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revenu de base - Page 2

  • Libé - Revenu de base : huit départements prêts pour le test

    Dans une tribune publiée ce dimanche, les présidents PS des conseils départementaux de Gironde, de l'Aude, de l'Ariège, du Gers, de Meurthe-et-Moselle, de Haute-Garonne, d'Ille-et-Vilaine et de Seine-Saint-Denis proposent d'expérimenter le dispositif sur leurs territoires.

    Emmanuel Macron en a fait la promesse jeudi, devant le congrès des maires de France. Il souhaite «réformer la Constitution pour assouplir le droit à l’expérimentation». Message bien reçu par huit présidents de départements socialistes qui ont déjà une idée : tester le revenu de base. Un «objet de curiosité qui, sans être une solution miracle, mérite d’être étudié sans dogme», confie à Libération Jean-Luc Gleyze, président du département de la Gironde et fer de lance de ce projet.

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  • Jean Gadrey - Le revenu de base début 2017 : une bulle et un leurre

    Je développe dans ce billet trois idées faisant suite à ma série de posts sur le revenu de base (RB) : 1) c’est malheureusement devenu une bulle politico-médiatique qui va éclater d’ici peu ; 2) on peut en expliquer la formation, et 3) cette bulle fonctionne comme un leurre masquant d’autres enjeux cruciaux auxquels il faut revenir. Sans pour autant remiser le débat sur le RB, mais sans en faire un cache-sexe ou un cache-misère politique.

    1) Depuis quelques mois, le revenu de base fait l’objet d’une bulle politico-médiatique. Elle va éclater après ou avant les élections de 2017, et ce n’est pas forcément bon pour une réflexion sereine et de long terme sur les qualités et les défauts du RB. Y mettre plus de passion (ou de propagande politique) que de raison ne servira ni cette idée ni les idées adverses. Les bulles boursières font des dégâts quand elles éclatent, les bulles politico-médiatiques aussi. Les bulles boursières sont déconnectées de l’économie réelle et lui nuisent. Les bulles médiatiques sur le RB sont, elles aussi, déconnectées des pistes réalistes permettant d’atteindre certaines finalités légitimes des projets de RB.

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  • Jean Gadrey - Le revenu universel au risque de la précarisation de l’emploi et du renforcement des inégalités professionnelles entre les femmes et les hommes

    C’est mon quatrième billet consécutif sur le revenu de base (RB), après une quinzaine d’autres publiés depuis deux ans (liste et liens en annexe). J’y reviens sur la question des impacts possibles sur la précarité et les inégalités. Indépendamment de l’actualité récente où c’est surtout à Benoît Hamon que l’on doit la vive résurgence de ce thème dans les médias et les débats publics, la question du RB m’intéresse depuis des années. Je participe régulièrement à des débats pacifiques et contradictoires sur le sujet, le prochain étant demain à Lille avec Virginie Deleu, une bonne avocate du RB (voir sa vidéo très récente). Je signale également la publication, hier, d’une analyse de Philippe Frémeaux, dont je partage l’essentiel des conclusions, assez prudentes. Mais il ne traite pas la question du présent billet.

    Dans mon billet du 17 septembre dernier, j’écrivais : « En fonction du rapport des forces syndicales, politiques et sociales, le projet teinté de visées humanistes et émancipatrices du MFRB (mouvement français pour un revenu de base) pourrait bien devenir un outil de précarisation de l’emploi et de subventionnement indirect des employeurs qui abusent des petits boulots. […]

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  • Jean Gadrey - L’hypothèse de « la fin du travail » qui fonde le projet de revenu universel de Benoît Hamon est très contestable

    Benoît Hamon fait une intéressante campagne. En particulier en se présentant comme un partisan du revenu universel ou revenu de base (RB par la suite). Je ne doute pas de la sincérité de ses convictions, mais l’hypothèse centrale qui fonde son projet, celle de la « fin du travail » (au sens de sa raréfaction) est très contestable s’agissant des prochaines décennies, et de surcroît peu compatible avec les exigences d’une transition écologique et sociale ambitieuse, qui est absolument vitale.....

    UN MILLION D’EMPLOIS POUR LE CLIMAT EN CINQ ANS ?

    Il faut donc résister à l’idée de la raréfaction inéluctable du travail, non pas d’abord pour des raisons idéologiques, au nom de la valeur travail, mais d’abord parce que pour réussir la transition écologique et sociale il va falloir beaucoup d’emplois de bonne qualité dans la période à venir. Les besoins sociaux légitimes sont légion, y compris dans les services du bien vivre, et la lutte contre le réchauffement climatique est urgente. Or elle n’a aucune chance de réussir si on n’y consacre pas des moyens financiers, matériels et humains très importants. C’est le sens d’un rapport inter-associatif qui vient juste d’être achevé et qui sera présenté à la presse le 12 janvier prochain sous le titre « Un million d’emplois pour le climat ». Il est cosigné notamment par Les Amis de la Terre, Attac, Alternatiba, le Réseau Action climat, la Confédération paysanne, Emmaüs, la Ligue des Droits de l’Homme, la FSU, Solidaires, le Collectif Roosevelt, etc.

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  • L'actualité des socialistes du 28 octobre au 3 novembre

    A LA UNE : ALAIN TOURAINE

    Bibliobs - Alain Touraine, cet optimiste qui veut réconcilier Manuel Valls et Nuit debout

    Dans son dernier essai, le sociologue dénonce le gauchisme autant que le capitalisme rentier. Et rêve d'un projet moderniste.

    « Le Nouveau Siècle politique», le dernier livre d'Alain Touraine, est une analyse en forme de plaidoyer. Le sociologue appartient aux fondateurs de la sociologie française de l'après-guerre, issue d'un savant mélange d'excellence académique, d'immersion sur le terrain et de fréquentation de la sociologie américaine. A 91 ans, il rappelle que sa génération a toujours son mot à dire sur les évolutions contemporaines.

    LAURENT BOUVET

    Le Figaro - La gauche survivra-t-elle à François Hollande ?

    Avec 4% d'opinions favorables, François Hollande chute lourdement dans les sondages. Pour Laurent Bouvet, le président de la République a précipité dans l'abîme toute la gauche française de gouvernement.

    FIGAROVOX. - Avec 4% d'opinions favorables, le chef de l'État est en passe de redevenir «Monsieur 3%», comme en 2011. Au-delà du personnage de François Hollande, que dit ce chiffre sans précédent sur l'état de la gauche de gouvernement?

    Laurent BOUVET. - Le fait que François Hollande, président de la République, soit quasiment redescendu au score dans l'opinion qui était le sien avant qu'il devienne le favori pour la présidentielle en 2011 - c'est-à-dire avant la sortie de la course de Dominique Strauss-Kahn en mai à New York - est un symbole très fort de ce qu'il a fait de la responsabilité que lui ont confié les Français. Le sentiment de gâchis, à gauche, et sans doute au-delà, est terrible. Et évidemment, il a précipité avec lui dans l'abîme, même s'il n'en est assurément pas le seul responsable, toute la gauche de gouvernement française. Il a sans doute aussi achevé le PS tel qu'il était jusqu'ici et dont il a été le premier secrétaire pendant 11 ans.

    PAUL ALLIES

    Paul Alliès- Les limites des Primaires

    Le débat en cours sur et dans la Primaire de la Droite porte sur leurs limites politiques: doivent-elles aller jusqu'à l'électorat de gauche et de l'extrême-droite ? Ce faisant ce débat occulte un autre type de limite, celle sociale, de la population qui s'intéresse à elle et y participe.
     
    La polémique sur l'espace politique est assez vaine. Les Primaires ouvertes partent du principe qu'elles ne sauraient se fonder sur une discrimination idéologique quelconque. Tous les citoyens inscrits sur les listes électorales (et parfois quelques autres catégories) peuvent librement y participer. Les partis organisateurs ont trouvé une formule pour limiter les risques de leur instrumentalisation par leurs adversaires. C'est la déclaration de principe préalable au vote lui-même par laquelle l'électeur dit partager "les valeurs républicaines de la droite et du centre" ou se reconnaitre "dans les valeurs de la Gauche et des écologistes" (formulation officielle des deux Primaires de 2016).
     
    SONDAGE
     
     
    Selon notre sondage Kantar Sofres OnePoint pour Le Figaro, LCI et RTL, François Hollande est éliminé dans tous les cas de figure dès le premier tour de la présidentielle, systématiquement devancé par les candidats de la droite et du FN, mais aussi par Emmanuel Macron et Jean-Luc Mélenchon. Manuel Valls, quant à lui, ne fait pas mieux que le chef de l'État.
     
