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Manuel Valls : "Le parti socialiste devra clarifier sa position"
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PS - Le Parti socialiste réunira ses candidats aux législatives le 9 mai à Paris
29 avril 2017
Le Lab d’Europe 1 annonçant que la campagne des élections législatives serait dirigée par cinq hommes, publie une information sans fondement.
Le Premier secrétaire du Parti socialiste, Jean Christophe Cambadélis, a indiqué sur France info le 27 avril que le Parti socialiste n’attendrait pas un congrès pour marquer un renouvellement et un renouveau.
C’est le mardi 9 mai lors d’une réunion à Paris, avec l’ensemble des candidats aux élections législatives, que le Parti socialiste présentera sa nouvelle plateforme, ses nouveaux candidats et sa nouvelle organisation de campagne.
D’ici là, les socialistes restent mobilisés pour faire battre Marine Le Pen au second tour de l’élection présidentielle.
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Le JDD - Chez les socialistes, le chaos après le KO
Manuel Valls d’un côté, Benoît Hamon de l’autre. Aux deux extrémités du Parti socialiste existe la tentation de bâtir autre chose, ailleurs. Écologistes et hamonistes parlent déjà de "construire une maison commune"
.... Certes, dès dimanche dernier, Hamon a appelé à voter Macron mais il l'a aussi qualifié d'"adversaire" politique. Les hamonistes seront donc, si Macron est élu, dans l'opposition. Pour faire vivre leur espace politique, Hamon et les écologistes d'EELV travaillent à un label commun pour les législatives. "Le principe est acté", chuchote un des piliers de cette aventure. Ils pourraient même aller plus loin.
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Le Lab - Stéphane Le Foll "pense que c'est la fin" du PS "tel qu'on l'a vécu"
Si Benoît Hamon a évité de battre le pire score pour un candidat socialiste à une présidentielle, ses 6,20% le 23 avril dernier, couplés d'un lâchage en règle par une bonne partie du PS, l'ont tout de même fait reconnaître une "sanction historique légitime" dont il a assumé "pleinement la responsabilité". Pour les législatives, le PS risque de se retrouver de nouveau pris en étau entre La France insoumise de Jean-Luc Mélenchon et En Marche ! d'Emmanuel Macron. Le parti de la rue de Solférino est-il mort pour autant ? Sans aller jusque là, Stéphane Le Foll estime, ce mardi 2 mai dans un entretien au Parisien, que "c'est la fin du PS tel qu'il a vécu jusqu'ici"
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L'actualité des socialistes du 21 au 27 avril (revue de presse hebdomadaire)
A LA UNE
La Vie des Idées - La politique en mal d’amour
À propos de : Emiliano Grossman, Nicolas Sauger, Pourquoi détestons-nous autant nos politiques ? Presses de Sciences Po
Les Français ne sont pas satisfaits de leur démocratie. Et même s’ils se prennent souvent de passion pour l’élection présidentielle, ils n’ont globalement pas confiance dans leurs représentants. Sont-ils donc ingouvernables ? Notre classe politique est-elle si décevante ? E. Grossman et N. Sauger s’interrogent.
Recensé : Emiliano Grossman, Nicolas Sauger, Pourquoi détestons-nous autant nos politiques ? Paris, Presses de Sciences Po, 2017, 172 p., 13 €.L’ouvrage d’Emiliano Grossman et Nicolas Sauger recherche les causes de la désaffection dont souffrent les politiques français. Afin de les identifier, les auteurs entreprennent d’étudier sociologiquement les différentes dimensions du rapport subjectif – confronté à l’occasion à des données objectives –, que les Français entretiennent avec leurs politiques. En d’autres termes, c’est le lien représentatif lui-même que l’étude entreprend de sonder directement, sur la base de données quantitatives. L’enseignement attendu de cette enquête est la compréhension de la « crise de la représentation » sous les modalités spécifiques qui sont les siennes en France aujourd’hui.
Slate - Que dirait le philosophe Paul Ricœur de son ancien assistant éditorial Emmanuel Macron?
PS
Boursier - Le PS en plein brouillard avant les législatives
par Elizabeth Pineau et Emile Picy
PARIS (Reuters) - Sonné par la débâcle de Benoît Hamon au premier tour de l'élection présidentielle, les députés socialistes envisagent avec inquiétude les législatives de juin pour lesquelles une plate-forme programmatique sera dévoilée la semaine prochaine.
Une incertitude mêlée de crainte étreint les candidats des deux grands partis défaits au premier tour, déjà en campagne pour nombre d'entre eux.
