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melenchon - Page 12

  • Mediapart - Voter ou ne pas voter Macron, quand on est de gauche

    La question divise parmi les abonnés, comme au sein de la rédaction de Mediapart. Voter Macron ou ne pas voter Macron au second tour de l'élection présidentielle, quand on est de gauche ? Le refus catégorique des uns d'entrevoir l'accession du post-fascisme à la présidence se fracasse contre celui d'une injonction à « faire barrage », que d'autres ne supportent plus.

    Pour tenter d'y voir plus clair, Mediapart donne la parole à des contributeurs du club, auteurs de récentes tribunes sur le sujet : Mathilde Larrère, historienne, moitié des Détricoteuses, Karl Ghazi, secrétaire de la CGT Commerce de Paris, Caroline de Haas, militante féministe, blogueuse sur Mediapart et Olivier Tonneau, enseignant-chercheur à l'université de Cambridge, auteur de deux billets remarqués dans Le Club : Face au FN: lettre aux Insoumis tentés par l’abstention et Face au Front National: réponse aux pompiers pyromanes qui ont voté Macron.

  • L'actualite des socialistes du 14 au 20 avril (revue de presse hebdomadaire)

    A LA UNE

    Le Monde - Présidentielle : Benoît Hamon décroche à la cinquième place

    La défaite du candidat socialiste, la plus lourde depuis 1969, fait peser le doute sur l’avenir de son parti.

    Il a bu le calice jusqu’à la lie. Benoît Hamon termine à la cinquième place du premier tour de l’élection présidentielle. Avec 6,2 % des suffrages exprimés, il descend à un niveau que la gauche socialiste n’avait plus connu depuis Gaston Deferre en 1969 (5,01 %). « La gauche n’est pas morte, je sais que vous n’attendez pas une recomposition d’appareil, les arrangements d’un vieux monde politicien. Vous me l’avez dit, vous attendez une renaissance. Ce soir elle est douloureuse, demain elle sera féconde », a-t-il déclaré, peu après 20 heures, devant ses partisans réunis à la Mutualité, à Paris. Dans la foule, beaucoup sont sonnés, certains visages pleurent, d’autres expriment leur colère devant ce nouveau 21 avril.
     
     
    Vainqueur surprise de la primaire de la gauche, Benoît Hamon n'a pas su mobiliser les socialistes autour de lui ni imposer son rythme à la campagne, jusqu'à s'effacer derrière ses concurrents Macron et Mélenchon.
     
    C’est l’histoire d’une sirène d’alarme visuelle, le premier coup de semonce que veut bien entendre Benoît Hamon après six semaines de campagne sans se retourner. Vendredi 10 mars, le candidat du «futur désirable» débarque au Havre pour parler d’Europe. Aux Docks Océane, 2 500 chaises ont été installées mais à peine 1 000 ont trouvé preneurs. Prévenu à la dernière minute, l’ancien ministre de l’Education pique une énorme colère en coulisses.
     
     
    « J'ai échoué à déjouer le désastre qui s'annonçait depuis plusieurs mois. » Hier, Benoît Hamon, le candidat du Parti socialiste, a récolté à peine 6,3 % des voix, le pire score socialiste depuis 1969. Une sanction « historique et légitime », a-t-il admis, avant d'appeler à battre « le plus fortement possible » Marine Le Pen, en votant Emmanuel Macron.
     
     
    Le candidat socialiste est arrivé en cinquième position, dimanche soir.
     
    Il a voulu y croire jusqu'au bout, mais les sondages ne lui laissaient guère de raisons d'espérer. Benoît Hamon s'est incliné, dimanche 23 avril, lors du premier tour de l'élection présidentielle, en ne recueillant que 6,3% des suffrages, selon une estimation Ipsos/Sopra Steria pour France Télévisions et Radio France*. Un score catastrophique pour le candidat socialiste, en deça de ce qu'il pouvait espérer, puisqu'il était crédité de 7,5% des intentions de vote dans notre dernier sondage publié vendredi 21 avril.
     
     
    Explosion en direct du PS, à la Mutualité, où Benoît Hamon a pris la pleine responsabilité de cette défaite historique.
     
    Seulement 6,3% pour Benoît Hamon. Dans la salle de la Mutualité, haut lieu de l'histoire de la gauche, où Benoît Hamon a été investi dans une ambiance électrique en janvier, l'abattement l'emporte. Certes, les militants venus ici, surtout des jeunes, savaient bien que leur candidat avait décroché. Mais 6,3% ? "Allez, on déprime ce soir, et après c'est fini", philosophe une jeune socialiste.
     
     
    Benoît Hamon, le candidat PS à l'élection présidentielle, a été éliminé dès le premier tour dimanche. Ses soutiens accusent les "trahisons" et le vote "tactique" des Français qui lui ont préféré Jean-Luc Mélenchon ou Emmanuel Macron. 
     
     
    Ce n’est pas la foule des grands soirs en mairie de Trappes, où le candidat (PS) Benoît Hamon a été élu député en 2012. A 19 h 55, une petite vingtaine d’habitants seulement sont réunis dans le hall de l’hôtel de ville. Pas l’ombre d’un militant en vue. Les visages sont fermés. Ils ne cillent pas quand les photos d’Emmanuel Macron et Marine Le Pen s’affichent, dans un silence de plomb. Pas d’avantage en découvrant le score historiquement bas du socialiste. Lorsque leur député prend la parole, il n’en reste déjà plus que la moitié devant l’écran de télévision. Les autres ont quitté la pièce sans se retourner et s’apprêtent à assurer le dépouillement.

    AVANT LE PREMIER TOUR

    L'Obs - De gauche mais indécis ? Le récap' pour vous décider

    Difficile de trouver votre gauche dans cette dernière ligne droite. Pour vous aider à prendre votre décision, "l'Obs" récapitule les différences entre Emmanuel Macron, Benoît Hamon et Jean-Luc Mélenchon.

    Politis - Les Économistes atterrés égratignent Macron et adoubent Hamon et Mélenchon

    Le collectif de chercheurs « hétérodoxes » publie deux notes analysant les propositions des candidats dans leur domaine. Rompre avec l’austérité constitue selon lui « un prérequis » pour amorcer la transition écologique.

    Les Économistes atterrés publient ce jeudi deux courtes notes analysant les propositions économiques de Benoît Hamon, Jean-Luc Mélenchon et Emmanuel Macron. Créée en 2010 autour d'une trentaine d’économistes partisans d’une plus grande régulation de l’économie, le collectif insiste sur l’importance d’un « changement de trajectoire » pour répondre à l’urgence climatique.

    Ouest-France - Présidentielle. "L'électorat de François Hollande a éclaté"

    La campagne présidentielle a permis une double émergence. Celle de mouvements hors partis traditionnels et d’un clivage idéologique fort prenant le pas sur le classique droite-gauche. Pascal Perrineau, politologue, professeur des Universités à Sciences Po, en décrypte les ressorts.

    Slate - Quel second tour est possible? par Laurent Bouvet

    Le paysage de cette présidentielle se présente divisé en quatre parties, dont les intentions de vote nous disent qu’elles sont à peu près équivalentes à ce stade de la campagne. Au centre de ce paysage, on trouve un «bloc libéral» et deux ailes antilibérales, tous assumés et revendiqués comme tels.

    Bouillaud's Weblog – bloc-notes d'un politiste - B. Hamon l’européen, victime de ses soutiens académiques?

    Si l’on en croit tous les sondages publics disponibles à quelques jours seulement du premier tour de l’élection présidentielle de 2017, le candidat de la « Belle Alliance populaire », désigné par une primaire ouverte, Benoit Hamon, va connaître dimanche prochain son Waterloo. Il est en effet maintenant situé en dessous de 10% des suffrages. La présence dans ce maigre total mesuré par les sondeurs de deux électorats d’appoint, celui écologiste fidèle à EELV ou celui radical au PRG, signale s’il en était besoin l’ampleur de l’écroulement du candidat officiel du PS. Or, paradoxalement, ce candidat en grande difficulté  se trouve être sans doute celui qui bénéficie des soutiens les plus forts parmi les dominants du champ académique marqué à gauche (Thomas Piketty, Dominique Méda, etc.).

    MACRON

    Les économistes atterrés - Macron, en marche avec la science économique? La réponse des Atterrés aux 40 économistes qui soutiennent Emmanuel Macron

    Dans une tribune publiée dans Le Monde daté du 13 avril 2017, 40 économistes distingués ont annoncé leur soutien à Emmanuel Macron, dont le programme serait, selon eux, le seul susceptible de poser les bases de la croissance équitable dont la France a besoin. Pourtant, ce programme ne tire aucune leçon ni des déséquilibres économiques qui ont abouti à la crise financière de 2008, ni des politiques d’austérité/réformes structurelles qui, sous la férule des institutions européennes, ont maintenu les pays de la zone euro dans la récession. 

    DERNIERS SONDAGES

    Les Echos

    Paris Match

    LEGISLATIVES

    Le Monde - Législatives : EELV approuve l’accord négocié avec le PS

    Le conseil fédéral d’Europe Ecologie-Les Verts a approuvé mercredi soir l’accord négocié avec le Parti socialiste, qui lui réserve 42 circonscriptions pour les législatives.

    Le Parisien - Législatives: Cazeneuve dit sa "disponibilité" de vive voix aux députés PS

    Bernard Cazeneuve a fait part mardi de vive voix de sa "disponibilité" pour la campagne des législatives, lors d'une réunion des députés PS où a aussi été mise en avant "la nécessité de continuer à convaincre" avant le premier tour, selon des participants.

    Le président du groupe PS à l'Assemblée nationale, Olivier Faure, a rappelé que le nom du Premier ministre était évoqué "semaine après semaine" pour conduire la bataille des législatives. "Bernard Cazeneuve a répondu qu'il n'était demandeur de rien, mais qu'il était évidemment disponible et ne se déroberait pas si d'aventure on lui demandait de prendre une part active", selon M. Faure.

    Marianne - Législatives : le PS veut-il protéger En Marche à coups d'écolos ?
     
    Aux législatives, le PS a accepté d'investir huit écolos... contre des députés macronistes, jusqu'alors socialistes. Une manière de protéger En Marche. Les dirigeants d'EELV s'en contentent toutefois, conscients d'être face à un contexte pas vraiment porteur...

