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hollande - Page 13

  • L'actualité des socialistes du 2 au 8 décembre

    A LA UNE

    Libé - La gauche sans voix

    La social-démocratie perd son dernier représentant de poids en Europe avec la démission de Matteo Renzi. Si la poussée xénophobe sur le continent explique en partie la déroute de la gauche, celle-ci paye aussi le prix de ses compromissions libérales.

    France Info - François Hollande a-t-il tué le PS ?

    Après un mandat comme président, François Hollande laisse une gauche éparpillée, traversée par des lignes de fracture profondes, et qui n'est plus dominée par le PS.

    Rarement la gauche a abordé une campagne présidentielle avec la crainte de ne pas accéder au second tour. Après un mandat comme président, François Hollande laisse une gauche éparpillée, traversée par des lignes de fracture profondes. Le Parti socialiste, autrefois hégémonique et garant de la capacité de la gauche à remporter des combats électoraux, a perdu une grande partie de son influence.

    LAICITE

    Gilles Kepel : «L'enjeu de la laïcité c'est l'intégration»

    Société - Gilles Kepel, universitaire, spécialiste de l'Islam

    Jamais la laïcité n'a été autant en débat, comment l'expliquez-vous ?

    En 1905, la laïcité était basée sur la séparation. C'était la loi de séparation de l'Église et de l'État, une séparation qui avait pour but de lutter contre l'influence, jugée à l'époque excessive, du Vatican sur les consciences et la jeunesse, et qui, d'une certaine manière était perçue comme quelque chose qui faisait obstacle à la vocation de la République de former des citoyens. En 2005, 100 ans après, l'enjeu est un peu différent. L'objectif de la laïcité, c'est de construire l'inclusion et l'intégration, et non plus la séparation.

    France Info - "Quand les femmes deviennent indésirables dans les lieux publics" : une journaliste de France 2 veut "briser la loi du silence"

    Le "20 heures" a diffusé jeudi un reportage consacré à des femmes qui alertent sur des quartiers dans lesquels elles ne sont plus les bienvenues. Pour franceinfo, l'auteure de l'enquête revient sur le sens de sa démarche. 

    CAZENEUVE

    Le Monde - Ce qui attend le gouvernement pour les cinq prochains mois

    Comme souvent à chaque fin de quinquennat, aucune réforme majeure n’est attendue d’ici à avril, mais des dossiers délicats sont toujours en suspens.

    Nommé pour cinq mois, le gouvernement de Bernard Cazeneuve aura pour « mission » de « préparer l’avenir », a déclaré François Hollande mardi 6 décembre. Comme c’est souvent le cas à chaque fin de quinquennat, aucune réforme majeure ne devrait toutefois être mise en œuvre. Reste que le nouveau gouvernement aura à gérer quelques dossiers politiques délicats en cette période électorale.
     
    PRIMAIRE
     
    Challenges - Primaire de la gauche: Montebourg et Valls au coude-à-coude

    L'ancien Premier ministre et l'ex-ministre de l'Economie sont donnés dans un mouchoir de poche au second tour de la primaire de la gauche.

    Manuel Valls arriverait largement en tête au 1er tour de la primaire organisée par le PS en vue de l'élection présidentielle, devant Arnaud Montebourg, mais les deux candidats seraient ensuite au coude à coude au second, selon un sondage Harris Interactive diffusé jeudi.

    L'Obs - Pourquoi la primaire de la gauche s'engage mal

    Devant le trop plein de candidatures, Jean-Christophe Cambadélis a dû siffler la fin de la récréation. Mais le premier secrétaire du PS n'a pas dissipé la confusion qui règne autour du scrutin.

    Des stars qui la jouent perso, des recrues en toc et une ribambelle de réservistes rêvant d'entrer sur le terrain... Avec ses 11 candidats, l'espace de quelques heures, la primaire de la gauche a davantage ressemblé à une équipe de Ligue 1 qu'au scrutin devant désigner le futur candidat socialiste à la présidence de la République. Et puis Jean-Christophe Cambadélis a mis le holà

     
    Le PS veut faire place nette. Face à l'afflux de candidatures à la primaire de la Belle alliance populaire, Jean-Christophe Cambadélis, premier secrétaire du PS, et Christophe Borgel, responsable des élections au sein du parti, lancent un avertissement: tous ne passeront pas. Les candidatures de Pierre Larrouturou (Nouvelle Donne), de Bastien Faudot (MRC) et de Sébastien Nadot (MdP) ont été recalées par le comité national d'organisation de la primaire, réuni mercredi.
     
     
    « Ils vont bientôt être dix, si ce n’est onze. C’est une équipe de foot, ce n’est plus une primaire ! » Ainsi Jean-Christophe Cambadélis raillait-il, au début de l’année, la prolifération de candidats à la primaire de la droite. Une déclaration en train de se retourner contre le premier secrétaire du PS, qui a mis sur les rails la primaire de la Belle Alliance populaire (BAP)... et se retrouve débordé par les candidatures, pleuvant ces derniers jours de tous côtés !
     

    « Si on pouvait ne pas dépasser le nombre de candidats de la droite, on serait collectivement intelligent », a déclaré mercredi le président du comité d’organisation du scrutin.

    Christophe Borgel, président du comité national d’organisation de la primaire de la gauche, s’est inquiété mercredi 7 décembre du grand nombre de candidatures au scrutin. Invité de la presse parlementaire, il a déclaré :

    « Si on pouvait ne pas dépasser le nombre de candidats de la droite, on serait collectivement intelligent. »
    LIENEMANN
     
     
    Figure historique de la gauche du PS, Marie-Noëlle Lienemann a été une des premières à s'engager dans la primaire de la gauche. Elle renonce à la course pour favoriser l'unité de son courant.
     

    La sénatrice de Paris veut éviter « un éparpillement des voix » et « regrette » que Montebourg et Hamon n’aient pas entendu ses appels à l’unité.

    Marie-Noëlle Lienemann annonce dans Le Monde qu’elle ne sera pas candidate à la primaire organisée en janvier par la Belle Alliance populaire. La sénatrice de Paris, située à l’aile gauche du Parti socialiste, a décidé de se retirer pour éviter « un éparpillement des voix », alors qu’Arnaud Montebourg et Benoît Hamon sont eux aussi candidats pour incarner une alternative à la majorité gouvernementale.
     
     
    Candidate à la primaire, Marie-Noëlle Lienemann enjoint à Hamon et Montebourg de s’associer à elle autour d’un socle commun.

    Cher Arnaud, cher Benoît, chers amis,

    En annonçant qu’il ne briguerait pas un second mandat, François Hollande a fait un constat lucide : il n’est pas en situation d’assurer un large rassemblement des forces de gauche et écologistes. Mais ce qui lui est impossible l’est tout autant pour son Premier ministre, Manuel Valls, concepteur de la thèse des deux gauches irréconciliables, et pour celles et ceux qui ont promu ou soutenu les choix et orientations qui ont creusé un fossé entre l’exécutif, le peuple de gauche et les Français.

    VALLS

    La Monde - Après la candidature de Manuel Valls, des doutes sur sa capacité de rassembler et son bilan

    Après l’annonce de la candidature de Manuel Valls à la primaire de la gauche, des doutes émergent sur sa capacité à rassembler la gauche, et à « occulter [son] bilan ».

    En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/politique/article/2016/12/05/apres-la-candidature-de-manuel-valls-des-doutes-sur-sa-capacite-de-rassembler-et-son-bilan_5043847_823448.html#DiB0EKgpiDf3xX70.99
    Avant même l’annonce de Manuel Valls, de se porter candidat à la présidence de la République à travers la primaire de la gauche, la maire socialiste de Lille, Martine Aubry, avait mis en doute, lundi 5 décembre, sa capacité à rassembler la gauche.
     
    HAMON
     
     
     
    Le candidat à la primaire à gauche a proposé ce jeudi dans L'Emission Politique de taxer les robots qui remplacent les emplois peu qualifiés afin de financer un revenu universel d'existence.
     

    Candidat à la primaire de la gauche, l’ancien ministre issu de l’aile gauche du PS a déroulé ses propositions en vue de l’élection présidentielle.

    On le présente souvent dans l’ombre d’Arnaud Montebourg avec qui il avait été sorti du gouvernement en août 2014. Benoît Hamon, candidat à la primaire de la gauche, a affirmé ses différences, jeudi 8 décembre, en déroulant ses propositions sur le plateau de « L’émission politique » sur France 2. Temps de travail, éducation, cannabis, revenu universel… Voilà ce que l’on peut retenir de son intervention.
     

    Invité par La Fabrique écologique, après Nathalie Kosciusko-Morizet, le candidat à la primaire de la gauche plaide pour une politique environnementale et sociale plus audacieuse.

    Diesel, pesticides, santé publique, nucléaire… sans oublier l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes. La liste est longue des critiques adressées par Benoît Hamon au gouvernement de Manuel Valls, gouvernement auquel il a appartenu jusqu’en août 2014. Le candidat à la primaire de gauche, en vue de l’élection présidentielle d’avril 2017, était l’invité, mardi 22 novembre, du deuxième petit-déjeuner organisé, à Paris, par La Fabrique écologique, « fondation pluraliste de l’écologie », en partenariat avec Le Monde, en vue d’éclairer les débats sur l’environnement du prochain rendez-vous électoral.
     
     
    Dans une tribune pour «Libération», Benoît Hamon répond à l'appel lancé par Marie-Noëlle Lienemann.

    Chère Marie-Noëlle,

    Ton interpellation sur la nécessaire unité d’une gauche alternative à l’occasion de nos primaires est juste et essentielle. Juste, car jamais la gauche ne gagne divisée. Essentielle, car alors que seuls 35% des Français comptent voter à gauche à l’occasion du premier tour de l’élection présidentielle, la présence de plusieurs candidats de gauche au premier nous condamne à l’échec.

    MONTEBOURG
     

    L’ancien ministre de l’économie se rend en Algérie du 10 au 12 décembre, sur les traces de sa famille mais aussi pour adresser un message aux Français d’origine maghrébine.

     
    VIDÉO. L'ex-ministre de l'Économie se voit déjà comme le conciliateur des gauches, celui par qui le rassemblement est possible. Sa tactique pourrait payer.
     
    Il n'est plus l'avocat volcanique qui enflammait les foules, combattait les paradis fiscaux, militait pour une VIe République, tentait de traîner le président Chirac devant la Haute Cour de justice ou vendait le « fabriqué en France » en marinière. Depuis trois mois, les Français découvrent une nouvelle cuvée montebourgeoise : un candidat sobre, un idéologue qui veut « libérer les Français » des « oligénarques » (une contraction d'oligarques et d'énarques).
     
    PEILLON

    Eduardo Rihan-Cypel: "Vincent Peillon sera le François Fillon de la primaire à gauche"

    Le député socialiste de Seine-et-Marne soutient la probable candidature de l’ancien ministre de l’Education nationale qui est selon lui "au coeur de la gauche". Une manoeuvre qui fait plutôt figure de torpille anti-Valls pour l’après 2017.

    L'Obs - Philo, cannabis et saumon fumé...10 choses à savoir sur Vincent Peillon

    L'ex-ministre de l'Education devrait annoncer sous peu sa candidature à la primaire de la gauche selon plusieurs députés socialistes. Voici 10 choses à savoir sur cet agrégé de philosophie.

    EMPLOI

    La Tribune - La France renoue avec de fortes créations d'emplois

    51.200 postes ont été ét créés dans le secteur marchand au troisième trimestre selon l'Insee. Sur un an, les créations nettes d'emplois atteignent 178.700

    Bonne nouvelle, au troisième trimestre 2016, selon l'Insee, l'emploi dans le secteur marchand a continué de croître avec 51.200 créations de postes, soit une progression de 0,3%. Un volume jamais vu depuis 2007. Déjà au trimestre précédent, 29.400 postes nouveaux postes avaient été enregistrés. C'est le sixième trimestre consécutif de hausse. Sur un an, au total, les créations nettes d'emplois ont atteint 178.700 (+1,1%). Or, la population active progressant « naturellement » d'environ 120.000 personnes par an, il y a donc eu assez de postes pour « absorber » ces nouveaux entrants, ce qui explique, en partie, la récente baisse du nombre des demandeurs d'emploi... qui arrive trop tard pour François Hollande.

    PISA

    Le Parisien - Etude Pisa sur le niveau des élèves : l’OCDE met en garde la droite française

    L'étude Pisa dévoilée mardi révèle que les élèves français de 15 ans affichent des performances dans la moyenne de leurs pairs des pays de l'OCDE en sciences, mathématiques et compréhension de l'écrit. Mais la France se distingue par le poids de l'origine sociale des enfants sur les résultats.

