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  • Un peu d'histoire : Interview Jacques Sauvageot (INA, 25 mai 68)

    Déclaration du président de l'UNEF, Jacques SAUVAGEOT après la réunion du bureau national de l'UNEF, à la suite des manifestations de la nuit du 24 au 25 mai. L'UNEF n'appelle pas à des manifestations pour ce jour mais à des débats, de grandes manifestations sont prévues pour le lundi suivant.

  • L'actualité des socialistes du 27 octobre au 2 novembre

    L'ECOLE

    La vie des idées - La nouvelle idéologie scolaire par François Dubet

    Le nouveau ministre de l’Éducation nationale paraît incarner une politique conservatrice en matière scolaire. Pourtant, un examen approfondi de ses propositions signale un changement profond de méthode et d’orientation, fondé sur l’expertise. Ceci appelle un déplacement de la critique sur le terrain de la recherche.

    Depuis le mois de mai, Jean-Michel Blanquer est un des ministres les plus en vue de l’ère Macron qui vient de s’ouvrir. Il multiplie les déclarations, les annonces et les mesures, mais cette activité n’est pas toujours facile à décoder. Elle peut être perçue comme largement conservatrice, comme un retour à la tradition et à la rigueur contre le « pédagogisme », le « laxisme » et le « nivellement par le bas » attribués à la gauche. Mais Jean-Michel Blanquer est aussi l’auteur de livres dans lesquels il se présente comme un réformateur hardi, désireux de construire une politique fondée sur les données de la science et des comparaisons internationales. Jean-Michel Blanquer peut-il être « en même temps » l’homme du retour aux années Sarkozy et le réformiste qui sortira l’école de ses querelles idéologiques afin de la transformer profondément ?

    BUDGET

    Europe 1 - Budget de la sécu : ce (discret) amendement qui a mis le feu aux poudres

    Un amendement passé discrètement par l'exécutif dans le PLFSS réduit le taux de cotisations patronales des actions gratuites, au grand dam de la gauche.

    Il est passé quasiment inaperçu hors de l'enceinte de l'Assemblée nationale. L'amendement 646 du projet de loi de finances de la sécurité sociale (PLFSS), examiné jeudi dernier par les députés, a pourtant provoqué de houleux débats en séance. Et persuadé un peu plus ceux qui l'étaient déjà que la politique budgétaire d'Emmanuel Macron vise avant tout les plus aisés.

    EVASION FISCALE

    Oxfam - L’évasion fiscale : qu’est-ce que c’est ?

    On associe souvent le terme « évasion fiscale » aux termes « optimisation fiscale » ou « fraude fiscale ». Les trois sont très liés mais recouvrent des réalités différentes.    

    La fraude : c’est le fait pour un contribuable - particulier ou une entreprise - de contourner volontairement la législation fiscale par des moyens illégaux. La fraude expose ceux qui la pratiquent à des sanctions judiciaires. Comme exemple on peut citer la fraude à la TVA, la fraude à l’impôt sur les sociétés, des comptes bancaires dissimulés à l’étranger, l’usage d’une fausse identité ou de faux documents…

    LES RETRAITES

    OFCE - Faut-il une nouvelle réforme des retraites ?

    par Gérard Cornilleau et Henri Sterdyniak

    En matière de retraite, la France est confrontée à quatre défis : le passage à la retraite des générations du baby-boom, l’allongement de la durée de vie, la faiblesse du taux d’emploi, la disparité des régimes. Par contre, elle a conservé un taux de fécondité satisfaisant. La France a choisi un système public, par répartition, qui assure aux retraités un niveau de vie équivalent à celui des actifs. Ce choix a été maintenu malgré la crise économique et les changements politiques.Depuis 1993, les réformes ont nettement ralenti l’évolution des retraites, mais le pouvoir d’achat des retraités reste équivalent à celui des personnes d’âge actif. Le taux d’emploi des seniors a augmenté malgré la crise, alors que celui des jeunes fléchissait nettement. L’équilibre financier structurel du système a été assuré.