    RASSEMBLEMENT
     
     
    Valls, Le Foll ou encore Cambadélis ont appelé leur famille politique à ne pas se diviser. Le refrain pourrait s’entendre si l’exécutif n’était pas le premier responsable de cet éclatement de la gauche à quelques mois de la présidentielle.
     
    MARIANNE
     
     
    Il a vu partir sa sœur pour les terres de l’Etat islamique (EI) et, après deux années de silence, Amine Elbahi prend la parole pour dire cette colère que la République n’a pas su ou pas pu retenir. Bonne élève, elle s’ennuyait à la faculté de droit et a choisi la radicalisation. Pourquoi Marianne n’a-t-elle pas su ou pas pu la retenir? La panne de l’ascenseur social, les barrières à franchir quand on vient des «quartiers» et que l’on porte un nom qui dit que l’on n’est pas «gaulois», la volonté de dénoncer clairement ou subrepticement «eux» par rapport à «nous», comme le soulignent Karim Amellal et Béligh Nabli ? Tout cela y concourt. L’EI mène une offensive idéologique violente et les valeurs de la République se trouvent menacées. Amine Elbahi, 20 ans, va dans les écoles expliquer aux enfants et adolescents les raisons pour lesquelles il faut aujourd’hui se battre pour défendre la liberté, l’égalité et la fraternité, auxquelles Karim Amellal et Béligh Nabli proposent d’ajouter la laïcité comme valeur fondatrice
     
    REVENU DE BASE
     
     
    Un revenu versé à tous, sans condition ni contrepartie ? Longtemps cantonnée aux débats intellectuels, l'idée séduit désormais de plus en plus de partis politiques ou de mouvements citoyens en Europe. La plupart des partis Verts européens la défendent, en Espagne, elle figure sur la plateforme de Podemos. En avril 2015, en Finlande, la victoire du parti du Centre aux élections législatives a amené au pouvoir une formation dont le programme prévoit l'expérimentation d'un revenu de base. En revanche, en Suisse, l'initiative populaire qui a conduit à un référendum sur la question en juin 2016 s'est soldée par un rejet, à 76,9%, du revenu inconditionnel.
     
    PIKETTY
     
     
    Le fondateur de la Nouvelle Gauche a interpellé l’économiste sur son intention d’aller voter Alain Juppé à la primaire de la droite. Ce dernier lui répond et l’interroge sur les intentions de Mélenchon, que Hoang-Ngoc soutient.
     
    NATHALIE PERRIN-GILBERT
     
    Libé - Réinventer l’accueil dans les métropoles Par Nathalie Perrin-­Gilbert, Élue du 1er arrondissement de Lyon et conseillère de la Métropole de Lyon (Groupe Gram) et André Gachet, Élu du 1er arrondissement de Lyon et conseiller de la Métropole de Lyon (Groupe Gram)

    L’évolution du sans-abrisme conduit à décloisonner la réflexion, à Lyon, comme ailleurs.

    Comme toutes les métropoles, Lyon est confrontée à la présence de personnes sans abri. La grande ville attire, elle concentre des opportunités sur lesquelles se fondent des espoirs parfois démesurés. Mais lorsqu’elle ne se donne pas les moyens d’un véritable accueil, la métropole devient alors le lieu de toutes les errances.

    CNIL
     
     
    La CNIL a épinglé le Parti socialiste en raison de manquements graves à la protection des données personnelles, après avoir constaté que les mesures élémentaires de sécurité n'avaient pas été mises en oeuvre sur la plateforme gérant les primo-adhésions au parti. Une faille du système pouvait entraîner une fuite sur les coordonnées de plusieurs dizaines de milliers d'adhérents.
     
    USA
     
     
    « Les changements démographiques de portée historique et l'évolution des mentalités de la jeune génération (les millennials) sont en train d'esquisser une Amérique jeune, multicolore et progressiste. D'ici une génération, cette Amérique sera majoritaire.» Ce n'est pas vraiment l'image que l'on a de ce pays, mais il va falloir s'y habituer : les Etats-Unis sont en train de changer. On le comprend grâce à la remarquable analyse des évolutions de la société américaine que propose, dans un récit limpide et passionnant, le journaliste Christophe Deroubaix, auteur du livre L'Amérique qui vient (Les éditions de l'atelier, 2016).
  • L'actualité des socialistes du 28 octobre au 3 novembre

    A LA UNE : ALAIN TOURAINE

    Bibliobs - Alain Touraine, cet optimiste qui veut réconcilier Manuel Valls et Nuit debout

    Dans son dernier essai, le sociologue dénonce le gauchisme autant que le capitalisme rentier. Et rêve d'un projet moderniste.

    « Le Nouveau Siècle politique», le dernier livre d'Alain Touraine, est une analyse en forme de plaidoyer. Le sociologue appartient aux fondateurs de la sociologie française de l'après-guerre, issue d'un savant mélange d'excellence académique, d'immersion sur le terrain et de fréquentation de la sociologie américaine. A 91 ans, il rappelle que sa génération a toujours son mot à dire sur les évolutions contemporaines.

    LAURENT BOUVET

    Le Figaro - La gauche survivra-t-elle à François Hollande ?

    Avec 4% d'opinions favorables, François Hollande chute lourdement dans les sondages. Pour Laurent Bouvet, le président de la République a précipité dans l'abîme toute la gauche française de gouvernement.

    FIGAROVOX. - Avec 4% d'opinions favorables, le chef de l'État est en passe de redevenir «Monsieur 3%», comme en 2011. Au-delà du personnage de François Hollande, que dit ce chiffre sans précédent sur l'état de la gauche de gouvernement?

    Laurent BOUVET. - Le fait que François Hollande, président de la République, soit quasiment redescendu au score dans l'opinion qui était le sien avant qu'il devienne le favori pour la présidentielle en 2011 - c'est-à-dire avant la sortie de la course de Dominique Strauss-Kahn en mai à New York - est un symbole très fort de ce qu'il a fait de la responsabilité que lui ont confié les Français. Le sentiment de gâchis, à gauche, et sans doute au-delà, est terrible. Et évidemment, il a précipité avec lui dans l'abîme, même s'il n'en est assurément pas le seul responsable, toute la gauche de gouvernement française. Il a sans doute aussi achevé le PS tel qu'il était jusqu'ici et dont il a été le premier secrétaire pendant 11 ans.

    PAUL ALLIES

    Paul Alliès- Les limites des Primaires

    Le débat en cours sur et dans la Primaire de la Droite porte sur leurs limites politiques: doivent-elles aller jusqu'à l'électorat de gauche et de l'extrême-droite ? Ce faisant ce débat occulte un autre type de limite, celle sociale, de la population qui s'intéresse à elle et y participe.
     
    La polémique sur l'espace politique est assez vaine. Les Primaires ouvertes partent du principe qu'elles ne sauraient se fonder sur une discrimination idéologique quelconque. Tous les citoyens inscrits sur les listes électorales (et parfois quelques autres catégories) peuvent librement y participer. Les partis organisateurs ont trouvé une formule pour limiter les risques de leur instrumentalisation par leurs adversaires. C'est la déclaration de principe préalable au vote lui-même par laquelle l'électeur dit partager "les valeurs républicaines de la droite et du centre" ou se reconnaitre "dans les valeurs de la Gauche et des écologistes" (formulation officielle des deux Primaires de 2016).
     
    SONDAGE
     
     
    Selon notre sondage Kantar Sofres OnePoint pour Le Figaro, LCI et RTL, François Hollande est éliminé dans tous les cas de figure dès le premier tour de la présidentielle, systématiquement devancé par les candidats de la droite et du FN, mais aussi par Emmanuel Macron et Jean-Luc Mélenchon. Manuel Valls, quant à lui, ne fait pas mieux que le chef de l'État.
     
    RASSEMBLEMENT
     
     
    Valls, Le Foll ou encore Cambadélis ont appelé leur famille politique à ne pas se diviser. Le refrain pourrait s’entendre si l’exécutif n’était pas le premier responsable de cet éclatement de la gauche à quelques mois de la présidentielle.
     