Marianne - Après la défaite du premier tour, la guerre des mouvements a commencé au PS
Au lendemain du premier tour, hollandais, vallsistes et hamonistes préparent déjà la suite au Parti socialiste. Les législatives, les alliances avec En Marche ou la prise du parti.Les résultats du premier tour à peine digérés, les caciques du Parti socialiste se sont tous remis comme un seul homme à leur passe-temps favori : la partie d'échecs à la sauce Solférino. Chacun pousse donc ses pions pour essayer de prendre l'avantage. Une partie à trois entre les hollandais, les vallsistes et les hamonistes, qui vise tout aussi bien à court-circuiter les petits camarades qu'à forcer la main au futur président de la République désigné par les sondages, Emmanuel Macron. Et dans cette première manche, l'objectif est de montrer ses muscles.
BFMTV - Au Parti socialiste, la guerre des gauches a commencé
Après une humiliante élimination au premier tour de l'élection présidentielle, le Parti socialiste est plus que jamais au bord de l'implosion entre "gauche de gouvernement" et "gauche critique".
En 2012 le Parti socialiste avait tout: communes de plus de 10.000 habitants, départements, régions, Assemblée nationale, Sénat... et bien sûr l'Élysée. Cinq ans plus tard, Benoît Hamon recueille un cataclysmique 6,36% des voix au premier tour de l'élection présidentielle. Pire: il n'arrive en tête que dans 17 des 36.000 communes votantes. Un score historiquement bas, inédit pour un socialiste depuis le congrès d'Épinay en 1971.
Le Point - Après le naufrage de Hamon, le PS se cherche un avenir
VIDÉOS. Pour le PS, la parenthèse Hamon se referme. Au grand soulagement des sociaux-démocrates qui espèrent limiter la casse et retrouver leurs électeurs perdus…
Après une présidentielle cauchemardesque, Jean-Christophe Cambadélis, patron du PS, n'est pas mécontent d'en finir avec la parenthèse Hamon. Ce qui lui permet de minimiser les dégâts : « Le Parti socialiste n'a pas été représenté durant cette présidentielle atypique. Mais il n'est pas mort. Il est en crise, ce qui est différent. » En effet, dans l'esprit du courant majoritaire du parti, Benoît Hamon n'a jamais été le « vrai » candidat du PS. Frondeur il fut, frondeur il est resté. « Pour être crédible, il eût fallu que Benoît Hamon amenât à lui les éléphants du PS », râle « Camba ». « Or, à l'exception de Martine Aubry, il les a boudés pour ne s'afficher qu'avec Yannick Jadot et discuter avec Jean-Luc Mélenchon… »
Slate - Le PS ruiné par son ex et par son meilleur coup d'un soir
Pendant cinquante ans, le «parti d'Épinay» a connu une relation orageuse avec la gauche radicale. Pendant trente ans, il a hésité à demander en mariage les centristes. Dimanche soir, les deux l'ont pris en étau et l'ont ramené à un de ses plus bas niveaux sous la Ve République.
Ouest France - Présidentielle. "L'électorat de François Hollande a éclaté"
La campagne présidentielle a permis une double émergence. Celle de mouvements hors partis traditionnels et d’un clivage idéologique fort prenant le pas sur le classique droite-gauche. Pascal Perrineau, politologue, professeur des Universités à Sciences Po, en décrypte les ressorts.
Quel regard portez-vous sur la campagne qui s’achève ?
C’est une campagne comme on n’en avait jamais connu. Les Français, défiants vis-à-vis de la vie politique, expriment en même temps un intérêt pour la présidentielle. On ne sait pas ce qui va l’importer entre le rejet et l’attrait. Cela peut se terminer par une poussée de l’abstention. Les gens utilisent aussi la protestation, le Front national ou Mélenchon, pour exprimer cette tension. Ou, au contraire, y aura-t-il la tentation de revenir vers des poids lourds ?Par ailleurs, le débat n’a jamais réussi à se nouer autour d’un thème. En 2012, c’était la finance ; en 2007 le « travailler plus pour gagner plus ». Cette fois, à cause de l’agenda judiciaire, ce ne fut pas le cas. Cela a créé un sentiment de perte de repères : près d’un quart des Français n’ont pas encore fait leur choix.
L'EUROPE
La Vie des Idées - L’Europe sans l’austérité
À propos de : Bruno Tinel, Dette publique : sortir du catastrophisme, Raisons d’agir
Dépenses et dettes publiques sont au centre des débats politiques, les uns insistant sur la nécessité de les réduire quand d’autres plaident pour plus de souplesse. Bruno Tinel explique d’où vient la dette et dénonce les politiques qui, après avoir contribué à l’augmenter en Europe, exigent aujourd’hui sa réduction.