    Altereco - Rien de nouveau sous le soleil de Pisa

    Les résultats 2015 de la désormais fameuse enquête Pisa (livrée tous les trois ans) risquent de décevoir aussi bien les défenseurs que les contempteurs du système éducatif français. Le « choc » qu'avait produit l'édition précédente (2012) a en tout cas peu de chances de se produire, tant cette nouvelle édition confirme ce que l'on savait déjà, à savoir que les performances de l'école française se situent globalement dans la moyenne des pays de l'OCDE, mais que le lien entre niveau des élèves et leur milieu social y est plus fort que n'importe où ailleurs.

    Le Monde - Enquête PISA : ce que disent les profs sur les inégalités sociales et scolaires

    La sixième édition de l’étude de l’OCDE décrit une école française marquée par les déterminismes sociaux. Des enseignants racontent comment ils les vivent et tentent de les déjouer

    De l’enquête PISA, parue mardi 6 décembre, ils ne parlent pas (ou peu) en salle des profs. Ils préfèrent laisser cette étude, son tumulte médiatique – et les polémiques qu’elle suscite – aux portes de leur classe. « Les enseignants regardent PISA avec distance, voire suspicion ou crainte », observe Jacques Vince, professeur dans un lycée lyonnais. Ce n’est pas que les résultats ne les touchent pas ou qu’ils éludent le débat. Non : « C’est l’instrumentalisation politique de l’enquête comme un outil de pilotage qui nous heurte, alors qu’on ploie déjà sous les injonctions », ajoute celui qui est aussi en charge du suivi des réformes au sein de l’Union des professeurs de physique et de chimie.
     
    PS
     
    Syrie : Le Parti socialiste est solidaire de la population martyre d’Alep, 07 décembre 2016

    Le Premier secrétaire du Parti socialiste Jean-Christophe Cambadélis a reçu ce jour M. Brita Hagi Hasan, Président du Conseil local d’Alep et les représentants des associations qui, en France, se mobilisent pour sauver la population d’Alep affamée et massacrée.

  • L'actualité des socialistes du 2 au 8 décembre

    A LA UNE

    Libé - La gauche sans voix

    La social-démocratie perd son dernier représentant de poids en Europe avec la démission de Matteo Renzi. Si la poussée xénophobe sur le continent explique en partie la déroute de la gauche, celle-ci paye aussi le prix de ses compromissions libérales.

    France Info - François Hollande a-t-il tué le PS ?

    Après un mandat comme président, François Hollande laisse une gauche éparpillée, traversée par des lignes de fracture profondes, et qui n'est plus dominée par le PS.

    Rarement la gauche a abordé une campagne présidentielle avec la crainte de ne pas accéder au second tour. Après un mandat comme président, François Hollande laisse une gauche éparpillée, traversée par des lignes de fracture profondes. Le Parti socialiste, autrefois hégémonique et garant de la capacité de la gauche à remporter des combats électoraux, a perdu une grande partie de son influence.

    LAICITE

    Gilles Kepel : «L'enjeu de la laïcité c'est l'intégration»

    Société - Gilles Kepel, universitaire, spécialiste de l'Islam

    Jamais la laïcité n'a été autant en débat, comment l'expliquez-vous ?

    En 1905, la laïcité était basée sur la séparation. C'était la loi de séparation de l'Église et de l'État, une séparation qui avait pour but de lutter contre l'influence, jugée à l'époque excessive, du Vatican sur les consciences et la jeunesse, et qui, d'une certaine manière était perçue comme quelque chose qui faisait obstacle à la vocation de la République de former des citoyens. En 2005, 100 ans après, l'enjeu est un peu différent. L'objectif de la laïcité, c'est de construire l'inclusion et l'intégration, et non plus la séparation.

    CAZENEUVE

    Le Monde - Ce qui attend le gouvernement pour les cinq prochains mois

    Comme souvent à chaque fin de quinquennat, aucune réforme majeure n’est attendue d’ici à avril, mais des dossiers délicats sont toujours en suspens.

    Nommé pour cinq mois, le gouvernement de Bernard Cazeneuve aura pour « mission » de « préparer l’avenir », a déclaré François Hollande mardi 6 décembre. Comme c’est souvent le cas à chaque fin de quinquennat, aucune réforme majeure ne devrait toutefois être mise en œuvre. Reste que le nouveau gouvernement aura à gérer quelques dossiers politiques délicats en cette période électorale.
     
    PRIMAIRE
     
    Challenges - Primaire de la gauche: Montebourg et Valls au coude-à-coude

    L'ancien Premier ministre et l'ex-ministre de l'Economie sont donnés dans un mouchoir de poche au second tour de la primaire de la gauche.

    Manuel Valls arriverait largement en tête au 1er tour de la primaire organisée par le PS en vue de l'élection présidentielle, devant Arnaud Montebourg, mais les deux candidats seraient ensuite au coude à coude au second, selon un sondage Harris Interactive diffusé jeudi.

    L'Obs - Pourquoi la primaire de la gauche s'engage mal

    Devant le trop plein de candidatures, Jean-Christophe Cambadélis a dû siffler la fin de la récréation. Mais le premier secrétaire du PS n'a pas dissipé la confusion qui règne autour du scrutin.

    Des stars qui la jouent perso, des recrues en toc et une ribambelle de réservistes rêvant d'entrer sur le terrain... Avec ses 11 candidats, l'espace de quelques heures, la primaire de la gauche a davantage ressemblé à une équipe de Ligue 1 qu'au scrutin devant désigner le futur candidat socialiste à la présidence de la République. Et puis Jean-Christophe Cambadélis a mis le holà

     
    Le PS veut faire place nette. Face à l'afflux de candidatures à la primaire de la Belle alliance populaire, Jean-Christophe Cambadélis, premier secrétaire du PS, et Christophe Borgel, responsable des élections au sein du parti, lancent un avertissement: tous ne passeront pas. Les candidatures de Pierre Larrouturou (Nouvelle Donne), de Bastien Faudot (MRC) et de Sébastien Nadot (MdP) ont été recalées par le comité national d'organisation de la primaire, réuni mercredi.
     
     
    « Ils vont bientôt être dix, si ce n’est onze. C’est une équipe de foot, ce n’est plus une primaire ! » Ainsi Jean-Christophe Cambadélis raillait-il, au début de l’année, la prolifération de candidats à la primaire de la droite. Une déclaration en train de se retourner contre le premier secrétaire du PS, qui a mis sur les rails la primaire de la Belle Alliance populaire (BAP)... et se retrouve débordé par les candidatures, pleuvant ces derniers jours de tous côtés !
     

    « Si on pouvait ne pas dépasser le nombre de candidats de la droite, on serait collectivement intelligent », a déclaré mercredi le président du comité d’organisation du scrutin.

    Christophe Borgel, président du comité national d’organisation de la primaire de la gauche, s’est inquiété mercredi 7 décembre du grand nombre de candidatures au scrutin. Invité de la presse parlementaire, il a déclaré :

    « Si on pouvait ne pas dépasser le nombre de candidats de la droite, on serait collectivement intelligent. »

    VALLS

    La Monde - Après la candidature de Manuel Valls, des doutes sur sa capacité de rassembler et son bilan

    Après l’annonce de la candidature de Manuel Valls à la primaire de la gauche, des doutes émergent sur sa capacité à rassembler la gauche, et à « occulter [son] bilan ».

    En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/politique/article/2016/12/05/apres-la-candidature-de-manuel-valls-des-doutes-sur-sa-capacite-de-rassembler-et-son-bilan_5043847_823448.html#DiB0EKgpiDf3xX70.99
    Avant même l’annonce de Manuel Valls, de se porter candidat à la présidence de la République à travers la primaire de la gauche, la maire socialiste de Lille, Martine Aubry, avait mis en doute, lundi 5 décembre, sa capacité à rassembler la gauche.
     
    HAMON
     
     
     
    Le candidat à la primaire à gauche a proposé ce jeudi dans L'Emission Politique de taxer les robots qui remplacent les emplois peu qualifiés afin de financer un revenu universel d'existence.
     

    Candidat à la primaire de la gauche, l’ancien ministre issu de l’aile gauche du PS a déroulé ses propositions en vue de l’élection présidentielle.

    On le présente souvent dans l’ombre d’Arnaud Montebourg avec qui il avait été sorti du gouvernement en août 2014. Benoît Hamon, candidat à la primaire de la gauche, a affirmé ses différences, jeudi 8 décembre, en déroulant ses propositions sur le plateau de « L’émission politique » sur France 2. Temps de travail, éducation, cannabis, revenu universel… Voilà ce que l’on peut retenir de son intervention.
     

    Invité par La Fabrique écologique, après Nathalie Kosciusko-Morizet, le candidat à la primaire de la gauche plaide pour une politique environnementale et sociale plus audacieuse.

    Diesel, pesticides, santé publique, nucléaire… sans oublier l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes. La liste est longue des critiques adressées par Benoît Hamon au gouvernement de Manuel Valls, gouvernement auquel il a appartenu jusqu’en août 2014. Le candidat à la primaire de gauche, en vue de l’élection présidentielle d’avril 2017, était l’invité, mardi 22 novembre, du deuxième petit-déjeuner organisé, à Paris, par La Fabrique écologique, « fondation pluraliste de l’écologie », en partenariat avec Le Monde, en vue d’éclairer les débats sur l’environnement du prochain rendez-vous électoral.
     
    MONTEBOURG
     
     
    VIDÉO. L'ex-ministre de l'Économie se voit déjà comme le conciliateur des gauches, celui par qui le rassemblement est possible. Sa tactique pourrait payer.
     
    Il n'est plus l'avocat volcanique qui enflammait les foules, combattait les paradis fiscaux, militait pour une VIe République, tentait de traîner le président Chirac devant la Haute Cour de justice ou vendait le « fabriqué en France » en marinière. Depuis trois mois, les Français découvrent une nouvelle cuvée montebourgeoise : un candidat sobre, un idéologue qui veut « libérer les Français » des « oligénarques » (une contraction d'oligarques et d'énarques).
     
    LIENEMANN
     
     
    Candidate à la primaire, Marie-Noëlle Lienemann enjoint à Hamon et Montebourg de s’associer à elle autour d’un socle commun.

    Cher Arnaud, cher Benoît, chers amis,

    En annonçant qu’il ne briguerait pas un second mandat, François Hollande a fait un constat lucide : il n’est pas en situation d’assurer un large rassemblement des forces de gauche et écologistes. Mais ce qui lui est impossible l’est tout autant pour son Premier ministre, Manuel Valls, concepteur de la thèse des deux gauches irréconciliables, et pour celles et ceux qui ont promu ou soutenu les choix et orientations qui ont creusé un fossé entre l’exécutif, le peuple de gauche et les Français.

    HAMON
     
     
    Dans une tribune pour «Libération», Benoît Hamon répond à l'appel lancé par Marie-Noëlle Lienemann.

    Chère Marie-Noëlle,

    Ton interpellation sur la nécessaire unité d’une gauche alternative à l’occasion de nos primaires est juste et essentielle. Juste, car jamais la gauche ne gagne divisée. Essentielle, car alors que seuls 35% des Français comptent voter à gauche à l’occasion du premier tour de l’élection présidentielle, la présence de plusieurs candidats de gauche au premier nous condamne à l’échec.

    PEILLON

    Eduardo Rihan-Cypel: "Vincent Peillon sera le François Fillon de la primaire à gauche"

    Le député socialiste de Seine-et-Marne soutient la probable candidature de l’ancien ministre de l’Education nationale qui est selon lui "au coeur de la gauche". Une manoeuvre qui fait plutôt figure de torpille anti-Valls pour l’après 2017.

    L'Obs - Philo, cannabis et saumon fumé...10 choses à savoir sur Vincent Peillon

    L'ex-ministre de l'Education devrait annoncer sous peu sa candidature à la primaire de la gauche selon plusieurs députés socialistes. Voici 10 choses à savoir sur cet agrégé de philosophie.