    SAUVAGEOT

    Libé, Joffrin - Jacques Sauvageot, le discret de Mai

    A la tête de l’Unef lors des révoltes de 68, cet homme peu ambitieux et cultivé est devenu presque par hasard un des leaders du mouvement. Il est mort samedi à 74 ans des suites d’un accident de la circulation.

    Dans le trio des leaders de Mai 68, il était le jeune premier, candide et incisif. A côté de Daniel Cohn-Bendit, Till l’espiègle aux yeux bleus, orateur né, anar imprévisible, et d’Alain Geismar, plus rond et plus âgé, Jacques Sauvageot était un vice-président de l’Unef au visage d’ange, entre Saint-Just et Dorian Gray.

    L'Obs - Jacques Sauvageot, l'une des figures de Mai 68, est mort

    L'ancien leader étudiant est décédé à 74 ans samedi des suites d'un accident de la circulation.

    Il était l'une des figures, avec Daniel Cohn-Bendit et Alain Geismar, de la révolte étudiante de mai 1968. Jacques Sauvageot, à l'époque vice-président du syndicat Unef, est décédé samedi 28 octobre à l'âge de 74 ans des suites d'un accident de la circulation, a annoncé dimanche l'Institut tribune socialiste (ITS) qu'il animait.

    Les Inrocks - "Jacques Sauvageot était contre le vedettariat des leaders de Mai 68"

    L'ancien président de l'Unef Jacques Sauvageot, leader étudiant de Mai 68 et membre du PSU, est décédé ce 28 octobre 2017 à l'âge de 74 ans. L'historien Bernard Ravenel, membre du PSU dès sa fondation, rend hommage à ce militant autogestionnaire resté fidèle à ses engagements.

    Jacques Sauvageot a été en 1968 l’expression d’une jeunesse qui désirait s’émanciper, qui souhaitait disposer de son autonomie et de sa liberté personnelle, sexuelle, et d’expression. Pour lui la critique de l’enseignement était intimement liée à la critique de la société.

    HOLLANDE

    L'Obs - Le conseiller com’ de Hollande se livre : "Une bombe a explosé, Gaspard"

    Gaspard Gantzer raconte ses trois années à l'Elysée et tente de réhabiliter un président "qui mérite un triomphe".

    "Une bombe a explosé, Gaspard". C’est une phrase, sèche et folle, qu’un président de la République glisse à l’oreille de son conseiller en communication un soir d’attentat. Nous sommes le 13 novembre 2015 et François Hollande se trouve avec Gaspard Gantzer dans les tribunes du Stade de France, les deux s’apprêtant à vivre l’une des soirées les plus tragiques de leur vie.

    MACRON

    Slate - Macron et les «premiers de cordée»: une histoire politique de l'ascension par Gaël Brustier

  • Un peu d'histoire - La contestation : la terrible semaine qu'a vécue le quartier latin (INA, 1968)

    La semaine "des barricades" du 6 au 13 mai 1968 vue par les Actualités Françaises : chaque séquence est titrée sur les premières images. Images d'affrontements entre manifestants et CRS au Quartier latin, reprises du journal précédent, servant de préambule au sujet. Les différents intervenants : Daniel COHN-BENDIT, Jacques SAUVAGEOT, Alain GEISMAR, le professeur KASTLER, Alain PEYREFITTE, le recteur Jean ROCHE, Maurice GRIMAUD... Puis manifestations d'ouvriers et d'étudiants réunisNota:la sonorisation du reportage est assurée par le chant révolutionnaire " l'Internationale " joué au piano avec un seul doigt

  • Un peu d'histoire : Meeting au stade Charlety en mai 68

    Le 27 mai 1968, la gauche non communiste organise un grand rassemblement contestataire au stade Charlety à Paris. Images de l'arrivée des nombreux manifestants avec leurs différentes banderoles, de la foule dans les gradins ou au milieu du stade, de la foule défilant dans les rues aux abords du stade. Discours (muet) à la tribune de plusieurs personnes dont Jacques SAUVAGEOT et Alain GEISMAR, présence sur la tribune de Michel ROCARD. Document muet.