Recensé : Bruno Tinel, Dette publique : sortir du catastrophisme, Paris, Raisons d’agir, 2016, 240 p., 8 €.La parution du nouvel opus sur la dépense publique de l’Institut de l’entreprise, intitulé Dépense publique : l’état d’alerte et dirigé par Michel Pébereau, trouve un contrepoint utile dans l’ouvrage de Bruno Tinel paru en 2016. Loin de stigmatiser les dépenses publiques de façon systématique, Bruno Tinel cherche d’abord à relativiser l’évolution des finances publiques françaises. Dans un second temps, il s’attache à dénoncer une sorte de coterie autour de la gestion des dépenses et de la dette publiques – non seulement français mais aussi européen –, et y voit une nouvelle forme de lutte des classes préjudiciable aux plus démunis et aux classes moyennes. Moins documentée que la première, la seconde partie de l’ouvrage m’a semblé moins convaincante, quoiqu’elle reste utile pour contrecarrer l’obsession de la baisse des dépenses publiques [1].
CHOMAGEOFCE - Chômage : fin de quinquennat chahutée 26 avril 2017
Département Analyse et Prévision (Equipe France)
Les chiffres du chômage du mois de mars 2017, publiés par Pôle Emploi, font apparaître une hausse du nombre de demandeurs d’emploi en fin de mois (DEFM) en catégorie A (+43 700 personnes en France métropolitaine) qui fait suite à deux mois de relative stabilité. Si l’on ajoute aux inscrits en catégorie A[1] ceux ayant réalisé une activité réduite au cours du mois (catégories B et C), l’évolution mensuelle de mars indique une baisse de 11 400 personnes.
Cette publication, la dernière avant le deuxième tour de l’élection présidentielle, permet de dresser un bilan quasi-exhaustif du quinquennat de François Hollande quant à l’évolution des demandeurs d’emploi depuis mai 2012.
Sur l’ensemble du quinquennat, le nombre de DEFM a fortement augmenté : les inscriptions toutes catégories confondues ont progressé de 1,31 million, dont 606 000 pour la seule catégorie A, soit un rythme d’augmentation annuel moyen de respectivement 270 000 personnes toutes catégories confondues et 125 000 personnes en catégorie A (cf. Tableau).
DECODEURS
Le Monde - Présidentielle : Macron favori des centres-villes aisés ; Le Pen, des campagnes
Les deux finalistes de l’élection présidentielle ont séduit deux France bien distinctes, celle des villes pour Emmanuel Macron et celle des campagnes pour Marine Le Pen.
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Le Monde - La gauche européenne effarée par l’effondrement du PS français
Les partis socialistes d’Europe s’interrogent après la déroute de Benoît Hamon au premier tour de l’élection présidentielle.
La performance catastrophique de Benoît Hamon au premier tour de la présidentielle consterne une gauche sociale-démocrate européenne déjà marquée par ses récents revers au Royaume-Uni, en Grèce et aux Pays-Bas, ses difficultés en Espagne ou la démission de Matteo Renzi en Italie, après l’échec de son référendum. L’effondrement du PS français ponctue une série que la mise en place du gouvernement de Stefan Löfven, fin 2014, en Suède, ou l’accession au pouvoir d’une coalition (minoritaire) de socialistes et d’indépendants au Portugal ne suffisent pas à égayer. Seul le SPD, emmené par Martin Schulz, offrira enfin, espèrent les sociaux-démocrates, une bonne surprise en septembre, lors des élections fédérales allemandes. -
L'actualité des socialistes du 21 au 27 avril (revue de presse hebdomadaire)
A LA UNE
La Vie des Idées - La politique en mal d’amour
À propos de : Emiliano Grossman, Nicolas Sauger, Pourquoi détestons-nous autant nos politiques ? Presses de Sciences Po
Les Français ne sont pas satisfaits de leur démocratie. Et même s’ils se prennent souvent de passion pour l’élection présidentielle, ils n’ont globalement pas confiance dans leurs représentants. Sont-ils donc ingouvernables ? Notre classe politique est-elle si décevante ? E. Grossman et N. Sauger s’interrogent.
Recensé : Emiliano Grossman, Nicolas Sauger, Pourquoi détestons-nous autant nos politiques ? Paris, Presses de Sciences Po, 2017, 172 p., 13 €.L’ouvrage d’Emiliano Grossman et Nicolas Sauger recherche les causes de la désaffection dont souffrent les politiques français. Afin de les identifier, les auteurs entreprennent d’étudier sociologiquement les différentes dimensions du rapport subjectif – confronté à l’occasion à des données objectives –, que les Français entretiennent avec leurs politiques. En d’autres termes, c’est le lien représentatif lui-même que l’étude entreprend de sonder directement, sur la base de données quantitatives. L’enseignement attendu de cette enquête est la compréhension de la « crise de la représentation » sous les modalités spécifiques qui sont les siennes en France aujourd’hui.
Slate - Que dirait le philosophe Paul Ricœur de son ancien assistant éditorial Emmanuel Macron?
PS
Boursier - Le PS en plein brouillard avant les législatives
par Elizabeth Pineau et Emile Picy
PARIS (Reuters) - Sonné par la débâcle de Benoît Hamon au premier tour de l'élection présidentielle, les députés socialistes envisagent avec inquiétude les législatives de juin pour lesquelles une plate-forme programmatique sera dévoilée la semaine prochaine.
