Que pense Élisabeth Moreno, du « Monopoly des Inégalités » ? À l'occasion de la sortie de notre boite à outils pédagogiques sur les inégalités, nous avons posé quelques questions à la ministre déléguée auprès du Premier ministre, chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes, de la Diversité et de l'Égalité des chances.
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Le « Monopoly des inégalités » - vu par Élisabeth Moreno, Ministre en charge de l'Égalité
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Observatoire des inégalités - Minima sociaux, aide alimentaire, mal-logement : la misère persiste en France
Données 21 décembre 2021
Deux millions de personnes touchent moins de 700 euros par mois. Plus de 200 000 vivent dans des logements indignes ou à la rue. La France est l’un des pays les plus riches au monde, mais elle n’a pas éradiqué la misère.
En France, plusieurs centaines de milliers de personnes ne connaissent pas seulement des difficultés de fin de mois, mais un manque d’argent permanent. Elles vivent avec 600 ou 700 euros par mois, parfois bien moins, et doivent se contenter du strict minimum.
Quelle est l’ampleur de la misère dans notre pays, l’un des plus riches au monde ? Pour tenter de mesurer le phénomène, nous avons opté pour quatre indicateurs différents : le nombre de personnes dont les revenus sont inférieurs au seuil de pauvreté fixé à 40 % du niveau de vie médian, celui des allocataires de minima sociaux, des mal-logés et enfin, des personnes qui ont eu recours à une aide alimentaire [1]
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Observatoire des inégalités - Taxons davantage les grosses successions pour éviter une société de rentiers
Propositions 23 décembre 2021
L’impôt sur les successions est inefficace et injuste. Pour réduire les inégalités, il faut mettre en place un abattement unique de 300 000 euros par héritier et élever les taux sur les transmissions les plus élevées. Les propositions de l’économiste Nicolas Frémeaux.
L’héritage est de retour et les conséquences pour la société française sont nombreuses, que ce soit en termes de justice sociale ou de fiscalité. Au niveau macroéconomique tout d’abord, ce retour de l’héritage est rapide. Le montant total des héritages reçus représente près des deux tiers du patrimoine des ménages contre un tiers dans les années 1970. Chaque année, plus de 250 milliards d’euros sont transmis sous forme d’héritages ou de donations. Or, ce phénomène passe sous les radars : ce flux représente à lui seul le double de la sur-épargne des Français pendant la crise sanitaire qui a, elle, beaucoup fait parler.
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Observatoire des inégalités - C'est quoi une inégalité ?
C'est quoi une inégalité ? Réponse en 3 minutes par @Le P'tit-Dèche, en collaboration avec l'Observatoire des inégalités.
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Libé - Un «Monopoly des inégalités» pour sensibiliser les jeunes
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Observatoire des inégalités - Les inégalités de niveau de vie se stabilisent
Données 3 novembre 2021
Les années 1980 ont marqué l’arrêt de la baisse des inégalités de revenus. Celles-ci ont remonté par la suite et semblent stabilisées depuis le milieu des années 2000. Notre synthèse sur l’évolution des inégalités de revenus.
Les inégalités de niveau de vie jouent au yoyo en France : une année elles montent, une autre elles descendent. Si on prend un peu de recul, on observe plutôt une tendance à la stabilisation au cours des 15 dernières années. Cette tendance est malgré tout bien fragile. Observons ce qu’en disent les principaux indicateurs.
Au vu du « rapport interdécile » (le niveau de vie minimum des 10 % les plus riches divisé par le niveau de vie maximum des 10 % les plus pauvres) [1], on a assisté à une baisse très nette des inégalités de revenus dans les années 1970. Ce mouvement s’interrompt à partir des années 1980. En 1970, les 10 % les plus riches avaient un niveau de vie minimum 4,6 fois plus élevé que le maximum des 10 % les plus pauvres. En 1984 le rapport est de 3,3. Depuis, il oscille. En 2019, ce rapport est de 3,4. Il serait stable en 2020 selon les estimations avancées de l’Insee.
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Observatoire des inégalités - La pauvreté a augmenté depuis quinze ans
Données 3 novembre 2021
La France compte cinq ou neuf millions de pauvres, selon la définition adoptée. Après avoir atteint un point bas au début des années 2000, le nombre de personnes qui vivent sous le seuil de pauvreté augmente lentement. L’impact de la pandémie reste difficile à estimer.