    Le Parti socialiste s'apprêterait-il à duper ses partenaires écologistes au profit d'Emmanuel Macron ? Selon Le Parisien de ce lundi 17 avril, l'accord entre le PS et EELV, signé le 11 mars dernier, prévoit l'octroi de 42 circonscriptions aux écologistes, dont 23 dans lesquelles un député de gauche a été élu en 2012. Sauf que dans huit d'entre elles*, le candidat écolo aura face à lui un député sortant, anciennement socialiste, désormais macroniste

    EN CAMPAGNE

    Libé - Pour Hamon, un dernier appel aux électeurs de gauche

    Sans jamais le nommer, le candidat Ps a surtout critiqué les positions de Jean-Luc Mélenchon lors de l'émission de France 2.

    Se lâcher. Et, sans jamais le nommer, critiquer Jean-Luc Mélenchon pour stopper l’hémorragie de ses électeurs, avant dimanche, vers le candidat de la France Insoumise. C’est lui, notamment, que Benoît Hamon vise lorsqu’on lui demande, comme à tous les autres, s’il a «un regret», ce jeudi soir, lors de l’émission de France 2 15 minutes pour convaincre : «Oui, répond-t-il. Aujourd’hui se succèdent des monologues. Pas un débat démocratique».

    Le JDD - Benoît Hamon : "Espérez, démentez l’avenir"

    REPORTAGE - Mercredi soir, place de la République, Benoît Hamon a appelé les sympathisants de gauche à choisir leur avenir, "pas un nom sur un bulletin".

    A la recherche d’un nouveau souffle, d’un peu d’air place de la République à Paris. Mercredi soir, Benoît Hamon a tenu son dernier grand meeting d’avant premier tour. Alors que sa campagne s’essouffle depuis plusieurs semaines, le désormais cinquième homme des sondages d’intentions de vote joue gros dans cette dernière ligne droite : convaincre les indécis et ramener à lui ceux qui, à la faveur du vote utile, penchent pour Jean-Luc Mélenchon ou Emmanuel Macron. "Je ne vous appelle pas à un vote utile. Au nom de quoi? Je déteste cette expression. Chaque vote est utile à exprimer le désir d’un citoyen", a étrillé le candidat socialiste.

    Libé - Benoît Hamon: «Je refuse de m’accrocher au monde ancien, je me projette»
     
    A une semaine du premier tour, le candidat socialiste, donné cinquième dans les sondages, réaffirme qu’il ira jusqu’au bout et entend préparer la reconstruction du PS. Il défend sa campagne qui «parle à l’intelligence des citoyens», tout en dénonçant «l’imposture» de Macron et le plan B européen «pas désirable du tout» de Mélenchon.
     
    CHANTAL MOUFFE
     
    Le Figaro - Chantal Mouffe, la philosophe qui inspire Mélenchon, se livre en exclusivité
     
    Chantal Mouffe, la théoricienne qui influence Jean-Luc Mélenchon, a répondu aux questions du FigaroVox. Elle veut réorienter la stratégie politique de la gauche pour faire face à l'hégémonie néolibérale, et offrir au peuple une autre alternative que le populisme de droite.

    Et si Jean-Luc Mélenchon lui devait une partie de son succès dans les sondages? Chantal Mouffe, philosophe belge reconnue mondialement et déjà considérée comme la marraine de Podemos, a influencé le candidat de La France insoumise dans ses orientations stratégiques. Professeur de théorie politique à l'université de Westminster à Londres, elle refuse la dimension péjorative du terme «populisme» et défend l'idée d'un «populisme de gauche».

    MUSULMANS

    Le Monde - Musulmans de France : « L’abstention, c’est le mauvais choix, on ne pèse rien du tout »

    Lors de la 34e Rencontre annuelle des musulmans de France, le président de l’UOIF a appelé à « préserver la France de la menace de l’extrême droite »..... Hanan Zahouani a décidé d’aller plus loin. Cette femme de 40 ans, manageuse commerciale et militante associative, est candidate aux élections législatives de juin dans la 5e circonscription de la Seine-Saint-Denis (Bobigny, Drancy, Le Bourget). Elle tracte à l’entrée de la RAMF pour son parti nouveau-né, Français et musulmans, doté d’un « programme basé sur une éthique musulmane et en parfaite adéquation avec les valeurs républicaines ».

    ECONOMISTES ATTERRES

    Libé - Interview «La priorité, changer la répartition du pouvoir et des richesses»
     
    Les Economistes atterrés proposent dans un ouvrage collectif, «Changer d’avenir», des pistes de réflexion pour faire évoluer radicalement les rapports sociaux en croisant les initiatives de la société civile et les choix de politiques publiques. Explications avec deux de leurs membres, Mireille Bruyère et Benjamin Coriat.
     
    PS
     
    Slate - Le «vote utile», coupable trop parfait de la future défaite du PS
    Si l'étau formé par Jean-Luc Mélenchon et Emmanuel Macron fonctionne à ce point, c'est parce que la campagne de Benoît Hamon a été plombée dès le départ par les divisions du quinquennat et des primaires, qui l'ont privé des soutiens de grands élus, jusqu'à un président sortant devenu fantôme dans son propre parti. Illustration avec son dernier grand meeting, à Rennes.
     
    ZERO CHOMAGE
     
    Libé- La France qui… innove : Territoires zéro chômeur : «On fait des gens heureux»
     
    En Meurthe-et-Moselle comme dans neuf autres lieux, des chômeurs de longue durée sont recrutés en CDI dans des entreprises spécialement créées pour répondre à des besoins locaux. Ces sociétés sont financées avec les aides dont bénéficiaient jusque-là ces demandeurs d’emploi.
  • L'actualite des socialistes du 14 au 20 avril (revue de presse hebdomadaire)

    A LA UNE

    Le Monde - Présidentielle : Benoît Hamon décroche à la cinquième place

    La défaite du candidat socialiste, la plus lourde depuis 1969, fait peser le doute sur l’avenir de son parti.

    Il a bu le calice jusqu’à la lie. Benoît Hamon termine à la cinquième place du premier tour de l’élection présidentielle. Avec 6,2 % des suffrages exprimés, il descend à un niveau que la gauche socialiste n’avait plus connu depuis Gaston Deferre en 1969 (5,01 %). « La gauche n’est pas morte, je sais que vous n’attendez pas une recomposition d’appareil, les arrangements d’un vieux monde politicien. Vous me l’avez dit, vous attendez une renaissance. Ce soir elle est douloureuse, demain elle sera féconde », a-t-il déclaré, peu après 20 heures, devant ses partisans réunis à la Mutualité, à Paris. Dans la foule, beaucoup sont sonnés, certains visages pleurent, d’autres expriment leur colère devant ce nouveau 21 avril.
     
     
    Vainqueur surprise de la primaire de la gauche, Benoît Hamon n'a pas su mobiliser les socialistes autour de lui ni imposer son rythme à la campagne, jusqu'à s'effacer derrière ses concurrents Macron et Mélenchon.
     
    C’est l’histoire d’une sirène d’alarme visuelle, le premier coup de semonce que veut bien entendre Benoît Hamon après six semaines de campagne sans se retourner. Vendredi 10 mars, le candidat du «futur désirable» débarque au Havre pour parler d’Europe. Aux Docks Océane, 2 500 chaises ont été installées mais à peine 1 000 ont trouvé preneurs. Prévenu à la dernière minute, l’ancien ministre de l’Education pique une énorme colère en coulisses.
     
     
    « J'ai échoué à déjouer le désastre qui s'annonçait depuis plusieurs mois. » Hier, Benoît Hamon, le candidat du Parti socialiste, a récolté à peine 6,3 % des voix, le pire score socialiste depuis 1969. Une sanction « historique et légitime », a-t-il admis, avant d'appeler à battre « le plus fortement possible » Marine Le Pen, en votant Emmanuel Macron.
     
     
    Le candidat socialiste est arrivé en cinquième position, dimanche soir.
     
    Il a voulu y croire jusqu'au bout, mais les sondages ne lui laissaient guère de raisons d'espérer. Benoît Hamon s'est incliné, dimanche 23 avril, lors du premier tour de l'élection présidentielle, en ne recueillant que 6,3% des suffrages, selon une estimation Ipsos/Sopra Steria pour France Télévisions et Radio France*. Un score catastrophique pour le candidat socialiste, en deça de ce qu'il pouvait espérer, puisqu'il était crédité de 7,5% des intentions de vote dans notre dernier sondage publié vendredi 21 avril.
     
     
    Explosion en direct du PS, à la Mutualité, où Benoît Hamon a pris la pleine responsabilité de cette défaite historique.
     
    Seulement 6,3% pour Benoît Hamon. Dans la salle de la Mutualité, haut lieu de l'histoire de la gauche, où Benoît Hamon a été investi dans une ambiance électrique en janvier, l'abattement l'emporte. Certes, les militants venus ici, surtout des jeunes, savaient bien que leur candidat avait décroché. Mais 6,3% ? "Allez, on déprime ce soir, et après c'est fini", philosophe une jeune socialiste.
     
     
    Benoît Hamon, le candidat PS à l'élection présidentielle, a été éliminé dès le premier tour dimanche. Ses soutiens accusent les "trahisons" et le vote "tactique" des Français qui lui ont préféré Jean-Luc Mélenchon ou Emmanuel Macron. 
     
     
    Ce n’est pas la foule des grands soirs en mairie de Trappes, où le candidat (PS) Benoît Hamon a été élu député en 2012. A 19 h 55, une petite vingtaine d’habitants seulement sont réunis dans le hall de l’hôtel de ville. Pas l’ombre d’un militant en vue. Les visages sont fermés. Ils ne cillent pas quand les photos d’Emmanuel Macron et Marine Le Pen s’affichent, dans un silence de plomb. Pas d’avantage en découvrant le score historiquement bas du socialiste. Lorsque leur député prend la parole, il n’en reste déjà plus que la moitié devant l’écran de télévision. Les autres ont quitté la pièce sans se retourner et s’apprêtent à assurer le dépouillement.

    AVANT LE PREMIER TOUR

    L'Obs - De gauche mais indécis ? Le récap' pour vous décider

    Difficile de trouver votre gauche dans cette dernière ligne droite. Pour vous aider à prendre votre décision, "l'Obs" récapitule les différences entre Emmanuel Macron, Benoît Hamon et Jean-Luc Mélenchon.

    Politis - Les Économistes atterrés égratignent Macron et adoubent Hamon et Mélenchon

    Le collectif de chercheurs « hétérodoxes » publie deux notes analysant les propositions des candidats dans leur domaine. Rompre avec l’austérité constitue selon lui « un prérequis » pour amorcer la transition écologique.

    Les Économistes atterrés publient ce jeudi deux courtes notes analysant les propositions économiques de Benoît Hamon, Jean-Luc Mélenchon et Emmanuel Macron. Créée en 2010 autour d'une trentaine d’économistes partisans d’une plus grande régulation de l’économie, le collectif insiste sur l’importance d’un « changement de trajectoire » pour répondre à l’urgence climatique.