Une incertitude mêlée de crainte étreint les candidats des deux grands partis défaits au premier tour, déjà en campagne pour nombre d'entre eux.
Marianne - Après la défaite du premier tour, la guerre des mouvements a commencé au PS
Au lendemain du premier tour, hollandais, vallsistes et hamonistes préparent déjà la suite au Parti socialiste. Les législatives, les alliances avec En Marche ou la prise du parti.Les résultats du premier tour à peine digérés, les caciques du Parti socialiste se sont tous remis comme un seul homme à leur passe-temps favori : la partie d'échecs à la sauce Solférino. Chacun pousse donc ses pions pour essayer de prendre l'avantage. Une partie à trois entre les hollandais, les vallsistes et les hamonistes, qui vise tout aussi bien à court-circuiter les petits camarades qu'à forcer la main au futur président de la République désigné par les sondages, Emmanuel Macron. Et dans cette première manche, l'objectif est de montrer ses muscles.
BFMTV - Au Parti socialiste, la guerre des gauches a commencé
Après une humiliante élimination au premier tour de l'élection présidentielle, le Parti socialiste est plus que jamais au bord de l'implosion entre "gauche de gouvernement" et "gauche critique".
En 2012 le Parti socialiste avait tout: communes de plus de 10.000 habitants, départements, régions, Assemblée nationale, Sénat... et bien sûr l'Élysée. Cinq ans plus tard, Benoît Hamon recueille un cataclysmique 6,36% des voix au premier tour de l'élection présidentielle. Pire: il n'arrive en tête que dans 17 des 36.000 communes votantes. Un score historiquement bas, inédit pour un socialiste depuis le congrès d'Épinay en 1971.
Le Point - Après le naufrage de Hamon, le PS se cherche un avenir
VIDÉOS. Pour le PS, la parenthèse Hamon se referme. Au grand soulagement des sociaux-démocrates qui espèrent limiter la casse et retrouver leurs électeurs perdus…
Après une présidentielle cauchemardesque, Jean-Christophe Cambadélis, patron du PS, n'est pas mécontent d'en finir avec la parenthèse Hamon. Ce qui lui permet de minimiser les dégâts : « Le Parti socialiste n'a pas été représenté durant cette présidentielle atypique. Mais il n'est pas mort. Il est en crise, ce qui est différent. » En effet, dans l'esprit du courant majoritaire du parti, Benoît Hamon n'a jamais été le « vrai » candidat du PS. Frondeur il fut, frondeur il est resté. « Pour être crédible, il eût fallu que Benoît Hamon amenât à lui les éléphants du PS », râle « Camba ». « Or, à l'exception de Martine Aubry, il les a boudés pour ne s'afficher qu'avec Yannick Jadot et discuter avec Jean-Luc Mélenchon… »
Slate - Le PS ruiné par son ex et par son meilleur coup d'un soir
Pendant cinquante ans, le «parti d'Épinay» a connu une relation orageuse avec la gauche radicale. Pendant trente ans, il a hésité à demander en mariage les centristes. Dimanche soir, les deux l'ont pris en étau et l'ont ramené à un de ses plus bas niveaux sous la Ve République.
Ouest France - Présidentielle. "L'électorat de François Hollande a éclaté"
La campagne présidentielle a permis une double émergence. Celle de mouvements hors partis traditionnels et d’un clivage idéologique fort prenant le pas sur le classique droite-gauche. Pascal Perrineau, politologue, professeur des Universités à Sciences Po, en décrypte les ressorts.
Quel regard portez-vous sur la campagne qui s’achève ?
C’est une campagne comme on n’en avait jamais connu. Les Français, défiants vis-à-vis de la vie politique, expriment en même temps un intérêt pour la présidentielle. On ne sait pas ce qui va l’importer entre le rejet et l’attrait. Cela peut se terminer par une poussée de l’abstention. Les gens utilisent aussi la protestation, le Front national ou Mélenchon, pour exprimer cette tension. Ou, au contraire, y aura-t-il la tentation de revenir vers des poids lourds ?Par ailleurs, le débat n’a jamais réussi à se nouer autour d’un thème. En 2012, c’était la finance ; en 2007 le « travailler plus pour gagner plus ». Cette fois, à cause de l’agenda judiciaire, ce ne fut pas le cas. Cela a créé un sentiment de perte de repères : près d’un quart des Français n’ont pas encore fait leur choix.
L'EUROPE
La Vie des Idées - L’Europe sans l’austérité
À propos de : Bruno Tinel, Dette publique : sortir du catastrophisme, Raisons d’agir
Dépenses et dettes publiques sont au centre des débats politiques, les uns insistant sur la nécessité de les réduire quand d’autres plaident pour plus de souplesse. Bruno Tinel explique d’où vient la dette et dénonce les politiques qui, après avoir contribué à l’augmenter en Europe, exigent aujourd’hui sa réduction.