La France compte 5,2 millions de pauvres si l’on fixe le seuil de pauvreté à 50 % du niveau de vie médian [1] et 9,2 millions si l’on utilise le seuil de 60 %, selon les données 2019 (dernière année disponible) de l’Insee. Dans le premier cas, le taux de pauvreté (la part de personnes pauvres dans la population) est de 8,2 % et dans le second, de 14,6 %.
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Observatoire des inégalités - « Cibler les 20 % les plus aisés ». Entretien avec Louis Maurin
Entretiens 20 octobre 2021
La mode est aux inégalités, et suscite une flopée de propos hypocrites. Il ne faut pas nous tromper de combat. La classe privilégiée est large et peut être mise davantage à contribution. Entretien avec Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités. Extrait du journal Le Monde.
« Toujours plus ! », s’exclamait, au début des années 1980, le journaliste François de Closets dans un livre à succès documentant l’accumulation des inégalités. Pourquoi reprendre sa formule aujourd’hui pour votre nouvel essai, Encore plus ! ?
À l’époque, la crise ne faisait que ses premiers pas : les classes aisées s’enrichissaient plus que les autres, mais la distribution des revenus augmentait globalement. Quatre décennies plus tard, le chômage et la précarité se sont installés dans la société, avec un tournant à partir des années 2000. Alors que les plus aisés continuent de s’enrichir, une partie des classes populaires est mise au régime.
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Observatoire des inégalités - Minima sociaux, aide alimentaire, mal-logement : la misère persiste en France
Données 15 octobre 2021
Deux millions de personnes vivent avec moins de 700 euros par mois. Plus de 200 000 vivent dans des logements indignes ou à la rue. La France est l’un des pays les plus riches au monde, mais notre pays n’a pas éradiqué la misère.
En France, plusieurs centaines de milliers de personnes ne connaissent pas des difficultés de fin de mois, mais un manque d’argent permanent. Elles vivent avec 600 ou 700 euros par mois, parfois bien moins, et doivent se contenter du strict minimum.
Quelle est l’ampleur de la misère dans notre pays, l’un des plus riches au monde ? L’exercice n’est pas facile à faire puisqu’on ne dispose pas de données sur les très bas revenus (ceux qui vivent avec 200 ou 300 euros par mois). Pour tenter de mesurer le phénomène, nous avons opté pour quatre indicateurs différents : le nombre de personnes dont les revenus sont inférieurs au seuil de pauvreté fixé à 40 % du niveau de vie médian, celui des allocataires de minima sociaux, des mal-logés et enfin, des personnes qui ont eu recours à une aide alimentaire [1].
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Observatoire des inégalités - Les milieux populaires largement sous-représentés dans l’enseignement supérieur
Données 24 septembre 2021Plus du tiers des étudiants sont enfants de cadres supérieurs, seulement 12 % ont des parents ouvriers. Les jeunes de milieu populaire sont très rarement présents dans les filières sélectives, en master ou en doctorat.
Les enfants d’ouvriers représentent 12 % de l’ensemble des étudiants, selon les données 2019-2020 du ministère de l’Éducation nationale, alors que les ouvriers représentent 21 % de la population active. À l’opposé, les enfants de cadres supérieurs représentent 34 % des étudiants, alors que leurs parents forment seulement 18 % des actifs. Les écarts sont encore plus grands dans certaines filières.
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Observatoire des inégalités - Tâches domestiques : l’égalité progresse dans les jeunes couples
Analyses 22 septembre 2021
Qui passe l’aspirateur ou prépare les repas au sein des jeunes couples ? De plus en plus souvent, les femmes et les hommes partagent les tâches ménagères. Une analyse extraite du Centre d’observation de la société.
En matière de participation aux tâches domestiques, l’égalité progresse lentement dans le couple au fil des générations, indique une enquête menée par le Céreq auprès des jeunes [1]. L’organisme a observé la répartition de ces tâches pour deux générations de jeunes en 2005 et 2017, sept ans après leur sortie des études (1998 et 2010) [2]. Il a distingué trois modèles à partir des réponses à trois questions « Qui prépare le repas du soir le plus souvent quand vous êtes ensemble ? », « Qui fait les courses le plus souvent ? » et « Qui passe le plus souvent l’aspirateur ? ». Dans le couple dit « traditionnel », la femme effectue elle-même les trois tâches, dans le couple « paritaire », les deux s’impliquent de la même façon, et dans le couple « moderne », la femme est moins impliquée que l’homme.
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