    EMPLOI

    La Tribune - La France renoue avec de fortes créations d'emplois

    51.200 postes ont été ét créés dans le secteur marchand au troisième trimestre selon l'Insee. Sur un an, les créations nettes d'emplois atteignent 178.700

    Bonne nouvelle, au troisième trimestre 2016, selon l'Insee, l'emploi dans le secteur marchand a continué de croître avec 51.200 créations de postes, soit une progression de 0,3%. Un volume jamais vu depuis 2007. Déjà au trimestre précédent, 29.400 postes nouveaux postes avaient été enregistrés. C'est le sixième trimestre consécutif de hausse. Sur un an, au total, les créations nettes d'emplois ont atteint 178.700 (+1,1%). Or, la population active progressant « naturellement » d'environ 120.000 personnes par an, il y a donc eu assez de postes pour « absorber » ces nouveaux entrants, ce qui explique, en partie, la récente baisse du nombre des demandeurs d'emploi... qui arrive trop tard pour François Hollande.

    PISA

    Altereco - Rien de nouveau sous le soleil de Pisa

    Les résultats 2015 de la désormais fameuse enquête Pisa (livrée tous les trois ans) risquent de décevoir aussi bien les défenseurs que les contempteurs du système éducatif français. Le « choc » qu'avait produit l'édition précédente (2012) a en tout cas peu de chances de se produire, tant cette nouvelle édition confirme ce que l'on savait déjà, à savoir que les performances de l'école française se situent globalement dans la moyenne des pays de l'OCDE, mais que le lien entre niveau des élèves et leur milieu social y est plus fort que n'importe où ailleurs.

    Le Monde - Enquête PISA : ce que disent les profs sur les inégalités sociales et scolaires

    La sixième édition de l’étude de l’OCDE décrit une école française marquée par les déterminismes sociaux. Des enseignants racontent comment ils les vivent et tentent de les déjouer

    De l’enquête PISA, parue mardi 6 décembre, ils ne parlent pas (ou peu) en salle des profs. Ils préfèrent laisser cette étude, son tumulte médiatique – et les polémiques qu’elle suscite – aux portes de leur classe. « Les enseignants regardent PISA avec distance, voire suspicion ou crainte », observe Jacques Vince, professeur dans un lycée lyonnais. Ce n’est pas que les résultats ne les touchent pas ou qu’ils éludent le débat. Non : « C’est l’instrumentalisation politique de l’enquête comme un outil de pilotage qui nous heurte, alors qu’on ploie déjà sous les injonctions », ajoute celui qui est aussi en charge du suivi des réformes au sein de l’Union des professeurs de physique et de chimie.
     
    PS
     
    Syrie : Le Parti socialiste est solidaire de la population martyre d’Alep, 07 décembre 2016

    Le Premier secrétaire du Parti socialiste Jean-Christophe Cambadélis a reçu ce jour M. Brita Hagi Hasan, Président du Conseil local d’Alep et les représentants des associations qui, en France, se mobilisent pour sauver la population d’Alep affamée et massacrée.

  • France Info - François Hollande a-t-il tué le PS ?

    Après un mandat comme président, François Hollande laisse une gauche éparpillée, traversée par des lignes de fracture profondes, et qui n'est plus dominée par le PS.

    Rarement la gauche a abordé une campagne présidentielle avec la crainte de ne pas accéder au second tour. Après un mandat comme président, François Hollande laisse une gauche éparpillée, traversée par des lignes de fracture profondes. Le Parti socialiste, autrefois hégémonique et garant de la capacité de la gauche à remporter des combats électoraux, a perdu une grande partie de son influence.

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  • L'actualité des socialistes du 25 novembre au 1er décembre

    A LA UNE : PRIMAIRE

    Le Monde, Les décodeurs - Les sujets qui divisent les candidats de la primaire à gauche

    Economie, environnement, Europe… Tour d’horizon des fractures au sein de la famille socialiste et chez leurs alliés.

    Après un automne placé largement sous le signe des débats à droite, la primaire de la gauche va fortement peser sur le climat politique au cœur de l’hiver. La première étape s’est ouverte jeudi 1er décembre avec l’ouverture de la période de dépôt des candidatures ; celle-ci se terminera le 15 décembre.

    Le Monde - Manuel Valls candidat préféré de la gauche pour la présidentielle

    Le premier ministre devance Arnaud Montebourg et Benoît Hamon, dans ce sondage IFOP pour « Le Journal du dimanche ».

    Près de la moitié des sympathisants de gauche (45 %) interrogés après le renoncement de François Hollande à un second mandat disent souhaiter que Manuel Valls soit le candidat de la Belle Alliance populaire à l’élection présidentielle de 2017, selon un sondage IFOP pour le Journal du dimanche du 4 décembre. Ils n’étaient que 38 % à le désigner parmi une liste de prétendants avant l’annonce du président de la République jeudi
     

    En annonçant qu’il ne briguerait pas un second mandat, François Hollande laisse la gauche, à sept semaines du premier tour de la primaire, se disputer sa succession.

    A peine dissipé l’effet du choc Hollande, la politique ne va pas tarder à reprendre ses droits à gauche. La décision du chef de l’Etat de ne pas se représenter ouvre une brèche – un gouffre ? – pour toutes les ambitions présidentielles au Parti socialiste. Et elles sont nombreuses. A commencer par Manuel Valls, qui apparaît comme le successeur légitime en tant que chef de la majorité. François Hollande ne l’avait-il pas lui-même adoubé dans le livre Un président ne devrait pas dire ça…, des journalistes du Monde Gérard Davet et Fabrice Lhomme ?
     
     
    Les uns sont candidats à la primaire de la gauche, en orbite autour du PS. Les autres suivent leur trajectoire propre. Comment s'y retrouver dans cette nébuleuse ?
     
    VALLS
     

    Le Premier ministre se déclarera candidat puis quittera Matignon d’ici à mardi. Mais d’ores et déjà sa capacité à rassembler les socialistes est mise en cause.

    La déclaration de candidature de Manuel Valls à la primaire de la gauche devrait intervenir ce lundi, au plus tard mardi matin, et l'officialisation de sa démission dans la foulée. Il ne siégera donc vraisemblablement pas sur le banc des ministres mardi à 15h pour la séance des questions au gouvernement à l’Assemblée nationale. "Ça va se faire vite", assure l’un de ses lieutenants. "Il n’y aucune raison de temporiser : une campagne, ça se fait ou ça ne se fait pas", ajoute un autre

     
     
    Ce jeudi 1 décembre à 19 heures, lorsque l'annonce d'une allocution présidentielle tombe, c'est la panique à Matignon. Et pour cause, Manuel Valls a tout fait pour que rien ne filtre des discussions qu'il a eues, lundi, avec le chef de l'Etat. A 20h10, une fois actée l'annonce de la non-candidature de François Hollande, la machine Valls est lancée. Récit.
     

    François Hollande ne sera pas candidat en 2017. La voie est libre pour le Premier ministre, Manuel Valls, qui pourrait annoncer sa candidature dès samedi à la grande convention nationale de la Belle alliance populaire. La primaire socialiste se tient fin janvier.

     
    Alors que cela faisait plusieurs semaines que Manuel Valls menait une campagne médiatique, et militait en coulisses, pour convaincre François Hollande de ne pas se représenter, le Premier ministre a désormais la lourde tâche de rassembler son camp, et de défendre le bilan du quinquennat, qui est également le sien. Et pour l'ambitieux, rien n'est gagné. Première étape : remporter la primaire face aux autres candidats de gauche...
     
    HOLLANDE

    Le Monde - Désormais orphelins, les hollandais s’interrogent

    La décision du chef de l’Etat de renoncer à se représenter a eu l’effet d’une douche froide sur ses partisans. Doivent-ils soutenir Valls, Macron ou un autre candidat ?

    Tout un symbole. Ami proche de François Hollande, parrain de deux de ses quatre enfants, Jean-Pierre Mignard a été le premier à basculer. La décision du président de la République de ne pas briguer un second mandat à peine digérée, l’avocat a annoncé, vendredi 2 décembre, son soutien à Emmanuel Macron.

    Le Monde - Ces séquences-clés du quinquennat qui ont empêché François Hollande de se représenter

    Inversion de la courbe du chômage, déchéance de nationalité, loi travail… En quatre ans, la cote de popularité du chef de l’Etat n’a cessé de s’étioler.

    Une allocution d’une dizaine de minutes, puis une petite phrase pour lever les ambiguïtés. Peu après 20 heures, jeudi 1er décembre, depuis l’Elysée, François Hollande a annoncé sa décision de ne pas se représenter à l’issue de son premier mandat et laissera donc à d’autres la course à la présidentielle de 2017. Retour sur quelques-unes des promesses, projets ou séquences-clés du quinquennat qui ont fragilisé le chef de l’Etat, tout à la fois dans son rapport aux Français et dans ses relations avec son propre camp politique, contribuant à son empêchement
     

    Le président de la République a annoncé jeudi soir qu'il renonçait à se porter candidat sa réélection, tout en défendant son bilan. On a trouvé des failles.

    Soixante : c'est le nombre d'engagements destinées à "redresser" et "rassembler la France", qui figuraient dans le programme du candidat Hollande lors de la campagne présidentielle 2012. Alors que le chef de l'Etat a annoncé, jeudi 1er décembre, qu'il ne se portera pas candidat à un second mandat, retour sur cinq promesses qui n'ont pas été tenues au cours de ce quinquennat

    Libé - Récit : François Hollande, six jours pour déclarer forfait

    Réunions parallèles, interviews choc, phrases assassines, déluge de SMS et mystère persistant : la dernière semaine avant l’allocution du Président aura été marquée par un épais brouillard.

    Le jour d’après. Au lendemain du renoncement historique de François Hollande, en direct à la télévision devant près de 15 millions de Français, la gauche est sonnée. «Même ceux qui n’avaient pas l’intention de voter pour lui se retrouvent orphelins», confie un député PS. Retour sur une semaine qui a tout changé

     
    Désigné comme l'adversaire « sans visage » à combattre, le monde de la finance n'aura finalement pas été inquiété outre mesure durant le mandat de François Hollande, qui ne se représentera donc pas une seconde fois à l'élection présidentielle. Il est bien loin ce soir de janvier 2012, à l'aéroport du Bourget, lors duquel le candidat Hollande a réussi à créer un élan d'enthousiasme à gauche pour la présidentielle qui se profilait.
     

    François Hollande a finalement jeté l’éponge, comme le lui conseillaient ses plus proches, ceux qui lui veulent du bien. Le coup de pression de Valls a fait le reste. Récit des derniers jours.

    Il avait des hauts et des bas, des périodes où il se disait "c’est jouable" et d’autres où il confiait à des rares proches "je vais renoncer". François Hollande flanchait et puis, il se remettait à y croire. Il y a quelques jours à peine, le président demandait encore : "Tu as des idées pour la suite ?" ou "Tu penses que je dois dire quoi pour me présenter ?". Et il écoutait, celles et ceux qui lui conseillaient de "regretter la déchéance de la nationalité", de reconnaître "des erreurs", voire "des échecs".

    Les Echos - François Hollande a-t-il sauvé les finances publiques françaises ?
     
    Dix minutes pour défendre son bilan. A défaut de lancer une nouvelle candidature, l'allocution de renoncement de François Hollande jeudi soir a permis à ce dernier de faire un long plaidoyer pour la politique menée durant son quinquennat. Assez étrangement, le deuxième président de gauche de la Ve République n'a pas attaqué sur ses mesures sociales, mais sur son bilan en matière de finances publiques : « Aujourd'hui, au moment où je m'exprime, les comptes publics sont assainis, la Sécurité sociale est à l'équilibre et la dette du pays a été préservée », a-t-il expliqué.
     
     
    En renonçant à se représenter, le chef de l’Etat libère potentiellement l’espace en faveur d’une figure plus à même de qualifier la gauche au second tour.
     
    Une première dans l’histoire de la Ve République. En annonçant jeudi soir depuis l’Elysée qu’il ne tentera pas de briguer un second mandat, François Hollande a pris de court jusqu’à ses plus proches. Et mis fin à une période d’incertitude dans laquelle on a frôlé la crise de régime au sommet de l’Etat - Manuel Valls ayant manifesté son impatience et s’étant livré ces dernières semaines à une stratégie d’empêchement qui a braqué, à raison, nombre de hollandais. Les vallsistes ont évoqué une «dissuasion nucléaire», elle aura contribué à gréver, depuis Matignon, la capacité même du président sortant à se représenter.
     
     
    Le président de la République renonce à briguer un second mandat. Les vraies raisons d’un fiasco inédit.
     
    Le jongleur a perdu la main. Le contorsionniste a l'échine raide. Le funambule a fait un pas de côté. D'une voix étranglée, François Hollande a renoncé à briguer sa propre succession à l'Elysée. Le petit monde du cirque médiatique n'en croit pas ses yeux.
     