    MARIANNE
     
     
    Il a vu partir sa sœur pour les terres de l’Etat islamique (EI) et, après deux années de silence, Amine Elbahi prend la parole pour dire cette colère que la République n’a pas su ou pas pu retenir. Bonne élève, elle s’ennuyait à la faculté de droit et a choisi la radicalisation. Pourquoi Marianne n’a-t-elle pas su ou pas pu la retenir? La panne de l’ascenseur social, les barrières à franchir quand on vient des «quartiers» et que l’on porte un nom qui dit que l’on n’est pas «gaulois», la volonté de dénoncer clairement ou subrepticement «eux» par rapport à «nous», comme le soulignent Karim Amellal et Béligh Nabli ? Tout cela y concourt. L’EI mène une offensive idéologique violente et les valeurs de la République se trouvent menacées. Amine Elbahi, 20 ans, va dans les écoles expliquer aux enfants et adolescents les raisons pour lesquelles il faut aujourd’hui se battre pour défendre la liberté, l’égalité et la fraternité, auxquelles Karim Amellal et Béligh Nabli proposent d’ajouter la laïcité comme valeur fondatrice
     
    REVENU DE BASE
     
     
    Un revenu versé à tous, sans condition ni contrepartie ? Longtemps cantonnée aux débats intellectuels, l'idée séduit désormais de plus en plus de partis politiques ou de mouvements citoyens en Europe. La plupart des partis Verts européens la défendent, en Espagne, elle figure sur la plateforme de Podemos. En avril 2015, en Finlande, la victoire du parti du Centre aux élections législatives a amené au pouvoir une formation dont le programme prévoit l'expérimentation d'un revenu de base. En revanche, en Suisse, l'initiative populaire qui a conduit à un référendum sur la question en juin 2016 s'est soldée par un rejet, à 76,9%, du revenu inconditionnel.
     
    PIKETTY
     
     
    Le fondateur de la Nouvelle Gauche a interpellé l’économiste sur son intention d’aller voter Alain Juppé à la primaire de la droite. Ce dernier lui répond et l’interroge sur les intentions de Mélenchon, que Hoang-Ngoc soutient.
     
    NATHALIE PERRIN-GILBERT
     
    Libé - Réinventer l’accueil dans les métropoles Par Nathalie Perrin-­Gilbert, Élue du 1er arrondissement de Lyon et conseillère de la Métropole de Lyon (Groupe Gram) et André Gachet, Élu du 1er arrondissement de Lyon et conseiller de la Métropole de Lyon (Groupe Gram)

    L’évolution du sans-abrisme conduit à décloisonner la réflexion, à Lyon, comme ailleurs.

    Comme toutes les métropoles, Lyon est confrontée à la présence de personnes sans abri. La grande ville attire, elle concentre des opportunités sur lesquelles se fondent des espoirs parfois démesurés. Mais lorsqu’elle ne se donne pas les moyens d’un véritable accueil, la métropole devient alors le lieu de toutes les errances.

    CNIL
     
     
    La CNIL a épinglé le Parti socialiste en raison de manquements graves à la protection des données personnelles, après avoir constaté que les mesures élémentaires de sécurité n'avaient pas été mises en oeuvre sur la plateforme gérant les primo-adhésions au parti. Une faille du système pouvait entraîner une fuite sur les coordonnées de plusieurs dizaines de milliers d'adhérents.
     
    USA
     
     
    « Les changements démographiques de portée historique et l'évolution des mentalités de la jeune génération (les millennials) sont en train d'esquisser une Amérique jeune, multicolore et progressiste. D'ici une génération, cette Amérique sera majoritaire.» Ce n'est pas vraiment l'image que l'on a de ce pays, mais il va falloir s'y habituer : les Etats-Unis sont en train de changer. On le comprend grâce à la remarquable analyse des évolutions de la société américaine que propose, dans un récit limpide et passionnant, le journaliste Christophe Deroubaix, auteur du livre L'Amérique qui vient (Les éditions de l'atelier, 2016).
  • L'actualité des socialistes du 28 octobre au 3 novembre

    A LA UNE : ALAIN TOURAINE

    Bibliobs - Alain Touraine, cet optimiste qui veut réconcilier Manuel Valls et Nuit debout

    Dans son dernier essai, le sociologue dénonce le gauchisme autant que le capitalisme rentier. Et rêve d'un projet moderniste.

    « Le Nouveau Siècle politique», le dernier livre d'Alain Touraine, est une analyse en forme de plaidoyer. Le sociologue appartient aux fondateurs de la sociologie française de l'après-guerre, issue d'un savant mélange d'excellence académique, d'immersion sur le terrain et de fréquentation de la sociologie américaine. A 91 ans, il rappelle que sa génération a toujours son mot à dire sur les évolutions contemporaines.

    LAURENT BOUVET

    Le Figaro - La gauche survivra-t-elle à François Hollande ?

    Avec 4% d'opinions favorables, François Hollande chute lourdement dans les sondages. Pour Laurent Bouvet, le président de la République a précipité dans l'abîme toute la gauche française de gouvernement.

    FIGAROVOX. - Avec 4% d'opinions favorables, le chef de l'État est en passe de redevenir «Monsieur 3%», comme en 2011. Au-delà du personnage de François Hollande, que dit ce chiffre sans précédent sur l'état de la gauche de gouvernement?

    Laurent BOUVET. - Le fait que François Hollande, président de la République, soit quasiment redescendu au score dans l'opinion qui était le sien avant qu'il devienne le favori pour la présidentielle en 2011 - c'est-à-dire avant la sortie de la course de Dominique Strauss-Kahn en mai à New York - est un symbole très fort de ce qu'il a fait de la responsabilité que lui ont confié les Français. Le sentiment de gâchis, à gauche, et sans doute au-delà, est terrible. Et évidemment, il a précipité avec lui dans l'abîme, même s'il n'en est assurément pas le seul responsable, toute la gauche de gouvernement française. Il a sans doute aussi achevé le PS tel qu'il était jusqu'ici et dont il a été le premier secrétaire pendant 11 ans.

    PAUL ALLIES

    Paul Alliès- Les limites des Primaires

    Le débat en cours sur et dans la Primaire de la Droite porte sur leurs limites politiques: doivent-elles aller jusqu'à l'électorat de gauche et de l'extrême-droite ? Ce faisant ce débat occulte un autre type de limite, celle sociale, de la population qui s'intéresse à elle et y participe.
     
    La polémique sur l'espace politique est assez vaine. Les Primaires ouvertes partent du principe qu'elles ne sauraient se fonder sur une discrimination idéologique quelconque. Tous les citoyens inscrits sur les listes électorales (et parfois quelques autres catégories) peuvent librement y participer. Les partis organisateurs ont trouvé une formule pour limiter les risques de leur instrumentalisation par leurs adversaires. C'est la déclaration de principe préalable au vote lui-même par laquelle l'électeur dit partager "les valeurs républicaines de la droite et du centre" ou se reconnaitre "dans les valeurs de la Gauche et des écologistes" (formulation officielle des deux Primaires de 2016).
     
    SONDAGE
     
     
    Selon notre sondage Kantar Sofres OnePoint pour Le Figaro, LCI et RTL, François Hollande est éliminé dans tous les cas de figure dès le premier tour de la présidentielle, systématiquement devancé par les candidats de la droite et du FN, mais aussi par Emmanuel Macron et Jean-Luc Mélenchon. Manuel Valls, quant à lui, ne fait pas mieux que le chef de l'État.
     
    RASSEMBLEMENT
     
     
    Valls, Le Foll ou encore Cambadélis ont appelé leur famille politique à ne pas se diviser. Le refrain pourrait s’entendre si l’exécutif n’était pas le premier responsable de cet éclatement de la gauche à quelques mois de la présidentielle.
     