  • Un peu d'histoire : Meeting à Charlety et discours de Jacques SAUVAGEOT (INA, 1968)

    Le 27 mai 1968, la gauche non communiste organise un grand rassemblement contestataire au stade Charlety à Paris. Images de l'arrivée des nombreux manifestants avec Jacques SAUVAGEOT, de la foule défilant dans les rues aux abords du stade, puis de la foule massée dans le stade. Extrait du discours à la tribune de Jacques SAUVAGEOT "...mais nous ne croyons pas aujourd'hui que la violence serait une arme efficace...".

  • Le Parti socialiste salue la mémoire de Jacques Sauvageot

    29 octobre 2017

    Ce dimanche a été marqué par l’annonce de la disparition de Jacques Sauvageot, à quelques mois du cinquantième anniversaire des événements de Mai 68, le plus grand mouvement social depuis 1936.

    Passé à la postérité comme une des figures de proue de la révolte étudiante qui débloqua la société française, il était alors militant du PSU dirigé par Michel Rocard et leader de l’Union nationale des étudiants de France.

    Figure la plus réformiste de « Mai » et la plus discrète depuis, Sauvageot était professeur d’histoire de l’art et son expression publique portait essentiellement sur son métier, les beaux-arts et son engagement politique de l’époque, le PSU.

    Mai 68 a changé durablement la société française, libérant la parole et déclenchant l’émancipation d’une société de consommation que la droite gouvernait sans comprendre ce qui touchait la jeunesse.

    Si toutes les organisations politiques furent débordées par les événements de Mai, c’est bien la gauche qui représenta le débouché politique des aspirations nées de ces années là : le féminisme, l’écologie, l’égalité des droits, la démocratisation de l’université, la possibilité de créer des sections syndicales d’entreprise.

    Le Parti socialiste est soucieux de poursuivre ces combats pour l’émancipation et le progrès. Il adresse ses condoléances à la famille de Jacques Sauvageot et à ses camarades, anciens de l’Unef, de l’Institut Tribune socialiste et du PSU.

  • Un peu d'histoire : Jacques Sauvageot, manifestation d'étudiants à St Lazare (INA, 12 juin 1968)

    Déclaration de Jacques SAUVAGEOT sur la reprise du travail, puis manifestation d'étudiants devant la gare St Lazare.

  • L'actualité des socialistes du 20 au 26 octobre

    Libé, Joffrin - Jacques Sauvageot, le discret de Mai

    A la tête de l’Unef lors des révoltes de 68, cet homme peu ambitieux et cultivé est devenu presque par hasard un des leaders du mouvement. Il est mort samedi à 74 ans des suites d’un accident de la circulation.

    Dans le trio des leaders de Mai 68, il était le jeune premier, candide et incisif. A côté de Daniel Cohn-Bendit, Till l’espiègle aux yeux bleus, orateur né, anar imprévisible, et d’Alain Geismar, plus rond et plus âgé, Jacques Sauvageot était un vice-président de l’Unef au visage d’ange, entre Saint-Just et Dorian Gray.

    Un peu d'histoire, les vidéos de la semaine : Mai 68 et Jacques Sauvageot

    A LA UNE

    Libé - Budget : les 100 plus riches gagneront 1,5 million d'euros par an chacun

    Après l'appel lancé dans «Libération», le président de la commission des finances a obtenu des réponses de Bercy sur les bénéficiaires de la fin de l'ISF et d'une flat tax de 30% sur les revenus du capital.

    Un cadeau moyen de 1,5 million d’euros pour chacune des cent plus grandes fortunes de France. C’est un des chiffres récupérés à Bercy par le nouveau président de la commission des finances du Sénat, le socialiste Vincent Eblé, communiqués cet après-midi à la presse et consultés par Libération.

    Le Figaro - Congrès PS : la nouvelle génération s'agace des manœuvres de Hollande

    «Ce n'est pas à François Hollande de décider qui sera le prochain premier secrétaire», assure le président des députés socialistes à l'Assemblée nationale Olivier Faure. Quant à l'ancienne ministre Delphine Batho, elle juge «qu'il n'y aura pas de retour au monde d'avant».

