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ps - Page 281

  • L'actualité des socialistes du 24 au 30 mars (revue de presse hebdomadaire)

    A LA UNE

    OFCE - « RUE » : une ambition à financer, 29 mars 2017, par Pierre Madec et Xavier Timbeau

    Cette évaluation du Revenu universel d’existence (RUE), proposition phare de Benoît Hamon, met en lumière un impact potentiellement important du dispositif sur le niveau de vie des ménages les plus modestes et sur les inégalités de niveau de vie. S’il était mis en œuvre, le Revenu universel d’existence aurait pour effet de faire de la France l’un des pays les plus égalitaires de l’Union européenne. En contrepartie, le coût « net » du dispositif pourrait s’avérer élevé, de l’ordre de 45 à 50 milliards d’euros. Compte tenu du coût de la mesure, son financement par une réforme de l’impôt sur le revenu pourrait accroître encore la redistribution du système socio-fiscal français mais conduirait à une hausse considérable des taux marginaux supportés par les ménages les plus aisés.

    ELLE

    Elle - Les candidats face à la rédaction : Benoît Hamon, l'interview en intégralité

    A quelques semaines du premier tour, nous avons rencontré le candidat du parti socialiste. Féministe revendiqué, il nous dévoile son programme pour les femmes.

    Un vinyle de Miles Davis, une plaque minéralogique américaine à la gloire du « Boss », une sentence de l'artiste Ben (« Faut-il douter de tout ? ») et une corbeille de fruits au cas où : dans un recoin de son QG de campagne, genre open space de start-up chic dans le 10 e arrondissement de Paris, Benoît Hamon s'est confectionné un petit autel personnel. Il nous reçoit pour évoquer son féminisme, ses projets pour les femmes... et se confier comme rarement sur sa compagne et mère de ses deux filles, Gabrielle Guallar, responsable des affaires publiques chez LVMH. Interview.

    LA SOLIDARITE

    La Croix - Louis Maurin : « Notre culture de la solidarité est un ciment très fort »

    UNE FRANCE PLUS JUSTE Semaine 3/3 Les fractures culturelles

    Selon Louis Maurin, le directeur de l’Observatoire des inégalités, les Français restent très attachés aux valeurs de solidarité et d’égalité, mais il faut refonder le discours sur la solidarité.

    LE LOGEMENT

    Le Monde - «La politique du logement est la première des politiques de l’emploi que l’on devrait mener »

    Eric Heyer, économiste à l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE) et enseignant à Sciences Po, a répondu aux questions des internautes à l’occasion d’un tchat au Monde.fr, vendredi, sur le thème : « La France fait-elle moins bien que ses voisins européens ? » En voici les principaux extraits.

    LES INEGALITES

    La Croix - Daniel Cohen : « La France est fondamentalement inégalitaire »

    UNE FRANCE PLUS JUSTE (1/3) LES FRACTURES ÉCONOMIQUES Pour l’économiste Daniel Cohen, il faut mettre fin au système élitiste à la française.

    Avant la présidentielle, « La Croix » explore durant trois semaines les inégalités économiques, les ruptures sociétales, les fractures culturelles qui traversent la France.

    6EME REPUBLIQUE

    Convention pour la 6° République : Voter 6° République

    La question d'une République nouvelle s'est imposée tant bien que mal sur la scène de ces élections présidentielles. La Convention pour la 6° République en a examiné les contours. Elle en a tiré quelques conclusions.

    .... constate que la revendication d’une 6° République est devenue, pour la première fois dans l’histoire des élections présidentielles, un programme commun à l’ensemble des candidats de gauche. Ce programme appelle des procédures  inédites de démocratie participative.

    L'EUROPE

    La Croix - « Faut-il sortir de l’euro ? »

    Les débats de la présidentielle (2/4) Pendant quatre semaines, « La Croix » fait débattre des économistes. Aujourd’hui, Anne-Laure Delatte, directrice adjointe du Cepii, et Jacques Mazier, membre des « Économistes atterrés », discutent du bilan et de l’avenir de la monnaie unique.

