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ofce - Page 3

  • OFCE - La « théorie moderne de la monnaie » est-elle utile ? par Xavier Ragot

     

  • OFCE - Six mesures d’urgence pour l’emploi et contre la pauvreté par Bruno Ducoudré, Eric Heyer et Pierre Madec

    Le quatrième trimestre 2020 a été marqué par un recul de l’activité économique moins marqué qu’attendu (-1,4% par rapport au troisième trimestre 2020). En conséquence l’ajustement de l’emploi a été largement atténué par rapport aux destructions d’emplois attendues : 400 000 emplois ont été détruits entre le quatrième trimestre 2019 et le quatrième trimestre 2020. Dans son dernier exercice de prévision, l’OFCE anticipe une croissance du PIB de 5% en 2021 en moyenne annuelle[1]. Une partie de ce rebond s’explique par la prise en compte des effets du plan de relance et notamment des mesures pour l’emploi (contrats aidés, insertion par l’activité, prime à l’embauche d’un jeune de moins de 25 ans, mesures pour l’alternance, Garantie Jeune, service civique, formations). Hors activité partielle, ces mesures auraient contribué à la sauvegarde ou à la création de 75 000 emplois en 2020 et près de 70 000 emplois en 2021[2] pour un coût de 6,7 milliards d’euros. L’activité partielle a permis la préservation de 1,4 million d’emplois ETP en 2020 pour un coût budgétaire de 26,5 milliards d’euros. En 2021, 950 000 emplois ETP seraient encore préservés en moyenne sur l’année pour un coût de 13,4 milliards d’euros, dans l’hypothèse d’une baisse des taux de prise en charge à partir du troisième trimestre 2021.

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  • OFCE - Mesures d’urgence, revenus et épargne : une analyse du choc sur les ménages

    La pandémie de Covid-19 a provoqué la plus forte récession depuis la Seconde Guerre mondiale et fortement dégradé la situation des agents économiques. Pour autant, une partie du choc de revenu a été compensée par le soutien des mesures budgétaires prises tout au long de l’année 2020 (voir ici[1]). Pour les ménages européens, le soutien est essentiellement venu de la mise en place de l’activité partielle. Aux États-Unis, l’emploi ne fut pas protégé si bien que les fluctuations du taux de chômage ont été plus rapides et plus importantes. Pour autant, les ménages ont pu bénéficier de transferts budgétaires additionnels. L’impact de la crise et les mesures prises pour l’endiguer ont eu une incidence sur le revenu disponible des ménages mais également sur sa composition. À court terme, tant que la consommation reste en partie empêchée, il en résulte une accumulation d’épargne exceptionnelle dont la mobilisation sera certainement un facteur clé pour la reprise une fois que l’épidémie aura été totalement maîtrisée.

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  • OFCE - Quel rebond de l’emploi en 2021 ? par Bruno Ducoudré et Eric Heyer

    Fin 2021, selon nos dernières prévisions, l’activité en France devrait être inférieure de 1,4% par rapport à son niveau atteint fin 2019, soit près de 5% en dessous de son niveau potentiel. Ce retard de production aurait dû se traduire par des destructions d’emplois vertigineuses de plus d’1 million fin 2021 par rapport à fin 2019. Par ailleurs, compte tenu de la hausse tendancielle de la population active prévue par l’Insee, l’augmentation du chômage aurait dû être de près de 1,2 million fin 2021. Nos prévisions décrivent pourtant un marché du travail moins dégradé : explications. 

    Fin 2020, près de 800 000 destructions d’emplois malgré une forte chute de la productivité du travail

    Compte tenu de la chute d’activité inédite en 2020 (-9,5%) et de son hétérogénéité sectorielle, près de 2,7 millions d’emplois auraient dû être détruits en cette fin d’année (Tableau 1). Or avec une perte de 790 000 emplois salariés, nos prévisions tablent sur des destructions trois fois moindre.