    Les quadra socialistes se rebellent. L'idée que François Hollande s'active de plus en plus en coulisses pour influencer le prochain congrès du PS hérisse nombre d'entre eux. Jeudi, c'est Olivier Faure, le patron des députés «Nouvelle gauche», qui prévient que «ce n'est pas à François Hollande de décider qui sera le prochain premier secrétaire» de la rue de Solférino.

    LA REVOLUTION D'OCTOBRE

    Libé - Centenaire d'octobre 2017 - 24-25 octobre : la nuit rouge, Par Laurent Joffrin

    Le 24 octobre 1917 au soir, à Petrograd, c’est un Lénine seul mais décidé qui saisit sa chance et part lever ses troupes pour s’emparer du pouvoir.

    Lénine est méconnaissable. Sur son crâne chauve, il a posé une perruque blondasse surmontée d’une casquette défraîchie et il s’est entouré le visage d’une vieille écharpe… Courbé sous le vent du Nord, emmitouflé dans un antique pardessus, il marche à pas pressés dans les rues de Vyborg, le quartier ouvrier de Petrograd, décidé à rejoindre le quartier général bolchevique coûte que coûte malgré la police qui le pourchasse. Depuis des jours, mis hors la loi par le gouvernement, il se cachait chez Fofanova, une militante bolchevique qui lui a prêté son appartement. Mais l’attente était insupportable. Aujourd’hui, 24 octobre, il le sait, il le sent, le pouvoir est à portée de main.

    La Vie des Idées - L’embarrassante mémoire de la Révolution russe

    Octobre 17 fut la référence politique et culturelle centrale de l’époque soviétique. Cent ans après, la société russe reste toujours profondément divisée face à son passé. Le centenaire de la révolution sera-t-il ce grand moment de réconciliation nationale souhaité par le pouvoir russe ?

    Présenté comme l’aboutissement de l’Histoire mais aussi comme le début d’une ère nouvelle, Octobre 17 fut la référence politique et culturelle centrale de l’époque soviétique. Seule la Victoire de la Seconde Guerre mondiale parvint non pas à détrôner la « Grande Révolution socialiste d’Octobre », mais à la concurrencer. Le 7 novembre, le jour où les bolcheviks prirent le pouvoir, resta néanmoins la plus importante fête officielle.

    MAI 68

    Le Point - L'Élysée envisage de commémorer Mai 68

    Selon "L'Opinion", Emmanuel Macron voudrait sortir des discours "maussades" sur Mai 68, événement qui a participé à la modernisation de la France..... « L'Élysée souhaite donner une dimension internationale à 68, car ce fut l'année du Printemps de Prague et de sa répression, des grandes manifestations aux États-Unis, du massacre à l'université de Mexico, des mouvements étudiants dans toute l'Europe... » explique L'Opinion, qui précise que Daniel Cohn-Bendit, figure de Mai 68 qui a soutenu Emmanuel Macron lors de la dernière présidentielle, sera visiblement associé à la réflexion.

    TAXATION DES REVENUS FINANCIERS

    Observatoire des inégalités - Taxation forfaitaire des revenus financiers : qui veut gagner des dizaines de milliers d’euros ?

    Le nouveau « prélèvement forfaitaire unique » sur les revenus financiers va faire gagner des dizaines de milliers d’euros aux plus aisés, selon notre évaluation. Une mesure lourde de sens politique. L’analyse de Noam Leandri et Louis Maurin, de l’Observatoire des inégalités.

    Selon nos estimations, un ménage qui touche 400 000 euros de revenus financiers annuels va bénéficier d’un cadeau fiscal de 96 000 euros sous forme de baisse de son impôt sur le revenu avec le vote du « prélèvement forfaitaire unique ». Les hauts revenus financiers (intérêts d’obligation [1], dividendes [2] ou plus-values des cessions d’actifs financiers [3]) seront imposés à un taux forfaitaire de 30 %, alors qu’ils pouvaient l’être à un niveau atteignant près de 60 % auparavant.

    HOLLANDE

    Le Parisien - François Hollande, patron du PS malgré lui

    Du 4e étage du 242, rue de Rivoli, avec vue lumineuse sur les jardins des Tuileries, à Paris, l'ex-président François Hollande surveille le PS pour contrôler ce qu'il s'y passe. 