    LA COMMUNE

    Le Monde - L’Assemblée réhabilite les communards victimes de la répression

    Durant cette insurrection populaire, en 1871, entre 10 000 et 20 000 personnes ont été exécutées par les forces loyales au gouvernement d’Adolphe Thiers.

    A l’initiative des socialistes et au grand dam de la droite, l’Assemblée nationale a voté dans la soirée du mardi 29 novembre soir un texte proclamant la réhabilitation de toutes les victimes de la répression de la Commune de Paris.
     
    REVENU UNIVERSEL
     
     
    Alors que la France dispose de nombreux mécanismes de transferts sociaux, un revenu universel permettrait-il de lutter plus efficacement contre la pauvreté ? Il faudrait pour cela qu’il soit d’un niveau élevé et qu’il s’ajoute aux dispositifs actuels de protection sociale. Cela pose pour Clément Cadoret la question de sa faisabilité financière et politique.
     

    L’allocation, d’un montant de 750 euros, remplacerait tous les minima sociaux.

    Il s’agit peut-être d’une des idées de réforme sur laquelle la gauche et la droite s’affronteront durant la campagne présidentielle. Défendue par la fondation Terra Nova dans un rapport rendu public mercredi 30 novembre, elle consiste à fusionner les minima sociaux en une seule prestation. Le but d’un tel dispositif est de « permettre aux personnes de vivre décemment » lorsqu’elles traversent des « difficultés ». Une proposition, synonyme de chambardement dans les politiques de solidarité, dont s’est emparé le PS, puisqu’elle figure dans ses « cahiers de la présidentielle », dévoilés mardi.
     
    ETAT SOCIAL
     

    29 novembre 2016 - Protection sociale, aide à la consommation des ménages, offre de services publics de qualité pour tous : l’État social a encore de beaux jours devant lui. Par Christophe Ramaux, économiste, maître de conférences à l’université Paris I. Extrait de l’ouvrage « Que faire contre les inégalités ? ».

    2017

    Le Monde - Le PS ébauche un programme pour 2017

    Jean-Christophe Cambadélis, premier secrétaire du Parti socialiste, devait présenter mardi le septième et dernier des « cahiers de la présidentielle », une plate-forme de propositions édictée par la majorité du PS.

    A défaut d’avoir un candidat, le Parti socialiste tente d’avoir un début de programme pour l’élection présidentielle. Jean-Christophe Cambadélis, le premier secrétaire de la rue de Solférino, devait présenter, mardi 29 novembre, le septième et dernier des « cahiers de la présidentielle », publiés par le PS depuis septembre.
     
     
    Dans le brouillard entourant une majorité dans l’attente de savoir si Hollande repart, le patron du PS a présenté mardi la somme des «cahiers de la présidentielle» de son parti. «Vingt défis» censés engager le candidat qui sortira de la primaire à gauche.
     
    PRIMAIRE
     
     
    La primaire organisée par le PS aura bien lieu: le premier secrétaire du parti Jean-Christophe Cambadélis a voulu couper court aux spéculations, au moment où des proches de François Hollande mettent en doute l’intérêt du chef de l’Etat d’y participer.
     

    Arnaud Montebourg et Jean-Christophe Cambadélis espèrent qu’une forte participation à la primaire incitera les candidats isolés à soutenir le gagnant, pour éviter la débâcle au premier tour.

    Six candidats à la primaire ; six autres « autonomes » : la gauche part plus divisée que jamais dans la course à la présidentielle. Alors que la droite affiche une posture de rassemblement après une primaire réussie, qui a désigné François Fillon, certaines voix s’élèvent dans le camp opposé pour promouvoir le scrutin organisé par la Belle Alliance populaire (PS et écologistes). Et éviter une élimination dès le premier tour de l’élection présidentielle.
     
     
    Ce mardi, le Premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis, a mis un terme au psychodrame Hollande-Valls autour de la Primaire du PS. Il y aura Primaire. Et Hollande et Valls ne seront pas candidats l'un contre l'autre. Désormais, c'est le PS qui joue sa survie, contre Hollande et Valls.
     

    Une primaire ouverte à la gauche de gouvernement sera organisée en janvier par le PS et quelques micropartis alliés. Six candidats sont déjà déclarés

    CHRISTIAN PAUL

    Le Figaro - Primaire à gauche : Christian Paul rallie Arnaud Montebourg

    Le chef de file des frondeurs, qui espère rassembler l'ensemble de l'aile gauche derrière son champion, va désormais travailler à lutter contre la «multiplication des candidatures» qui «affaiblissent» selon lui sa démarche.

    LCI - Présidentielle 2017 : pour le député frondeur Christian Paul, François Hollande "ne rassemble plus"

    En annonçant sa possible candidature à la primaire de la gauche face à François Hollande, Manuel Valls a semé la pagaille au sein du gouvernement, et accentué la pression sur François Hollande. Alors qu'il doit annoncer s'il se présentera à l'élection dans les prochains jours, le président fait désormais l'objet de nombreux doutes dans son camp comme à droite. Pour Christian Paul, député frondeur de la Nièvre invité d'Yves Calvi, il n'est plus l'homme de la situation.

    MONTEBOURG

    L'Obs - Coucou, revoilà Montebourg !

    Et Montebourg sortit enfin de son silence. Depuis plusieurs semaines, on ne l’entendait plus. Lui qui avait pourtant lancé sa campagne tambour battant. Dès avant l'été, lors de sa traditionnelle ascension du mont Beuvray, il déclamait sa vision des choses. François Hollande ?

    "Je vois un système politique discrédité, incapable de prendre les décisions courageuses qui rehaussent, relancent et redressent la France."

    AUBRY

    Libé - A Bondy, un «carrefour des gauches» en quête de direction

    Martine Aubry et ses soutiens ont réuni autour d’eux ce samedi en Seine-Saint-Denis une gauche plurielle avec Anne Hidalgo et Christiane Taubira en têtes d’affiche. Contre les «gauches irréconciliables» de Valls mais en épargnant Hollande.

    HAMON

    Atlantico, le 20 novembre - Benoît Hamon : "Emmanuel Macron sait pertinemment qu'il défend à peu de choses près la même vision que François Hollande ou Manuel Valls"

    Quinquennat de François Hollande, candidature d'Emmanuel Macron, concurrence d'Arnaud Montebourg, etc. Candidat à la primaire de la gauche pour la présidentielle de 2017, Benoît Hamon revient pour Atlantico sur l'actualité politique de la gauche... mais aussi de la droit

    LIENEMANN

    Europe 1 - Lienemann (PS) : "Hollande nous entraîne dans une chienlit alarmante"

    Marie-Noëlle Lienemann ne veut pas d’une candidature de François Hollande à sa propre succession en 2017. "Il ne doit pas se représenter, il va dans une impasse. Plus il attend, plus il essaye de contourner l’obstacle et plus il abîme son image. Mais en plus, il nous entraîne tous dans une confusion, dans une chienlit qui est alarmante", a déclaré la sénatrice socialiste, candidate à la primaire de la gauche, interrogée mercredi soir au Club de la presse d’Europe 1.

    LE FOLL

    Les Echos - Stéphane Le Foll : «La primaire à gauche ne sert à rien si c’est pour refaire l’histoire du quinquennat»

    Le porte-parole du gouvernement, très proche de François Hollande, réagit pour « Les Echos » aux divisions à gauche. « On a atteint la limite de ce qui peut être supportable. Il faut retrouver un peu d’apaisement », lance-t-il.

    SONDAGES

    Le Point - Primaire de la gauche : Valls et Montebourg préférés à Hollande

    Deux tiers des sondés préféreraient voir désigné Arnaud Montebourg (66 %) plutôt que François Hollande (24 %) pour représenter la gauche.

    CHOMAGE

    Altereco - Le chômage baisse, la qualité de l’emploi aussi

    Baissera ? Baissera pas ? Tous les mois, les projecteurs sont braqués sur la courbe du chômage. Et c’est le nombre de chômeurs inscrits à Pôle emploi en catégorie A qui retient toute l’attention, c’est-à-dire ceux qui n’ont pas du tout travaillé dans le mois précédent. Et ça fait deux mois coup sur coup que la ministre du Travail Myriam El Khomri a le sourire : le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A a diminué de 27 800 entre août et octobre (– 2,8 % sur un an). Au total, ils n’étaient plus « que » 3 478 000 en France métropolitaine.

    CASTRO
     
     
    Le dirigeant cubain est mort ce vendredi 25 novembre à l'âge de 90 ans. Mais la Révolution cubaine, dont Fidel Castro s’était proclamé "Lider Massimo", était morte avant lui
     
    Libé - Je me souviens : INFIDEL, par Romain Goupil
     
    .... En France, nous avons longtemps considéré Castro comme un «bon dictateur». J’ai été con de l’avoir soutenu à l’époque, mais ceux qui le pleurent aujourd’hui sont encore mille fois plus cons.
     
    Télérama - Qui était Fidel Castro ? Il faut relire ce qu'en disaient Sartre, Aron et Debray
     
    Les trois intellectuels français ont chacun fait le voyage à Cuba dans les années 60. Entre fascination (Sartre), distanciation (Aron) et immersion auprès du Che (Debray), leurs récits disent l'ambiguité du personnage qu'était le lider maximo.

    VALLS

    Le JDD - Valls : "Je prendrai ma décision en conscience"

    Valls : "Je prendrai ma décision en conscience"INTERVIEW - Manuel Valls accentue la pression sur François Hollande dans une interview au JDD dimanche. Il n'exclut plus désormais d'être candidat contre lui à la primaire de la gauche. Extraits

    La primaire de gauche ne risque-t-elle pas de faire pâle figure après le succès de la primaire de droite?

    Pas si nous sommes capables collectivement de créer une dynamique, d'apporter du fond, une vision et de répondre à l'enjeu de l'incarnation. C'est le seul moyen de créer un engouement, de redonner de la fierté et de l'espoir. J'ai confiance en Jean-Christophe Cambadélis et le Parti socialiste pour l'organiser. Et j'appelle les millions d'électeurs de gauche à y participer.

    Libé - Manuel Valls, un Premier ministre ne devrait pas dire ça

    Dans un entretien au «Journal du Dimanche» ce 27 novembre, le chef de l'exécutif dévoile de plus en plus ses ambitions présidentielles.

    Pousser le bouchon toujours plus loin, quitte à déclencher au sommet de l’Etat une crise institutionnelle d’une nature inédite. Un président sortant se soumettant à une primaire ouverte pour briguer un second mandat, l’affaire était déjà singulière. Et voilà que son Premier ministre, mis en orbite par le président de l’Assemblée nationale, laisse prospérer l’idée qu’il pourrait lui-même concourir contre lui. Contre le président qu’il affirme à longueur de temps servir avec «loyauté» depuis Matignon…

    Le Point - Primaire de la gauche : Valls va-t-il renverser la table ?

    Le Premier ministre affirme qu'il n'exclut plus de se présenter même contre Hollande. Une déclaration d'indépendance qui laisse sourde Najat Vallaud-Belkacem.

    François Hollande doit bientôt sortir du silence sur ses intentions pour 2017. Mais son Premier ministre n'a pas l'intention de se contenter de s'incliner devant la décision présidentielle. Dans un entretien accordé au Journal du dimanche, Manuel Valls a laissé entendre qu'il n'excluait pas complètement de faire partie des candidats à la primaire de la gauche, six ans après sa défaite au précédent scrutin, où il était arrivé en cinquième position avec 5,6 % des voix.

    Le Monde - Pourtant « bien tenté », Manuel Valls ne cède pas à la tentation

    Le premier ministre, en visite vendredi à Rouen, a refusé de dire s’il serait ou non candidat à la primaire de la gauche en vue de la présidentielle.

    Un premier ministre ne devrait pas dire ça… Manuel Valls le « loyal » ne veut pas que François Hollande soit candidat à un nouveau mandat, cela fait de moins en moins de doute. Mais le chef du gouvernement, s’il s’estime mieux placé que le président de la République pour concourir en 2017, n’ose pas non plus passer pour Brutus, après avoir tant reproché à Emmanuel Macron de l’être depuis la rentrée. Alors il persiste dans son travail de sape indirect, désormais quotidien, contre le chef de l’Etat. Au risque de lasser et, à la fin, d’échouer.

  • Huffington Post - Arnaud Montebourg et des proches de François Hollande rappelés à l'ordre par la Haute autorité de la primaire de la gauche

    Le gendarme de la primaire appelle à "une campagne constructive, respectueuse et loyale."