    Ouest-France - Présidentielle. "L'électorat de François Hollande a éclaté"

    La campagne présidentielle a permis une double émergence. Celle de mouvements hors partis traditionnels et d’un clivage idéologique fort prenant le pas sur le classique droite-gauche. Pascal Perrineau, politologue, professeur des Universités à Sciences Po, en décrypte les ressorts.

    Slate - Quel second tour est possible? par Laurent Bouvet

    Le paysage de cette présidentielle se présente divisé en quatre parties, dont les intentions de vote nous disent qu’elles sont à peu près équivalentes à ce stade de la campagne. Au centre de ce paysage, on trouve un «bloc libéral» et deux ailes antilibérales, tous assumés et revendiqués comme tels.

    Bouillaud's Weblog – bloc-notes d'un politiste - B. Hamon l’européen, victime de ses soutiens académiques?

    Si l’on en croit tous les sondages publics disponibles à quelques jours seulement du premier tour de l’élection présidentielle de 2017, le candidat de la « Belle Alliance populaire », désigné par une primaire ouverte, Benoit Hamon, va connaître dimanche prochain son Waterloo. Il est en effet maintenant situé en dessous de 10% des suffrages. La présence dans ce maigre total mesuré par les sondeurs de deux électorats d’appoint, celui écologiste fidèle à EELV ou celui radical au PRG, signale s’il en était besoin l’ampleur de l’écroulement du candidat officiel du PS. Or, paradoxalement, ce candidat en grande difficulté  se trouve être sans doute celui qui bénéficie des soutiens les plus forts parmi les dominants du champ académique marqué à gauche (Thomas Piketty, Dominique Méda, etc.).

    MACRON

    Les économistes atterrés - Macron, en marche avec la science économique? La réponse des Atterrés aux 40 économistes qui soutiennent Emmanuel Macron

    Dans une tribune publiée dans Le Monde daté du 13 avril 2017, 40 économistes distingués ont annoncé leur soutien à Emmanuel Macron, dont le programme serait, selon eux, le seul susceptible de poser les bases de la croissance équitable dont la France a besoin. Pourtant, ce programme ne tire aucune leçon ni des déséquilibres économiques qui ont abouti à la crise financière de 2008, ni des politiques d’austérité/réformes structurelles qui, sous la férule des institutions européennes, ont maintenu les pays de la zone euro dans la récession. 

    DERNIERS SONDAGES

    Les Echos

    Paris Match

    LEGISLATIVES

    Le Monde - Législatives : EELV approuve l’accord négocié avec le PS

    Le conseil fédéral d’Europe Ecologie-Les Verts a approuvé mercredi soir l’accord négocié avec le Parti socialiste, qui lui réserve 42 circonscriptions pour les législatives.

    Le Parisien - Législatives: Cazeneuve dit sa "disponibilité" de vive voix aux députés PS

    Bernard Cazeneuve a fait part mardi de vive voix de sa "disponibilité" pour la campagne des législatives, lors d'une réunion des députés PS où a aussi été mise en avant "la nécessité de continuer à convaincre" avant le premier tour, selon des participants.

    Le président du groupe PS à l'Assemblée nationale, Olivier Faure, a rappelé que le nom du Premier ministre était évoqué "semaine après semaine" pour conduire la bataille des législatives. "Bernard Cazeneuve a répondu qu'il n'était demandeur de rien, mais qu'il était évidemment disponible et ne se déroberait pas si d'aventure on lui demandait de prendre une part active", selon M. Faure.

    Marianne - Législatives : le PS veut-il protéger En Marche à coups d'écolos ?
     
    Aux législatives, le PS a accepté d'investir huit écolos... contre des députés macronistes, jusqu'alors socialistes. Une manière de protéger En Marche. Les dirigeants d'EELV s'en contentent toutefois, conscients d'être face à un contexte pas vraiment porteur...

    Le Parti socialiste s'apprêterait-il à duper ses partenaires écologistes au profit d'Emmanuel Macron ? Selon Le Parisien de ce lundi 17 avril, l'accord entre le PS et EELV, signé le 11 mars dernier, prévoit l'octroi de 42 circonscriptions aux écologistes, dont 23 dans lesquelles un député de gauche a été élu en 2012. Sauf que dans huit d'entre elles*, le candidat écolo aura face à lui un député sortant, anciennement socialiste, désormais macroniste

    EN CAMPAGNE

    Libé - Pour Hamon, un dernier appel aux électeurs de gauche

    Sans jamais le nommer, le candidat Ps a surtout critiqué les positions de Jean-Luc Mélenchon lors de l'émission de France 2.

    Se lâcher. Et, sans jamais le nommer, critiquer Jean-Luc Mélenchon pour stopper l’hémorragie de ses électeurs, avant dimanche, vers le candidat de la France Insoumise. C’est lui, notamment, que Benoît Hamon vise lorsqu’on lui demande, comme à tous les autres, s’il a «un regret», ce jeudi soir, lors de l’émission de France 2 15 minutes pour convaincre : «Oui, répond-t-il. Aujourd’hui se succèdent des monologues. Pas un débat démocratique».

    Le JDD - Benoît Hamon : "Espérez, démentez l’avenir"

    REPORTAGE - Mercredi soir, place de la République, Benoît Hamon a appelé les sympathisants de gauche à choisir leur avenir, "pas un nom sur un bulletin".

    A la recherche d’un nouveau souffle, d’un peu d’air place de la République à Paris. Mercredi soir, Benoît Hamon a tenu son dernier grand meeting d’avant premier tour. Alors que sa campagne s’essouffle depuis plusieurs semaines, le désormais cinquième homme des sondages d’intentions de vote joue gros dans cette dernière ligne droite : convaincre les indécis et ramener à lui ceux qui, à la faveur du vote utile, penchent pour Jean-Luc Mélenchon ou Emmanuel Macron. "Je ne vous appelle pas à un vote utile. Au nom de quoi? Je déteste cette expression. Chaque vote est utile à exprimer le désir d’un citoyen", a étrillé le candidat socialiste.

    Libé - Benoît Hamon: «Je refuse de m’accrocher au monde ancien, je me projette»
     
    A une semaine du premier tour, le candidat socialiste, donné cinquième dans les sondages, réaffirme qu’il ira jusqu’au bout et entend préparer la reconstruction du PS. Il défend sa campagne qui «parle à l’intelligence des citoyens», tout en dénonçant «l’imposture» de Macron et le plan B européen «pas désirable du tout» de Mélenchon.
     
    CHANTAL MOUFFE
     
    Le Figaro - Chantal Mouffe, la philosophe qui inspire Mélenchon, se livre en exclusivité
     
    Chantal Mouffe, la théoricienne qui influence Jean-Luc Mélenchon, a répondu aux questions du FigaroVox. Elle veut réorienter la stratégie politique de la gauche pour faire face à l'hégémonie néolibérale, et offrir au peuple une autre alternative que le populisme de droite.

    Et si Jean-Luc Mélenchon lui devait une partie de son succès dans les sondages? Chantal Mouffe, philosophe belge reconnue mondialement et déjà considérée comme la marraine de Podemos, a influencé le candidat de La France insoumise dans ses orientations stratégiques. Professeur de théorie politique à l'université de Westminster à Londres, elle refuse la dimension péjorative du terme «populisme» et défend l'idée d'un «populisme de gauche».

    MUSULMANS

    Le Monde - Musulmans de France : « L’abstention, c’est le mauvais choix, on ne pèse rien du tout »

    Lors de la 34e Rencontre annuelle des musulmans de France, le président de l’UOIF a appelé à « préserver la France de la menace de l’extrême droite »..... Hanan Zahouani a décidé d’aller plus loin. Cette femme de 40 ans, manageuse commerciale et militante associative, est candidate aux élections législatives de juin dans la 5e circonscription de la Seine-Saint-Denis (Bobigny, Drancy, Le Bourget). Elle tracte à l’entrée de la RAMF pour son parti nouveau-né, Français et musulmans, doté d’un « programme basé sur une éthique musulmane et en parfaite adéquation avec les valeurs républicaines ».

    ECONOMISTES ATTERRES

    Libé - Interview «La priorité, changer la répartition du pouvoir et des richesses»
     
    Les Economistes atterrés proposent dans un ouvrage collectif, «Changer d’avenir», des pistes de réflexion pour faire évoluer radicalement les rapports sociaux en croisant les initiatives de la société civile et les choix de politiques publiques. Explications avec deux de leurs membres, Mireille Bruyère et Benjamin Coriat.
     
    PS
     
    Slate - Le «vote utile», coupable trop parfait de la future défaite du PS
    Si l'étau formé par Jean-Luc Mélenchon et Emmanuel Macron fonctionne à ce point, c'est parce que la campagne de Benoît Hamon a été plombée dès le départ par les divisions du quinquennat et des primaires, qui l'ont privé des soutiens de grands élus, jusqu'à un président sortant devenu fantôme dans son propre parti. Illustration avec son dernier grand meeting, à Rennes.
     
    ZERO CHOMAGE
     
    Libé- La France qui… innove : Territoires zéro chômeur : «On fait des gens heureux»
     
    En Meurthe-et-Moselle comme dans neuf autres lieux, des chômeurs de longue durée sont recrutés en CDI dans des entreprises spécialement créées pour répondre à des besoins locaux. Ces sociétés sont financées avec les aides dont bénéficiaient jusque-là ces demandeurs d’emploi.
  • L'actualite des socialistes du 14 au 20 avril (revue de presse hebdomadaire)

    A LA UNE

    Le Monde - Présidentielle : Benoît Hamon décroche à la cinquième place

    La défaite du candidat socialiste, la plus lourde depuis 1969, fait peser le doute sur l’avenir de son parti.

    Il a bu le calice jusqu’à la lie. Benoît Hamon termine à la cinquième place du premier tour de l’élection présidentielle. Avec 6,2 % des suffrages exprimés, il descend à un niveau que la gauche socialiste n’avait plus connu depuis Gaston Deferre en 1969 (5,01 %). « La gauche n’est pas morte, je sais que vous n’attendez pas une recomposition d’appareil, les arrangements d’un vieux monde politicien. Vous me l’avez dit, vous attendez une renaissance. Ce soir elle est douloureuse, demain elle sera féconde », a-t-il déclaré, peu après 20 heures, devant ses partisans réunis à la Mutualité, à Paris. Dans la foule, beaucoup sont sonnés, certains visages pleurent, d’autres expriment leur colère devant ce nouveau 21 avril.
     