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  • OFCE, Henri Sterdyniak - Sur la monétisation

    Le 9 novembre 2020, dans la collection Policy Brief de l’OFCE, Christophe Blot et Paul Hubert ont publié un document intitulé : « De la monétisation à l’annulation de la dette publique, quels enjeux pour les Banques centrales ? ». Ils comparent les effets de l’assouplissement quantitatif (Quantitative Easing, QE) et de la monétisation des dettes publiques et concluent : « La monétisation serait probablement plus efficace que le QE pour la stabilisation de la croissance nominale ». Nous nous proposons ici de revenir sur cette conclusion, en développant trois points : le concept de monétisation n’a pas grand sens, dans une économie financière moderne où la masse monétaire est endogène ; la comparaison faite par les auteurs est faussée puisque, sous le nom de QE, ils analysent l’impact d’achats de titres publics par la Banque centrale, à politique budgétaire donnée, tandis que sous le nom de monétisation, ils incluent à la fois l’effet d’une politique budgétaire plus expansionniste et celui de l’achat par la Banque centrale de titres publics perpétuels à coupon zéro ; enfin, et surtout, ces titres perpétuels à coupon zéro auraient une valeur nulle, de sorte que ce que les auteurs nomment monétisation est équivalent à l’annulation des dettes publiques détenues par la Banque centrale, une opération comptable fictive, qu’ils critiquent à juste titre.

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  • Revue de pressse du 6 au 12 novembre

    Alternatives Economiques - A quoi servent les économistes ? Christian Chavagneux

    Les économistes sont sans nul doute utiles au débat démocratique. Pourtant leurs méthodes de travail font l’objet ces dernières années de nombreuses critiques.

    « J’ai observé plus de trois décennies de régression intellectuelle. » Lorsque l’économiste américain Paul Romer propose en 2016 un bilan de la science économique contemporaine, il n’y va pas de main morte ! La critique est d’autant plus forte qu’elle provient d’un membre à part entière des élites dominantes américaines, alors économiste en chef de la Banque mondiale et futur prix de la Banque de Suède en économie en 2018 1.

    Et Romer est loin d’être le seul à exprimer ce constat. Alors que les économistes exercent une influence majeure sur la vie sociale par leur forte présence dans les médias et auprès des gouvernants qu’ils conseillent, leurs méthodes de travail ont fait l’objet ces dernières années d’une pluie de…
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    Paul Alliès - Le spectre des Primaires

    Jean-Luc Mélenchon a annoncé ce dimanche 8 novembre en 7 minutes sur TF1, sa candidature à la prochaine élection présidentielle. Il y a mis une condition : réunir 150.000 parrainages, expression d’une « investiture populaire ».

    C’est ce codicille qui a constitué la seule surprise, aussitôt largement commenté. Il soulève deux questions, celle de la nature procédurale de l’opération et celle de sa portée politique.

    - La procédure de récolte des « parrainages » d’abord. Le chiffre de 150.000 « personnes » a de quoi interroger à plus d’un titre.

    Il est singulièrement bas : 2,12% des électeurs Mélenchon de 2017 ; 33% des adhérents (revendiqués) de la France Insoumise ; 7% des « followers » abonnés au compte Mélenchon sur Twiter ; 13% des signataires en faveur de la privatisation d’AdP en mars 2020 ; 0,32% du corps électoral.

    La qualité de simple « personne » requise pour être parrain aggrave les interrogations. Ce terme, privé de sens en droit électoral, signifie qu’il n’est pas besoin d’être « citoyen » et encore moins, « électeur » inscrit sur une liste. Il suffit de posséder une adresse électronique, sans vérification quelconque de l’identité des « parrains ».
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    Non Fiction - Entretien avec l'économiste David Cayla

    Pour réformer le néolibéralisme, il faut repenser l'économie et la débarrasser de la croyance en l'efficacité des marchés.

    David Cayla, maître de conférences en économie à l’université d’Angers et membre des Economistes atterrés, s’était fait remarquer avec son ouvrage précédent, L’économie du Réel (De Boeck Supérieur, 2018), où il examinait en détail la question de l’efficacité des marchés. Il y revient cette fois en partant des liens entre Populisme et néolibéralisme (De Boeck Supérieur, 2020) pour interroger la manière dont il conviendrait de reformer le second pour éloigner, ou sinon civiliser, le premier. Il a aimablement accepté de répondre à quelques questions pour présenter son livre pour nos lecteurs.
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    Observatoire des inégalités - Ouvriers et employés : un travail sous contrôle

    Données 10 novembre 2020

    Travail à la chaîne, tâches répétitives, contrôle hiérarchique permanent : ces contraintes sur le rythme de travail s’exercent de façon très inégale selon les catégories socioprofessionnelles. Ouvriers et employés ont peu d’autonomie dans le travail.