    OFCE - Des inégalités européennes 30 mars 2017 par Guillaume Allègre

    Dans le préambule du traité instituant la Communauté économique européenne, les chefs d’Etat et de gouvernement se déclarent « décidés à assurer par une action commune le progrès économique et social de leur pays en éliminant les barrières qui divisent l’Europe ». L’article 117 rajoute que « les États membres conviennent de la nécessité de promouvoir l’amélioration des conditions de vie et de travail de la main-d’œuvre permettant leur égalisation dans le progrès ». Soixante ans après le Traité de Rome, qu’en est-il des inégalités économiques et sociales en Europe ? Comment ont-elles évolué durant la crise ?

    LE PS

    Europe 1 - Laurent Bouvet : “Le PS, tel qu’on l’a connu depuis une quarantaine d’années, c’est terminé”

    Le politologue, auteur de La gauche zombie : chroniques d'une malédiction politique insiste sur le point de non retour atteint par le parti socialiste depuis la primaire.

    INTERVIEW

    Après le ralliement de Jean-Yves Le Drian, poids lourd du PS, à Emmanuel Macron, le refus de Valls de soutenir le vainqueur de la primaire, et la progressive avance de Jean-Luc Mélenchon sur Benoit Hamon selon plusieurs sondages, les difficultés au sein du parti socialiste s’accumulent. Invité dans l'émission C'est arrivé cette semaine, le politologue Laurent Bouvet répond à la question : que deviendra le PS à la fin de la présidentielle ?

    Libé - Remue-ménage de printemps au Parti socialiste

    Nombre de soutiens de Benoît Hamon se sont sentis trahis à l’annonce du revirement de Manuel Valls. Récit d’une journée ponctuée d’une conférence expresse et d’un meeting à Lille.

    Telos - PS, l’inéluctable scission, Gérard Grunberg

    Les scissions partisanes sont rares dans les grands partis, trop coûteuses en énergie et trop incertaines quant à leurs résultats. Elles sont le plus souvent le résultat d’un long processus où les raisons de long terme se mêlent aux accidents et aux hasards. Il en va ainsi aujourd’hui du Parti socialiste qui est entré dans la phase finale de la crise qui a débuté avec la décision de François Hollande de changer le cours de sa politique économique à la fin de l’année 2013. Depuis lors, une dynamique de rupture s’est enclenchée que la succession des événements a rendue de plus en plus inéluctable.

    Boursorama - Après la "trahison" de Valls, "l'explosion" du PS ?

    Certains parlent de "clarification", d'autres "d'explosion": la perspective d'une scission du PS, souvent annoncée, a en tout cas pris de l'épaisseur mercredi avec la décision de Manuel Valls de soutenir Emmanuel Macron.

    "Que Manuel Valls ne respecte pas les engagements pris devant des millions de Français pendant la primaire à gauche, je l'avais déjà intégré. Mais en annonçant qu'il votera Macron, il donne le signe qu'il n'y a plus de Parti socialiste", a déploré auprès du Monde le député des Bouches-du-Rhône Patrick Mennucci.

    Le choix de Valls pour Macron scelle l'implosion du PS, par Elizabeth Pineau

    PARIS (Reuters) - Le choix de Manuel Valls, annoncé mercredi, de voter Emmanuel Macron à l'élection présidentielle entérine au Parti socialiste le divorce entre deux gauches irréconciliables, possible prélude à une scission du parti fondé en 1971.

    EN CAMPAGNE

    Libé - Hamon: «Bienvenue» aux socialistes qui se sont «trompés» chez Macron

    Le candidat PS à la présidentielle, Benoît Hamon, a laissé ouverte la porte aux socialistes qui se seraient «trompés» en soutenant Emmanuel Macron, en disant «bienvenue» à leur retour, jeudi soir lors d’un meeting près de Montpellier.

    Le JDD - Hamon veut tourner la page Valls et parler "projet"

    En meeting jeudi soir dans l'Hérault, Benoît Hamon a annoncé sa feuille de route pour la fin de campagne : parler uniquement de son projet, en ciblant ses rivaux sur la transparence.

    Avant son meeting, jeudi soir, à Montpellier, Benoit Hamon déambule dans les rues de Béziers. Le candidat socialiste a l'air détendu. Ses proches l'assurent, il est d'humeur blagueuse. A des lycéennes qui, carnet de correspondance à la main, l'accostent, il griffonne un petit mot. "J'autorise Lorine à réussir ses examens", écrit-t-il devant ces jeunes filles tout à leur joie.

    Libé - Aubry fustige Valls, Macron et tance Cambadélis

    La maire PS de Lille Martine Aubry, soutien de Benoît Hamon pour la présidentielle, a fustigé l’attitude des socialistes, à commencer par Manuel Valls, qui soutiennent Emmanuel Macron, qu’elle a qualifié de «candidat qui aime l’argent, pas les gens».

