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ps - Page 443

  • Déchéance de nationalité et recomposition : Jean-Pierre Mignard répond aux questions de David Doukhan


    Déchéance de nationalité et recomposition... par Europe1fr

  • Laurent Baumel sur LCI ce mardi


    L'invité de Bruce Toussaint du 29/12/2015 par ITELE

  • Pierre Rosanvallon: «Consternation et vive inquiétude»

    Professeur au Collège de France, mais aussi acteur et témoin de la gauche, l’historien Pierre Rosanvallon réagit au projet d’inscrire dans la Constitution la déchéance de nationalité qui, écrit-il, « me consterne et m’inquiète beaucoup pour l’avenir ».

    Le projet d’inscrire dans la Constitution, après moult atermoiements,  la déchéance de nationalité pour les bi-nationaux nés français et ayant grandi en France me consterne. Et m’inquiète beaucoup pour l’avenir. Pour plusieurs raisons.

    Une raison d’efficacité d’abord. Cela n’aura évidemment aucun effet dissuasif pour les terroristes (voire même le contraire). Ce serait d’ailleurs la même chose pour le rétablissement de la peine d’indignité nationale dont certains ont parlé. Celle-ci n’aurait en effet de sens que pour des personnes bien intégrées pour lesquelles la bonne réputation est un capital social. Elle serait par exemple adaptée pour un Jérôme Cahuzac qui a trahi la confiance publique et s’est déshonoré en commettant l’équivalent d’un crime de « lèse-démocratie », pas pour ceux qui s’enorgueillissent de leur position de rupture radicale.

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  • Déchéance de nationalité : la gauche plus que jamais divisée


    Déchéance de nationalité : la gauche plus que jamais divisée

  • Terrorisme : punir n’est pas déchoir et déchoir n’est pas punir Par Patrick KLUGMAN, Avocat de nombreuses victimes de terrorisme et adjoint à la mairie de Paris (PS) — 24 décembre 2015

    Le projet de déchéance de nationalité pour les terroristes heurte les principes les mieux établis sans offrir une once de sécurité supplémentaire. Pis, il réjouirait presque ceux qu’il entend punir.

    Elu socialiste et avocat de très nombreuses victimes d’actes de terrorisme ou de leur famille, j’aurais sans doute dû me réjouir du projet d’extension de la déchéance de la nationalité annoncée par le président de la République le 16 novembre dernier devant le Congrès.

    Il n’en est rien, précisément parce que, confronté à la difficulté de juger les terroristes et leurs complices, je mesure combien ce projet est contre-nature : il heurte les principes les mieux établis sans offrir une once de sécurité supplémentaire. Pis, il réjouirait presque ceux qu’il entend punir !

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  • Déchéance de nationalité : Mandon tacle Taubira (23/12)


    Déchéance de nationalité : Mandon tacle Taubira par FranceInfo

  • Karine Berger, invitée politique (22.12.15)


    Karine Berger, invitée politique (22.12.15) par radioclassique

  • Paul Alliès - La conversion politique de François Hollande

    Son dernier « coup » semble vitrifier la scène politique toute entière. Hollande, usant des ressources institutionnelles du présidentialisme, serait en train de réussir une opération de survie pour les Présidentielles de 2017. Et s’il était en train de se reconvertir, de passer à droite tout simplement ?
     

    Il existe une tradition en sciences sociales et politiques, assez ravageuse : celle de l’explication psychologique et stratégique. Elle s’est appliquée à l’analyse d’un singulier phénomène dans les années 1930, celui de la conversion de nombre de dirigeants socialistes et communistes de premier ordre à « l’esprit » de ce temps. Ils ont ainsi œuvré efficacement à l’avènement de Vichy. Et selon cette tradition explicative, ils le firent en raison de qualités spécifiques : maitrise de la ruse, sens de la manœuvre, qualités de chef, intelligence stratégique des rapports de force... Leurs familles politiques seraient restées elles, intactes ; elles auraient ainsi immunisé la France d’alors contre le fascisme véritable et les convertis n’auraient été que de vulgaires aventuriers.

    Plusieurs historiens et politistes (Paxton, Sternhell, Dobry…) ont fait litière de cette approche à la fois paresseuse et rassurante. Ils ont privilégié l’histoire sociale du politique et les caractères sociologiques de la conversion dans ces années-là. Ils démontrent comment elle se caractérise par un démantèlement de l’appareil d’interprétation de la réalité, de la « conscience discursive » de l’intéressé. Laurent Kestel, au terme d’une analyse de la stupéfiante trajectoire de Jacques Doriot (« La conversion politique ». Editions Raisons d’agir. 2012) en tire, au-delà de son cas et objet d'études,  de contemporaines conclusions; il dit bien que « ni la longévité des partis politiques, ni la persistance d’un système de partis ne sont nécessairement les meilleurs gages d’un solide ancrage des idées dans un camp. Les conversions sont aujourd’hui le fait d’organisations qui, sous l’influence de nombreux facteurs (changement du profil sociologique des cadres, des militants, des adhérents, etc…) réussissent de véritables coups de force idéologique. » Cette histoire a partie liée à ce que Foucault nommait les « rituels de pouvoir ».

    Nous en sommes là. François Hollande use et abuse de deux moyens qui n’existaient pas sous la III° République: la toute puissance du chef de l’Etat et l’élection présidentielle. La première se concentre (voir les ahurissants propos de Manuel Valls et Christiane Taubira) dans la « parole présidentielle » érigée en infaillibilité pontificale par un gouvernement rayé de la carte. La seconde, toujours vantée comme la « reine des batailles»  permet d’imaginer Hollande comme un chef par défaut, le seul à pouvoir gagner contre Le Pen en 2017 malgré un bilan social, économique et culurel désastreux.

    Tout cela se fait au prix d’une révision historique des principes fondamentaux de la République et de la production d’un dispositif militaro-policier sans précédent depuis Vichy. Quelques députés, aussi pathétiques que zélés dans l’accompagnement de ce renversement, proposent déjà de faire ratifier cette « ultime rupture » (comme la qualifie justement Edwy Plenel), par référendum. Nous aurons donc bu la coupe de l’illusion démocratique de la V° République jusqu’à la lie : grâce à elle, François Hollande serait en passe de réussir sa conversion à droite. Il incombe à tous les démocrates, à la société civile et bien sûr à la Gauche de rester fidèles à eux-mêmes en imaginant une autre République.

  • François Kalfon, invité politique (21.12.15)


    François Kalfon, invité politique (21.12.15) par radioclassique

  • Marie-Noelle Lienemann, invitée politique (23.12.15)


    Marie-Noelle Lienemann, invitée politique (23... par radioclassique

  • PS : "L'idée est de faire une alliance populaire, et non pas de créer un nouveau parti"

    Invitée du 14/17 de LCI, pour parler des élections régionales, la porte-parole du PS Corinne Narassiguin a expliqué que le PS n'allait pas changé de nom. "Ce n'est pas une bonne idée. Le Parti socialiste est porteur d'une histoire", a-t-elle déclaré.