    Le travail à la chaîne, les contraintes automatiques et une surveillance hiérarchique régulière décrivent un contrôle strict du rythme du travail. Si la plupart des cadres supérieurs subissent peu ou pas ces contraintes, une part importante des ouvriers et des employés déclarent y être soumis.
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    À propos de : Alex Alber, Joël Cabalion, Valérie Cohen, Un impossible travail de déradicalisation, Erès

    Les centres de « déradicalisation », ouvert à grand bruit en 2016, ont rapidement capoté. Un livre revient sur les impasses de cette ambition qui prétendait remplacer le fanatisme religieux par la discipline militaire.

    En juillet 2016, le tout premier centre de « déradicalisation » français ouvre ses portes à Beaumont-en-Véron, en Indre-et-Loire. Baptisé « centre de prévention, d’insertion et de citoyenneté » (CPIC), l’établissement est brandi par l’exécutif comme le symbole de son action déterminée en matière de lutte contre le djihadisme. Objet d’une intense couverture médiatique, le centre, conçu comme une expérimentation pilote, a vocation à constituer le premier maillon d’une quinzaine de structures réparties sur l’ensemble du territoire national. Pourtant, un an à peine après son ouverture, le projet est définitivement abandonné. Il a, durant ce laps de temps, concentré de sévères critiques en provenance des champs politique et médiatique au point de devenir l’éclatante illustration de l’échec gouvernemental en matière de « déradicalisation ».
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    Lyon Capitale - Time For The Planet : le projet lyonnais ultra ambitieux pour répondre à l’urgence climatique

    Une équipe composée de plusieurs entrepreneurs, Lyonnais pour la plupart, s’est réunie autour du projet Time for the Planet afin de répondre à l’urgence climatique. Un appel à innovations sera lancé le 2 décembre prochain.

    Réunir un milliard d’euros afin de créer cent entreprises, réparties dans le monde entier, dédiées à la lutte contre le dérèglement climatique, par le biais d’investissements participatifs sans le moindre retour financier. À première vue, un projet certes plein de bon sens mais complètement fou, en décalage total avec la réalité du monde économique actuel.

    Un projet qui existe pourtant bel et bien, lancé il y a un peu moins d’un an et qui suscite un bel engouement depuis sa création car en phase avec l’un des enjeux cruciaux, si ce n’est le principal, des prochaines décennies. Un projet hors du commun, qui a vu le jour à Lyon.
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    Le Figaro - Présidentielle : Olivier Faure déplore l'«ambition égoïste» de Jean-Luc Mélenchon

    Le premier secrétaire du Parti socialiste estime que la candidature du chef des Insoumis, annoncé dimanche soir, «menace le rassemblement possible» de la gauche en 2022.

    Le rassemblement de la gauche est, une nouvelle fois, mal engagé pour la prochaine présidentielle. L'annonce de la candidature de Jean-Luc Mélenchon pour 2022 dimanche 8 novembre a suscité des critiques chez les autres forces de gauche. Lundi matin sur LCI, Olivier Faure, le premier secrétaire du Parti socialiste, qui prône depuis l'été dernier pour un «candidat commun» à gauche, s'est monté agacé.
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    Le Figaro - Présidentielle 2022: Vallaud (PS) plaide en faveur d’une large union de la gauche

    VIDÉO - Boris Vallaud, député PS des Landes, était l’invité du «Talk-Le Figaro» ce lundi.

    «Le Suspens n’était pas tout à fait insoutenable», a réagi Boris Vallaud lundi sur le plateau du «Talk-Le Figaro», au lendemain de l’annonce «attendue » de candidature de Jean-Luc Mélenchon à la présidentielle, qui était semble-t-il «suggérée par beaucoup d’indiscrétions». Conditionner sa candidature à une investiture populaire de 150.000 personnes plutôt qu’à 500 signatures de maires, permet surtout au leader Insoumis d’avoir une «assise populaire» pour «se lancer» estime le député PS des Landes qui, se gardant bien de toute appréciation définitive, a martelé que sa seule certitude dans la perspective de 2022, «c’est la nécessité d’une large union de la gauche en alternative crédible à Emmanuel Macron et Marine Le Pen». Le socialiste juge que «la discussion peut s’engager avec tout le monde», l’essentiel étant «de parler du fond des choses» sur des sujets très concrets «qui engagent la vie des gens».
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    OFCE - Europe / Etats-Unis : comment les politiques budgétaires ont –elles soutenu les revenus ?