    Accueillant Benoît Hamon à sa descente du train, Mme Aubry a déclaré devant quelque 3.000 personnes selon les journalistes et 5.000 selon les organisateurs que le ralliement de M. Valls à M. Macron n’était «pas une surprise» car «qui se ressemble s’assemble, finalement».

    Le Figaro - À Berlin, Hamon ravit à Macron le soutien de Schulz

    Après François Fillon et Emmanuel Macron, c'était au tour de Benoît Hamon de venir jusqu'à Berlin. En difficulté, le candidat du PS a d'abord rencontré la chancelière Angela Merkel, qui a accepté de le recevoir comme les autres prétendants à la présidentielle, puis le social-démocrate Martin Schulz, qui lui a «exprimé son soutien et celui du SPD». «Benoît Hamon est un homme de convictions profondes, c'est une condition pour gagner des élections», a expliqué Martin Schulz, lui-même candidat face à Angela Merkel aux élections fédérales de septembre

    L'Opinion - Macron-Mélenchon, l’étau mortel pour Benoît Hamon

    La candidature du vainqueur de la primaire socialiste aurait dû s’imposer comme centrale à gauche. Aujourd’hui, dans les sondages, il se retrouve à la cinquième place de la campagne

    Un conseil politique restreint se retrouve lundi autour de Benoît Hamon. Le candidat socialiste a décidé se démultiplier dans les médias pour tenter de sauver sa campagne. Il sera mercredi en meeting à Lille, dans le fief de Martine Aubry, son principal soutien politique.

    Le JDD - Hamon lance son opération "mains propres"

    Conseillé par l’ancien procureur Eric de Montgolfier, Benoît Hamon présentera cette semaine une série de dispositions. "L'argent pollue la campagne", regrette le candidat socialiste auprès du JDD.

    A défaut de pouvoir enjamber la montagne d'hostilité de nombre de ses camarades socialistes, Benoît Hamon entreprend de s'attaquer au mur de l'argent. D'ici au premier tour, le candidat socialiste a la ferme intention d'insister sur ce point. "L'argent pollue la campagne, ce qui veut dire qu'il n'est pas à sa bonne place. On devrait s'occuper du pouvoir d'achat des Français, pas de celui des élus", indique-t-il au JDD

  • Libé - Soutiens à Emmanuel Macron, vous n’êtes plus socialistes

    Une tribune à l'initiative des Jeunes socialistes du Finistère dénonce les ralliements de Jean-Yves Le Drian, Bernard Poignant et Richard Ferrand au candidat d'En marche, qualifiant ce choix d'insulte aux centaines de milliers de citoyens qui se sont déplacés lors des primaires de la gauche.

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  • Laurent Baumel se «fiche un peu» de ce que va faire François Hollande dans la campagne


    Laurent Baumel se «fiche un peu» de ce que va... par lefigaro

  • « Je ne sais pas comment Manuel Valls peut se regarder dans la glace » - Marie Noëlle Lienemann

  • Pour Benoît Hamon, Manuel Valls "ne respecte pas la démocratie"

  • L'Obs - A Lille, Aubry torpille Macron, Hamon déplore le "caractère" de Mélenchon

    En difficulté dans les sondages, lâché par Manuel Valls, le candidat socialiste s'est affiché aux côtés de la maire de Lille, mercredi, dans le Nord.

    Très discrète depuis le début de la campagne, Martine Aubry a fini par sortir de son silence. Alors que les difficultés se multiplient autour du candidat Hamon, relégué en cinquième position dans plusieurs sondages et "abandonné" par Manuel Valls, la maire de Lille a apporté un soutien appuyé au socialiste, mercredi soir, lors d'un meeting organisé dans sa ville. Dans un discours d'une vingtaine de minutes, la socialiste a lâché de nombreux coups, d'abord contre l'ancien Premier ministre, avec lequelle les rapports ont toujours été âcres, puis surtout envers Emmanuel Macron, le favori des sondages et principal bénéficiaire de la logique du vote utile à gauche.