     
    Vainqueur surprise de la primaire de la gauche, Benoît Hamon n'a pas su mobiliser les socialistes autour de lui ni imposer son rythme à la campagne, jusqu'à s'effacer derrière ses concurrents Macron et Mélenchon.
     
    C’est l’histoire d’une sirène d’alarme visuelle, le premier coup de semonce que veut bien entendre Benoît Hamon après six semaines de campagne sans se retourner. Vendredi 10 mars, le candidat du «futur désirable» débarque au Havre pour parler d’Europe. Aux Docks Océane, 2 500 chaises ont été installées mais à peine 1 000 ont trouvé preneurs. Prévenu à la dernière minute, l’ancien ministre de l’Education pique une énorme colère en coulisses.
     
     
    « J'ai échoué à déjouer le désastre qui s'annonçait depuis plusieurs mois. » Hier, Benoît Hamon, le candidat du Parti socialiste, a récolté à peine 6,3 % des voix, le pire score socialiste depuis 1969. Une sanction « historique et légitime », a-t-il admis, avant d'appeler à battre « le plus fortement possible » Marine Le Pen, en votant Emmanuel Macron.
     
     
    Le candidat socialiste est arrivé en cinquième position, dimanche soir.
     
    Il a voulu y croire jusqu'au bout, mais les sondages ne lui laissaient guère de raisons d'espérer. Benoît Hamon s'est incliné, dimanche 23 avril, lors du premier tour de l'élection présidentielle, en ne recueillant que 6,3% des suffrages, selon une estimation Ipsos/Sopra Steria pour France Télévisions et Radio France*. Un score catastrophique pour le candidat socialiste, en deça de ce qu'il pouvait espérer, puisqu'il était crédité de 7,5% des intentions de vote dans notre dernier sondage publié vendredi 21 avril.
     
     
    Explosion en direct du PS, à la Mutualité, où Benoît Hamon a pris la pleine responsabilité de cette défaite historique.
     
    Seulement 6,3% pour Benoît Hamon. Dans la salle de la Mutualité, haut lieu de l'histoire de la gauche, où Benoît Hamon a été investi dans une ambiance électrique en janvier, l'abattement l'emporte. Certes, les militants venus ici, surtout des jeunes, savaient bien que leur candidat avait décroché. Mais 6,3% ? "Allez, on déprime ce soir, et après c'est fini", philosophe une jeune socialiste.
     
     
    Benoît Hamon, le candidat PS à l'élection présidentielle, a été éliminé dès le premier tour dimanche. Ses soutiens accusent les "trahisons" et le vote "tactique" des Français qui lui ont préféré Jean-Luc Mélenchon ou Emmanuel Macron. 
     
     
    Ce n’est pas la foule des grands soirs en mairie de Trappes, où le candidat (PS) Benoît Hamon a été élu député en 2012. A 19 h 55, une petite vingtaine d’habitants seulement sont réunis dans le hall de l’hôtel de ville. Pas l’ombre d’un militant en vue. Les visages sont fermés. Ils ne cillent pas quand les photos d’Emmanuel Macron et Marine Le Pen s’affichent, dans un silence de plomb. Pas d’avantage en découvrant le score historiquement bas du socialiste. Lorsque leur député prend la parole, il n’en reste déjà plus que la moitié devant l’écran de télévision. Les autres ont quitté la pièce sans se retourner et s’apprêtent à assurer le dépouillement.

    AVANT LE PREMIER TOUR

    L'Obs - De gauche mais indécis ? Le récap' pour vous décider

    Difficile de trouver votre gauche dans cette dernière ligne droite. Pour vous aider à prendre votre décision, "l'Obs" récapitule les différences entre Emmanuel Macron, Benoît Hamon et Jean-Luc Mélenchon.

    Politis - Les Économistes atterrés égratignent Macron et adoubent Hamon et Mélenchon

    Le collectif de chercheurs « hétérodoxes » publie deux notes analysant les propositions des candidats dans leur domaine. Rompre avec l’austérité constitue selon lui « un prérequis » pour amorcer la transition écologique.

    Les Économistes atterrés publient ce jeudi deux courtes notes analysant les propositions économiques de Benoît Hamon, Jean-Luc Mélenchon et Emmanuel Macron. Créée en 2010 autour d'une trentaine d’économistes partisans d’une plus grande régulation de l’économie, le collectif insiste sur l’importance d’un « changement de trajectoire » pour répondre à l’urgence climatique.

    Ouest-France - Présidentielle. "L'électorat de François Hollande a éclaté"

    La campagne présidentielle a permis une double émergence. Celle de mouvements hors partis traditionnels et d’un clivage idéologique fort prenant le pas sur le classique droite-gauche. Pascal Perrineau, politologue, professeur des Universités à Sciences Po, en décrypte les ressorts.

    Slate - Quel second tour est possible? par Laurent Bouvet

    Le paysage de cette présidentielle se présente divisé en quatre parties, dont les intentions de vote nous disent qu’elles sont à peu près équivalentes à ce stade de la campagne. Au centre de ce paysage, on trouve un «bloc libéral» et deux ailes antilibérales, tous assumés et revendiqués comme tels.

    Bouillaud's Weblog – bloc-notes d'un politiste - B. Hamon l’européen, victime de ses soutiens académiques?

    Si l’on en croit tous les sondages publics disponibles à quelques jours seulement du premier tour de l’élection présidentielle de 2017, le candidat de la « Belle Alliance populaire », désigné par une primaire ouverte, Benoit Hamon, va connaître dimanche prochain son Waterloo. Il est en effet maintenant situé en dessous de 10% des suffrages. La présence dans ce maigre total mesuré par les sondeurs de deux électorats d’appoint, celui écologiste fidèle à EELV ou celui radical au PRG, signale s’il en était besoin l’ampleur de l’écroulement du candidat officiel du PS. Or, paradoxalement, ce candidat en grande difficulté  se trouve être sans doute celui qui bénéficie des soutiens les plus forts parmi les dominants du champ académique marqué à gauche (Thomas Piketty, Dominique Méda, etc.).

    MACRON

    Les économistes atterrés - Macron, en marche avec la science économique? La réponse des Atterrés aux 40 économistes qui soutiennent Emmanuel Macron

    Dans une tribune publiée dans Le Monde daté du 13 avril 2017, 40 économistes distingués ont annoncé leur soutien à Emmanuel Macron, dont le programme serait, selon eux, le seul susceptible de poser les bases de la croissance équitable dont la France a besoin. Pourtant, ce programme ne tire aucune leçon ni des déséquilibres économiques qui ont abouti à la crise financière de 2008, ni des politiques d’austérité/réformes structurelles qui, sous la férule des institutions européennes, ont maintenu les pays de la zone euro dans la récession. 

    DERNIERS SONDAGES

    Les Echos

    Paris Match

    LEGISLATIVES

    Le Monde - Législatives : EELV approuve l’accord négocié avec le PS

    Le conseil fédéral d’Europe Ecologie-Les Verts a approuvé mercredi soir l’accord négocié avec le Parti socialiste, qui lui réserve 42 circonscriptions pour les législatives.

    Le Parisien - Législatives: Cazeneuve dit sa "disponibilité" de vive voix aux députés PS

    Bernard Cazeneuve a fait part mardi de vive voix de sa "disponibilité" pour la campagne des législatives, lors d'une réunion des députés PS où a aussi été mise en avant "la nécessité de continuer à convaincre" avant le premier tour, selon des participants.

    Le président du groupe PS à l'Assemblée nationale, Olivier Faure, a rappelé que le nom du Premier ministre était évoqué "semaine après semaine" pour conduire la bataille des législatives. "Bernard Cazeneuve a répondu qu'il n'était demandeur de rien, mais qu'il était évidemment disponible et ne se déroberait pas si d'aventure on lui demandait de prendre une part active", selon M. Faure.

    Marianne - Législatives : le PS veut-il protéger En Marche à coups d'écolos ?
     
    Aux législatives, le PS a accepté d'investir huit écolos... contre des députés macronistes, jusqu'alors socialistes. Une manière de protéger En Marche. Les dirigeants d'EELV s'en contentent toutefois, conscients d'être face à un contexte pas vraiment porteur...

    Le Parti socialiste s'apprêterait-il à duper ses partenaires écologistes au profit d'Emmanuel Macron ? Selon Le Parisien de ce lundi 17 avril, l'accord entre le PS et EELV, signé le 11 mars dernier, prévoit l'octroi de 42 circonscriptions aux écologistes, dont 23 dans lesquelles un député de gauche a été élu en 2012. Sauf que dans huit d'entre elles*, le candidat écolo aura face à lui un député sortant, anciennement socialiste, désormais macroniste

    EN CAMPAGNE

    Libé - Pour Hamon, un dernier appel aux électeurs de gauche

    Sans jamais le nommer, le candidat Ps a surtout critiqué les positions de Jean-Luc Mélenchon lors de l'émission de France 2.

    Se lâcher. Et, sans jamais le nommer, critiquer Jean-Luc Mélenchon pour stopper l’hémorragie de ses électeurs, avant dimanche, vers le candidat de la France Insoumise. C’est lui, notamment, que Benoît Hamon vise lorsqu’on lui demande, comme à tous les autres, s’il a «un regret», ce jeudi soir, lors de l’émission de France 2 15 minutes pour convaincre : «Oui, répond-t-il. Aujourd’hui se succèdent des monologues. Pas un débat démocratique».

    Le JDD - Benoît Hamon : "Espérez, démentez l’avenir"

    REPORTAGE - Mercredi soir, place de la République, Benoît Hamon a appelé les sympathisants de gauche à choisir leur avenir, "pas un nom sur un bulletin".

    A la recherche d’un nouveau souffle, d’un peu d’air place de la République à Paris. Mercredi soir, Benoît Hamon a tenu son dernier grand meeting d’avant premier tour. Alors que sa campagne s’essouffle depuis plusieurs semaines, le désormais cinquième homme des sondages d’intentions de vote joue gros dans cette dernière ligne droite : convaincre les indécis et ramener à lui ceux qui, à la faveur du vote utile, penchent pour Jean-Luc Mélenchon ou Emmanuel Macron. "Je ne vous appelle pas à un vote utile. Au nom de quoi? Je déteste cette expression. Chaque vote est utile à exprimer le désir d’un citoyen", a étrillé le candidat socialiste.

    Libé - Benoît Hamon: «Je refuse de m’accrocher au monde ancien, je me projette»
     
    A une semaine du premier tour, le candidat socialiste, donné cinquième dans les sondages, réaffirme qu’il ira jusqu’au bout et entend préparer la reconstruction du PS. Il défend sa campagne qui «parle à l’intelligence des citoyens», tout en dénonçant «l’imposture» de Macron et le plan B européen «pas désirable du tout» de Mélenchon.
     