    La forte chute de l’activité et ses conséquences sociales brutales ont conduit les gouvernements et les banques centrales à prendre des mesures ambitieuses de soutien afin d’amortir le choc qui s’est traduit par une récession mondiale inédite au premier semestre 2020, analysée dans le Policy Brief n° 78. Face à une crise sanitaire sans précédent dans l’histoire contemporaine, ayant nécessité des arrêts d’activité forcés pour freiner la propagation du virus, les gouvernements ont mis en place des mesures urgentes de soutien afin d’éviter l’enclenchement d’une crise incontrôlée susceptible d’altérer durablement la trajectoire économique[1]. Trois grands types de mesures ont été prises : certaines visent à maintenir le pouvoir d’achat des ménages malgré les arrêts d’activité ; d’autres à l’intention des entreprises tentent de préserver l’outil de production et enfin des mesures spécifiques au secteur de la santé. Les comptes nationaux trimestriels, disponibles à la fin du premier semestre, permettent de connaître à quel point le revenu disponible des agents privés a été préservé par la politique budgétaire à ce stade de la crise de la covid-19[2].
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    La Fondation Jean Jaurès - Repenser nos sociétés à l’aune des ODD : gouvernance et développement durable

    Alors que l’épidémie due au coronavirus questionne notre modèle économique et sociétal, cette crise et ces épreuves doivent être l’occasion de transformer notre société pour préserver notre humanité et rétablir l’équilibre de notre planète. Pour y parvenir, l’Agenda 2030 est un outil à exploiter, par la concertation et par une prise de conscience collective. C’est ce que proposent Jennifer De Temmerman et Alain Dubois en s’appuyant sur les expertises d’une vingtaine de personnalités ; celles-ci sont à retrouver dans quatre rapports dont le premier, présenté ici, porte sur les enjeux de gouvernance et développement durable.

    ODD : Objectifs de Développement Durable
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    Non Fiction - Mythes et réalités de la transition démocratique en Espagne

    L'Espagne, le Portugal et le Chili ont connu trois expériences particulières de transition vers la démocratie dans les années 1970 dont il convient d'analyser les succès et échecs.

    Sophie Baby* revient ici sur les transitions démocratiques en Espagne et au Portugal. Dans le cas espagnol, la transition démocratique a longtemps été présentée comme un modèle à suivre. Pour autant, sans en faire une période apocalyptique, il convient de nuancer cette image puisque la période voit se superposer une culture du consensus à une culture du conflit. Si en 1982, la victoire du PSOE témoigne d’institutions démocratiques désormais bien ancrées, les sept années écoulées ne doivent plus être vues comme un processus linéaire conduisant inéluctablement à cette ultime étape. Ce thème est étudié en Première dans le cadre de l’Axe 2 du Thème 1 : « Avancées et reculs des démocraties »
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  • OFCE - Europe / Etats-Unis : comment les politiques budgétaires ont –elles soutenu les revenus ?

    La forte chute de l’activité et ses conséquences sociales brutales ont conduit les gouvernements et les banques centrales à prendre des mesures ambitieuses de soutien afin d’amortir le choc qui s’est traduit par une récession mondiale inédite au premier semestre 2020, analysée dans le Policy Brief n° 78. Face à une crise sanitaire sans précédent dans l’histoire contemporaine, ayant nécessité des arrêts d’activité forcés pour freiner la propagation du virus, les gouvernements ont mis en place des mesures urgentes de soutien afin d’éviter l’enclenchement d’une crise incontrôlée susceptible d’altérer durablement la trajectoire économique[1]. Trois grands types de mesures ont été prises : certaines visent à maintenir le pouvoir d’achat des ménages malgré les arrêts d’activité ; d’autres à l’intention des entreprises tentent de préserver l’outil de production et enfin des mesures spécifiques au secteur de la santé. Les comptes nationaux trimestriels, disponibles à la fin du premier semestre, permettent de connaître à quel point le revenu disponible des agents privés a été préservé par la politique budgétaire à ce stade de la crise de la covid-19[2].