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  • L'actualité des socialistes du 17 au 23 mars (Revue de presse hebdomadaire)

    A LA UNE

    France 2 - Présidentielle : revivez l'interview de Benoît Hamon sur le plateau du "20 heures" de France2

    Benoît Hamon appelle à "voter pour", plutôt qu'à voter "par défaut" pour Emmanuel Macron. Il faut "mettre de côté cette logique qui consiste à se réunir derrière une candidature qui ne propose qu'une chose : poursuivre ce qui a été fait et qui a échoué déjà", déclare le candidat socialiste.

    BFMTV - Une élue PS appelle son parti à repenser sa stratégie contre le FN

    Sarah Proust, membre de l'équipe de campagne de Benoît Hamon, juge que le PS fait fausse route en condamnant les électeurs du Front national.

    Le Monde - Vers une société hyper-industrielle ?

    On entend plus souvent parler de la fin de l’industrie que de sa renaissance. En s’intéressant au renouveau du capitalisme productif, l’ingénieur et sociologue Pierre Veltz (Wikipédia) livre, dans un ouvrage très synthétique pour l’excellente collection de la République des idées, un stimulant contrepoint.

    LES RETRAITES

    Alternatives Economiques, Gérard Cornilleau et Henri Sterdyniak - Faut-il une nouvelle réforme de retraites ?

    En 1991, le « Livre blanc sur les retraites »  avait sonné l’alarme : les régimes de retraite français couraient à la catastrophe financière du fait de leur trop grande générosité, d’un âge trop précoce de la fin d’activité, du passage à la retraite des générations nombreuses du baby-boom et de l’allongement de la durée de vie.

    Depuis 1993, à l’occasion de réformes successives, les paramètres des régimes  de retraite ont été modifiés. La durée de cotisation requise pour obtenir une retraite à taux plein a été allongée de 40 à 42 ans, et passera à 43 ans en 2035 ; l’indexation des salaires pris en compte et des retraites ne se fait plus sur les salaires, mais sur les prix ; le rendement des régimes complémentaires a été progressivement diminué ; l’âge ouvrant le droit à la retraite est passé de 60 à 62 ans ; enfin les taux de cotisation ont été relevés.

    L'EURO

    Libé - Euro, réformer ou sortir, Par Anne-Laure Delatte, Directrice adjointe du CEPII, professeure invitée à Princeton

    La monnaie unique mérite mieux qu’une défaite en rase campagne, solution prônée par les populistes. Mais un aggiornamento, loin d’être utopique, est difficile : il demande un travail politique.

    C’est l’histoire d’un homme qui tombe d’un immeuble de cinquante étages. Le mec au fur et à mesure de sa chute pour se rassurer se dit «jusqu’ici tout va bien, jusqu’ici tout va bien, jusqu’ici tout va bien». Il y a quelques mois, un beau matin de juin, à New York, je prenais un café avec un vieux copain de thèse, de passage pour un mois à la NYU. Il était alors en contact avec un potentiel candidat à la présidentielle et participait assez activement à l’élaboration de son programme.

    Alternatives Economiques, Christian Chavagneux - En cas de sortie de l’euro, le franc ne dévaluerait pas!

    Une étude à paraître analyse les conséquences d’une sortie de la France de la zone euro, en faisant l’hypothèse que la monnaie unique disparaîtrait

    GUILLUY

    Causeur - «En 2017 ou en 2022, la France périphérique fera basculer la présidentielle»

    Entretien avec le géographe social Christophe Guilluy

    Faut-il encore présenter Christophe Guilluy ? Le géographe social, fin observateur de la France périphérique et théoricien de l'insécurité culturelle, voit ses analyses confirmées par les sondages. Si Marine Le Pen ne l'emportera peut-être pas dès 2017, la France périphérique finira cependant par triompher un jour ou l'autre dans les urnes face aux candidats des gagnants de la mondialisation que sont Hamon, Fillon et Macron.

    HOLLANDE

    Le Figaro - Laurent Bouvet : «Le quinquennat Hollande a mis fin à l'illusion de l'unité de la gauche»

    Dans son dernier livre, La gauche zombie, chroniques d'une malédiction politique, Laurent Bouvet fait l'état des lieux de la gauche française cinq ans après la victoire de François Hollande, décrypte les raisons d'un échec historique et dresse des perspectives sombres.

    Le Monde - Présidentielle : François Hollande livre son testament

    François Hollande a défendu son bilan à Crolles, dans la banlieue grenobloise, avant de s’en prendre à l’ambiance délétère de la campagne présidentielle.