    CHANTAL MOUFFE
     
    Le Figaro - Chantal Mouffe, la philosophe qui inspire Mélenchon, se livre en exclusivité
     
    Chantal Mouffe, la théoricienne qui influence Jean-Luc Mélenchon, a répondu aux questions du FigaroVox. Elle veut réorienter la stratégie politique de la gauche pour faire face à l'hégémonie néolibérale, et offrir au peuple une autre alternative que le populisme de droite.

    Et si Jean-Luc Mélenchon lui devait une partie de son succès dans les sondages? Chantal Mouffe, philosophe belge reconnue mondialement et déjà considérée comme la marraine de Podemos, a influencé le candidat de La France insoumise dans ses orientations stratégiques. Professeur de théorie politique à l'université de Westminster à Londres, elle refuse la dimension péjorative du terme «populisme» et défend l'idée d'un «populisme de gauche».

    MUSULMANS

    Le Monde - Musulmans de France : « L’abstention, c’est le mauvais choix, on ne pèse rien du tout »

    Lors de la 34e Rencontre annuelle des musulmans de France, le président de l’UOIF a appelé à « préserver la France de la menace de l’extrême droite »..... Hanan Zahouani a décidé d’aller plus loin. Cette femme de 40 ans, manageuse commerciale et militante associative, est candidate aux élections législatives de juin dans la 5e circonscription de la Seine-Saint-Denis (Bobigny, Drancy, Le Bourget). Elle tracte à l’entrée de la RAMF pour son parti nouveau-né, Français et musulmans, doté d’un « programme basé sur une éthique musulmane et en parfaite adéquation avec les valeurs républicaines ».

    ECONOMISTES ATTERRES

    Libé - Interview «La priorité, changer la répartition du pouvoir et des richesses»
     
    Les Economistes atterrés proposent dans un ouvrage collectif, «Changer d’avenir», des pistes de réflexion pour faire évoluer radicalement les rapports sociaux en croisant les initiatives de la société civile et les choix de politiques publiques. Explications avec deux de leurs membres, Mireille Bruyère et Benjamin Coriat.
     
    PS
     
    Slate - Le «vote utile», coupable trop parfait de la future défaite du PS
    Si l'étau formé par Jean-Luc Mélenchon et Emmanuel Macron fonctionne à ce point, c'est parce que la campagne de Benoît Hamon a été plombée dès le départ par les divisions du quinquennat et des primaires, qui l'ont privé des soutiens de grands élus, jusqu'à un président sortant devenu fantôme dans son propre parti. Illustration avec son dernier grand meeting, à Rennes.
     
    ZERO CHOMAGE
     
    Libé- La France qui… innove : Territoires zéro chômeur : «On fait des gens heureux»
     
    En Meurthe-et-Moselle comme dans neuf autres lieux, des chômeurs de longue durée sont recrutés en CDI dans des entreprises spécialement créées pour répondre à des besoins locaux. Ces sociétés sont financées avec les aides dont bénéficiaient jusque-là ces demandeurs d’emploi.
  • MediapartLive: et maintenant, comment va la gauche ?

  • Pascal Cherki: «Le PS sera à reconstruire après la présidentielle, il faudra discuter avec Mélenchon, EELV et le PC»


    Pascal Cherki: «Le PS sera à reconstruire après... par Lopinionfr

  • Boursier - Macron augmente son avance, Hamon au plus bas-Ifop/Fiducial

    PARIS (Reuters) - Avec 24% des intentions de vote, soit une progression de 0,5 point, Emmanuel Macron conforte son avance sur ses poursuivants Marine Le Pen, François Fillon et Jean-Luc Mélenchon, stables tous les trois, selon un sondage Ifop-Fiducial publié pour CNEWS, Paris Match et Sud Radio jeudi.

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  • L'actualite du 7 au 13 avril (revue de presse hebdomadaire)

    A LA UNE

    Observatoire des inégalités - « Les tensions de notre société naissent dans le refus de voir la situation de domination des catégories aisées ». Entretien avec Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités

    Les diplômés ont-ils pris en otage le discours sur les inégalités au détriment des classes populaires ? Entretien avec Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités. Extrait de Slate.fr.

    Alors que l’éducation supérieure devient l’atout primordial dans une économie de la connaissance, ce poids culturel est comme nié, ou à tout le moins minoré, au profit d’autres thématiques plus consensuelles, en particulier le déclassement des classes supérieures. Sans nier ces préoccupations, Louis Maurin invite à prendre du recul avec un discours qui risque de rendre invisibles des pans bien plus larges de la société française.

    Les Echos - Benoît Hamon : "Ce qui a échoué en 1981 marchera demain"

    Le candidat socialiste promet un million d’emplois grâce à la relance. Il se dit en "désaccord profond" avec Jean-Luc Mélenchon sur l’Europe et étrille le projet d'Emmanuel Macron sur le plan social.
     
     
    Benoît Hamon semble incarner la vieille gauche alors qu'Emmanuel Macron serait l'égérie de la modernité. Qu'en est-il vraiment? Par Charles-Antoine Schwerrer, économiste, Asteres

    Entre Benoît Hamon et Emmanuel Macron, le cœur de nombre d'élus socialistes balance. Le premier semble incarner la vieille gauche quand le second serait l'égérie de la modernité. Manuel Valls a pour sa part tranché et votera pour le candidat d'En Marche. Seulement, avant de choisir leur poulain, les élus socialistes devraient lire, si ce n'est déjà fait, l'ouvrage fondamental de Luc Boltanski et Eve Chiapello, Le Nouvel Esprit du capitalisme.

    Libé - Galbraith: «Les jeunes se rendent compte que le système ne fonctionne plus»

    Ancien conseiller de Barack Obama et de Bernie Sanders, l’économiste James Kenneth Galbraith parraine «les six premiers mois du quinquennat» de Benoît Hamon, qui doivent être présentés ce lundi. Selon lui, il est urgent de sortir des politiques d’austérité.

    REVENU UNIVERSEL

    Le JDD - "Le revenu universel de Benoît Hamon est vraiment universel"

    Julia Cagé, professeur d’économie à Sciences Po Paris, et Pierre-Alain Muet, député PS, tous deux conseillers économiques de Benoît Hamon, expliquent au JDD le bien-fondé du revenu universel, mesure phare du candidat socialiste.

    CHANTAL MOUFFE

    Le Figaro - Chantal Mouffe, la philosophe qui inspire Mélenchon, se livre en exclusivité

    FIGAROVOX/GRAND ENTRETIEN- Chantal Mouffe, la théoricienne qui influence Jean-Luc Mélenchon, a répondu aux questions du FigaroVox. Elle veut réorienter la stratégie politique de la gauche pour faire face à l'hégémonie néolibérale, et offrir au peuple une autre alternative que le populisme de droite.

    Et si Jean-Luc Mélenchon lui devait une partie de son succès dans les sondages? Chantal Mouffe, philosophe belge reconnue mondialement et déjà considérée comme la marraine de Podemos, a influencé le candidat de La France insoumise dans ses orientations stratégiques. Professeur de théorie politique à l'université de Westminster à Londres, elle refuse la dimension péjorative du terme «populisme» et défend l'idée d'un «populisme de gauche».

    LAICITE

     
    L’hebdomadaire satirique a demandé aux prétendants à l’Elysée de s’engager à ne pas modifier les grands équilibres de la loi de 1905.
     
    Les questions sont assez banales. Les réponses, en revanche, en disent beaucoup. Fin février, le journal satirique Charlie Hebdo appelait dans ses colonnes les onze candidats à l’élection présidentielle à s’engager sur trois points : ne pas modifier la loi de 1905 sur la séparation des Eglises et de l’Etat, ne pas introduire dans la législation « des aménagements particuliers à l’égard d’une communauté religieuse » et ne pas « créer un délit de blasphème ». L’objectif ? Ramener la laïcité, un sujet brûlant relativement absent de la campagne, au cœur du débat politique et faire des réponses des candidats « un repère pouvant servir de référence si demain, ils changeaient de direction », explique Riss, directeur de la publication de l’hebdomadaire, qui publiera les réponses dans son édition du mercredi 12 avril.

    SONDAGES

    Paris Match

    Les Echos

     
    Dans un contexte d'incertitude inédit où un tiers des électeurs n'ont pas encore fait leur choix définitif, les écarts continuent de se resserrer en tête des intentions de vote entre les quatre premiers candidats, désormais dans un mouchoir de poche.
     

    Jamais l’issue du premier tour n’avait été aussi incertaine à moins de deux semaines de l’élection. Quatre candidats sont en position favorable, troublant les notions de «vote utile», de «vote stratège» ou encore de «vote plaisir».

    Slate - La dernière ligne droite de la campagne s'annonce particulièrement tordue, Eric Dupin

    Huffington Post - Élection présidentielle 2017: le point sur tous les sondages grâce à notre compilateur

    La semaine qui s'est écoulée a confirmé les tendances pressenties ces dernier jours avec, notamment, une nette progression de Jean-Luc Mélenchon.

    LES DEPENSES PUBLIQUES

    Libé - Décryptage - Dépenses publiques : qui veut gagner des milliards ?
     
    «Libé» a épluché les chiffrages des principaux candidats à la présidentielle, afin de comparer les économies qu'ils (et elle) comptent réaliser pour financer leurs nouvelles mesures.
     
    LE LOGEMENT
     
    OFCE - Présidentielle : le logement est-il bien loti ?

    La publication du rapport de la Fondation Abbé Pierre en janvier 2017 n’a pas fait exception : le mal-logement continue de progresser en France. Les prix immobiliers sont repartis à la hausse ces derniers trimestres et la publication des premiers résultats de l’Enquête nationale logement de l’INSEE de 2013 font apparaître une dégradation de la situation financière des ménages[1]. Malgré tous ces éléments, la thématique du logement est apparue relativement tardivement dans les débats entourant l’élection présidentielle. Nous tentons ici d’esquisser un panorama des propositions émanant des principaux candidats à l’élection présidentielle sur ce sujet.

    LE TRAVAIL

    Slate - «Back office» contre «front office», quel rôle jouera le travail dans le vote au premier tour?

    La transformation de la France en une société de services a redistribué les rôles sociaux entre ceux dont le travail se fait dans la lumière et une classe de serviteurs, dont le travail est invisible. Ce clivage est primordial pour comprendre comment se structure la vision qu’ont les citoyens de leur place dans la société et le choix du candidat qui les représentera le mieux.