    MARIANNE
     
     
    Il a vu partir sa sœur pour les terres de l’Etat islamique (EI) et, après deux années de silence, Amine Elbahi prend la parole pour dire cette colère que la République n’a pas su ou pas pu retenir. Bonne élève, elle s’ennuyait à la faculté de droit et a choisi la radicalisation. Pourquoi Marianne n’a-t-elle pas su ou pas pu la retenir? La panne de l’ascenseur social, les barrières à franchir quand on vient des «quartiers» et que l’on porte un nom qui dit que l’on n’est pas «gaulois», la volonté de dénoncer clairement ou subrepticement «eux» par rapport à «nous», comme le soulignent Karim Amellal et Béligh Nabli ? Tout cela y concourt. L’EI mène une offensive idéologique violente et les valeurs de la République se trouvent menacées. Amine Elbahi, 20 ans, va dans les écoles expliquer aux enfants et adolescents les raisons pour lesquelles il faut aujourd’hui se battre pour défendre la liberté, l’égalité et la fraternité, auxquelles Karim Amellal et Béligh Nabli proposent d’ajouter la laïcité comme valeur fondatrice
     
    REVENU DE BASE
     
     
    Un revenu versé à tous, sans condition ni contrepartie ? Longtemps cantonnée aux débats intellectuels, l'idée séduit désormais de plus en plus de partis politiques ou de mouvements citoyens en Europe. La plupart des partis Verts européens la défendent, en Espagne, elle figure sur la plateforme de Podemos. En avril 2015, en Finlande, la victoire du parti du Centre aux élections législatives a amené au pouvoir une formation dont le programme prévoit l'expérimentation d'un revenu de base. En revanche, en Suisse, l'initiative populaire qui a conduit à un référendum sur la question en juin 2016 s'est soldée par un rejet, à 76,9%, du revenu inconditionnel.
     
    PIKETTY
     
     
    Le fondateur de la Nouvelle Gauche a interpellé l’économiste sur son intention d’aller voter Alain Juppé à la primaire de la droite. Ce dernier lui répond et l’interroge sur les intentions de Mélenchon, que Hoang-Ngoc soutient.
     
    NATHALIE PERRIN-GILBERT
     
    Libé - Réinventer l’accueil dans les métropoles Par Nathalie Perrin-­Gilbert, Élue du 1er arrondissement de Lyon et conseillère de la Métropole de Lyon (Groupe Gram) et André Gachet, Élu du 1er arrondissement de Lyon et conseiller de la Métropole de Lyon (Groupe Gram)

    L’évolution du sans-abrisme conduit à décloisonner la réflexion, à Lyon, comme ailleurs.

    Comme toutes les métropoles, Lyon est confrontée à la présence de personnes sans abri. La grande ville attire, elle concentre des opportunités sur lesquelles se fondent des espoirs parfois démesurés. Mais lorsqu’elle ne se donne pas les moyens d’un véritable accueil, la métropole devient alors le lieu de toutes les errances.

    CNIL
     
     
    La CNIL a épinglé le Parti socialiste en raison de manquements graves à la protection des données personnelles, après avoir constaté que les mesures élémentaires de sécurité n'avaient pas été mises en oeuvre sur la plateforme gérant les primo-adhésions au parti. Une faille du système pouvait entraîner une fuite sur les coordonnées de plusieurs dizaines de milliers d'adhérents.
     
    USA
     
     
    « Les changements démographiques de portée historique et l'évolution des mentalités de la jeune génération (les millennials) sont en train d'esquisser une Amérique jeune, multicolore et progressiste. D'ici une génération, cette Amérique sera majoritaire.» Ce n'est pas vraiment l'image que l'on a de ce pays, mais il va falloir s'y habituer : les Etats-Unis sont en train de changer. On le comprend grâce à la remarquable analyse des évolutions de la société américaine que propose, dans un récit limpide et passionnant, le journaliste Christophe Deroubaix, auteur du livre L'Amérique qui vient (Les éditions de l'atelier, 2016).
  • L'actualité des socialistes du 28 octobre au 3 novembre

    A LA UNE : ALAIN TOURAINE

    Bibliobs - Alain Touraine, cet optimiste qui veut réconcilier Manuel Valls et Nuit debout

    Dans son dernier essai, le sociologue dénonce le gauchisme autant que le capitalisme rentier. Et rêve d'un projet moderniste.

    « Le Nouveau Siècle politique», le dernier livre d'Alain Touraine, est une analyse en forme de plaidoyer. Le sociologue appartient aux fondateurs de la sociologie française de l'après-guerre, issue d'un savant mélange d'excellence académique, d'immersion sur le terrain et de fréquentation de la sociologie américaine. A 91 ans, il rappelle que sa génération a toujours son mot à dire sur les évolutions contemporaines.

    LAURENT BOUVET

    Le Figaro - La gauche survivra-t-elle à François Hollande ?

    Avec 4% d'opinions favorables, François Hollande chute lourdement dans les sondages. Pour Laurent Bouvet, le président de la République a précipité dans l'abîme toute la gauche française de gouvernement.

    FIGAROVOX. - Avec 4% d'opinions favorables, le chef de l'État est en passe de redevenir «Monsieur 3%», comme en 2011. Au-delà du personnage de François Hollande, que dit ce chiffre sans précédent sur l'état de la gauche de gouvernement?

    Laurent BOUVET. - Le fait que François Hollande, président de la République, soit quasiment redescendu au score dans l'opinion qui était le sien avant qu'il devienne le favori pour la présidentielle en 2011 - c'est-à-dire avant la sortie de la course de Dominique Strauss-Kahn en mai à New York - est un symbole très fort de ce qu'il a fait de la responsabilité que lui ont confié les Français. Le sentiment de gâchis, à gauche, et sans doute au-delà, est terrible. Et évidemment, il a précipité avec lui dans l'abîme, même s'il n'en est assurément pas le seul responsable, toute la gauche de gouvernement française. Il a sans doute aussi achevé le PS tel qu'il était jusqu'ici et dont il a été le premier secrétaire pendant 11 ans.

    PAUL ALLIES

    Paul Alliès- Les limites des Primaires

    Le débat en cours sur et dans la Primaire de la Droite porte sur leurs limites politiques: doivent-elles aller jusqu'à l'électorat de gauche et de l'extrême-droite ? Ce faisant ce débat occulte un autre type de limite, celle sociale, de la population qui s'intéresse à elle et y participe.
     
    La polémique sur l'espace politique est assez vaine. Les Primaires ouvertes partent du principe qu'elles ne sauraient se fonder sur une discrimination idéologique quelconque. Tous les citoyens inscrits sur les listes électorales (et parfois quelques autres catégories) peuvent librement y participer. Les partis organisateurs ont trouvé une formule pour limiter les risques de leur instrumentalisation par leurs adversaires. C'est la déclaration de principe préalable au vote lui-même par laquelle l'électeur dit partager "les valeurs républicaines de la droite et du centre" ou se reconnaitre "dans les valeurs de la Gauche et des écologistes" (formulation officielle des deux Primaires de 2016).
     
    SONDAGE
     
     
    Selon notre sondage Kantar Sofres OnePoint pour Le Figaro, LCI et RTL, François Hollande est éliminé dans tous les cas de figure dès le premier tour de la présidentielle, systématiquement devancé par les candidats de la droite et du FN, mais aussi par Emmanuel Macron et Jean-Luc Mélenchon. Manuel Valls, quant à lui, ne fait pas mieux que le chef de l'État.
     
    RASSEMBLEMENT
     
     
    Valls, Le Foll ou encore Cambadélis ont appelé leur famille politique à ne pas se diviser. Le refrain pourrait s’entendre si l’exécutif n’était pas le premier responsable de cet éclatement de la gauche à quelques mois de la présidentielle.
     
    MARIANNE
     
     
    Il a vu partir sa sœur pour les terres de l’Etat islamique (EI) et, après deux années de silence, Amine Elbahi prend la parole pour dire cette colère que la République n’a pas su ou pas pu retenir. Bonne élève, elle s’ennuyait à la faculté de droit et a choisi la radicalisation. Pourquoi Marianne n’a-t-elle pas su ou pas pu la retenir? La panne de l’ascenseur social, les barrières à franchir quand on vient des «quartiers» et que l’on porte un nom qui dit que l’on n’est pas «gaulois», la volonté de dénoncer clairement ou subrepticement «eux» par rapport à «nous», comme le soulignent Karim Amellal et Béligh Nabli ? Tout cela y concourt. L’EI mène une offensive idéologique violente et les valeurs de la République se trouvent menacées. Amine Elbahi, 20 ans, va dans les écoles expliquer aux enfants et adolescents les raisons pour lesquelles il faut aujourd’hui se battre pour défendre la liberté, l’égalité et la fraternité, auxquelles Karim Amellal et Béligh Nabli proposent d’ajouter la laïcité comme valeur fondatrice
     
    REVENU DE BASE
     
     
    Un revenu versé à tous, sans condition ni contrepartie ? Longtemps cantonnée aux débats intellectuels, l'idée séduit désormais de plus en plus de partis politiques ou de mouvements citoyens en Europe. La plupart des partis Verts européens la défendent, en Espagne, elle figure sur la plateforme de Podemos. En avril 2015, en Finlande, la victoire du parti du Centre aux élections législatives a amené au pouvoir une formation dont le programme prévoit l'expérimentation d'un revenu de base. En revanche, en Suisse, l'initiative populaire qui a conduit à un référendum sur la question en juin 2016 s'est soldée par un rejet, à 76,9%, du revenu inconditionnel.
     