    Il est enfin entré dans la campagne. Mais pour lui. Lui et son quinquennat. Lui et son bilan. Lui et sa statue, sa postérité. Pour exister, aussi, alors qu’il lui reste moins de deux mois à l’Elysée. Quoi qu’il en soit, il voulait parler. Le président de la République François Hollande a livré un vibrant plaidoyer pro domo samedi 18 mars devant plusieurs centaines d’élus et militants socialistes à Crolles (Isère), à 20 kilomètres de Grenoble, dans un gymnase fervent mais où les dernières rangées de chaises sont toutefois restées inoccupées.
     
    MARTIN SCHULZ
     
     
    L’ancien président du parlement européen Martin Schulz a été élu à 100 % des voix à la tête du Parti socialiste (SPD) allemand. Le nouveau chef des sociaux-démocrates apparaît comme un challenger sérieux face à Angela Merkel.
     
     
    Martin Schulz a été élu ce dimanche président du SPD. Le social-démocrate a réussi une prouesse : récolter 100% des voix, du jamais vu dans l’histoire du parti qui rêve aujourd’hui de détrôner Angela Merkel lors des élections de septembre. S’immisçant dans la campagne française, le SPD a clairement affiché sa préférence pour Emmanuel Macron, un pied-de-nez au candidat du PS, son parti frère.
     
    LE REVENU UNIVERSEL
     
     
    Benoît Hamon a renoncé à son projet de véritable revenu universel. Celui-ci aurait conduit à augmenter de 3000 euros par an l'impôt net d'un célibataire gagnant 3000 euros par mois. Le nouveau projet du candidat ne tient pas non plus la route. Par Henri Sterdyniak, économiste, OFCE
     
    EN CAMPAGNE
     
     
    Le candidat socialiste à la présidentielle Benoît Hamon se rendra mardi à Berlin, où il doit rencontrer la chancelière allemande Angela Merkel, ainsi que Martin Schulz, président du Parti social-démocrate d’Allemagne (SPD).
     

    Benoît Hamon a connu un début de semaine compliqué alors que son meeting de Bercy, dimanche, lui laissait penser qu'il allait relancer sa campagne. Le voilà maintenant dépassé par Jean-Luc Mélenchon dans un récent sondage.

     
    Le candidat PS Benoît Hamon mise sur un écroulement d'Emmanuel Macron pour augmenter son score et passer au second tour.
     
    C'est l'un des grands enjeux de ces quatre prochaines semaines : Emmanuel Macron va-t-il s'effondrer dans les sondages d'ici au premier tour de la présidentielle ? C'est en tout cas ce qu'espèrent les autres candidats pour se qualifier au second tour. Et si un effondrement de Macron se produisait, le candidat PS Benoît Hamon pourrait être l'un des grands bénéficiaires de sa chute, le leader d'En Marche !  ayant beaucoup séduit les électeurs du parti socialiste, et notamment plusieurs de ses élus.
     

    Quelques heures plus tôt, après un entretien avec le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker, le socialiste était « bouleversé » par le décès d'Henri Emmanuelli.

    Envoyée spéciale à Bruxelles

    Comme aspiré par des vents contraires. Après un meeting réussi et un discours remarqué dimanche à Bercy, Benoît Hamon se retrouve une nouvelle fois pollué par l'actualité et les mauvaises nouvelles. Le candidat socialiste est aussitôt reparti en campagne, à Bruxelles, après sa prestation en demi-teinte sur le plateau de TF1, lundi soir.

     
    En meeting à Bercy, le candidat socialiste a fait parler de lui, et même au delà de ses soutiens.
     
    Celui qui veut "faire battre le cœur de la France" aura au moins réussi faire battre celui de Bercy. Car de l'avis de nombreux observateurs, et pas forcément de son bord politique, Benoît Hamon a réussi son pari, lui qui était attendu au tournant dans une campagne qui dévissait et qui voyait Jean-Luc Mélenchon accentuer la pression à son encontre.
     
     
    Le candidat du Parti socialiste à la présidentielle a tenu cet après-midi son plus grand meeting de campagne, espérant décoller entre les affaires Fillon et la tentation Macron.
     
     
    Dans un discours très ancré à gauche, le candidat PS a dénoncé «le parti de l'argent».

