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ofce - Page 2

  • OFCE - Guerre en Ukraine : quels effets à court terme sur l’économie française ?

    L’objet de cette analyse est de fournir une première discussion de l’effet de la guerre en Ukraine sur l’économie française. Une telle évaluation est bien sûr incertaine car elle nécessite une prévision de l’évolution diplomatique et militaire. En particulier, les hypothèses sur les sanctions et réactions de politiques économiques sont essentielles.

    Si des conséquences perçues comme négatives sont identifiées, cela ne doit pas être lu comme une critique de ces choix politiques mais comme une contribution à la meilleure manière de limiter les effets négatifs.

    Ce document est volontairement synthétique et fait référence aux travaux pertinents pour un approfondissement. Des travaux en cours préciseront les analyses et la quantification.

    L’effet de la guerre en Ukraine affectera l’économie française par 11 canaux.

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  • OFCE - Dépendance commerciale UE-Russie : les liaisons dangereuses*

    * Ce texte s’appuie sur les informations disponibles en date du 28 février 2022.

    Le déclenchement du conflit entre la Russie et l’Ukraine le 24 février a donné lieu à une salve de décisions visant à pénaliser la Russie. Après la suspension par l’Allemagne de l’autorisation de mise en service du gazoduc Nord Stream 2 reliant la Russie à l’Allemagne, les annonces de sanctions se sont multipliées tous azimuts. Ces sanctions décidées par les gouvernements sont pour l’heure d’ordre financier et visent l’infrastructure de paiements : interdiction faite aux institutions financières d’effectuer des transactions avec les banques russes, gel d’avoirs russes dans les banques étrangères, gel des avoirs de la Banque centrale de Russie, exclusion de certaines banques russes du système interbancaire SWIFT. Certaines vont encore plus loin : reprenant la phraséologie du gouvernement ukrainien, d’aucuns évoquent des sanctions commerciales directes via des embargos ciblés sur certains produits d’exportation ou d’importation. Aujourd’hui le danger porte sur l’approvisionnement énergétique. Car la Russie pourrait à son tour « punir » l’Union européenne ; elle est en effet son principal fournisseur de matières premières énergétiques, même si elle se priverait, ce faisant, de sa principale source de revenus.

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  • OFCE - Gaz naturel : pourquoi ça flambe ?

    Entre décembre 2020 et décembre 2021, le prix du gaz naturel sur le marché à terme TTF, référence européenne pour le marché de gros, a été multiplié par sept pour atteindre le record de 108 euros/MWh. Historiquement, l’intérêt porté à cette source d’énergie est souvent passé au second plan pour plusieurs raisons : le mode de fixation de ses prix (contrats de très long terme, indexation sur le prix du pétrole), ou encore sa substituabilité à d’autres sources d’énergie à moyen terme. En effet, le gaz est en concurrence avec les autres sources d’énergie dans ses usages directs (chauffage, cuisson) et indirects (production d’électricité). Cette substituabilité n’est cependant vraie qu’à moyen terme pour les usages directs : il est par exemple nécessaire que le coût de remplacement du gaz par l’électricité (coûts d’installation, de résiliation d’abonnement, etc.) soit supérieur au gain lié au différentiel de prix entre les deux énergies sur plusieurs années pour qu’un ménage opère la substitution. 

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  • OFCE - Droits de succession : pourquoi les économistes ne sont-ils pas écoutés ? par Guillaume Allègre

    Le 12 décembre 2021 le Centre d’Analyse Economique, instance pluraliste de conseil du Premier ministre sous l’autorité de celui-ci, publiait une note, Repenser l’héritage, plaidant notamment pour l’augmentation des droits de succession. Le diagnostic est relativement consensuel. La valeur du patrimoine relative au revenu a fortement augmenté (300% du revenu national en 1970, 600% en 2020) ; le patrimoine est très concentré, beaucoup plus que le revenu, et il n’est pas consommé en fin de vie mais transmis. Par conséquent la part de l’héritage dans le patrimoine total est passée de 35% au début des années 1970 à 60% aujourd’hui. Ceci pose un problème d’équité dans la constitution du patrimoine, d’autant plus grand que sa valeur est élevée et que certains actifs ne sont plus accessibles sans apport. À l’image du discours de Vautrin repris par Piketty dans son livre Le Capital au XXIe siècle, pour avoir une bonne position économique dans la société, il vaut mieux épouser une héritière que de trouver un travail bien rémunéré.

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  • OFCE - COP 26 : les exigences de la transition juste, 10 novembre 2021,  par Éloi Laurent

    Parmi les thèmes nouveaux qui résonnent dans les halls et les couloirs de la COP 26 cet automne figure celui de la « transition juste ». Ainsi, le 4 novembre dernier, plusieurs chefs d’État et de gouvernement (dont ceux de l’Italie et du Royaume-Uni co-organisateurs mais aussi de la France, de la Commission européenne et des États-Unis) ont co-signé une « Déclaration sur la transition internationale juste ». Mais de quoi parle-t-ton, au juste ?

    Un éclaircissement sur la définition mais aussi sur les conditions de mise en œuvre de la transition juste est proposé dans le dernier Cahier de prospective de l’IWEPS, à commencer par la généalogie de cette notion.

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  • OFCE - La BCE doit-elle s’inquiéter de l’augmentation récente de l’inflation ?