    PIKETTY
     
     
    Le fondateur de la Nouvelle Gauche a interpellé l’économiste sur son intention d’aller voter Alain Juppé à la primaire de la droite. Ce dernier lui répond et l’interroge sur les intentions de Mélenchon, que Hoang-Ngoc soutient.
     
    NATHALIE PERRIN-GILBERT
     
    Libé - Réinventer l’accueil dans les métropoles Par Nathalie Perrin-­Gilbert, Élue du 1er arrondissement de Lyon et conseillère de la Métropole de Lyon (Groupe Gram) et André Gachet, Élu du 1er arrondissement de Lyon et conseiller de la Métropole de Lyon (Groupe Gram)

    L’évolution du sans-abrisme conduit à décloisonner la réflexion, à Lyon, comme ailleurs.

    Comme toutes les métropoles, Lyon est confrontée à la présence de personnes sans abri. La grande ville attire, elle concentre des opportunités sur lesquelles se fondent des espoirs parfois démesurés. Mais lorsqu’elle ne se donne pas les moyens d’un véritable accueil, la métropole devient alors le lieu de toutes les errances.

    CNIL
     
     
    La CNIL a épinglé le Parti socialiste en raison de manquements graves à la protection des données personnelles, après avoir constaté que les mesures élémentaires de sécurité n'avaient pas été mises en oeuvre sur la plateforme gérant les primo-adhésions au parti. Une faille du système pouvait entraîner une fuite sur les coordonnées de plusieurs dizaines de milliers d'adhérents.
     
    USA
     
     
    « Les changements démographiques de portée historique et l'évolution des mentalités de la jeune génération (les millennials) sont en train d'esquisser une Amérique jeune, multicolore et progressiste. D'ici une génération, cette Amérique sera majoritaire.» Ce n'est pas vraiment l'image que l'on a de ce pays, mais il va falloir s'y habituer : les Etats-Unis sont en train de changer. On le comprend grâce à la remarquable analyse des évolutions de la société américaine que propose, dans un récit limpide et passionnant, le journaliste Christophe Deroubaix, auteur du livre L'Amérique qui vient (Les éditions de l'atelier, 2016).
  • L'actualité des socialistes du 28 octobre au 3 novembre

    A LA UNE : ALAIN TOURAINE

    Bibliobs - Alain Touraine, cet optimiste qui veut réconcilier Manuel Valls et Nuit debout

    Dans son dernier essai, le sociologue dénonce le gauchisme autant que le capitalisme rentier. Et rêve d'un projet moderniste.

    « Le Nouveau Siècle politique», le dernier livre d'Alain Touraine, est une analyse en forme de plaidoyer. Le sociologue appartient aux fondateurs de la sociologie française de l'après-guerre, issue d'un savant mélange d'excellence académique, d'immersion sur le terrain et de fréquentation de la sociologie américaine. A 91 ans, il rappelle que sa génération a toujours son mot à dire sur les évolutions contemporaines.

    LAURENT BOUVET

    Le Figaro - La gauche survivra-t-elle à François Hollande ?

    Avec 4% d'opinions favorables, François Hollande chute lourdement dans les sondages. Pour Laurent Bouvet, le président de la République a précipité dans l'abîme toute la gauche française de gouvernement.

    FIGAROVOX. - Avec 4% d'opinions favorables, le chef de l'État est en passe de redevenir «Monsieur 3%», comme en 2011. Au-delà du personnage de François Hollande, que dit ce chiffre sans précédent sur l'état de la gauche de gouvernement?

    Laurent BOUVET. - Le fait que François Hollande, président de la République, soit quasiment redescendu au score dans l'opinion qui était le sien avant qu'il devienne le favori pour la présidentielle en 2011 - c'est-à-dire avant la sortie de la course de Dominique Strauss-Kahn en mai à New York - est un symbole très fort de ce qu'il a fait de la responsabilité que lui ont confié les Français. Le sentiment de gâchis, à gauche, et sans doute au-delà, est terrible. Et évidemment, il a précipité avec lui dans l'abîme, même s'il n'en est assurément pas le seul responsable, toute la gauche de gouvernement française. Il a sans doute aussi achevé le PS tel qu'il était jusqu'ici et dont il a été le premier secrétaire pendant 11 ans.

    PAUL ALLIES

    Paul Alliès- Les limites des Primaires

    Le débat en cours sur et dans la Primaire de la Droite porte sur leurs limites politiques: doivent-elles aller jusqu'à l'électorat de gauche et de l'extrême-droite ? Ce faisant ce débat occulte un autre type de limite, celle sociale, de la population qui s'intéresse à elle et y participe.
     
    La polémique sur l'espace politique est assez vaine. Les Primaires ouvertes partent du principe qu'elles ne sauraient se fonder sur une discrimination idéologique quelconque. Tous les citoyens inscrits sur les listes électorales (et parfois quelques autres catégories) peuvent librement y participer. Les partis organisateurs ont trouvé une formule pour limiter les risques de leur instrumentalisation par leurs adversaires. C'est la déclaration de principe préalable au vote lui-même par laquelle l'électeur dit partager "les valeurs républicaines de la droite et du centre" ou se reconnaitre "dans les valeurs de la Gauche et des écologistes" (formulation officielle des deux Primaires de 2016).
     
    SONDAGE
     
     
    Selon notre sondage Kantar Sofres OnePoint pour Le Figaro, LCI et RTL, François Hollande est éliminé dans tous les cas de figure dès le premier tour de la présidentielle, systématiquement devancé par les candidats de la droite et du FN, mais aussi par Emmanuel Macron et Jean-Luc Mélenchon. Manuel Valls, quant à lui, ne fait pas mieux que le chef de l'État.
     
    RASSEMBLEMENT
     
     
    Valls, Le Foll ou encore Cambadélis ont appelé leur famille politique à ne pas se diviser. Le refrain pourrait s’entendre si l’exécutif n’était pas le premier responsable de cet éclatement de la gauche à quelques mois de la présidentielle.
     
    MARIANNE
     
     
    Il a vu partir sa sœur pour les terres de l’Etat islamique (EI) et, après deux années de silence, Amine Elbahi prend la parole pour dire cette colère que la République n’a pas su ou pas pu retenir. Bonne élève, elle s’ennuyait à la faculté de droit et a choisi la radicalisation. Pourquoi Marianne n’a-t-elle pas su ou pas pu la retenir? La panne de l’ascenseur social, les barrières à franchir quand on vient des «quartiers» et que l’on porte un nom qui dit que l’on n’est pas «gaulois», la volonté de dénoncer clairement ou subrepticement «eux» par rapport à «nous», comme le soulignent Karim Amellal et Béligh Nabli ? Tout cela y concourt. L’EI mène une offensive idéologique violente et les valeurs de la République se trouvent menacées. Amine Elbahi, 20 ans, va dans les écoles expliquer aux enfants et adolescents les raisons pour lesquelles il faut aujourd’hui se battre pour défendre la liberté, l’égalité et la fraternité, auxquelles Karim Amellal et Béligh Nabli proposent d’ajouter la laïcité comme valeur fondatrice
     
    REVENU DE BASE
     
     
    Un revenu versé à tous, sans condition ni contrepartie ? Longtemps cantonnée aux débats intellectuels, l'idée séduit désormais de plus en plus de partis politiques ou de mouvements citoyens en Europe. La plupart des partis Verts européens la défendent, en Espagne, elle figure sur la plateforme de Podemos. En avril 2015, en Finlande, la victoire du parti du Centre aux élections législatives a amené au pouvoir une formation dont le programme prévoit l'expérimentation d'un revenu de base. En revanche, en Suisse, l'initiative populaire qui a conduit à un référendum sur la question en juin 2016 s'est soldée par un rejet, à 76,9%, du revenu inconditionnel.
     
    PIKETTY
     
     
    Le fondateur de la Nouvelle Gauche a interpellé l’économiste sur son intention d’aller voter Alain Juppé à la primaire de la droite. Ce dernier lui répond et l’interroge sur les intentions de Mélenchon, que Hoang-Ngoc soutient.
     