    La primaire du Parti socialiste commence.. les rappels à l'ordre aussi. Arnaud Montebourg, pour avoir invité des électeurs de droite à voter à la primaire de la gauche, et des proches de François Hollande, pour avoir appelé à "contourner" ce scrutin, se sont fait taper sur les doigts.

    Mardi 6 décembre, la Haute autorité de la primaires (HAPC), présidée par Thomas Clay, a estimé que tout appel à une violation des règles "qu'il s'agisse d'inviter des électeurs à prendre des engagements contraires à leurs convictions en déclarant adhérer aux valeurs de la gauche, ou qu'il s'agisse d'appeler à contourner les Primaires Citoyennes, alors qu'elles sont prévues par les statuts du Parti socialiste et que le principe a été adopté à l'unanimité par le Conseil National du même Parti, contrevient à l'esprit des Primaires et pourra être sanctionné."

    Lire la suite
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  • L'actualité des socialistes du 25 novembre au 1er décembre

    A LA UNE : PRIMAIRE

    Le Monde, Les décodeurs - Les sujets qui divisent les candidats de la primaire à gauche

    Economie, environnement, Europe… Tour d’horizon des fractures au sein de la famille socialiste et chez leurs alliés.

    Après un automne placé largement sous le signe des débats à droite, la primaire de la gauche va fortement peser sur le climat politique au cœur de l’hiver. La première étape s’est ouverte jeudi 1er décembre avec l’ouverture de la période de dépôt des candidatures ; celle-ci se terminera le 15 décembre.

    Le Monde - Manuel Valls candidat préféré de la gauche pour la présidentielle

    Le premier ministre devance Arnaud Montebourg et Benoît Hamon, dans ce sondage IFOP pour « Le Journal du dimanche ».

    Près de la moitié des sympathisants de gauche (45 %) interrogés après le renoncement de François Hollande à un second mandat disent souhaiter que Manuel Valls soit le candidat de la Belle Alliance populaire à l’élection présidentielle de 2017, selon un sondage IFOP pour le Journal du dimanche du 4 décembre. Ils n’étaient que 38 % à le désigner parmi une liste de prétendants avant l’annonce du président de la République jeudi
     

    En annonçant qu’il ne briguerait pas un second mandat, François Hollande laisse la gauche, à sept semaines du premier tour de la primaire, se disputer sa succession.

    A peine dissipé l’effet du choc Hollande, la politique ne va pas tarder à reprendre ses droits à gauche. La décision du chef de l’Etat de ne pas se représenter ouvre une brèche – un gouffre ? – pour toutes les ambitions présidentielles au Parti socialiste. Et elles sont nombreuses. A commencer par Manuel Valls, qui apparaît comme le successeur légitime en tant que chef de la majorité. François Hollande ne l’avait-il pas lui-même adoubé dans le livre Un président ne devrait pas dire ça…, des journalistes du Monde Gérard Davet et Fabrice Lhomme ?
     
     
    Les uns sont candidats à la primaire de la gauche, en orbite autour du PS. Les autres suivent leur trajectoire propre. Comment s'y retrouver dans cette nébuleuse ?
     
    VALLS
     

    Le Premier ministre se déclarera candidat puis quittera Matignon d’ici à mardi. Mais d’ores et déjà sa capacité à rassembler les socialistes est mise en cause.

    La déclaration de candidature de Manuel Valls à la primaire de la gauche devrait intervenir ce lundi, au plus tard mardi matin, et l'officialisation de sa démission dans la foulée. Il ne siégera donc vraisemblablement pas sur le banc des ministres mardi à 15h pour la séance des questions au gouvernement à l’Assemblée nationale. "Ça va se faire vite", assure l’un de ses lieutenants. "Il n’y aucune raison de temporiser : une campagne, ça se fait ou ça ne se fait pas", ajoute un autre

     
     
    Ce jeudi 1 décembre à 19 heures, lorsque l'annonce d'une allocution présidentielle tombe, c'est la panique à Matignon. Et pour cause, Manuel Valls a tout fait pour que rien ne filtre des discussions qu'il a eues, lundi, avec le chef de l'Etat. A 20h10, une fois actée l'annonce de la non-candidature de François Hollande, la machine Valls est lancée. Récit.
     

    François Hollande ne sera pas candidat en 2017. La voie est libre pour le Premier ministre, Manuel Valls, qui pourrait annoncer sa candidature dès samedi à la grande convention nationale de la Belle alliance populaire. La primaire socialiste se tient fin janvier.

     
    Alors que cela faisait plusieurs semaines que Manuel Valls menait une campagne médiatique, et militait en coulisses, pour convaincre François Hollande de ne pas se représenter, le Premier ministre a désormais la lourde tâche de rassembler son camp, et de défendre le bilan du quinquennat, qui est également le sien. Et pour l'ambitieux, rien n'est gagné. Première étape : remporter la primaire face aux autres candidats de gauche...
     
    HOLLANDE

    Le Monde - Désormais orphelins, les hollandais s’interrogent

    La décision du chef de l’Etat de renoncer à se représenter a eu l’effet d’une douche froide sur ses partisans. Doivent-ils soutenir Valls, Macron ou un autre candidat ?

    Tout un symbole. Ami proche de François Hollande, parrain de deux de ses quatre enfants, Jean-Pierre Mignard a été le premier à basculer. La décision du président de la République de ne pas briguer un second mandat à peine digérée, l’avocat a annoncé, vendredi 2 décembre, son soutien à Emmanuel Macron.

    Le Monde - Ces séquences-clés du quinquennat qui ont empêché François Hollande de se représenter

    Inversion de la courbe du chômage, déchéance de nationalité, loi travail… En quatre ans, la cote de popularité du chef de l’Etat n’a cessé de s’étioler.

    Une allocution d’une dizaine de minutes, puis une petite phrase pour lever les ambiguïtés. Peu après 20 heures, jeudi 1er décembre, depuis l’Elysée, François Hollande a annoncé sa décision de ne pas se représenter à l’issue de son premier mandat et laissera donc à d’autres la course à la présidentielle de 2017. Retour sur quelques-unes des promesses, projets ou séquences-clés du quinquennat qui ont fragilisé le chef de l’Etat, tout à la fois dans son rapport aux Français et dans ses relations avec son propre camp politique, contribuant à son empêchement
     

    Le président de la République a annoncé jeudi soir qu'il renonçait à se porter candidat sa réélection, tout en défendant son bilan. On a trouvé des failles.

    Soixante : c'est le nombre d'engagements destinées à "redresser" et "rassembler la France", qui figuraient dans le programme du candidat Hollande lors de la campagne présidentielle 2012. Alors que le chef de l'Etat a annoncé, jeudi 1er décembre, qu'il ne se portera pas candidat à un second mandat, retour sur cinq promesses qui n'ont pas été tenues au cours de ce quinquennat

    Libé - Récit : François Hollande, six jours pour déclarer forfait

    Réunions parallèles, interviews choc, phrases assassines, déluge de SMS et mystère persistant : la dernière semaine avant l’allocution du Président aura été marquée par un épais brouillard.

    Le jour d’après. Au lendemain du renoncement historique de François Hollande, en direct à la télévision devant près de 15 millions de Français, la gauche est sonnée. «Même ceux qui n’avaient pas l’intention de voter pour lui se retrouvent orphelins», confie un député PS. Retour sur une semaine qui a tout changé

     
    Désigné comme l'adversaire « sans visage » à combattre, le monde de la finance n'aura finalement pas été inquiété outre mesure durant le mandat de François Hollande, qui ne se représentera donc pas une seconde fois à l'élection présidentielle. Il est bien loin ce soir de janvier 2012, à l'aéroport du Bourget, lors duquel le candidat Hollande a réussi à créer un élan d'enthousiasme à gauche pour la présidentielle qui se profilait.
     

    François Hollande a finalement jeté l’éponge, comme le lui conseillaient ses plus proches, ceux qui lui veulent du bien. Le coup de pression de Valls a fait le reste. Récit des derniers jours.

    Il avait des hauts et des bas, des périodes où il se disait "c’est jouable" et d’autres où il confiait à des rares proches "je vais renoncer". François Hollande flanchait et puis, il se remettait à y croire. Il y a quelques jours à peine, le président demandait encore : "Tu as des idées pour la suite ?" ou "Tu penses que je dois dire quoi pour me présenter ?". Et il écoutait, celles et ceux qui lui conseillaient de "regretter la déchéance de la nationalité", de reconnaître "des erreurs", voire "des échecs".

    Les Echos - François Hollande a-t-il sauvé les finances publiques françaises ?
     
    Dix minutes pour défendre son bilan. A défaut de lancer une nouvelle candidature, l'allocution de renoncement de François Hollande jeudi soir a permis à ce dernier de faire un long plaidoyer pour la politique menée durant son quinquennat. Assez étrangement, le deuxième président de gauche de la Ve République n'a pas attaqué sur ses mesures sociales, mais sur son bilan en matière de finances publiques : « Aujourd'hui, au moment où je m'exprime, les comptes publics sont assainis, la Sécurité sociale est à l'équilibre et la dette du pays a été préservée », a-t-il expliqué.
     
     
    En renonçant à se représenter, le chef de l’Etat libère potentiellement l’espace en faveur d’une figure plus à même de qualifier la gauche au second tour.
     
    Une première dans l’histoire de la Ve République. En annonçant jeudi soir depuis l’Elysée qu’il ne tentera pas de briguer un second mandat, François Hollande a pris de court jusqu’à ses plus proches. Et mis fin à une période d’incertitude dans laquelle on a frôlé la crise de régime au sommet de l’Etat - Manuel Valls ayant manifesté son impatience et s’étant livré ces dernières semaines à une stratégie d’empêchement qui a braqué, à raison, nombre de hollandais. Les vallsistes ont évoqué une «dissuasion nucléaire», elle aura contribué à gréver, depuis Matignon, la capacité même du président sortant à se représenter.
     
     
    Le président de la République renonce à briguer un second mandat. Les vraies raisons d’un fiasco inédit.
     
    Le jongleur a perdu la main. Le contorsionniste a l'échine raide. Le funambule a fait un pas de côté. D'une voix étranglée, François Hollande a renoncé à briguer sa propre succession à l'Elysée. Le petit monde du cirque médiatique n'en croit pas ses yeux.
     
    LA COMMUNE

    Le Monde - L’Assemblée réhabilite les communards victimes de la répression

    Durant cette insurrection populaire, en 1871, entre 10 000 et 20 000 personnes ont été exécutées par les forces loyales au gouvernement d’Adolphe Thiers.

    A l’initiative des socialistes et au grand dam de la droite, l’Assemblée nationale a voté dans la soirée du mardi 29 novembre soir un texte proclamant la réhabilitation de toutes les victimes de la répression de la Commune de Paris.
     
    REVENU UNIVERSEL
     
     
    Alors que la France dispose de nombreux mécanismes de transferts sociaux, un revenu universel permettrait-il de lutter plus efficacement contre la pauvreté ? Il faudrait pour cela qu’il soit d’un niveau élevé et qu’il s’ajoute aux dispositifs actuels de protection sociale. Cela pose pour Clément Cadoret la question de sa faisabilité financière et politique.
     

    L’allocation, d’un montant de 750 euros, remplacerait tous les minima sociaux.

    Il s’agit peut-être d’une des idées de réforme sur laquelle la gauche et la droite s’affronteront durant la campagne présidentielle. Défendue par la fondation Terra Nova dans un rapport rendu public mercredi 30 novembre, elle consiste à fusionner les minima sociaux en une seule prestation. Le but d’un tel dispositif est de « permettre aux personnes de vivre décemment » lorsqu’elles traversent des « difficultés ». Une proposition, synonyme de chambardement dans les politiques de solidarité, dont s’est emparé le PS, puisqu’elle figure dans ses « cahiers de la présidentielle », dévoilés mardi.
     
    ETAT SOCIAL
     

    29 novembre 2016 - Protection sociale, aide à la consommation des ménages, offre de services publics de qualité pour tous : l’État social a encore de beaux jours devant lui. Par Christophe Ramaux, économiste, maître de conférences à l’université Paris I. Extrait de l’ouvrage « Que faire contre les inégalités ? ».

    2017

    Le Monde - Le PS ébauche un programme pour 2017

    Jean-Christophe Cambadélis, premier secrétaire du Parti socialiste, devait présenter mardi le septième et dernier des « cahiers de la présidentielle », une plate-forme de propositions édictée par la majorité du PS.