Recensé : Bruno Tinel, Dette publique : sortir du catastrophisme, Paris, Raisons d’agir, 2016, 240 p., 8 €.La parution du nouvel opus sur la dépense publique de l’Institut de l’entreprise, intitulé Dépense publique : l’état d’alerte et dirigé par Michel Pébereau, trouve un contrepoint utile dans l’ouvrage de Bruno Tinel paru en 2016. Loin de stigmatiser les dépenses publiques de façon systématique, Bruno Tinel cherche d’abord à relativiser l’évolution des finances publiques françaises. Dans un second temps, il s’attache à dénoncer une sorte de coterie autour de la gestion des dépenses et de la dette publiques – non seulement français mais aussi européen –, et y voit une nouvelle forme de lutte des classes préjudiciable aux plus démunis et aux classes moyennes. Moins documentée que la première, la seconde partie de l’ouvrage m’a semblé moins convaincante, quoiqu’elle reste utile pour contrecarrer l’obsession de la baisse des dépenses publiques [1].
CHOMAGEOFCE - Chômage : fin de quinquennat chahutée 26 avril 2017
Département Analyse et Prévision (Equipe France)
Les chiffres du chômage du mois de mars 2017, publiés par Pôle Emploi, font apparaître une hausse du nombre de demandeurs d’emploi en fin de mois (DEFM) en catégorie A (+43 700 personnes en France métropolitaine) qui fait suite à deux mois de relative stabilité. Si l’on ajoute aux inscrits en catégorie A[1] ceux ayant réalisé une activité réduite au cours du mois (catégories B et C), l’évolution mensuelle de mars indique une baisse de 11 400 personnes.
Cette publication, la dernière avant le deuxième tour de l’élection présidentielle, permet de dresser un bilan quasi-exhaustif du quinquennat de François Hollande quant à l’évolution des demandeurs d’emploi depuis mai 2012.
Sur l’ensemble du quinquennat, le nombre de DEFM a fortement augmenté : les inscriptions toutes catégories confondues ont progressé de 1,31 million, dont 606 000 pour la seule catégorie A, soit un rythme d’augmentation annuel moyen de respectivement 270 000 personnes toutes catégories confondues et 125 000 personnes en catégorie A (cf. Tableau).
DECODEURS
Le Monde - Présidentielle : Macron favori des centres-villes aisés ; Le Pen, des campagnes
Les deux finalistes de l’élection présidentielle ont séduit deux France bien distinctes, celle des villes pour Emmanuel Macron et celle des campagnes pour Marine Le Pen.
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Libé - Au PS, la synthèse fait son grand retour
Pour sauver les meubles (et les places) aux élections législatives, la direction socialiste compte livrer, dans une semaine, un programme qui contente autant les héritiers de Hollande que les soutiens de Benoît Hamon.
Ne prononcez surtout pas le mot «synthèse». Il est désormais banni du vocabulaire socialiste. Depuis dimanche, les dirigeants PS préfèrent utiliser des expressions du type «ce qui nous rassemble» ou «entreprendre une démarche collective»… Pourtant, après leur pire score (6,36%) obtenu dans une présidentielle depuis 1969, c’est bien une nouvelle «synthèse» que les socialistes, à très court terme, concoctent en coulisses afin de préserver leur «unité» et sauver le maximum de sièges aux élections législatives (11 et 18 juin).
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__________________Après sa plus grosse déculottée à la présidentielle depuis 1969, le PS est dans l’après. La rue de Solférino, qui a appelé sans ambages à voter pour Emmanuel Macron face à Marine Le Pen, s’organise désormais pour la campagne des législatives. Le parti veut logiquement tourner la page pour éviter une seconde cuisante défaite les 11 et 18 juin. Il le fait en renouant avec de vieilles habitudes en composant une équipe exclusivement masculine pour mener la campagne
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PS : Vers une quatrième refondation du PS, Henri WEBER
Tribune d’Henri Weber, directeur des études européennes au PS et ancien parlementaire, dans L’Obs à retrouver sur leur site.
Au cours de sa longue et tumultueuse histoire, le Parti socialiste a déjà connu trois morts suivies de trois résurrections. La première est survenue en 1920, au congrès de Tours de la SFIO, quand les trois quarts des délégués avaient quitté la salle pour rejoindre le jeune Parti communiste. Quinze ans plus tard, Léon Blum, qui avait choisi de garder la « Vieille maison », entrait à Matignon, à la tête du premier gouvernement du Front Populaire, et entamait la longue série de conquêtes sociales associées à son nom.