    NATHALIE PERRIN-GILBERT
     
    Libé - Réinventer l’accueil dans les métropoles Par Nathalie Perrin-­Gilbert, Élue du 1er arrondissement de Lyon et conseillère de la Métropole de Lyon (Groupe Gram) et André Gachet, Élu du 1er arrondissement de Lyon et conseiller de la Métropole de Lyon (Groupe Gram)

    L’évolution du sans-abrisme conduit à décloisonner la réflexion, à Lyon, comme ailleurs.

    Comme toutes les métropoles, Lyon est confrontée à la présence de personnes sans abri. La grande ville attire, elle concentre des opportunités sur lesquelles se fondent des espoirs parfois démesurés. Mais lorsqu’elle ne se donne pas les moyens d’un véritable accueil, la métropole devient alors le lieu de toutes les errances.

    CNIL
     
     
    La CNIL a épinglé le Parti socialiste en raison de manquements graves à la protection des données personnelles, après avoir constaté que les mesures élémentaires de sécurité n'avaient pas été mises en oeuvre sur la plateforme gérant les primo-adhésions au parti. Une faille du système pouvait entraîner une fuite sur les coordonnées de plusieurs dizaines de milliers d'adhérents.
     
    USA
     
     
    « Les changements démographiques de portée historique et l'évolution des mentalités de la jeune génération (les millennials) sont en train d'esquisser une Amérique jeune, multicolore et progressiste. D'ici une génération, cette Amérique sera majoritaire.» Ce n'est pas vraiment l'image que l'on a de ce pays, mais il va falloir s'y habituer : les Etats-Unis sont en train de changer. On le comprend grâce à la remarquable analyse des évolutions de la société américaine que propose, dans un récit limpide et passionnant, le journaliste Christophe Deroubaix, auteur du livre L'Amérique qui vient (Les éditions de l'atelier, 2016).
  • L'actualité des socialistes du 28 octobre au 3 novembre

    A LA UNE : ALAIN TOURAINE

    Bibliobs - Alain Touraine, cet optimiste qui veut réconcilier Manuel Valls et Nuit debout

    Dans son dernier essai, le sociologue dénonce le gauchisme autant que le capitalisme rentier. Et rêve d'un projet moderniste.

    « Le Nouveau Siècle politique», le dernier livre d'Alain Touraine, est une analyse en forme de plaidoyer. Le sociologue appartient aux fondateurs de la sociologie française de l'après-guerre, issue d'un savant mélange d'excellence académique, d'immersion sur le terrain et de fréquentation de la sociologie américaine. A 91 ans, il rappelle que sa génération a toujours son mot à dire sur les évolutions contemporaines.

    LAURENT BOUVET

    Le Figaro - La gauche survivra-t-elle à François Hollande ?

    Avec 4% d'opinions favorables, François Hollande chute lourdement dans les sondages. Pour Laurent Bouvet, le président de la République a précipité dans l'abîme toute la gauche française de gouvernement.

    FIGAROVOX. - Avec 4% d'opinions favorables, le chef de l'État est en passe de redevenir «Monsieur 3%», comme en 2011. Au-delà du personnage de François Hollande, que dit ce chiffre sans précédent sur l'état de la gauche de gouvernement?

    Laurent BOUVET. - Le fait que François Hollande, président de la République, soit quasiment redescendu au score dans l'opinion qui était le sien avant qu'il devienne le favori pour la présidentielle en 2011 - c'est-à-dire avant la sortie de la course de Dominique Strauss-Kahn en mai à New York - est un symbole très fort de ce qu'il a fait de la responsabilité que lui ont confié les Français. Le sentiment de gâchis, à gauche, et sans doute au-delà, est terrible. Et évidemment, il a précipité avec lui dans l'abîme, même s'il n'en est assurément pas le seul responsable, toute la gauche de gouvernement française. Il a sans doute aussi achevé le PS tel qu'il était jusqu'ici et dont il a été le premier secrétaire pendant 11 ans.

    PAUL ALLIES

    Paul Alliès- Les limites des Primaires

    Le débat en cours sur et dans la Primaire de la Droite porte sur leurs limites politiques: doivent-elles aller jusqu'à l'électorat de gauche et de l'extrême-droite ? Ce faisant ce débat occulte un autre type de limite, celle sociale, de la population qui s'intéresse à elle et y participe.
     
    La polémique sur l'espace politique est assez vaine. Les Primaires ouvertes partent du principe qu'elles ne sauraient se fonder sur une discrimination idéologique quelconque. Tous les citoyens inscrits sur les listes électorales (et parfois quelques autres catégories) peuvent librement y participer. Les partis organisateurs ont trouvé une formule pour limiter les risques de leur instrumentalisation par leurs adversaires. C'est la déclaration de principe préalable au vote lui-même par laquelle l'électeur dit partager "les valeurs républicaines de la droite et du centre" ou se reconnaitre "dans les valeurs de la Gauche et des écologistes" (formulation officielle des deux Primaires de 2016).
     
    SONDAGE
     
     
    Selon notre sondage Kantar Sofres OnePoint pour Le Figaro, LCI et RTL, François Hollande est éliminé dans tous les cas de figure dès le premier tour de la présidentielle, systématiquement devancé par les candidats de la droite et du FN, mais aussi par Emmanuel Macron et Jean-Luc Mélenchon. Manuel Valls, quant à lui, ne fait pas mieux que le chef de l'État.
     
    RASSEMBLEMENT
     
     
    Valls, Le Foll ou encore Cambadélis ont appelé leur famille politique à ne pas se diviser. Le refrain pourrait s’entendre si l’exécutif n’était pas le premier responsable de cet éclatement de la gauche à quelques mois de la présidentielle.
     
    MARIANNE
     
     
    Il a vu partir sa sœur pour les terres de l’Etat islamique (EI) et, après deux années de silence, Amine Elbahi prend la parole pour dire cette colère que la République n’a pas su ou pas pu retenir. Bonne élève, elle s’ennuyait à la faculté de droit et a choisi la radicalisation. Pourquoi Marianne n’a-t-elle pas su ou pas pu la retenir? La panne de l’ascenseur social, les barrières à franchir quand on vient des «quartiers» et que l’on porte un nom qui dit que l’on n’est pas «gaulois», la volonté de dénoncer clairement ou subrepticement «eux» par rapport à «nous», comme le soulignent Karim Amellal et Béligh Nabli ? Tout cela y concourt. L’EI mène une offensive idéologique violente et les valeurs de la République se trouvent menacées. Amine Elbahi, 20 ans, va dans les écoles expliquer aux enfants et adolescents les raisons pour lesquelles il faut aujourd’hui se battre pour défendre la liberté, l’égalité et la fraternité, auxquelles Karim Amellal et Béligh Nabli proposent d’ajouter la laïcité comme valeur fondatrice
     
    REVENU DE BASE
     
     
    Un revenu versé à tous, sans condition ni contrepartie ? Longtemps cantonnée aux débats intellectuels, l'idée séduit désormais de plus en plus de partis politiques ou de mouvements citoyens en Europe. La plupart des partis Verts européens la défendent, en Espagne, elle figure sur la plateforme de Podemos. En avril 2015, en Finlande, la victoire du parti du Centre aux élections législatives a amené au pouvoir une formation dont le programme prévoit l'expérimentation d'un revenu de base. En revanche, en Suisse, l'initiative populaire qui a conduit à un référendum sur la question en juin 2016 s'est soldée par un rejet, à 76,9%, du revenu inconditionnel.
     
    PIKETTY
     
     
    Le fondateur de la Nouvelle Gauche a interpellé l’économiste sur son intention d’aller voter Alain Juppé à la primaire de la droite. Ce dernier lui répond et l’interroge sur les intentions de Mélenchon, que Hoang-Ngoc soutient.
     
    NATHALIE PERRIN-GILBERT
     
    Libé - Réinventer l’accueil dans les métropoles Par Nathalie Perrin-­Gilbert, Élue du 1er arrondissement de Lyon et conseillère de la Métropole de Lyon (Groupe Gram) et André Gachet, Élu du 1er arrondissement de Lyon et conseiller de la Métropole de Lyon (Groupe Gram)

    L’évolution du sans-abrisme conduit à décloisonner la réflexion, à Lyon, comme ailleurs.

    Comme toutes les métropoles, Lyon est confrontée à la présence de personnes sans abri. La grande ville attire, elle concentre des opportunités sur lesquelles se fondent des espoirs parfois démesurés. Mais lorsqu’elle ne se donne pas les moyens d’un véritable accueil, la métropole devient alors le lieu de toutes les errances.

