revue du projet. Pourquoi ce changement de nom ? S’agit-il, aussi, d’un changement de projet ?

  • Jean-Marie Harribey - Un revenu minimum décent

    La Fondation Terra Nova a présenté le 30 novembre 2016 un rapport « Pour un minimum décent, Contribution à la réforme des minima sociaux », qui vise à fusionner la dizaine de minima sociaux et les remplacer actuels par un revenu minimum décent.

    Le rapport commence par rappeler brièvement l’histoire de la mise en place progressive de ces minima en France, dont la légitimité n’a pas disparu, mais dont la complexité, le manque de lisibilité et l’importance du non-recours appellent une réforme de grande ampleur, sinon le risque de montée de l’hostilité de l’opinion publique à l’égard de l’aide aux plus pauvres grandirait. Le rapport propose ensuite un montant de ce minimum décent et une méthode pour son application.

    Disons-le sans retenue : Terra Nova nous avait pas habitués jusqu’ici à des propositions plus proches du social-libéralisme que du progressisme ; ici, on peut voir une vraie recherche pour une réforme qui, sans plonger dans la radicalité, représenterait néanmoins un pas en avant. L’enjeu est d’autant plus important que le rapport rejette sans hésitation la proposition de revenu d’existence, qualifiée de « trompeuse simplicité ».

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