La seconde a eu lieu en 1940 avec l’interdiction du parti et son entrée dans la clandestinité, en Résistance. En 1945, la SFIO reconstituée comptait déjà 300 000 adhérents et devenait le pivot de tous les gouvernements de la IVe République.
La troisième agonie s’est produite en juin 1969, quand les deux candidats du ticket socialiste à la présidentielle, Gaston Defferre et Pierre Mendès France, ne rassemblèrent que 5% des voix sur leurs noms, et furent sèchement éliminés dès le premier tour. Cette fois-ci, c’était sûr, disaient les observateurs, le socialisme français était passé de vie à trépas. Cinq années plus tard, le candidat du PS, François Mitterrand, obtenait pourtant 49,2% des suffrages exprimés au second tour de la présidentielle de 1974 et manquait de peu la victoire face à Valery Giscard d’Estaing.
Cette « remontada » était due au succès de la troisième refondation entreprise dès le lendemain du désastre de 1969. Les dirigeants socialistes prirent acte de la fin du cycle de la SFIO d’après-guerre et entreprirent une rénovation de la « vieille maison », de la cave au grenier : rénovation théorique, avec la réappropriation du marxisme, façon Gramsci , remis à la mode par Mai 68 ; rénovation programmatique, avec le projet « Changer la Vie », rédigé par Jean-Pierre Chevènement et incarné dans le mot d’ordre « nationalisation, planification, autogestion » ; rénovation organisationnelle, avec les nouveaux statuts, instituant la proportionnelle des courants et la reconstruction méthodique des fédérations tombées en ruine ; rénovation de la stratégie d’alliance, avec une union avec le PCF et le MRG, se substituant à l’alliance traditionnelle avec les partis centristes.
Cet « aggiornamento » politique s’est accompagné d’une incorporation de forces nouvelles : la Convention des Institutions Républicaines de François Mitterrand, le PSU de Michel Rocard, des syndicalistes de la CFDT d’Edmond Maire, des animateurs de clubs tels celui de Jacques Delors, des ex-gauchistes soixante-huitards, passés de la révolution à la réforme.
Aujourd’hui, le PS connait une nouvelle crise existentielle. Est-ce enfin la crise finale qu’on nous annonce régulièrement ? Ou bien la vieille rosse socialiste trouvera-t-elle encore assez de ressources et de créativité en elle-même pour engager et réussir sa quatrième refondation? Je crois dans cette seconde hypothèse, car jamais les valeurs et les grands objectifs du socialisme – une démocratie accomplie, une économie maîtrisée, une société du bien-vivre – n’ont été d’une telle actualité. Jamais le besoin d’une gauche de gouvernement, ambitieuse mais responsable, n’a été aussi impérieux.
Cette nouvelle refondation différera substantiellement des précédentes, les conditions de l’action politique des progressistes ayant radicalement changé. L’écosystème économique, idéologique, politique, social, diffère du tout au tout de celui des années 70. Mais cette refondation passera tout de même par une rénovation théorique, programmatique, organisationnelle. Et par un amalgame entre le corps historique du PS, ses réseaux d’élus, d’électeurs, de militants, et les nouvelles forces politiques, syndicales, associatives, surgies au cours des dernières années.
Beaucoup dépend du résultat des élections législatives et de l’avenir de l’entreprise Macron. Au cas souhaitable et probable, où il l’emporte sur Marine Le Pen le 7 mai, va-t-il obtenir une majorité absolue à l’Assemblée nationale, comme il le pense ? Sera-t-il au contraire condamné à la cohabitation avec un gouvernement de droite ? Ou s’efforcera-t-il de bâtir une coalition parlementaire avec la gauche de gouvernement et le centre démocrate-chrétien ?
Il est trop tôt pour le dire. Deux choses sont sûres toutefois. Les conditions d’une refondation et d’une redynamisation de la gauche réformiste sont beaucoup plus défavorables aujourd’hui qu’en 1969. Si l’époque est à « la revanche des passions », comme le dit Pierre Hassner, si les démagogues sont à la fête, cette refondation aura tout de même lieu. Une partie des socialistes rejoindra En marche, une autre Jean-Luc Mélenchon. Mais une troisième, portée par la nouvelle génération, s’efforcera de construire une social-démocratie du XXIe siècle. L’exemple du SPD allemand, donné pour agonisant il y a seulement six mois et crédité aujourd’hui de 33% des intentions de vote, confirme que la social-démocratie reste une force extraordinairement résiliente.
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Huffington Post - Emmanuel Macron refusera toute coalition avec le Parti socialiste ou Les Républicains s'il est élu président
Le candidat d'En Marche! tacle, dans une interview au Figaro, l'attitude de Baroin et Cambadélis, soupçonnés de calcul politique.