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  • OFCE - Investissement et capital productif publics en France: état des lieux et perspectives

    Comparé aux autres pays de l’OCDE, le capital public en France est élevé ainsi que la qualité des infrastructures. Mais la tendance depuis dix ans n’est pas favorable. L’investissement public brut est sur une tendance décroissante depuis maintenant plusieurs années. Le taux de croissance de l’investissement public net montre une chute plus importante encore. Cela signifie que la dépréciation du capital public et des infrastructures n’est que très partiellement compensée.

    La valeur patrimoniale des administrations publiques est encore positive mais a subi une chute importante et atteint un point bas inquiétant. En effet, la dette publique a cru plus vite que le capital public.

    En plus des effets de long terme, les analyses montrent que l’investissement public a l’avantage de stimuler l’activité économique à court terme. Pendant la période de crise de la Covid-19, il faut s’attendre à des effets positifs importants en France du fait de la situation économique courante. L’investissement public est presque autofinancé en période de récession.

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  • OFCE - L’aide exceptionnelle de solidarité a-t-elle permis de couvrir les coûts du confinement pour les familles?

    Les mesures de confinement prises pour lutter contre la diffusion du virus de la covid19 ont eu des répercussions à la fois sur l’activité des parents et leurs revenus, sur la scolarisation des enfants, et sur les coûts supportés par les familles. Ainsi, selon la situation professionnelle et familiale, certains parents ont télétravaillé, d’autres ont été mis au chômage partiel par leur employeur, d’autres encore ont pu bénéficier du dispositif d’indemnisation de l’arrêt d’activité pour garde d’enfant et une dernière catégorie de parents ont perdu leur emploi (voir le Policy brief OFCE n°65[1]). Seuls les premiers ont conservé leur salaire mais ils ont dû concilier à domicile les exigences de leur employeur et le temps à consacrer à leurs enfants, notamment sur le plan pédagogique. Les deux catégories suivantes ont bénéficié d’un maintien partiel de leur rémunération, le maintien était intégral pour ceux dont le salaire horaire est au niveau du smic. Enfin, les parents ayant perdu leur emploi, ont accédé au chômage indemnisé (allocation d’aide au retour à l’emploi, ARE) ou non en fonction de leur situation au regard de l’assurance chômage.

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  • Idées d'été - OFCE - L’économie au temps du COVID-19; 9 mars 2020 par Xavier Timbeau

    Peut-on faire du calcul économique face à une crise sanitaire ? Poser la question semble obliger à répondre non. Pourtant, nous allons nous livrer à cet exercice morbide, espérant y trouver quelques éléments utiles à la réflexion pour les décisions difficiles à prendre dans les prochains jours.

    Les épisodes passés analysés après le SARS-Cov de 2003

    La première question est de savoir quelles peuvent être les conséquences économiques d’un scénario de pandémie grave (c’est-à-dire comparable à la grippe espagnole de 1918). Quelques études nous renseignent sur ce point. McKibbin et Fernando ont mis à jour des travaux de simulations macroéconomiques réalisés après l’épisode du SARS-Cov en 2003, repris dans un ebook publié par VoxEU très récemment et étoffé d’autres analyses économiques.

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  • OFCE - Quel impact du confinement et de son intensité sur la croissance ? 6 juillet 2020

    Depuis la prise de conscience fin février dernier de la diffusion de l’épidémie de coronavirus hors de Chine, foyer initial de la pandémie, et la mise en place courant mars de politiques de confinement des populations dans le monde, le paradigme conjoncturel a radicalement changé avec des PIB attendus en forte baisse durant l’année 2020. Concernant le premier trimestre 2020, pour lequel une première estimation des comptes nationaux est disponible, et même si des révisions plus importantes que d’habitude sont à attendre, la croissance de l’activité économique paraît pouvoir être rapprochée des mesures de restriction de l’activité prises au cours de la même période.

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