    Un Bercy bondé, une marée de drapeaux, français, socialistes ou écologistes, un Benoît Hamon survolté, efficace, faisant appel aux émotions du peuple de gauche. Le candidat socialiste a réussi son pari. Il était loin d'être gagné d'avance tant il semblait avoir du mal, jusqu'ici, à imposer sa stature présidentielle avec un PS profondément divisé. À 34 jours de la présidentielle et à la veille d'un débat télévisé crucial, Benoît Hamon s'est offert une profonde respiration. Et une forme de revanche face aux critiques de son camp.

    VALLS

     
    L’ex-premier ministre, qui a refusé de parrainer le candidat du PS après avoir perdu la primaire de la gauche, réagit aux accusations de trahison de son camp, dans une tribune au « Journal du dimanche ».
    Manuel Valls réfute en bloc les accusations de « trahison » après son refus de parrainer Benoît Hamon en vue de l’élection présidentielle et appelle à « oublier les vieux clivages » partisans, dans une tribune au Journal du dimanche ce 19 mars.
     
    MACRON
     
     
    Influencé par François Bayrou, le candidat d'En Marche! réactive un vieux serpent de mer qui rompt avec la ligne du gouvernement.....
     
    Les jeunes devront effectuer leur service dans les trois ans suivant leur majorité, a-t-il ajouté. Quelque 600.000 jeunes hommes et femmes, encadrés par des militaires ou des gendarmes, acquerront ainsi chaque année "une expérience directe de la vie militaire, de ses savoir-faire et de ses exigences"
     

    Le candidat d’En Marche ! a notamment proposé, samedi, l’instauration d’un service national universel obligatoire pour les jeunes après leurs 18 ans.

    L’objectif était d’affirmer la stature présidentielle d’Emmanuel Macron sur les grands domaines régaliens par excellence que sont la défense mais aussi la politique étrangère. De par la Constitution, le président de la VRépublique est le chef des armées. « C’est une responsabilité politique sans équivalent, par ses implications morales, par les enjeux stratégiques et je dirai même historiques qu’elle recouvre », a d’entrée de jeu déclaré le candidat d’En Marche ! en présentant, samedi 18 mars à Paris, ses grandes options pour la défense et affirmant être prêt « à assumer pleinement ce rôle et celui – il en est inséparable – de responsable de la dissuasion ».
     

    Emmanuel Macron livre au JDD sa vision de l’identité française et détaille ses propositions en matière de sécurité, de défense de la laïcité et de lutte contre l’islamisme.

    MELENCHON
     

    Le cortège de la « marche pour une VIe République » a défilé, samedi, à l’appel de Jean-Luc Mélenchon entre les places de la Bastille et de la République, à Paris.

    14 heures, place de la Bastille, à Paris. La foule se masse sur le bitume, la tête du cortège de la « marche pour une VIe République », organisée par le candidat à l’élection présidentielle Jean-Luc Mélenchon, sous l’étiquette La France insoumise, se forme petit à petit à l’entrée du Boulevard Beaumarchais. Les camions musique, englués dans la masse de manifestants, avancent au pas. Équipés de mégaphones, les militants dévoués à l’organisation haranguent les « insoumis ». « Je dis Fillon ! vous dites ? - Dégage ! ».
     
    ABDELGHANI MERAH
     

    En moins de dix jours, sept personnes tombent sous les balles de Mohamed Merah. L'homme sera ensuite abattu par le Raid.

    Pour dénoncer ces crimes et l'intégrisme islamiste, son frère aîné, Abdelghani Merah, termine dimanche 19 mars à Paris une marche de deux mois dans toute la France sur le tracé de "la marche des beurs" qui s'est déroulée il y a 34 ans.

  • Meeting de Lille: extrait du discours de Martine Aubry et discours intégral de Benoît Hamon

  • Hamon "regrette profondément" que Mélenchon n'accepte pas une alliance

    Benoît Hamon a appelé, ce mercredi, Jean-Luc Mélenchon à se rallier derrière sa candidature. Une offre que le candidat de la France insoumise a refusée: "Je ne négocierai rien avec personne". En meeting à Lille, le vainqueur de la primaire à gauche a déploré ce choix: "Sans rassemblement, la qualification dès le premier tour sera plus difficile (…) Je regrette qu'une fois de plus, un certain caractère empêche Jean-Luc Mélenchon d'être plus utile à la gauche qu'il ne l'est en réalité".

  • En soutenant Macron, Valls "s'assoit sur les règles", dénonce un proche de Hamon