    A défaut d’avoir un candidat, le Parti socialiste tente d’avoir un début de programme pour l’élection présidentielle. Jean-Christophe Cambadélis, le premier secrétaire de la rue de Solférino, devait présenter, mardi 29 novembre, le septième et dernier des « cahiers de la présidentielle », publiés par le PS depuis septembre.
     
     
    Dans le brouillard entourant une majorité dans l’attente de savoir si Hollande repart, le patron du PS a présenté mardi la somme des «cahiers de la présidentielle» de son parti. «Vingt défis» censés engager le candidat qui sortira de la primaire à gauche.
     
    PRIMAIRE
     
     
    La primaire organisée par le PS aura bien lieu: le premier secrétaire du parti Jean-Christophe Cambadélis a voulu couper court aux spéculations, au moment où des proches de François Hollande mettent en doute l’intérêt du chef de l’Etat d’y participer.
     

    Arnaud Montebourg et Jean-Christophe Cambadélis espèrent qu’une forte participation à la primaire incitera les candidats isolés à soutenir le gagnant, pour éviter la débâcle au premier tour.

    Six candidats à la primaire ; six autres « autonomes » : la gauche part plus divisée que jamais dans la course à la présidentielle. Alors que la droite affiche une posture de rassemblement après une primaire réussie, qui a désigné François Fillon, certaines voix s’élèvent dans le camp opposé pour promouvoir le scrutin organisé par la Belle Alliance populaire (PS et écologistes). Et éviter une élimination dès le premier tour de l’élection présidentielle.
     
     
    Ce mardi, le Premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis, a mis un terme au psychodrame Hollande-Valls autour de la Primaire du PS. Il y aura Primaire. Et Hollande et Valls ne seront pas candidats l'un contre l'autre. Désormais, c'est le PS qui joue sa survie, contre Hollande et Valls.
     

    Une primaire ouverte à la gauche de gouvernement sera organisée en janvier par le PS et quelques micropartis alliés. Six candidats sont déjà déclarés

    CHRISTIAN PAUL

    Le Figaro - Primaire à gauche : Christian Paul rallie Arnaud Montebourg

    Le chef de file des frondeurs, qui espère rassembler l'ensemble de l'aile gauche derrière son champion, va désormais travailler à lutter contre la «multiplication des candidatures» qui «affaiblissent» selon lui sa démarche.

    LCI - Présidentielle 2017 : pour le député frondeur Christian Paul, François Hollande "ne rassemble plus"

    En annonçant sa possible candidature à la primaire de la gauche face à François Hollande, Manuel Valls a semé la pagaille au sein du gouvernement, et accentué la pression sur François Hollande. Alors qu'il doit annoncer s'il se présentera à l'élection dans les prochains jours, le président fait désormais l'objet de nombreux doutes dans son camp comme à droite. Pour Christian Paul, député frondeur de la Nièvre invité d'Yves Calvi, il n'est plus l'homme de la situation.

    MONTEBOURG

    L'Obs - Coucou, revoilà Montebourg !

    Et Montebourg sortit enfin de son silence. Depuis plusieurs semaines, on ne l’entendait plus. Lui qui avait pourtant lancé sa campagne tambour battant. Dès avant l'été, lors de sa traditionnelle ascension du mont Beuvray, il déclamait sa vision des choses. François Hollande ?

    "Je vois un système politique discrédité, incapable de prendre les décisions courageuses qui rehaussent, relancent et redressent la France."

    AUBRY

    Libé - A Bondy, un «carrefour des gauches» en quête de direction

    Martine Aubry et ses soutiens ont réuni autour d’eux ce samedi en Seine-Saint-Denis une gauche plurielle avec Anne Hidalgo et Christiane Taubira en têtes d’affiche. Contre les «gauches irréconciliables» de Valls mais en épargnant Hollande.

    HAMON

    Atlantico, le 20 novembre - Benoît Hamon : "Emmanuel Macron sait pertinemment qu'il défend à peu de choses près la même vision que François Hollande ou Manuel Valls"

    Quinquennat de François Hollande, candidature d'Emmanuel Macron, concurrence d'Arnaud Montebourg, etc. Candidat à la primaire de la gauche pour la présidentielle de 2017, Benoît Hamon revient pour Atlantico sur l'actualité politique de la gauche... mais aussi de la droit

    LIENEMANN

    Europe 1 - Lienemann (PS) : "Hollande nous entraîne dans une chienlit alarmante"

    Marie-Noëlle Lienemann ne veut pas d’une candidature de François Hollande à sa propre succession en 2017. "Il ne doit pas se représenter, il va dans une impasse. Plus il attend, plus il essaye de contourner l’obstacle et plus il abîme son image. Mais en plus, il nous entraîne tous dans une confusion, dans une chienlit qui est alarmante", a déclaré la sénatrice socialiste, candidate à la primaire de la gauche, interrogée mercredi soir au Club de la presse d’Europe 1.

    LE FOLL

    Les Echos - Stéphane Le Foll : «La primaire à gauche ne sert à rien si c’est pour refaire l’histoire du quinquennat»

    Le porte-parole du gouvernement, très proche de François Hollande, réagit pour « Les Echos » aux divisions à gauche. « On a atteint la limite de ce qui peut être supportable. Il faut retrouver un peu d’apaisement », lance-t-il.

    SONDAGES

    Le Point - Primaire de la gauche : Valls et Montebourg préférés à Hollande

    Deux tiers des sondés préféreraient voir désigné Arnaud Montebourg (66 %) plutôt que François Hollande (24 %) pour représenter la gauche.

    CHOMAGE

    Altereco - Le chômage baisse, la qualité de l’emploi aussi

    Baissera ? Baissera pas ? Tous les mois, les projecteurs sont braqués sur la courbe du chômage. Et c’est le nombre de chômeurs inscrits à Pôle emploi en catégorie A qui retient toute l’attention, c’est-à-dire ceux qui n’ont pas du tout travaillé dans le mois précédent. Et ça fait deux mois coup sur coup que la ministre du Travail Myriam El Khomri a le sourire : le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A a diminué de 27 800 entre août et octobre (– 2,8 % sur un an). Au total, ils n’étaient plus « que » 3 478 000 en France métropolitaine.

    CASTRO
     
     
    Le dirigeant cubain est mort ce vendredi 25 novembre à l'âge de 90 ans. Mais la Révolution cubaine, dont Fidel Castro s’était proclamé "Lider Massimo", était morte avant lui
     
    Libé - Je me souviens : INFIDEL, par Romain Goupil
     
    .... En France, nous avons longtemps considéré Castro comme un «bon dictateur». J’ai été con de l’avoir soutenu à l’époque, mais ceux qui le pleurent aujourd’hui sont encore mille fois plus cons.
     
    Télérama - Qui était Fidel Castro ? Il faut relire ce qu'en disaient Sartre, Aron et Debray
     
    Les trois intellectuels français ont chacun fait le voyage à Cuba dans les années 60. Entre fascination (Sartre), distanciation (Aron) et immersion auprès du Che (Debray), leurs récits disent l'ambiguité du personnage qu'était le lider maximo.

    VALLS

    Le JDD - Valls : "Je prendrai ma décision en conscience"

    Valls : "Je prendrai ma décision en conscience"INTERVIEW - Manuel Valls accentue la pression sur François Hollande dans une interview au JDD dimanche. Il n'exclut plus désormais d'être candidat contre lui à la primaire de la gauche. Extraits

    La primaire de gauche ne risque-t-elle pas de faire pâle figure après le succès de la primaire de droite?

    Pas si nous sommes capables collectivement de créer une dynamique, d'apporter du fond, une vision et de répondre à l'enjeu de l'incarnation. C'est le seul moyen de créer un engouement, de redonner de la fierté et de l'espoir. J'ai confiance en Jean-Christophe Cambadélis et le Parti socialiste pour l'organiser. Et j'appelle les millions d'électeurs de gauche à y participer.

    Libé - Manuel Valls, un Premier ministre ne devrait pas dire ça

    Dans un entretien au «Journal du Dimanche» ce 27 novembre, le chef de l'exécutif dévoile de plus en plus ses ambitions présidentielles.

    Pousser le bouchon toujours plus loin, quitte à déclencher au sommet de l’Etat une crise institutionnelle d’une nature inédite. Un président sortant se soumettant à une primaire ouverte pour briguer un second mandat, l’affaire était déjà singulière. Et voilà que son Premier ministre, mis en orbite par le président de l’Assemblée nationale, laisse prospérer l’idée qu’il pourrait lui-même concourir contre lui. Contre le président qu’il affirme à longueur de temps servir avec «loyauté» depuis Matignon…

    Le Point - Primaire de la gauche : Valls va-t-il renverser la table ?

    Le Premier ministre affirme qu'il n'exclut plus de se présenter même contre Hollande. Une déclaration d'indépendance qui laisse sourde Najat Vallaud-Belkacem.

    François Hollande doit bientôt sortir du silence sur ses intentions pour 2017. Mais son Premier ministre n'a pas l'intention de se contenter de s'incliner devant la décision présidentielle. Dans un entretien accordé au Journal du dimanche, Manuel Valls a laissé entendre qu'il n'excluait pas complètement de faire partie des candidats à la primaire de la gauche, six ans après sa défaite au précédent scrutin, où il était arrivé en cinquième position avec 5,6 % des voix.

    Le Monde - Pourtant « bien tenté », Manuel Valls ne cède pas à la tentation

    Le premier ministre, en visite vendredi à Rouen, a refusé de dire s’il serait ou non candidat à la primaire de la gauche en vue de la présidentielle.

    Un premier ministre ne devrait pas dire ça… Manuel Valls le « loyal » ne veut pas que François Hollande soit candidat à un nouveau mandat, cela fait de moins en moins de doute. Mais le chef du gouvernement, s’il s’estime mieux placé que le président de la République pour concourir en 2017, n’ose pas non plus passer pour Brutus, après avoir tant reproché à Emmanuel Macron de l’être depuis la rentrée. Alors il persiste dans son travail de sape indirect, désormais quotidien, contre le chef de l’Etat. Au risque de lasser et, à la fin, d’échouer.

  • L'actualité des socialistes du 25 novembre au 1er décembre

    A LA UNE : PRIMAIRE

    Le Monde, Les décodeurs - Les sujets qui divisent les candidats de la primaire à gauche

    Economie, environnement, Europe… Tour d’horizon des fractures au sein de la famille socialiste et chez leurs alliés.

    Après un automne placé largement sous le signe des débats à droite, la primaire de la gauche va fortement peser sur le climat politique au cœur de l’hiver. La première étape s’est ouverte jeudi 1er décembre avec l’ouverture de la période de dépôt des candidatures ; celle-ci se terminera le 15 décembre.

    Le Monde - Manuel Valls candidat préféré de la gauche pour la présidentielle

    Le premier ministre devance Arnaud Montebourg et Benoît Hamon, dans ce sondage IFOP pour « Le Journal du dimanche ».

    Près de la moitié des sympathisants de gauche (45 %) interrogés après le renoncement de François Hollande à un second mandat disent souhaiter que Manuel Valls soit le candidat de la Belle Alliance populaire à l’élection présidentielle de 2017, selon un sondage IFOP pour le Journal du dimanche du 4 décembre. Ils n’étaient que 38 % à le désigner parmi une liste de prétendants avant l’annonce du président de la République jeudi
     

    En annonçant qu’il ne briguerait pas un second mandat, François Hollande laisse la gauche, à sept semaines du premier tour de la primaire, se disputer sa succession.

    A peine dissipé l’effet du choc Hollande, la politique ne va pas tarder à reprendre ses droits à gauche. La décision du chef de l’Etat de ne pas se représenter ouvre une brèche – un gouffre ? – pour toutes les ambitions présidentielles au Parti socialiste. Et elles sont nombreuses. A commencer par Manuel Valls, qui apparaît comme le successeur légitime en tant que chef de la majorité. François Hollande ne l’avait-il pas lui-même adoubé dans le livre Un président ne devrait pas dire ça…, des journalistes du Monde Gérard Davet et Fabrice Lhomme ?
     
     
    Les uns sont candidats à la primaire de la gauche, en orbite autour du PS. Les autres suivent leur trajectoire propre. Comment s'y retrouver dans cette nébuleuse ?
     
    VALLS
     

    Le Premier ministre se déclarera candidat puis quittera Matignon d’ici à mardi. Mais d’ores et déjà sa capacité à rassembler les socialistes est mise en cause.