    «C'est bordélique, comme toujours !» Tous ceux qui sont passés dans les bureaux de François Hollande décrivent un capharnaüm de papiers et journaux, au milieu de cartons entassés. Au point que Michel Sapin, détaché du Conseil d'Etat depuis le 1er  octobre pour le conseiller, ne trouve pas de place pour s'installer. De l'Elysée, l'ex-président a ramené un casque à crinière des cavaliers de la garde républicaine, des voitures miniatures Dinky Toys dont il fait collection, et de nombreuses photos.

    MACRON

    Atlantico - François Kalfon : "Emmanuel Macron prétendait augmenter le champ des possibles pour les Français : élu, il les précarise tout en confortant ses amis milliardaires"

    Pour François Kalfon, membre de la direction collégiale du Parti socialiste, l'habilité d'Emmanuel Macron a été de faire quoi au "ni droite, ni gauche", bien qu'il incarne "profondément une politique de droite" inspirée des cénacles qui ont pris le pouvoir en France depuis de longues années : les promotions de l'ENA et les conseils d'administration du CAC40.

    La Croix - Emmanuel Macron, le mystère s’épaissit

    Chaque jour le mystère Macron s’épaissit et prend de l’ampleur. Voilà un jeune homme sympathique, mal connu jusqu’alors, un peu lisse, dont une majorité de Français a cru qu’il allait changer la politique et faire passer la France de l’ombre des vieux systèmes à la lumière de la modernité alléchante et joyeuse.

    Six mois après, ceux-là mêmes qui avaient voté pour lui dès le premier tour sont désarçonnés, désemparés, déçus. Le gendre idéal a trahi leurs envies de modération et d’équité, le premier de la classe se moque des fainéants qui traînent au fond de la salle, près des radiateurs du RSA et du chômage indemnisé, le liseur insatiable n’a pas de mots trop prétentieux pour les largués de la culture. Le jeune homme doué se rit des incapables et des impotents qui semblent constituer à ses yeux l’essentiel de ceux qui s’opposent à lui.

    Libé - Il y a du Ricœur dans Macron, le socialisme en moins Par Jean-Claude Monod, Philosophe, directeur de recherche au CNRS

    Le philosophe appartenait certes à une gauche non dogmatique, mais il soulignait l’urgence d’une critique du capitalisme en tant que système.

    Paul Ricœur philosophe officiel du macronisme ? Je ne sais pas ce qu’en aurait pensé l’auteur de la Critique et la Conviction. Historien et biographe de Ricœur, qui a présenté le jeune Macron à celui-ci, François Dosse publie ces jours-ci un livre (1) qui entend montrer l’importance de cette rencontre pour l’actuel président de la République, pour sa compréhension de certains problèmes, pour son approche du politique.

    HAMON

    Le Point - Hamonistes : être ou ne pas être au PS

    Le mouvement de Hamon entend "refonder la gauche". Mais certains de ses proches espèrent toujours peser sur le PS, quand d'autres ont sauté le pas.

    Avec près de deux mois de retard, c'est la rentrée pour Benoît Hamon. À la radio, dans les journaux, dans les pureplayers, le candidat malheureux à la présidentielle est de retour sur la scène médiatique. Il revient sur sa défaite, sur «  l'échec de la social-démocratie partout en Europe  », sur la nécessité de s'adapter à un «  monde en transition  ». Et surtout, il présente son Mouvement du 1er juillet, qui revendique 30 000 adhérents.

    Le Point - M1717 : Benoît Hamon passe à la vitesse supérieure

    Le candidat malheureux à la présidentielle lance aujourd'hui une grande consultation sur Internet pour consolider les orientations de son Mouvement du 1er juillet.

    Après la première pierre posée le 1er juillet dernier sur la pelouse de Reuilly, après la création d'environ 500 comités locaux en France et à l'étranger, il est temps pour le M1717 de Benoît Hamon d'édifier et de cimenter ses fondations. Loquace et très critique envers les premiers pas d'Emmanuel Macron à l'Élysée, l'ex-candidat du Parti socialiste à l'élection présidentielle s'est montré, depuis la rentrée, beaucoup moins prolixe concernant la construction de son mouvement, qui peine à se financer par les dons de ses sympathisants et, par conséquent, ne dispose pas encore de QG officiel.