"L'objectif que je fixe est clair: obtenir aux législatives une majorité absolue qui soit une majorité présidentielle", a déclaré Emmanuel Macron dans cette interview mise en ligne vendredi soir. "Il n'y aura pas de coalition avec les deux grands partis existants, ni avec LR ni avec le PS. Mais dans les temps qui arrivent, il y aura une refondation de la vie politique qui verra des socialistes et des Républicains me rejoindre individuellement", a estimé le candidat d'En Marche!
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L'actualité des socialistes du 21 au 27 avril (revue de presse hebdomadaire)
A LA UNE
Slate - Que dirait le philosophe Paul Ricœur de son ancien assistant éditorial Emmanuel Macron?
PS
Boursier - Le PS en plein brouillard avant les législatives
par Elizabeth Pineau et Emile Picy
PARIS (Reuters) - Sonné par la débâcle de Benoît Hamon au premier tour de l'élection présidentielle, les députés socialistes envisagent avec inquiétude les législatives de juin pour lesquelles une plate-forme programmatique sera dévoilée la semaine prochaine.
Une incertitude mêlée de crainte étreint les candidats des deux grands partis défaits au premier tour, déjà en campagne pour nombre d'entre eux.
Marianne - Après la défaite du premier tour, la guerre des mouvements a commencé au PS
Au lendemain du premier tour, hollandais, vallsistes et hamonistes préparent déjà la suite au Parti socialiste. Les législatives, les alliances avec En Marche ou la prise du parti.Les résultats du premier tour à peine digérés, les caciques du Parti socialiste se sont tous remis comme un seul homme à leur passe-temps favori : la partie d'échecs à la sauce Solférino. Chacun pousse donc ses pions pour essayer de prendre l'avantage. Une partie à trois entre les hollandais, les vallsistes et les hamonistes, qui vise tout aussi bien à court-circuiter les petits camarades qu'à forcer la main au futur président de la République désigné par les sondages, Emmanuel Macron. Et dans cette première manche, l'objectif est de montrer ses muscles.
BFMTV - Au Parti socialiste, la guerre des gauches a commencé
Après une humiliante élimination au premier tour de l'élection présidentielle, le Parti socialiste est plus que jamais au bord de l'implosion entre "gauche de gouvernement" et "gauche critique".
En 2012 le Parti socialiste avait tout: communes de plus de 10.000 habitants, départements, régions, Assemblée nationale, Sénat... et bien sûr l'Élysée. Cinq ans plus tard, Benoît Hamon recueille un cataclysmique 6,36% des voix au premier tour de l'élection présidentielle. Pire: il n'arrive en tête que dans 17 des 36.000 communes votantes. Un score historiquement bas, inédit pour un socialiste depuis le congrès d'Épinay en 1971.
Le Point - Après le naufrage de Hamon, le PS se cherche un avenir
VIDÉOS. Pour le PS, la parenthèse Hamon se referme. Au grand soulagement des sociaux-démocrates qui espèrent limiter la casse et retrouver leurs électeurs perdus…
Après une présidentielle cauchemardesque, Jean-Christophe Cambadélis, patron du PS, n'est pas mécontent d'en finir avec la parenthèse Hamon. Ce qui lui permet de minimiser les dégâts : « Le Parti socialiste n'a pas été représenté durant cette présidentielle atypique. Mais il n'est pas mort. Il est en crise, ce qui est différent. » En effet, dans l'esprit du courant majoritaire du parti, Benoît Hamon n'a jamais été le « vrai » candidat du PS. Frondeur il fut, frondeur il est resté. « Pour être crédible, il eût fallu que Benoît Hamon amenât à lui les éléphants du PS », râle « Camba ». « Or, à l'exception de Martine Aubry, il les a boudés pour ne s'afficher qu'avec Yannick Jadot et discuter avec Jean-Luc Mélenchon… »
Slate - Le PS ruiné par son ex et par son meilleur coup d'un soir
Pendant cinquante ans, le «parti d'Épinay» a connu une relation orageuse avec la gauche radicale. Pendant trente ans, il a hésité à demander en mariage les centristes. Dimanche soir, les deux l'ont pris en étau et l'ont ramené à un de ses plus bas niveaux sous la Ve République.
Ouest France - Présidentielle. "L'électorat de François Hollande a éclaté"
La campagne présidentielle a permis une double émergence. Celle de mouvements hors partis traditionnels et d’un clivage idéologique fort prenant le pas sur le classique droite-gauche. Pascal Perrineau, politologue, professeur des Universités à Sciences Po, en décrypte les ressorts.
Quel regard portez-vous sur la campagne qui s’achève ?