    La déclaration de candidature de Manuel Valls à la primaire de la gauche devrait intervenir ce lundi, au plus tard mardi matin, et l'officialisation de sa démission dans la foulée. Il ne siégera donc vraisemblablement pas sur le banc des ministres mardi à 15h pour la séance des questions au gouvernement à l’Assemblée nationale. "Ça va se faire vite", assure l’un de ses lieutenants. "Il n’y aucune raison de temporiser : une campagne, ça se fait ou ça ne se fait pas", ajoute un autre

     
     
    Ce jeudi 1 décembre à 19 heures, lorsque l'annonce d'une allocution présidentielle tombe, c'est la panique à Matignon. Et pour cause, Manuel Valls a tout fait pour que rien ne filtre des discussions qu'il a eues, lundi, avec le chef de l'Etat. A 20h10, une fois actée l'annonce de la non-candidature de François Hollande, la machine Valls est lancée. Récit.
     

    François Hollande ne sera pas candidat en 2017. La voie est libre pour le Premier ministre, Manuel Valls, qui pourrait annoncer sa candidature dès samedi à la grande convention nationale de la Belle alliance populaire. La primaire socialiste se tient fin janvier.

     
    Alors que cela faisait plusieurs semaines que Manuel Valls menait une campagne médiatique, et militait en coulisses, pour convaincre François Hollande de ne pas se représenter, le Premier ministre a désormais la lourde tâche de rassembler son camp, et de défendre le bilan du quinquennat, qui est également le sien. Et pour l'ambitieux, rien n'est gagné. Première étape : remporter la primaire face aux autres candidats de gauche...
     
    HOLLANDE

    Le Monde - Désormais orphelins, les hollandais s’interrogent

    La décision du chef de l’Etat de renoncer à se représenter a eu l’effet d’une douche froide sur ses partisans. Doivent-ils soutenir Valls, Macron ou un autre candidat ?

    Tout un symbole. Ami proche de François Hollande, parrain de deux de ses quatre enfants, Jean-Pierre Mignard a été le premier à basculer. La décision du président de la République de ne pas briguer un second mandat à peine digérée, l’avocat a annoncé, vendredi 2 décembre, son soutien à Emmanuel Macron.

    Le Monde - Ces séquences-clés du quinquennat qui ont empêché François Hollande de se représenter

    Inversion de la courbe du chômage, déchéance de nationalité, loi travail… En quatre ans, la cote de popularité du chef de l’Etat n’a cessé de s’étioler.

    Une allocution d’une dizaine de minutes, puis une petite phrase pour lever les ambiguïtés. Peu après 20 heures, jeudi 1er décembre, depuis l’Elysée, François Hollande a annoncé sa décision de ne pas se représenter à l’issue de son premier mandat et laissera donc à d’autres la course à la présidentielle de 2017. Retour sur quelques-unes des promesses, projets ou séquences-clés du quinquennat qui ont fragilisé le chef de l’Etat, tout à la fois dans son rapport aux Français et dans ses relations avec son propre camp politique, contribuant à son empêchement
     

    Le président de la République a annoncé jeudi soir qu'il renonçait à se porter candidat sa réélection, tout en défendant son bilan. On a trouvé des failles.

    Soixante : c'est le nombre d'engagements destinées à "redresser" et "rassembler la France", qui figuraient dans le programme du candidat Hollande lors de la campagne présidentielle 2012. Alors que le chef de l'Etat a annoncé, jeudi 1er décembre, qu'il ne se portera pas candidat à un second mandat, retour sur cinq promesses qui n'ont pas été tenues au cours de ce quinquennat

    Libé - Récit : François Hollande, six jours pour déclarer forfait

    Réunions parallèles, interviews choc, phrases assassines, déluge de SMS et mystère persistant : la dernière semaine avant l’allocution du Président aura été marquée par un épais brouillard.

    Le jour d’après. Au lendemain du renoncement historique de François Hollande, en direct à la télévision devant près de 15 millions de Français, la gauche est sonnée. «Même ceux qui n’avaient pas l’intention de voter pour lui se retrouvent orphelins», confie un député PS. Retour sur une semaine qui a tout changé

     
    Désigné comme l'adversaire « sans visage » à combattre, le monde de la finance n'aura finalement pas été inquiété outre mesure durant le mandat de François Hollande, qui ne se représentera donc pas une seconde fois à l'élection présidentielle. Il est bien loin ce soir de janvier 2012, à l'aéroport du Bourget, lors duquel le candidat Hollande a réussi à créer un élan d'enthousiasme à gauche pour la présidentielle qui se profilait.
     

    François Hollande a finalement jeté l’éponge, comme le lui conseillaient ses plus proches, ceux qui lui veulent du bien. Le coup de pression de Valls a fait le reste. Récit des derniers jours.

    Il avait des hauts et des bas, des périodes où il se disait "c’est jouable" et d’autres où il confiait à des rares proches "je vais renoncer". François Hollande flanchait et puis, il se remettait à y croire. Il y a quelques jours à peine, le président demandait encore : "Tu as des idées pour la suite ?" ou "Tu penses que je dois dire quoi pour me présenter ?". Et il écoutait, celles et ceux qui lui conseillaient de "regretter la déchéance de la nationalité", de reconnaître "des erreurs", voire "des échecs".

    Les Echos - François Hollande a-t-il sauvé les finances publiques françaises ?
     
    Dix minutes pour défendre son bilan. A défaut de lancer une nouvelle candidature, l'allocution de renoncement de François Hollande jeudi soir a permis à ce dernier de faire un long plaidoyer pour la politique menée durant son quinquennat. Assez étrangement, le deuxième président de gauche de la Ve République n'a pas attaqué sur ses mesures sociales, mais sur son bilan en matière de finances publiques : « Aujourd'hui, au moment où je m'exprime, les comptes publics sont assainis, la Sécurité sociale est à l'équilibre et la dette du pays a été préservée », a-t-il expliqué.
     
     
    En renonçant à se représenter, le chef de l’Etat libère potentiellement l’espace en faveur d’une figure plus à même de qualifier la gauche au second tour.
     
    Une première dans l’histoire de la Ve République. En annonçant jeudi soir depuis l’Elysée qu’il ne tentera pas de briguer un second mandat, François Hollande a pris de court jusqu’à ses plus proches. Et mis fin à une période d’incertitude dans laquelle on a frôlé la crise de régime au sommet de l’Etat - Manuel Valls ayant manifesté son impatience et s’étant livré ces dernières semaines à une stratégie d’empêchement qui a braqué, à raison, nombre de hollandais. Les vallsistes ont évoqué une «dissuasion nucléaire», elle aura contribué à gréver, depuis Matignon, la capacité même du président sortant à se représenter.
     
     
    Le président de la République renonce à briguer un second mandat. Les vraies raisons d’un fiasco inédit.
     
    Le jongleur a perdu la main. Le contorsionniste a l'échine raide. Le funambule a fait un pas de côté. D'une voix étranglée, François Hollande a renoncé à briguer sa propre succession à l'Elysée. Le petit monde du cirque médiatique n'en croit pas ses yeux.
     
    LA COMMUNE

    Le Monde - L’Assemblée réhabilite les communards victimes de la répression

    Durant cette insurrection populaire, en 1871, entre 10 000 et 20 000 personnes ont été exécutées par les forces loyales au gouvernement d’Adolphe Thiers.

    A l’initiative des socialistes et au grand dam de la droite, l’Assemblée nationale a voté dans la soirée du mardi 29 novembre soir un texte proclamant la réhabilitation de toutes les victimes de la répression de la Commune de Paris.
     
    REVENU UNIVERSEL
     
     
    Alors que la France dispose de nombreux mécanismes de transferts sociaux, un revenu universel permettrait-il de lutter plus efficacement contre la pauvreté ? Il faudrait pour cela qu’il soit d’un niveau élevé et qu’il s’ajoute aux dispositifs actuels de protection sociale. Cela pose pour Clément Cadoret la question de sa faisabilité financière et politique.
     

    L’allocation, d’un montant de 750 euros, remplacerait tous les minima sociaux.

    Il s’agit peut-être d’une des idées de réforme sur laquelle la gauche et la droite s’affronteront durant la campagne présidentielle. Défendue par la fondation Terra Nova dans un rapport rendu public mercredi 30 novembre, elle consiste à fusionner les minima sociaux en une seule prestation. Le but d’un tel dispositif est de « permettre aux personnes de vivre décemment » lorsqu’elles traversent des « difficultés ». Une proposition, synonyme de chambardement dans les politiques de solidarité, dont s’est emparé le PS, puisqu’elle figure dans ses « cahiers de la présidentielle », dévoilés mardi.
     
    ETAT SOCIAL
     

    29 novembre 2016 - Protection sociale, aide à la consommation des ménages, offre de services publics de qualité pour tous : l’État social a encore de beaux jours devant lui. Par Christophe Ramaux, économiste, maître de conférences à l’université Paris I. Extrait de l’ouvrage « Que faire contre les inégalités ? ».

    2017

    Le Monde - Le PS ébauche un programme pour 2017

    Jean-Christophe Cambadélis, premier secrétaire du Parti socialiste, devait présenter mardi le septième et dernier des « cahiers de la présidentielle », une plate-forme de propositions édictée par la majorité du PS.

    A défaut d’avoir un candidat, le Parti socialiste tente d’avoir un début de programme pour l’élection présidentielle. Jean-Christophe Cambadélis, le premier secrétaire de la rue de Solférino, devait présenter, mardi 29 novembre, le septième et dernier des « cahiers de la présidentielle », publiés par le PS depuis septembre.
     
     
    Dans le brouillard entourant une majorité dans l’attente de savoir si Hollande repart, le patron du PS a présenté mardi la somme des «cahiers de la présidentielle» de son parti. «Vingt défis» censés engager le candidat qui sortira de la primaire à gauche.
     
    PRIMAIRE
     
     
    La primaire organisée par le PS aura bien lieu: le premier secrétaire du parti Jean-Christophe Cambadélis a voulu couper court aux spéculations, au moment où des proches de François Hollande mettent en doute l’intérêt du chef de l’Etat d’y participer.
     

    Arnaud Montebourg et Jean-Christophe Cambadélis espèrent qu’une forte participation à la primaire incitera les candidats isolés à soutenir le gagnant, pour éviter la débâcle au premier tour.

    Six candidats à la primaire ; six autres « autonomes » : la gauche part plus divisée que jamais dans la course à la présidentielle. Alors que la droite affiche une posture de rassemblement après une primaire réussie, qui a désigné François Fillon, certaines voix s’élèvent dans le camp opposé pour promouvoir le scrutin organisé par la Belle Alliance populaire (PS et écologistes). Et éviter une élimination dès le premier tour de l’élection présidentielle.
     
     
    Ce mardi, le Premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis, a mis un terme au psychodrame Hollande-Valls autour de la Primaire du PS. Il y aura Primaire. Et Hollande et Valls ne seront pas candidats l'un contre l'autre. Désormais, c'est le PS qui joue sa survie, contre Hollande et Valls.
     

    Une primaire ouverte à la gauche de gouvernement sera organisée en janvier par le PS et quelques micropartis alliés. Six candidats sont déjà déclarés

    CHRISTIAN PAUL

    Le Figaro - Primaire à gauche : Christian Paul rallie Arnaud Montebourg

    Le chef de file des frondeurs, qui espère rassembler l'ensemble de l'aile gauche derrière son champion, va désormais travailler à lutter contre la «multiplication des candidatures» qui «affaiblissent» selon lui sa démarche.

    LCI - Présidentielle 2017 : pour le député frondeur Christian Paul, François Hollande "ne rassemble plus"

    En annonçant sa possible candidature à la primaire de la gauche face à François Hollande, Manuel Valls a semé la pagaille au sein du gouvernement, et accentué la pression sur François Hollande. Alors qu'il doit annoncer s'il se présentera à l'élection dans les prochains jours, le président fait désormais l'objet de nombreux doutes dans son camp comme à droite. Pour Christian Paul, député frondeur de la Nièvre invité d'Yves Calvi, il n'est plus l'homme de la situation.

    MONTEBOURG

    L'Obs - Coucou, revoilà Montebourg !

    Et Montebourg sortit enfin de son silence. Depuis plusieurs semaines, on ne l’entendait plus. Lui qui avait pourtant lancé sa campagne tambour battant. Dès avant l'été, lors de sa traditionnelle ascension du mont Beuvray, il déclamait sa vision des choses. François Hollande ?

    "Je vois un système politique discrédité, incapable de prendre les décisions courageuses qui rehaussent, relancent et redressent la France."