    ISLAMISME

    Medium - L’intersectionnalité dévoyée : le cheval de Troie des islamistes

    Comment des militant.e.s féministes et homosexuel.le.s se réclamant de la gauche pour qui l’égalité est une valeur fondamentale peuvent-ils faire cause commune avec des mouvements religieux fondamentalistes proches des islamistes dont l’idéologie sexiste et homophobe n’est plus à démontrer ? La réponse se trouve dans ce mot dont le sens a été dévoyé, intersectionnalité.

    PS

    BFMTV - Le plan social du PS concerne 67 salariés sur 97

    Selon des informations BFMTV, l'indemnité supra légale proposée aux salariés est de 5.000 euros, en plus du reste prévu par la loi. 

    Libé - PS: Batho dénonce «une génération qui veut toujours tirer les ficelles»

    La députée Nouvelle Gauche Delphine Batho, ex-ministre de l’Ecologie, a dénoncé jeudi «une génération qui veut toujours tirer les ficelles» au parti socialiste, pointant «notamment» François Hollande, «mais aussi un certain nombre d’anciens ministres».

    «Pour l’instant, tout est fait pour que rien n’émerge, il y a une espèce de léthargie organisée», a dit Mme Batho sur franceinfo, interrogée sur l’avenir du PS.

    La Croix - Le Parti socialiste s’engage dans une longue refondation

    Les socialistes ont lancé lundi 23 octobre une consultation en ligne sur le bilan du quinquennat et la reconstruction de la gauche, avant un congrès prévu en 2018.

    La République en marche, la France insoumise et Les Républicains sont en pleine phase de structuration ou de renouvellement de leur organisation. Et le Parti socialiste ? Essoré par les défaites électorales et les difficultés financières, contraint de se séparer de son siège historique, rue de Solférino à Paris, et de plus de la moitié de ses salariés, en panne d’idées, de figures de premier plan et de militants, celui-ci ouvre à peine le chantier de sa refondation.

    Le JDD - La nouvelle génération à l'assaut du PS

    Officiellement, personne n'est candidat à la tête du Parti socialiste. Mais certains y pensent comme Luc Carvounas, Olivier Faure ou, plus inattendu, Carole Delga.

    Si La France insoumise, La République en marche et Les Républicains vont changer leurs structures ou leur direction entre novembre et décembre, les socialistes, encore groggy, se réveillent peu à peu. La date exacte de leur congrès – fin février ou début mars – n'est toujours pas connue. Personne encore ne vise officiellement le poste de premier secrétaire mais certains font davantage qu'y penser, à l'instar des députés Stéphane Le Foll, Olivier Faure et Luc Carvounas. Les hypothèses Matthias Fekl et Najat Vallaud-Belkacem s'éloignent. Dans ce brouillard, un autre nom émerge, plus inattendu, celui de Carole Delga.

    Le JDD - Quand les salariés du PS racontent leur Solférino

    La mise en vente de Solférino, le siège du Parti socialiste, fait remonter souvenirs et anecdotes dans les esprits des anciens salariés du PS. Ils racontent au JDD.

    A peine les mots "vos années à Solférino" sont-ils prononcés que les souvenirs fusent. "Solfé, c'est l'Histoire et plein de petites histoires", sourit Valerio Motta, passé par différents postes à la communication du Parti socialiste (PS) pendant 10 ans. Pour tous ces salariés, chargés de la communication, permanents de fédération, directeurs de cabinet… le 10, rue de Solférino est un morceau de vie, dont il est difficile de se séparer, malgré l'officialisation mi-septembre de la mise en vente du siège de la formation.

    LYON

    Lyon Capitale - Lyon : le Gram prend ses distances avec Nathalie Perrin-Gilbert

    Le 23 octobre dernier lors de l'assemblée générale extraordinaire du Groupe de Réflexion et d'Action Métropolitaine (Gram), le mouvement a élu une nouvelle équipe à sa tête, sans Nathalie Perrin-Gilbert, qui avait pourtant participé à sa création en 2011. 