    CNIL
     
     
    La CNIL a épinglé le Parti socialiste en raison de manquements graves à la protection des données personnelles, après avoir constaté que les mesures élémentaires de sécurité n'avaient pas été mises en oeuvre sur la plateforme gérant les primo-adhésions au parti. Une faille du système pouvait entraîner une fuite sur les coordonnées de plusieurs dizaines de milliers d'adhérents.
     
    USA
     
     
    « Les changements démographiques de portée historique et l'évolution des mentalités de la jeune génération (les millennials) sont en train d'esquisser une Amérique jeune, multicolore et progressiste. D'ici une génération, cette Amérique sera majoritaire.» Ce n'est pas vraiment l'image que l'on a de ce pays, mais il va falloir s'y habituer : les Etats-Unis sont en train de changer. On le comprend grâce à la remarquable analyse des évolutions de la société américaine que propose, dans un récit limpide et passionnant, le journaliste Christophe Deroubaix, auteur du livre L'Amérique qui vient (Les éditions de l'atelier, 2016).
  • L'actualité des socialistes du 21 au 27 octobre

    A LA UNE : ANDRE GORZ

    Télérama - “Sur le capitalisme et ses dégâts humains et écologiques, André Gorz était visionnaire”

    Décroissance, écologie, travail… Le philosophe et journaliste André Gorz, cofondateur du “Nouvel Observateur”, a proposé avant l’heure des alternatives au capitalisme. Un visionnaire, pour l’historien Willy Gianinazzi, qui publie une biographie de ce penseur.

    En 2006, sa Lettre à D. l’avait fait con­naître du grand public. André Gorz, le journaliste, le philosophe, signait un des plus beaux textes d’amour de la littérature. Soixante-seize pages poignantes et lumineuses sur son amour pour Dorine, absolu, fusionnel, « en deçà et au-delà de la philosophie ». C’était au soir d’une vie multiple et fantastique : un an plus tard, André, 84 ans, et Dorine, 83, se donnaient la mort ensemble.

    REVENU DE BASE

    Altereco, Guillaume Duval - Faut-il mettre en place un revenu de base ?

    En cet automne, la question d’un revenu de base (ou d’existence ou encore universel selon les préférences sémantiques) est au cœur du débat public. Le député socialiste des Yvelines Benoît Hamon en a fait la mesure phare de sa candidature à la primaire socialiste, tandis qu’en face Nathalie Kosciusko-Morizet a choisi d’en faire elle aussi un marqueur dans la primaire de la droite. Les sénateurs de droite Jean-Marie Vanlerenberghe (UDI) et de gauche Daniel Percheron (socialiste) viennent de leur côté de présenter un rapport sur le sujet. Plus concrètement encore, le département de la Gironde veut l’expérimenter en 2018, tandis que le Premier ministre Manuel Valls s’est lui aussi emparé de l’idée en septembre, suite à un rapport remis par Christophe Sirugue au printemps dernier. Et on ne compte plus les débats et écrits sur ce sujet tant dans la sphère citoyenne que chez les universitaires, comme par exemple la journée de travail que l’OFCE y a consacré le 13 octobre.

    CHOMAGE

    OFCE - Chômage : forte volatilité, faible baisse

    Département Analyse et prévision (Equipe France)

    Les chiffres du chômage du mois de septembre 2016, publiés par Pôle emploi, font apparaître une baisse spectaculaire du nombre de demandeurs d’emploi en fin de mois (DEFM) en catégorie A (-66 300 personnes en France métropolitaine). Cette forte baisse fait plus que compenser la hausse tout aussi spectaculaire du mois dernier (+50 200). Au total, sur trois mois, le recul du nombre de demandeurs d’emplois atteint 35 200, troisième baisse trimestrielle consécutive, ce qui n’avait plus été observé depuis le début de la crise au début de 2008. Le chiffre de septembre confirme ainsi le retournement progressif de la courbe des DEFM sur un horizon de temps plus long : depuis le début de l’année, les effectifs en catégorie A ont baissé de 90 000 personnes et de 59 500 sur un an. Si l’on ajoute aux inscrits en catégorie A ceux ayant réalisé une activité réduite au cours du mois (catégories B et C), la baisse mensuelle est moins prononcée (-38 000 personnes), probablement parce qu’une partie des inscrits sans aucune activité a changé de catégorie après avoir retrouvé une activité réduite.

    HOLLANDE

    Slate - 4% de satisfaits de François Hollande? Ce sondage est incomparable aux autres

    Le président de la République n'atteint même pas la barre des 5% de satisfaits selon un dernier sondage. Un record historique? Pas vraiment.

    4% de satisfaits. Le résultat de la dernière enquête Cevipof, réalisée par Ipsos et Sopra Steria pour Le Monde, a de quoi calmer les ardeurs d'un président de la République dont on ne sait toujours pas s'il se représentera en 2017. C'est le score le plus faible de la courte histoire de la collaboration entre le centre de recherches politiques de Sciences Po et le quotidien du soir. Jusque-là, François Hollande était tombé à 5% en juin et juillet 2016, mais il avait légèrement rebondi à 6% de satisfaits en septembre. Avant donc de replonger ce mois-ci.

    VALLS

    Libé - Manuel Valls, côté recours

    Rester fidèle à une candidature de François Hollande ? Tout faire pour se présenter à la place du Président en difficulté au risque de se faire battre lui-même ? Plongée dans les tourments du Premier ministre, qui joue là son avenir politique.

    MONTEBOURG

    LCI - Arnaud Montebourg réactive le droit de vote des étrangers, promesse de François Hollande

    ENGAGEMENT - Candidat à la primaire du Parti socialiste, Arnaud Montebourg a réaffirmé mercredi sa promesse d'instaurer le droit de vote des étrangers s'il était élu. Une promesse oubliée de la campagne de François Hollande en 2012.

    C'était une mesure symbolique du candidat Hollande en 2011. Plus précisément, son engagement numéro 50. Le droit de vote des étrangers extracommunautaires aux élections locales, promesse oubliée du quinquennat, sera celle d'Arnaud Montebourg si ce dernier remporte la primaire socialiste.

    Mercredi soir, l'ancien ministre a confirmé son souhait de défendre cette mesure, lors des universités européennes de lutte contre le racisme et les discriminations organisées par la Maison des potes. Elle fera "partie de la réforme de la Constitution" souhaitée par le candidat.

    NANTES

    Revue Politique et Parlementaire, - Renouveau démocratique, l’expérience nantaise de « dialogue citoyen »

    Année après année, chaque mois de janvier, le Cevipof nous livre son baromètre1 de la confiance.

     Et année après année, chaque mois de janvier, les résultats du Cevipof montrent la solidité de la méfiance des Français vis-à-vis de la démocratie : « La défiance vis-à-vis du fonctionnement de la démocratie augmente nettement […] : en 2015, 67 % des personnes interrogées considèrent qu’elle ne fonctionne pas très bien ou pas bien du tout contre 49 % en 2009 (+18 points) ». La défiance est encore plus flagrante encore lorsqu’il s’agit d’évaluer le personnel politique : « L’opinion vis-à-vis des responsables politiques, si elle se situe déjà à un niveau très élevé en 2009, empire encore jusqu’en 2015 : 88 % d’opinions négatives contre 83 % (+5 points) »2.

    NOTRE DAME DES LANDES

    L'Express - Notre-Dame-des-Landes: ce que trahit le nouveau clash entre Valls et Royal

    Le Premier ministre a estimé que la ministre de l'Ecologie, en s'opposant à la construction de l'aéroport, avait "affaibli l'autorité de l'Etat" ce mercredi, sur France inter. Une critique frontale sur fond d'élection présidentielle.

    Entre Manuel Valls et Ségolène Royal, les désaccords sont publics et les accrochages nombreux. En témoigne l'épineux dossier de l'aéroport à Notre-Dame-des-Landes. Le premier veut faire évacuer la zone occupée par les zadistes "à partir de cet automne" pour mieux débuter les travaux, tandis que la seconde ne croit pas dans le projet.

    BUDGET

    Europe 1 - Un budget 2017 étiqueté aile gauche du PS ?

    Le vote des recettes du budget 2017, mardi à l'Assemblée, a ravivé les clivages qui minent le groupe socialiste.