C’est une campagne comme on n’en avait jamais connu. Les Français, défiants vis-à-vis de la vie politique, expriment en même temps un intérêt pour la présidentielle. On ne sait pas ce qui va l’importer entre le rejet et l’attrait. Cela peut se terminer par une poussée de l’abstention. Les gens utilisent aussi la protestation, le Front national ou Mélenchon, pour exprimer cette tension. Ou, au contraire, y aura-t-il la tentation de revenir vers des poids lourds ?Par ailleurs, le débat n’a jamais réussi à se nouer autour d’un thème. En 2012, c’était la finance ; en 2007 le « travailler plus pour gagner plus ». Cette fois, à cause de l’agenda judiciaire, ce ne fut pas le cas. Cela a créé un sentiment de perte de repères : près d’un quart des Français n’ont pas encore fait leur choix.
L'EUROPE
La Vie des Idées - L’Europe sans l’austérité
À propos de : Bruno Tinel, Dette publique : sortir du catastrophisme, Raisons d’agir
Dépenses et dettes publiques sont au centre des débats politiques, les uns insistant sur la nécessité de les réduire quand d’autres plaident pour plus de souplesse. Bruno Tinel explique d’où vient la dette et dénonce les politiques qui, après avoir contribué à l’augmenter en Europe, exigent aujourd’hui sa réduction.
Recensé : Bruno Tinel, Dette publique : sortir du catastrophisme, Paris, Raisons d’agir, 2016, 240 p., 8 €.La parution du nouvel opus sur la dépense publique de l’Institut de l’entreprise, intitulé Dépense publique : l’état d’alerte et dirigé par Michel Pébereau, trouve un contrepoint utile dans l’ouvrage de Bruno Tinel paru en 2016. Loin de stigmatiser les dépenses publiques de façon systématique, Bruno Tinel cherche d’abord à relativiser l’évolution des finances publiques françaises. Dans un second temps, il s’attache à dénoncer une sorte de coterie autour de la gestion des dépenses et de la dette publiques – non seulement français mais aussi européen –, et y voit une nouvelle forme de lutte des classes préjudiciable aux plus démunis et aux classes moyennes. Moins documentée que la première, la seconde partie de l’ouvrage m’a semblé moins convaincante, quoiqu’elle reste utile pour contrecarrer l’obsession de la baisse des dépenses publiques [1].
CRISE DE LA REPRESENTATION
La Vie des Idées - La politique en mal d’amour
À propos de : Emiliano Grossman, Nicolas Sauger, Pourquoi détestons-nous autant nos politiques ? Presses de Sciences Po
Les Français ne sont pas satisfaits de leur démocratie. Et même s’ils se prennent souvent de passion pour l’élection présidentielle, ils n’ont globalement pas confiance dans leurs représentants. Sont-ils donc ingouvernables ? Notre classe politique est-elle si décevante ? E. Grossman et N. Sauger s’interrogent.
Recensé : Emiliano Grossman, Nicolas Sauger, Pourquoi détestons-nous autant nos politiques ? Paris, Presses de Sciences Po, 2017, 172 p., 13 €.L’ouvrage d’Emiliano Grossman et Nicolas Sauger recherche les causes de la désaffection dont souffrent les politiques français. Afin de les identifier, les auteurs entreprennent d’étudier sociologiquement les différentes dimensions du rapport subjectif – confronté à l’occasion à des données objectives –, que les Français entretiennent avec leurs politiques. En d’autres termes, c’est le lien représentatif lui-même que l’étude entreprend de sonder directement, sur la base de données quantitatives. L’enseignement attendu de cette enquête est la compréhension de la « crise de la représentation » sous les modalités spécifiques qui sont les siennes en France aujourd’hui.
CHOMAGE
OFCE - Chômage : fin de quinquennat chahutée 26 avril 2017
Département Analyse et Prévision (Equipe France)
Les chiffres du chômage du mois de mars 2017, publiés par Pôle Emploi, font apparaître une hausse du nombre de demandeurs d’emploi en fin de mois (DEFM) en catégorie A (+43 700 personnes en France métropolitaine) qui fait suite à deux mois de relative stabilité. Si l’on ajoute aux inscrits en catégorie A[1] ceux ayant réalisé une activité réduite au cours du mois (catégories B et C), l’évolution mensuelle de mars indique une baisse de 11 400 personnes.
Cette publication, la dernière avant le deuxième tour de l’élection présidentielle, permet de dresser un bilan quasi-exhaustif du quinquennat de François Hollande quant à l’évolution des demandeurs d’emploi depuis mai 2012.
Sur l’ensemble du quinquennat, le nombre de DEFM a fortement augmenté : les inscriptions toutes catégories confondues ont progressé de 1,31 million, dont 606 000 pour la seule catégorie A, soit un rythme d’augmentation annuel moyen de respectivement 270 000 personnes toutes catégories confondues et 125 000 personnes en catégorie A (cf. Tableau).
DECODEURS
Le Monde - Présidentielle : Macron favori des centres-villes aisés ; Le Pen, des campagnes
Les deux finalistes de l’élection présidentielle ont séduit deux France bien distinctes, celle des villes pour Emmanuel Macron et celle des campagnes pour Marine Le Pen.