    LES SENIORS

    Bien-Vieillir et Silver économie : découvrez le programme de Benoit Hamon !

    A quelques jours du premier tour des élections présidentielles 2017, Benoit Hamon, le candidat officiel du Parti Socialiste, est en pleine campagne.

    La rédaction SilverEco.fr est allée à la rencontre des représentants et soutiens de Benoit Hamon et vous livre les principales propositions du candidat face au vieillissement de la population, notamment en matière de santé, de retraite, de perte d’autonomie des personnes âgées…

    Pour réagir et livrer, vous-aussi, vos analyses des enjeux du vieillissement de la population et de la Silver économie, RDV sur notre site de concertation citoyenne : www.bienvieillir2017.fr

    LE MONDE RURAL

    Le Temps - Loin des banlieues, la misère invisible des villages français

    Une sociologue auvergnate dresse un portrait vertigineux de la pauvreté dans le monde rural français

    Loin de la misère souvent explosive des banlieues françaises, la pauvreté des campagnes est une réalité plus silencieuse, invisible. C’est toute l’utilité du travail d’Agnès Roche, sociologue à l’Université de Clermont Auvergne et que Le Temps a rencontrée, de mettre des mots sur ces «vies de pauvres» du monde rural, ces «sans-dents» moqués par François Hollande.

    EN CAMPAGNE
     
    Le Point - Hamon : tribune de 114 parlementaires et écologistes pro-Europe
     
    Des élus socialistes et EELV ont exprimé leur soutien au projet européen du candidat Benoît Hamon, qui mise sur une Union européenne plus efficace.
     
    Le Point - Pour relancer (encore) sa campagne, Hamon s'offre un bol d'air en banlieue
     
    Le candidat socialiste s'est invité dans les quartiers populaires, dans la périphérie lyonnaise et en Île-de-France. Opération regain de confiance.
     
    Libé - Hamon en banlieue parisienne, une parenthèse chaleureuse dans la campagne
     
    De La Courneuve à l’Ile-Saint-Denis en passant par Sarcelle et Villiers-le-Bel, Benoît Hamon a sillonné mercredi la banlieue parisienne, recevant partout un accueil chaleureux, et s’efforçant de marquer sa différence sur le sujet avec Emmanuel Macron, lui aussi parti à la conquête de cet électorat.
     
    Le Figaro - Hamon esquisse déjà le bilan de sa campagne

    Le candidat socialiste est relégué à la cinquième position dans les intentions de vote, loin derrière le quatuor de tête. L'ancien frondeur considère qu'il est victime du bilan du quinquennat, des défections dans son camp, et de la pression du vote utile.

    Y croit-il encore? Benoît Hamon poursuit sa campagne, avec le sourire. Mais relégué à la cinquième place dans les intentions de vote, le socialiste sait bien qu'il lui sera difficile de se qualifier au soir du 23 avril. Avec 9% (-3) dans notre dernière enquête Kantar Sodres-One Point, il se situe loin derrière le quatuor de tête et surtout de Jean-Luc Mélenchon, en embuscade, qui affiche 18% (+6%) d'intentions de vote.

    L'Express - Présidentielle: incrédulité, embarras et colère dans l'équipe Hamon

    Le candidat du Parti socialiste ne parvient pas à sortir d'une spirale négative qui l'a poussé sous la barre des 10% dans les sondages. Pris en tenaille entre Jean-Luc Mélenchon et Emmanuel Macron, Benoît Hamon peine à rassurer jusque au sein de son équipe.... Amer, un autre membre de l'équipe préfère ironiser. "L'objectif maintenant, c'est de rester au-dessus des 5% pour obtenir le remboursement des 14 millions d'euros engagés dans la campagne." 

    PS

    La Croix - Paul (PS) veut un "auto-inventaire" de Hollande et "un nouveau parti"

    Christian Paul, chef de file des députés frondeurs socialistes et soutien du candidat Benoît Hamon, a appelé mercredi François Hollande à un "auto-inventaire" du quinquennat et a estimé qu'il fallait "réinventer la gauche française" avec "un nouveau parti".

    Le JDD - Derrière Benoît Hamon, un PS en crise sociale et économique

    Inquiétude des salariés et finances au plus bas. La déroute du Parti socialiste n’est pas que politique, elle est aussi économique.

    Une grève au Parti socialiste. A moins de deux semaines du premier tour de l’élection présidentielle, cette menace de certains salariés du PS, révélée par Le Lab d’Europe 1, pourrait faire mal. Selon le site, une trentaine de permanents se sont mobilisés mardi 11 avril lors d’une assemblée générale, pour protester contre "le manque de moyens humains" et "l'absence de dialogue social au sein du PS."

    Les Inrocks - Le Parti socialiste craint l’effondrement de Benoît Hamon

    Le Parti socialiste est dans la tourmente. La montée de Jean-Luc Mélenchon et le vote utile pour Emmanuel Macron font craindre aux cadres du PS une lourde défaite pour le PS à l’élection présidentielle et aux législatives de juin prochain.

    Le JDD - Le PS a-t-il vraiment souffert du quinquennat de François Hollande?

    La majorité socialiste sous François Hollande a-t-elle subi les plus grosses pertes politiques aux élections de fin de quinquennat? Vérification.

    Depuis l’avènement de la Ve République, les majorités au pouvoir ont connu la sanction des élections organisées en fin de période de pouvoir, ou juste après. Le JDD a compilé les pertes de chaque camp depuis 1958 : quelle formation a perdu le plus de régions, de mairies, de sièges à l'Assemblée nationale ou aux européennes? La majorité socialiste sous François Hollande fait partie des grands blessés de ce bilan, mais on dénombre d'autres revers cuisants pour les formations ayant exercé le pouvoir.

    Boursier - Les "hollandais" réfléchissent à un texte pour sauver le PS

    PARIS (Reuters) - Les soutiens de François Hollande, rassemblés autour de Stéphane Le Foll, réfléchissent à la publication d'un texte visant à rassembler le PS en vue des élections législatives, a-t-on appris jeudi dans l'entourage du porte-parole du gouvernement.

    Les Echos - Un dernier petit clou pour le cercueil de Hamon

    Les poids lourds du PS enjambent la présidentielle, en espérant se refaire aux législatives de juin, avec Cazeneuve en chef d’orchestre… et Hamon effacé.

    Le JDD - Bernard Cazeneuve, chef de file du PS pour les législatives?

    Au Parti socialiste, le nom du Premier ministre, Bernard Cazeneuve, revient pour mener la bataille des législatives et éviter la bérézina.

    Bernard Cazeneuve est un homme discret. Ces dernières semaines, il a apporté son soutien mesuré à Benoît Hamon, se rendant même à son QG le 9 mars dernier. Mais face aux difficultés de la campagne et pour éviter une Bérézina lors des législatives de juin prochain, le Premier ministre pourrait jouer un rôle important.

    Telos - La leçon de vote utile du professeur Lefebvre, Gérard Grunberg

    Rémi Lefebvre, professeur de science politique, nous a donné récemment dans le journal Le Monde (daté du 4 avril) une leçon sur le vote utile que, j’espère, il ne dispense pas à ses propres étudiants. Ce beau morceau d’idéologie a peu à voir, en effet, avec une approche scientifique qui exige à la fois une certaine distance à son objet et quelques données à l’appui des affirmations assénées. Rien de tout cela dans ce papier tout à la gloire de Benoît Hamon et à la détestation d’Emmanuel Macron.

    MELENCHON

    Le Figaro - Laurent Bouvet: «Mélenchon a fait le choix de s'adresser aux Français plutôt qu'à la gauche»

    Le politologue Laurent Bouvet analyse la poussée du candidat de la France insoumise dans les sondages et les raisons profondes de l'effondrement de Benoit Hamon.

    FIGAROVOX/ENTRETIEN: La poussée inattendue de Mélenchon affole les radars médiatiques. Quelles en sont selon vous les raisons profondes: un vase communiquant mécanique dû à la nullité de Hamon ou bien le résultat d'une campagne cohérente rondement menée?

    Le Monde - Le camp Mélenchon à Hamon : « Benoît, ne sois pas un obstacle à la volonté populaire qui monte »

    Alexis Corbière, le porte-parole de M. Mélenchon, a sous-entendu que le candidat socialiste devrait se retirer, s’attirant une fin de non-recevoir du PS.

    Benoît Hamon, distancé dans les sondages, ne devrait-il pas s’effacer au profit de Jean-Luc Mélenchon, qui, lui, est en pleine ascension ? C’est ce qu’a sous-entendu le camp de La France insoumise, mercredi 12 avril, s’attirant une fin de non-recevoir de l’équipe du candidat socialiste.

    MACRON

    LCP - Le ministre allemand des Finances soutient Macron face à Fillon

    Le ministre allemand des Finances a rompu mardi la neutralité officielle de mise concernant l'élection présidentielle française, en indiquant qu'il préférait le centriste Emmanuel Macron à François Fillon, pourtant proche de lui sur le plan politique.... Mais "si j’étais français, si j'étais habilité à voter (...) je voterais probablement pour Macron", a déclaré ce vétéran de la politique de 74 ans, qui jouit d'une image d'intégrité, lors d'un débat organisé par l'hebdomadaire allemand Der Spiegel.

    Alternatives Economiques - Tribune : Emmanuel Macron, l’économie en marche arrière, Dany Lang et Henri Sterdyniak 

    Début mars, les économistes atterrés avaient publié une analyse critique du programme économique d’En Marche. Marc Ferracci et Philippe Martin, économistes et conseillers d’Emmanuel Macron, leur ont répondu pour défendre ce programme. Cette note a le mérite de lever nombre d’ambiguïtés entretenues par le candidat : elle montre en effet que l’ancien ministre de l’économie est favorable surtout à l’intensification des politiques d’austérité budgétaire et à la continuation des réformes néolibérales.

    Le Monde Diplomatique - Macron, le spasme du système par Frédéric Lordon

    « Je vais être très clair »… Probablement ignorant des logiques élémentaires du symptôme, Emmanuel Macron semble ne pas voir combien cette manière répétitive de commencer chacune de ses réponses trahit le désir profond de recouvrement qui anime toute sa campagne. « Entre le flou et le rien, continuez de baigner », voilà ce qu’il faut entendre en fait à chacune de ses promesses de clarté. À sa décharge, on admettra que déférer à l’obligation de parler quand on a surtout l’intention de ne rien dire est l’un de ces fléaux de la « démocratie » contre lequel on n’a pas encore trouvé d’antidote satisfaisant. On objectera que la plupart des candidats finissent par s’accommoder de ce long et mauvais moment à passer, et que le mensonge de campagne est un genre bien établi qui ne devrait plus rien avoir pour surprendre quiconque.