    Dans un communiqué, le Gram a expliqué être "parti du constat que l'incarnation politique du GRAM s'est éloignée, ces derniers mois, de la raison même de ce mouvement avec une personnalisation du pouvoir, une confusion entre les priorités du collectif et un agenda électoral de court terme, des stratégies et des choix politiques discutables".

    LES DECODEURS/DESINTOX

    Libé - Désintox : Si, Thierry Solère, le gouvernement «fait des cadeaux aux plus aisés»
     
    Le député LR «constructif» affirme, à tort, qu'un Français gagnant 10 000 euros par mois ne verrait pas sa facture fiscale baisser grâce aux mesures du gouvernement..... En conclusion, le gouvernement fait objectivement «des cadeaux aux plus aisés dans ce budget», contrairement à ce qu’affirme Thierry Solère. Il ne s’en cache d’ailleurs pas. Emmanuel Macron l’a assumé en direct lors de son interview, dimanche 15 octobre sur TF1, en développant sa théorie du «premier de cordée» (les riches tirent l’ensemble de la société derrière eux), qui remplace désormais celle, historique, du ruissellement (on arrose les plus riches mais, par ruissellement, l’ensemble de la société en bénéficie).

    Le Monde - Ce que révèlent les déclarations d’intérêts des députés

    Inégalités hommes-femmes, renouveau parlementaire aisé, noyau dur de quinquas très fortunés : découvrez ce que révèlent les déclarations d’intérêts des députés.

     
     
    Un internaute nous a demandé combien de lois françaises provenaient directement de l'UE. Le chiffre est très difficile à estimer, mais est très loin des 80% régulièrement cités..... Malgré ces difficultés, certains chercheurs se sont tout de même essayés à faire une estimation. Et même si leurs résultats sont différents, ils arrivent en moyenne tous au même ordre de grandeur : 20%, et non 80% des lois seraient d’origine européenne. L’ensemble de ces études est d’ailleurs résumé dans cet article.
     

    Le système de protection sociale français est plutôt le fruit d’un consensus partagé par tous les partis politiques et l’opinion publique à la Libération, selon les historiens Bruno Valat et Fabrice Grenard.

    Chaque année, à l’automne, elle revient sur le devant de la scène, à l’occasion des débats sur le projet de loi de financement : la « Sécu », qui a fêté ses soixante-douze ans le 19 octobre, n’en finit pas de déchaîner les passions quant à ses prérogatives et à sa gestion. Pour Anne Bourdu, avocate et première vice-présidente du Parti libéral démocrate, la Sécurité sociale, qui assure le remboursement des soins de santé, mais aussi la gestion des retraites, des allocations familiales et des accidents du travail, « est un vestige communiste de 1945 ». Une allégation, prononcée le 23 octobre sur LCI, largement démentie par les faits historiques.

  • Un peu d'hstoire - Jacques Sauvageot : la prise de parole en 68

    Jacques SAUVAGEOT intervient sur l'importance de liberté d'expression et la prise de parole lors des événements de mai 68

  • Un peu d'histoire : Les lycéens ont la parole (INA, 1968)

    Portrait d'un lycéen de 16 ans, Romain GOUPIL par Marguerite DURAS : pourquoi fait-on de la politique à 16 ans, est-ce que la politique vous empêche de bien travailler, qu'est-ce que la politique ?... Discours plein d'humour de Romain GOUPIL, à la tribune (il se trompe souvent) sur son exclusion. Assemblée générale de lycéens applaudissant. Intervention d'un lycéen puis d'une jeune lycéenne dénonçant la répression dans les lycées. Romain GOUPIL insiste sur le manque de liberté d'expression, parle des mouvement de lycéens, de politique, de la révolution à faire, de la répression dans différents lycées. Marguerite DURAS interviewe Romain GOUPIL en alternance avec ces images (on aperçoit Jacques Sauvageot)

  • Un peu d'histoire - Jacques Sauvageot : personne ne pouvait prévoir 68

    Intervention de Jacques SAUVAGEOT sur le caractère imprévisible du mouvement de contestation de mai 68 au moment où il a éclaté.