    En août 2021, l’inflation dans la zone euro a atteint 3 % en glissement annuel. Un tel niveau n’avait pas été observé depuis novembre 2011 et dépasse la cible de 2 % que s’est fixée la BCE. Cette dynamique récente est en partie tirée par le prix du pétrole mais on observe dans le même temps un rebond de l’inflation sous-jacente, qui exclut du calcul les indices des prix de l’énergie et du secteur alimentaire. L’inflation aux États-Unis renoue également avec des niveaux qui n’avaient pas été observés depuis plusieurs années, ce qui y alimente le débat sur un potentiel retour du risque inflationniste. De par leur mandat orienté vers la stabilité des prix, il est légitime que les banques centrales s’interrogent sur les sources de ce retour de l’inflation. Dans un document récent en vue de la préparation du Dialogue monétaire entre le Parlement européen et la BCE, nous discutons cependant du caractère temporaire plutôt que permanent de cet épisode d’inflation.

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  • OFCE - Faut-il évaluer les programmes des candidats à l’élection présidentielle ? Le rôle des économistes (et de l’OFCE) dans le débat politique Par Xavier Ragot, Président de l’OFCE

    Les élections présidentielles sont toujours un moment d’accélération du débat économique en France. C’est le moment des diagnostics, des bilans et de tous les projets. Des institutions comme l’OFCE se posent de manière régulière la question de l’évaluation des programmes économiques des candidats. À la différence des élections de 2017, l’OFCE a choisi de ne pas évaluer les programmes mais seulement certaines mesures qui seront discutées dans le débat politique. En revanche, l’OFCE va apporter des éclairages sur des questions importantes pour le débat de politique économique comme la question environnementale, les inégalités ou encore les enjeux européens, l’état du tissu productif, entre autres.

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  • OFCE - Perspectives de rentrée pour l’économie française 2021-2022 : La vague de la reprise

    Par Mathieu Plane, Bruno Ducoudré, Pierre Madec, Hervé Péléraux et Raul Sampognaro, sous la direction de Eric Heyer et Xavier Timbeau [1]

    L’économie française a connu l’année dernière un choc récessif sans précédent depuis l’après-guerre, enregistrant une perte d’activité de 8 points de PIB. Marqué par le calendrier des mesures prophylactiques depuis le début de la crise sanitaire, le PIB a connu des chutes et des rebonds de grands ampleurs, notamment pendant le 1er confinement et la période post-confinement du printemps-été 2020. Depuis le 3ème trimestre 2020, l’économie fonctionne en sous-régime, avec des pertes particulièrement marquées dans certains secteurs (hôtellerie-restauration, services et fabrication de matériels de transports, services aux ménages), et oscille, depuis un an, à un niveau de PIB trimestriel compris entre – 4 % et – 3 %, par rapport à la période pré-Covid.  C’est bien supérieur aux -18 % du 2ème trimestre 2020, et même aux -6 % du 1er trimestre 2020, qui pourtant ne comportaient que 15 jours de confinement.

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  • OFCE - Offre et demande : dans les coulisses des confinements par Magali Dauvin et Raul Sampognaro

    La crise déclenchée par l’épidémie de la Covid-19 est unique dans l’histoire économique récente par la forme qu’elle a prise et par son ampleur. En avril 2020, la mise en place d’un confinement très sévère a fait chuter l’activité économique de près de 31 % en France. En novembre, après un semestre de vie avec le virus, la mise en place d’un deuxième confinement s’est traduite par une baisse de l’activité « de seulement » 7,5 %. Comme le rappelle Bénassy-Quéré (2021), dès le déclenchement de l’épidémie la compréhension des mécanismes de la crise a fait débat parmi les économistes. La simultanéité des chocs d’offre (salariés empêchés d’accéder à leur emploi ou ruptures des chaînes d’approvisionnement) et de demande finale (épargne de précaution, achats retardés pour éviter les interactions sociales) perturbent les outils d’analyse traditionnels. Par ailleurs, les différents chocs sont très hétérogènes entre les secteurs. Afin de répondre à une crise si spéciale, nous avons développé un nouvel outil, un modèle « mixte », permettant de prendre en compte ces spécificités, présenté dans une étude spéciale associée à la dernière prévision de l’OFCE et dont les fondements théoriques ont été détaillés dans Dauvin et Sampognaro (2021).

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  • OFCE - Le défi de l’instabilité par Jean-Luc Gaffard

    Un grand désordre existe dans la pensée économique confrontée à la conjonction de crises financière, sanitaire et écologique. L’idée continue de dominer que ce ne sont là que de simples parenthèses que l’on devrait pouvoir refermer plus ou moins vite. Pourtant l’hypothèse d’une profonde transformation du modèle économique n’est pas dénuée de fondements. À tout le moins, il va falloir accepter que se profile une accélération des processus de destruction créatrice et de recomposition du tissu productif qui va se traduire par la formation et l’enchaînement de déséquilibres sur les différents marchés. Les économistes ne sont pas démunis de références face à cette réalité s’ils veulent bien retenir les enseignements tirés de l’observation et de l’analyse d’événements faisant suite à des ruptures importantes dans le passé, allant à l’encontre de bien d’idées reçues.

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  • OFCE - La politique santé-environnement : priorité d’une renaissance sanitaire mondiale

    par Éloi Laurent, Fabio Battaglia, Alessandro Galli, Giorgia Dalla Libera Marchiori, Raluca Munteanu

    Le 21 mai, la présidence italienne du G20 et la Commission européenne co-organiseront le sommet mondial sur la santé à Rome. Quelques jours après, l’Organisation mondiale de la santé tiendra son assemblée annuelle à Genève. De toute évidence, les deux événements seront centrés sur la tragédie du Covid et les réformes susceptibles de prévenir de telles catastrophes à l’avenir. « Le monde a besoin d’un nouveau départ en matière de politique de santé. Et notre renaissance sanitaire commence à Rome » a déclaré la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, le 6 mai. Nous partageons cet espoir et nous voulons le voir aboutir.

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