    HOLLANDE

    Slate - Du Monde à Konbini, l'inattendue semaine de confidences de Hollande

    Alors que sa fin de mandat est occultée par la campagne, le président de la République a donné pas moins de trois interviews pour parler aussi bien de la Syrie que de Snapchat.

    Que fait François Hollande? Depuis plusieurs semaines, alors que la course à l'Elysée monopolise l'attention médiatique, le président de la République semble de plus en plus discret, effacé même. Ces derniers jours, on se disait qu'il avait même déjà la tête dans les cartons lorsque France Bleu nous a appris qu'il était actuellement à la recherche d'une maison en Corrèze. «Au minimum dans le proche territoire de Tulle», précisait alors Bernard Combes, le maire de la ville dont François Hollande a longtemps été élu.

    MONTEBOURG

    BFMTV- Soutien de Hamon, Montebourg fait l’éloge de Mélenchon

    Arnaud Montebourg, bientôt insoumis? L’ancien ministre de l’Economie voit d’un très bon œil la campagne du candidat de la France insoumise. Tout en étant un soutien officiel de… Benoît Hamon.

    En marge d’un déplacement aux côtés du candidat du PS la semaine dernière en Saône-et-Loire, Arnaud Montebourg a tressé des lauriers à Jean-Luc Mélenchon face à la presse

     

     
  • Le Monde - Benoît Hamon à Toulouse, un dernier meeting aux allures d’au revoir

    Le candidat socialiste a tenu mardi la dernière réunion publique de sa campagne pour la présidentielle. En cinquième position dans les sondages, il continue de cibler Mélenchon et Macron.

    Chez les socialistes, la tradition ou la superstition veulent que leur candidat à l’élection présidentielle termine sa campagne par un meeting à Toulouse. François Mitterrand l’a fait en 1981 et 1988, Lionel Jospin en 1995 et 2002, François Hollande en 2012 (Ségolène Royal, en 2007, avait préféré Lille).
     
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  • Le Parisien - Présidentielle : les artistes qui vont donner de la voix pour Benoît Hamon

    Les artistes vont donner de la voix pour Benoît Hamon. Mercredi, pour le dernier grand événement de la campagne du candidat socialiste, une dizaine de chanteurs lui succéderont, sur une estrade, place de la République, à Paris à l’issue de son discours. Une programmation très éclectique !

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  • L'actualite du 7 au 13 avril (revue de presse hebdomadaire)

    A LA UNE

    Observatoire des inégalités - « Les tensions de notre société naissent dans le refus de voir la situation de domination des catégories aisées ». Entretien avec Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités

    Les diplômés ont-ils pris en otage le discours sur les inégalités au détriment des classes populaires ? Entretien avec Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités. Extrait de Slate.fr.

    Alors que l’éducation supérieure devient l’atout primordial dans une économie de la connaissance, ce poids culturel est comme nié, ou à tout le moins minoré, au profit d’autres thématiques plus consensuelles, en particulier le déclassement des classes supérieures. Sans nier ces préoccupations, Louis Maurin invite à prendre du recul avec un discours qui risque de rendre invisibles des pans bien plus larges de la société française.

    Les Echos - Benoît Hamon : "Ce qui a échoué en 1981 marchera demain"

    Le candidat socialiste promet un million d’emplois grâce à la relance. Il se dit en "désaccord profond" avec Jean-Luc Mélenchon sur l’Europe et étrille le projet d'Emmanuel Macron sur le plan social.
     
     
    Benoît Hamon semble incarner la vieille gauche alors qu'Emmanuel Macron serait l'égérie de la modernité. Qu'en est-il vraiment? Par Charles-Antoine Schwerrer, économiste, Asteres

    Entre Benoît Hamon et Emmanuel Macron, le cœur de nombre d'élus socialistes balance. Le premier semble incarner la vieille gauche quand le second serait l'égérie de la modernité. Manuel Valls a pour sa part tranché et votera pour le candidat d'En Marche. Seulement, avant de choisir leur poulain, les élus socialistes devraient lire, si ce n'est déjà fait, l'ouvrage fondamental de Luc Boltanski et Eve Chiapello, Le Nouvel Esprit du capitalisme.

    Libé - Galbraith: «Les jeunes se rendent compte que le système ne fonctionne plus»

    Ancien conseiller de Barack Obama et de Bernie Sanders, l’économiste James Kenneth Galbraith parraine «les six premiers mois du quinquennat» de Benoît Hamon, qui doivent être présentés ce lundi. Selon lui, il est urgent de sortir des politiques d’austérité.

    REVENU UNIVERSEL

    Le JDD - "Le revenu universel de Benoît Hamon est vraiment universel"

    Julia Cagé, professeur d’économie à Sciences Po Paris, et Pierre-Alain Muet, député PS, tous deux conseillers économiques de Benoît Hamon, expliquent au JDD le bien-fondé du revenu universel, mesure phare du candidat socialiste.

    CHANTAL MOUFFE

    Le Figaro - Chantal Mouffe, la philosophe qui inspire Mélenchon, se livre en exclusivité

    FIGAROVOX/GRAND ENTRETIEN- Chantal Mouffe, la théoricienne qui influence Jean-Luc Mélenchon, a répondu aux questions du FigaroVox. Elle veut réorienter la stratégie politique de la gauche pour faire face à l'hégémonie néolibérale, et offrir au peuple une autre alternative que le populisme de droite.

    Et si Jean-Luc Mélenchon lui devait une partie de son succès dans les sondages? Chantal Mouffe, philosophe belge reconnue mondialement et déjà considérée comme la marraine de Podemos, a influencé le candidat de La France insoumise dans ses orientations stratégiques. Professeur de théorie politique à l'université de Westminster à Londres, elle refuse la dimension péjorative du terme «populisme» et défend l'idée d'un «populisme de gauche».

    LAICITE

     
    L’hebdomadaire satirique a demandé aux prétendants à l’Elysée de s’engager à ne pas modifier les grands équilibres de la loi de 1905.
     
    Les questions sont assez banales. Les réponses, en revanche, en disent beaucoup. Fin février, le journal satirique Charlie Hebdo appelait dans ses colonnes les onze candidats à l’élection présidentielle à s’engager sur trois points : ne pas modifier la loi de 1905 sur la séparation des Eglises et de l’Etat, ne pas introduire dans la législation « des aménagements particuliers à l’égard d’une communauté religieuse » et ne pas « créer un délit de blasphème ». L’objectif ? Ramener la laïcité, un sujet brûlant relativement absent de la campagne, au cœur du débat politique et faire des réponses des candidats « un repère pouvant servir de référence si demain, ils changeaient de direction », explique Riss, directeur de la publication de l’hebdomadaire, qui publiera les réponses dans son édition du mercredi 12 avril.

    SONDAGES

    Paris Match

    Les Echos

     
    Dans un contexte d'incertitude inédit où un tiers des électeurs n'ont pas encore fait leur choix définitif, les écarts continuent de se resserrer en tête des intentions de vote entre les quatre premiers candidats, désormais dans un mouchoir de poche.
     

    Jamais l’issue du premier tour n’avait été aussi incertaine à moins de deux semaines de l’élection. Quatre candidats sont en position favorable, troublant les notions de «vote utile», de «vote stratège» ou encore de «vote plaisir».

    Slate - La dernière ligne droite de la campagne s'annonce particulièrement tordue, Eric Dupin

    Huffington Post - Élection présidentielle 2017: le point sur tous les sondages grâce à notre compilateur

    La semaine qui s'est écoulée a confirmé les tendances pressenties ces dernier jours avec, notamment, une nette progression de Jean-Luc Mélenchon.

    LES DEPENSES PUBLIQUES

    Libé - Décryptage - Dépenses publiques : qui veut gagner des milliards ?
     
    «Libé» a épluché les chiffrages des principaux candidats à la présidentielle, afin de comparer les économies qu'ils (et elle) comptent réaliser pour financer leurs nouvelles mesures.
     
    LE LOGEMENT
     
    OFCE - Présidentielle : le logement est-il bien loti ?

    La publication du rapport de la Fondation Abbé Pierre en janvier 2017 n’a pas fait exception : le mal-logement continue de progresser en France. Les prix immobiliers sont repartis à la hausse ces derniers trimestres et la publication des premiers résultats de l’Enquête nationale logement de l’INSEE de 2013 font apparaître une dégradation de la situation financière des ménages[1]. Malgré tous ces éléments, la thématique du logement est apparue relativement tardivement dans les débats entourant l’élection présidentielle. Nous tentons ici d’esquisser un panorama des propositions émanant des principaux candidats à l’élection présidentielle sur ce sujet.

    LE TRAVAIL

    Slate - «Back office» contre «front office», quel rôle jouera le travail dans le vote au premier tour?

    La transformation de la France en une société de services a redistribué les rôles sociaux entre ceux dont le travail se fait dans la lumière et une classe de serviteurs, dont le travail est invisible. Ce clivage est primordial pour comprendre comment se structure la vision qu’ont les citoyens de leur place dans la société et le choix du candidat qui les représentera le mieux.

    LES SENIORS

    Bien-Vieillir et Silver économie : découvrez le programme de Benoit Hamon !

    A quelques jours du premier tour des élections présidentielles 2017, Benoit Hamon, le candidat officiel du Parti Socialiste, est en pleine campagne.

    La rédaction SilverEco.fr est allée à la rencontre des représentants et soutiens de Benoit Hamon et vous livre les principales propositions du candidat face au vieillissement de la population, notamment en matière de santé, de retraite, de perte d’autonomie des personnes âgées…

    Pour réagir et livrer, vous-aussi, vos analyses des enjeux du vieillissement de la population et de la Silver économie, RDV sur notre site de concertation citoyenne : www.bienvieillir2017.fr

    LE MONDE RURAL

    Le Temps - Loin des banlieues, la misère invisible des villages français

    Une sociologue auvergnate dresse un portrait vertigineux de la pauvreté dans le monde rural français

    Loin de la misère souvent explosive des banlieues françaises, la pauvreté des campagnes est une réalité plus silencieuse, invisible. C’est toute l’utilité du travail d’Agnès Roche, sociologue à l’Université de Clermont Auvergne et que Le Temps a rencontrée, de mettre des mots sur ces «vies de pauvres» du monde rural, ces «sans-dents» moqués par François Hollande.