    Le dernier budget du quinquennat porte-t-il plus la marque de l'aile gauche que les précédents ? Les députés ont adopté mardi après-midi, en première lecture, le volet recette du dernier projet de loi de finances du mandat de François Hollande, par 285 voix contre 242. L'ambiance délétère qui a régné lors des débats a notamment permis à l’aile gauche du PS de faire passer, parfois avec le soutien des écologistes, des communistes et même de quelques voix de la droite, plusieurs amendements contre l’avis du gouvernement. Des "allures de fin de règne", allait jusqu’à titrer lundi Le Monde. De son côté, l’exécutif tempère : "Les votes qui sont intervenus, parfois contre l’avis du gouvernement, ne dégradent pas le solde et ne remettent pas en cause nos engagements", a déclaré mardi aux Echos le secrétaire d’Etat chargé du Budget Christian Eckert.

    Le Monde - Un budget aux allures de fin de règne

    Dans un climat de déliquescence de la majorité, le gouvernement a été mis en minorité à plusieurs reprises.

    Il flotte une drôle d’ambiance autour de la discussion de ce dernier projet de loi de finances du quinquennat, dont la première partie (les recettes) doit être votée mardi 25 octobre à l’Assemblée nationale. La droite s’est efforcée de démontrer que le gouvernement actuel allait laisser à son successeur « quantité de factures impayées dans son armoire », comme l’a dénoncé le président (LR) de la commission des finances, Gilles Carrez. « La marque de fabrique de ce projet de budget pour 2017 : on gonfle les recettes à encaisser en 2017 et on reporte au maximum les dépenses sur 2018 et au-delà », a-t-il expliqué.

    CAMBA

    Jean-Christophe Cambadélis : « Une primaire pour surmonter les désaccords »

    Retrouvez ci-dessous l’interview de Jean-Christophe Cambadélis, Premier secrétaire du Parti socialiste, à la Nouvelle République, parue le 22 octobre.

    IDENTITE

    Le Point - Le PS se positionne sur la question de l'identité

    Jean-Christophe Cambadélis a présenté ce mardi le sixième Cahier de la présidentielle du PS, intitulé "Être français au XXIe siècle".

    Ce mardi, le PS a avancé une série de propositions sur le thème de l'identité française. Son objectif : ne pas laisser la droite s'emparer seule de cette question « trop sérieuse » dans la campagne présidentielle. « Nous nous opposons frontalement avec la droite qui partage la même conception de la Nation que l'extrême droite », a fustigé le premier secrétaire Jean-Christophe Cambadélis, au siège du Parti socialiste à Paris, lors de la présentation du sixième Cahier de la présidentielle du PS, intitulé « Être français au XXIe siècle ».

    CAROLINE FOUREST

    Mon vrai désaccord avec Jean Baubérot

    Jean Baubérot se défend de prôner une « laïcité ouverte ». Formidable, mais ce n’est pas mon propos…  Je précise dans mon livre qu’il n’utilise plus cette expression depuis qu’elle est fortement critiquée.

    Mon reproche est ailleurs. Il concerne sa vision relativiste de l’histoire de la laïcité (où toutes les interprétations de 1905 se valent), sa volonté de renégocier la Séparation, son militantisme obstiné pour importer les accommodements religieux » et le modèle canadien, son soutien aux sectes, son vocabulaire caricatural et inversé minimisant le danger du radicalisme religieux tout en parlant de danger « laïciste » et d' »intégrisme républicain ».

    Une conception désarmante de la laïcité qui va jusqu’à la complaisance affichée envers les mouvements religieux radicaux, sexistes et homophobes, comme l’UOIF, qui l’invite presque chaque année à son Congrès.

    Jean Baubérot se défend de placer la liberté religieuse avant l’égalité, mais tous ses travaux et ses prises de positions militent dans ce sens…

    BOUALEM SANSAL

    Le Soir - Boualem Sansal sur l’islamisme: «En Occident, vous êtes dans le déni»

    Pour l’écrivain, les attentats sont le signe que l’islamisation se propage.

    Il se dégage de Boualem Sansal une sérénité, une douceur même, qui contraste avec l’univers aride, sombre et dur du roman 2084. La fin du monde, Grand Prix du roman de l’Académie française en 2015. Cette œuvre, qui projette le lecteur en Abistan, empire entier régi uniquement par la loi de Yölah, révélée par son prophète Abi, où tout libre arbitre, toute pensée et tout doute se voient strictement interdits, vient d’être traduite en néerlandais.

    LEGISLATIVES

    Marianne - Terminer au moins devant Mélenchon en 2017 : le dernier objectif désespéré des élus PS

    De nombreux élus PS, inquiets pour leur réélection, affirment qu'ils choisiront le candidat le plus à même de rassembler en 2017. Pas pour passer au second tour, juste pour limiter les dégâts aux législatives qui suivront en restant devant un Mélenchon ou un Macron.

    Il n'y a pas de candidat naturel pour la présidentielle de 2017. A six mois du scrutin, ce constat dressé par un grand nombre de députés PS interpelle. Repartir avec Hollande, passer chez Valls, temporiser avec Royal ou renverser la table avec Montebourg ? Ceux qui ne font partie d'aucune écurie s'interrogent particulièrement. Plus que sur les orientations programmatiques, de nombreux responsables socialistes affirment aujourd'hui qu'ils feront leur choix en fonction des sondages. Faute de pouvoir s'appuyer sur un candidat susceptible de l'emporter, plusieurs élus affirment d'ores et déjà vouloir se ranger derrière l'homme qui leur assurera... la troisième place, pourtant synonyme d'élimination au premier tour

    MACRON

    Huffington Post - Les cadres socialistes de "En Marche!" vont-ils être exclus du PS?

    Ce mercredi 26 octobre, Emmanuel Macron dévoilait l'organigramme de son mouvement dans lequel figurent plusieurs membres du PS.

    Devant un parterre de journalistes venus nombreux au Pavillon Gabriel à Paris, Emmanuel Macron a présenté ce mercredi 26 octobre l'état-major de son mouvement "En Marche!". Un secrétaire général et neuf délégués issus du monde politique et économique parmi lesquels on retrouve trois élus socialistes: Richard Ferrand (député du Finistère), Stéphane Travert (député de la Manche) et Bariza Khiari (sénatrice de Paris).

    PAUL MAGNETTE

    Arnaud Montebourg - Hommage des Français à Paul Magnette

    Voici la version longue de la tribune d’Arnaud Montebourg dans le Monde du 26 octobre 2016

    La mondialisation, présentée comme irréversible, ne serait elle pas en train de rétrécir et de s’inverser ? Loin des prédictions des partisans de la mondialisation heureuse, il ne s’agit en rien d’un repli sur soi, mais du mouvement irrésistible des origines, et du retour de l’histoire et de la géographie. Voilà pourquoi il parait anachronique de signer ou ratifier les traités TAFTA et CETA de libre-échange avec les Etats-Unis et le Canada et de supprimer comme l’envisage, encore en toute discrétion, la Commission Européenne les dernières protections commerciales vis à vis de la Chine.

    La dernière décennie consacra le triomphe des marques : dans le moteur lancé de la division internationale du travail, on trouve les délocalisations, comme outil d’optimisation des marges des entreprises, la montée du low-cost comme outil d’exploitation des travailleurs au nord comme au sud, la financiarisation des entreprises, comme outil de domination de l’économie réelle, et la sacralisation du consommateur, comme objet de la toute puissance acquise du marketing. Pour réussir ce cycle de transformation culturelle de l’économie mondialisée derrière les marques, il convenait d’obtenir l’assentiment et une certaine complicité passive du consommateur.

    La Tribune - Ceta : la Wallonie, mauvaise conscience de l'UE

    La région wallonne n'a pas cédé et rejette toujours le traité de commerce euro-canadien. Un refus qui place l'UE devant ses contradictions et ses limites.

    Haro sur la Wallonie ! Jusqu'ici, la très discrète entité fédérale belge n'intéressait à peu près personne en dehors des frontières du Royaume des Belges. Mais depuis que son parlement a refusé d'accorder au gouvernement fédéral belge le droit de signer le traité de commerce entre l'Union européenne et le Canada (Ceta), elle est devenue « l'ennemie public numéro un » des dirigeants européens. Ce lundi 24 octobre, l'ancien premier ministre belge Elio di Rupio, lui-même ancien ministre-président de Wallonie, a dénoncé les « pressions invraisemblables » sur l'actuel chef du gouvernement wallon, Paul Magnette.