    EN CAMPAGNE
     
    Le Point - Hamon : tribune de 114 parlementaires et écologistes pro-Europe
     
    Des élus socialistes et EELV ont exprimé leur soutien au projet européen du candidat Benoît Hamon, qui mise sur une Union européenne plus efficace.
     
    Le Point - Pour relancer (encore) sa campagne, Hamon s'offre un bol d'air en banlieue
     
    Le candidat socialiste s'est invité dans les quartiers populaires, dans la périphérie lyonnaise et en Île-de-France. Opération regain de confiance.
     
    Libé - Hamon en banlieue parisienne, une parenthèse chaleureuse dans la campagne
     
    De La Courneuve à l’Ile-Saint-Denis en passant par Sarcelle et Villiers-le-Bel, Benoît Hamon a sillonné mercredi la banlieue parisienne, recevant partout un accueil chaleureux, et s’efforçant de marquer sa différence sur le sujet avec Emmanuel Macron, lui aussi parti à la conquête de cet électorat.
     
    Le Figaro - Hamon esquisse déjà le bilan de sa campagne

    Le candidat socialiste est relégué à la cinquième position dans les intentions de vote, loin derrière le quatuor de tête. L'ancien frondeur considère qu'il est victime du bilan du quinquennat, des défections dans son camp, et de la pression du vote utile.

    Y croit-il encore? Benoît Hamon poursuit sa campagne, avec le sourire. Mais relégué à la cinquième place dans les intentions de vote, le socialiste sait bien qu'il lui sera difficile de se qualifier au soir du 23 avril. Avec 9% (-3) dans notre dernière enquête Kantar Sodres-One Point, il se situe loin derrière le quatuor de tête et surtout de Jean-Luc Mélenchon, en embuscade, qui affiche 18% (+6%) d'intentions de vote.

    L'Express - Présidentielle: incrédulité, embarras et colère dans l'équipe Hamon

    Le candidat du Parti socialiste ne parvient pas à sortir d'une spirale négative qui l'a poussé sous la barre des 10% dans les sondages. Pris en tenaille entre Jean-Luc Mélenchon et Emmanuel Macron, Benoît Hamon peine à rassurer jusque au sein de son équipe.... Amer, un autre membre de l'équipe préfère ironiser. "L'objectif maintenant, c'est de rester au-dessus des 5% pour obtenir le remboursement des 14 millions d'euros engagés dans la campagne." 

    PS

    La Croix - Paul (PS) veut un "auto-inventaire" de Hollande et "un nouveau parti"

    Christian Paul, chef de file des députés frondeurs socialistes et soutien du candidat Benoît Hamon, a appelé mercredi François Hollande à un "auto-inventaire" du quinquennat et a estimé qu'il fallait "réinventer la gauche française" avec "un nouveau parti".

    Le JDD - Derrière Benoît Hamon, un PS en crise sociale et économique

    Inquiétude des salariés et finances au plus bas. La déroute du Parti socialiste n’est pas que politique, elle est aussi économique.

    Une grève au Parti socialiste. A moins de deux semaines du premier tour de l’élection présidentielle, cette menace de certains salariés du PS, révélée par Le Lab d’Europe 1, pourrait faire mal. Selon le site, une trentaine de permanents se sont mobilisés mardi 11 avril lors d’une assemblée générale, pour protester contre "le manque de moyens humains" et "l'absence de dialogue social au sein du PS."

    Les Inrocks - Le Parti socialiste craint l’effondrement de Benoît Hamon

    Le Parti socialiste est dans la tourmente. La montée de Jean-Luc Mélenchon et le vote utile pour Emmanuel Macron font craindre aux cadres du PS une lourde défaite pour le PS à l’élection présidentielle et aux législatives de juin prochain.

    Le JDD - Le PS a-t-il vraiment souffert du quinquennat de François Hollande?

    La majorité socialiste sous François Hollande a-t-elle subi les plus grosses pertes politiques aux élections de fin de quinquennat? Vérification.

    Depuis l’avènement de la Ve République, les majorités au pouvoir ont connu la sanction des élections organisées en fin de période de pouvoir, ou juste après. Le JDD a compilé les pertes de chaque camp depuis 1958 : quelle formation a perdu le plus de régions, de mairies, de sièges à l'Assemblée nationale ou aux européennes? La majorité socialiste sous François Hollande fait partie des grands blessés de ce bilan, mais on dénombre d'autres revers cuisants pour les formations ayant exercé le pouvoir.

    Boursier - Les "hollandais" réfléchissent à un texte pour sauver le PS

    PARIS (Reuters) - Les soutiens de François Hollande, rassemblés autour de Stéphane Le Foll, réfléchissent à la publication d'un texte visant à rassembler le PS en vue des élections législatives, a-t-on appris jeudi dans l'entourage du porte-parole du gouvernement.

    Les Echos - Un dernier petit clou pour le cercueil de Hamon

    Les poids lourds du PS enjambent la présidentielle, en espérant se refaire aux législatives de juin, avec Cazeneuve en chef d’orchestre… et Hamon effacé.

    Le JDD - Bernard Cazeneuve, chef de file du PS pour les législatives?

    Au Parti socialiste, le nom du Premier ministre, Bernard Cazeneuve, revient pour mener la bataille des législatives et éviter la bérézina.

    Bernard Cazeneuve est un homme discret. Ces dernières semaines, il a apporté son soutien mesuré à Benoît Hamon, se rendant même à son QG le 9 mars dernier. Mais face aux difficultés de la campagne et pour éviter une Bérézina lors des législatives de juin prochain, le Premier ministre pourrait jouer un rôle important.

    Telos - La leçon de vote utile du professeur Lefebvre, Gérard Grunberg

    Rémi Lefebvre, professeur de science politique, nous a donné récemment dans le journal Le Monde (daté du 4 avril) une leçon sur le vote utile que, j’espère, il ne dispense pas à ses propres étudiants. Ce beau morceau d’idéologie a peu à voir, en effet, avec une approche scientifique qui exige à la fois une certaine distance à son objet et quelques données à l’appui des affirmations assénées. Rien de tout cela dans ce papier tout à la gloire de Benoît Hamon et à la détestation d’Emmanuel Macron.

    MELENCHON

    Le Figaro - Laurent Bouvet: «Mélenchon a fait le choix de s'adresser aux Français plutôt qu'à la gauche»

    Le politologue Laurent Bouvet analyse la poussée du candidat de la France insoumise dans les sondages et les raisons profondes de l'effondrement de Benoit Hamon.

    FIGAROVOX/ENTRETIEN: La poussée inattendue de Mélenchon affole les radars médiatiques. Quelles en sont selon vous les raisons profondes: un vase communiquant mécanique dû à la nullité de Hamon ou bien le résultat d'une campagne cohérente rondement menée?

    Le Monde - Le camp Mélenchon à Hamon : « Benoît, ne sois pas un obstacle à la volonté populaire qui monte »

    Alexis Corbière, le porte-parole de M. Mélenchon, a sous-entendu que le candidat socialiste devrait se retirer, s’attirant une fin de non-recevoir du PS.

    Benoît Hamon, distancé dans les sondages, ne devrait-il pas s’effacer au profit de Jean-Luc Mélenchon, qui, lui, est en pleine ascension ? C’est ce qu’a sous-entendu le camp de La France insoumise, mercredi 12 avril, s’attirant une fin de non-recevoir de l’équipe du candidat socialiste.

    MACRON

    LCP - Le ministre allemand des Finances soutient Macron face à Fillon

    Le ministre allemand des Finances a rompu mardi la neutralité officielle de mise concernant l'élection présidentielle française, en indiquant qu'il préférait le centriste Emmanuel Macron à François Fillon, pourtant proche de lui sur le plan politique.... Mais "si j’étais français, si j'étais habilité à voter (...) je voterais probablement pour Macron", a déclaré ce vétéran de la politique de 74 ans, qui jouit d'une image d'intégrité, lors d'un débat organisé par l'hebdomadaire allemand Der Spiegel.

    Alternatives Economiques - Tribune : Emmanuel Macron, l’économie en marche arrière, Dany Lang et Henri Sterdyniak 

    Début mars, les économistes atterrés avaient publié une analyse critique du programme économique d’En Marche. Marc Ferracci et Philippe Martin, économistes et conseillers d’Emmanuel Macron, leur ont répondu pour défendre ce programme. Cette note a le mérite de lever nombre d’ambiguïtés entretenues par le candidat : elle montre en effet que l’ancien ministre de l’économie est favorable surtout à l’intensification des politiques d’austérité budgétaire et à la continuation des réformes néolibérales.

    Le Monde Diplomatique - Macron, le spasme du système par Frédéric Lordon

    « Je vais être très clair »… Probablement ignorant des logiques élémentaires du symptôme, Emmanuel Macron semble ne pas voir combien cette manière répétitive de commencer chacune de ses réponses trahit le désir profond de recouvrement qui anime toute sa campagne. « Entre le flou et le rien, continuez de baigner », voilà ce qu’il faut entendre en fait à chacune de ses promesses de clarté. À sa décharge, on admettra que déférer à l’obligation de parler quand on a surtout l’intention de ne rien dire est l’un de ces fléaux de la « démocratie » contre lequel on n’a pas encore trouvé d’antidote satisfaisant. On objectera que la plupart des candidats finissent par s’accommoder de ce long et mauvais moment à passer, et que le mensonge de campagne est un genre bien établi qui ne devrait plus rien avoir pour surprendre quiconque.

    HOLLANDE

    Slate - Du Monde à Konbini, l'inattendue semaine de confidences de Hollande

    Alors que sa fin de mandat est occultée par la campagne, le président de la République a donné pas moins de trois interviews pour parler aussi bien de la Syrie que de Snapchat.

    Que fait François Hollande? Depuis plusieurs semaines, alors que la course à l'Elysée monopolise l'attention médiatique, le président de la République semble de plus en plus discret, effacé même. Ces derniers jours, on se disait qu'il avait même déjà la tête dans les cartons lorsque France Bleu nous a appris qu'il était actuellement à la recherche d'une maison en Corrèze. «Au minimum dans le proche territoire de Tulle», précisait alors Bernard Combes, le maire de la ville dont François Hollande a longtemps été élu.

    MONTEBOURG

    BFMTV- Soutien de Hamon, Montebourg fait l’éloge de Mélenchon

    Arnaud Montebourg, bientôt insoumis? L’ancien ministre de l’Economie voit d’un très bon œil la campagne du candidat de la France insoumise. Tout en étant un soutien officiel de… Benoît Hamon.

    En marge d’un déplacement aux côtés du candidat du PS la semaine dernière en Saône-et-Loire, Arnaud Montebourg a tressé des lauriers à Jean-Luc Mélenchon face à la presse