    AUBRY

    Libé - A Bondy, un «carrefour des gauches» en quête de direction

    Martine Aubry et ses soutiens ont réuni autour d’eux ce samedi en Seine-Saint-Denis une gauche plurielle avec Anne Hidalgo et Christiane Taubira en têtes d’affiche. Contre les «gauches irréconciliables» de Valls mais en épargnant Hollande.

    HAMON

    Atlantico, le 20 novembre - Benoît Hamon : "Emmanuel Macron sait pertinemment qu'il défend à peu de choses près la même vision que François Hollande ou Manuel Valls"

    Quinquennat de François Hollande, candidature d'Emmanuel Macron, concurrence d'Arnaud Montebourg, etc. Candidat à la primaire de la gauche pour la présidentielle de 2017, Benoît Hamon revient pour Atlantico sur l'actualité politique de la gauche... mais aussi de la droit

    LIENEMANN

    Europe 1 - Lienemann (PS) : "Hollande nous entraîne dans une chienlit alarmante"

    Marie-Noëlle Lienemann ne veut pas d’une candidature de François Hollande à sa propre succession en 2017. "Il ne doit pas se représenter, il va dans une impasse. Plus il attend, plus il essaye de contourner l’obstacle et plus il abîme son image. Mais en plus, il nous entraîne tous dans une confusion, dans une chienlit qui est alarmante", a déclaré la sénatrice socialiste, candidate à la primaire de la gauche, interrogée mercredi soir au Club de la presse d’Europe 1.

    LE FOLL

    Les Echos - Stéphane Le Foll : «La primaire à gauche ne sert à rien si c’est pour refaire l’histoire du quinquennat»

    Le porte-parole du gouvernement, très proche de François Hollande, réagit pour « Les Echos » aux divisions à gauche. « On a atteint la limite de ce qui peut être supportable. Il faut retrouver un peu d’apaisement », lance-t-il.

    SONDAGES

    Le Point - Primaire de la gauche : Valls et Montebourg préférés à Hollande

    Deux tiers des sondés préféreraient voir désigné Arnaud Montebourg (66 %) plutôt que François Hollande (24 %) pour représenter la gauche.

    CHOMAGE

    Altereco - Le chômage baisse, la qualité de l’emploi aussi

    Baissera ? Baissera pas ? Tous les mois, les projecteurs sont braqués sur la courbe du chômage. Et c’est le nombre de chômeurs inscrits à Pôle emploi en catégorie A qui retient toute l’attention, c’est-à-dire ceux qui n’ont pas du tout travaillé dans le mois précédent. Et ça fait deux mois coup sur coup que la ministre du Travail Myriam El Khomri a le sourire : le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A a diminué de 27 800 entre août et octobre (– 2,8 % sur un an). Au total, ils n’étaient plus « que » 3 478 000 en France métropolitaine.

    CASTRO
     
     
    Le dirigeant cubain est mort ce vendredi 25 novembre à l'âge de 90 ans. Mais la Révolution cubaine, dont Fidel Castro s’était proclamé "Lider Massimo", était morte avant lui
     
    Libé - Je me souviens : INFIDEL, par Romain Goupil
     
    .... En France, nous avons longtemps considéré Castro comme un «bon dictateur». J’ai été con de l’avoir soutenu à l’époque, mais ceux qui le pleurent aujourd’hui sont encore mille fois plus cons.
     
    Télérama - Qui était Fidel Castro ? Il faut relire ce qu'en disaient Sartre, Aron et Debray
     
    Les trois intellectuels français ont chacun fait le voyage à Cuba dans les années 60. Entre fascination (Sartre), distanciation (Aron) et immersion auprès du Che (Debray), leurs récits disent l'ambiguité du personnage qu'était le lider maximo.

    VALLS

    Le JDD - Valls : "Je prendrai ma décision en conscience"

    Valls : "Je prendrai ma décision en conscience"INTERVIEW - Manuel Valls accentue la pression sur François Hollande dans une interview au JDD dimanche. Il n'exclut plus désormais d'être candidat contre lui à la primaire de la gauche. Extraits

    La primaire de gauche ne risque-t-elle pas de faire pâle figure après le succès de la primaire de droite?

    Pas si nous sommes capables collectivement de créer une dynamique, d'apporter du fond, une vision et de répondre à l'enjeu de l'incarnation. C'est le seul moyen de créer un engouement, de redonner de la fierté et de l'espoir. J'ai confiance en Jean-Christophe Cambadélis et le Parti socialiste pour l'organiser. Et j'appelle les millions d'électeurs de gauche à y participer.

    Libé - Manuel Valls, un Premier ministre ne devrait pas dire ça

    Dans un entretien au «Journal du Dimanche» ce 27 novembre, le chef de l'exécutif dévoile de plus en plus ses ambitions présidentielles.

    Pousser le bouchon toujours plus loin, quitte à déclencher au sommet de l’Etat une crise institutionnelle d’une nature inédite. Un président sortant se soumettant à une primaire ouverte pour briguer un second mandat, l’affaire était déjà singulière. Et voilà que son Premier ministre, mis en orbite par le président de l’Assemblée nationale, laisse prospérer l’idée qu’il pourrait lui-même concourir contre lui. Contre le président qu’il affirme à longueur de temps servir avec «loyauté» depuis Matignon…

    Le Point - Primaire de la gauche : Valls va-t-il renverser la table ?

    Le Premier ministre affirme qu'il n'exclut plus de se présenter même contre Hollande. Une déclaration d'indépendance qui laisse sourde Najat Vallaud-Belkacem.

    François Hollande doit bientôt sortir du silence sur ses intentions pour 2017. Mais son Premier ministre n'a pas l'intention de se contenter de s'incliner devant la décision présidentielle. Dans un entretien accordé au Journal du dimanche, Manuel Valls a laissé entendre qu'il n'excluait pas complètement de faire partie des candidats à la primaire de la gauche, six ans après sa défaite au précédent scrutin, où il était arrivé en cinquième position avec 5,6 % des voix.

    Le Monde - Pourtant « bien tenté », Manuel Valls ne cède pas à la tentation

    Le premier ministre, en visite vendredi à Rouen, a refusé de dire s’il serait ou non candidat à la primaire de la gauche en vue de la présidentielle.

    Un premier ministre ne devrait pas dire ça… Manuel Valls le « loyal » ne veut pas que François Hollande soit candidat à un nouveau mandat, cela fait de moins en moins de doute. Mais le chef du gouvernement, s’il s’estime mieux placé que le président de la République pour concourir en 2017, n’ose pas non plus passer pour Brutus, après avoir tant reproché à Emmanuel Macron de l’être depuis la rentrée. Alors il persiste dans son travail de sape indirect, désormais quotidien, contre le chef de l’Etat. Au risque de lasser et, à la fin, d’échouer.

  • L'actualité des socialistes du 25 novembre au 1er décembre

    A LA UNE : PRIMAIRE

    Le Monde, Les décodeurs - Les sujets qui divisent les candidats de la primaire à gauche

    Economie, environnement, Europe… Tour d’horizon des fractures au sein de la famille socialiste et chez leurs alliés.

    Après un automne placé largement sous le signe des débats à droite, la primaire de la gauche va fortement peser sur le climat politique au cœur de l’hiver. La première étape s’est ouverte jeudi 1er décembre avec l’ouverture de la période de dépôt des candidatures ; celle-ci se terminera le 15 décembre.

    Le Monde - Manuel Valls candidat préféré de la gauche pour la présidentielle

    Le premier ministre devance Arnaud Montebourg et Benoît Hamon, dans ce sondage IFOP pour « Le Journal du dimanche ».

    Près de la moitié des sympathisants de gauche (45 %) interrogés après le renoncement de François Hollande à un second mandat disent souhaiter que Manuel Valls soit le candidat de la Belle Alliance populaire à l’élection présidentielle de 2017, selon un sondage IFOP pour le Journal du dimanche du 4 décembre. Ils n’étaient que 38 % à le désigner parmi une liste de prétendants avant l’annonce du président de la République jeudi
     

    En annonçant qu’il ne briguerait pas un second mandat, François Hollande laisse la gauche, à sept semaines du premier tour de la primaire, se disputer sa succession.

    A peine dissipé l’effet du choc Hollande, la politique ne va pas tarder à reprendre ses droits à gauche. La décision du chef de l’Etat de ne pas se représenter ouvre une brèche – un gouffre ? – pour toutes les ambitions présidentielles au Parti socialiste. Et elles sont nombreuses. A commencer par Manuel Valls, qui apparaît comme le successeur légitime en tant que chef de la majorité. François Hollande ne l’avait-il pas lui-même adoubé dans le livre Un président ne devrait pas dire ça…, des journalistes du Monde Gérard Davet et Fabrice Lhomme ?
     
     
    Les uns sont candidats à la primaire de la gauche, en orbite autour du PS. Les autres suivent leur trajectoire propre. Comment s'y retrouver dans cette nébuleuse ?
     
    VALLS
     

    Le Premier ministre se déclarera candidat puis quittera Matignon d’ici à mardi. Mais d’ores et déjà sa capacité à rassembler les socialistes est mise en cause.

    La déclaration de candidature de Manuel Valls à la primaire de la gauche devrait intervenir ce lundi, au plus tard mardi matin, et l'officialisation de sa démission dans la foulée. Il ne siégera donc vraisemblablement pas sur le banc des ministres mardi à 15h pour la séance des questions au gouvernement à l’Assemblée nationale. "Ça va se faire vite", assure l’un de ses lieutenants. "Il n’y aucune raison de temporiser : une campagne, ça se fait ou ça ne se fait pas", ajoute un autre

     
     
    Ce jeudi 1 décembre à 19 heures, lorsque l'annonce d'une allocution présidentielle tombe, c'est la panique à Matignon. Et pour cause, Manuel Valls a tout fait pour que rien ne filtre des discussions qu'il a eues, lundi, avec le chef de l'Etat. A 20h10, une fois actée l'annonce de la non-candidature de François Hollande, la machine Valls est lancée. Récit.
     

    François Hollande ne sera pas candidat en 2017. La voie est libre pour le Premier ministre, Manuel Valls, qui pourrait annoncer sa candidature dès samedi à la grande convention nationale de la Belle alliance populaire. La primaire socialiste se tient fin janvier.

     
    Alors que cela faisait plusieurs semaines que Manuel Valls menait une campagne médiatique, et militait en coulisses, pour convaincre François Hollande de ne pas se représenter, le Premier ministre a désormais la lourde tâche de rassembler son camp, et de défendre le bilan du quinquennat, qui est également le sien. Et pour l'ambitieux, rien n'est gagné. Première étape : remporter la primaire face aux autres candidats de gauche...
     
    HOLLANDE

    Le Monde - Désormais orphelins, les hollandais s’interrogent

    La décision du chef de l’Etat de renoncer à se représenter a eu l’effet d’une douche froide sur ses partisans. Doivent-ils soutenir Valls, Macron ou un autre candidat ?

    Tout un symbole. Ami proche de François Hollande, parrain de deux de ses quatre enfants, Jean-Pierre Mignard a été le premier à basculer. La décision du président de la République de ne pas briguer un second mandat à peine digérée, l’avocat a annoncé, vendredi 2 décembre, son soutien à Emmanuel Macron.

    Le Monde - Ces séquences-clés du quinquennat qui ont empêché François Hollande de se représenter

    Inversion de la courbe du chômage, déchéance de nationalité, loi travail… En quatre ans, la cote de popularité du chef de l’Etat n’a cessé de s’étioler.

    Une allocution d’une dizaine de minutes, puis une petite phrase pour lever les ambiguïtés. Peu après 20 heures, jeudi 1er décembre, depuis l’Elysée, François Hollande a annoncé sa décision de ne pas se représenter à l’issue de son premier mandat et laissera donc à d’autres la course à la présidentielle de 2017. Retour sur quelques-unes des promesses, projets ou séquences-clés du quinquennat qui ont fragilisé le chef de l’Etat, tout à la fois dans son rapport aux Français et dans ses relations avec son propre camp politique, contribuant à son empêchement
     

    Le président de la République a annoncé jeudi soir qu'il renonçait à se porter candidat sa réélection, tout en défendant son bilan. On a trouvé des failles.

    Soixante : c'est le nombre d'engagements destinées à "redresser" et "rassembler la France", qui figuraient dans le programme du candidat Hollande lors de la campagne présidentielle 2012. Alors que le chef de l'Etat a annoncé, jeudi 1er décembre, qu'il ne se portera pas candidat à un second mandat, retour sur cinq promesses qui n'ont pas été tenues au cours de ce quinquennat

    Libé - Récit : François Hollande, six jours pour déclarer forfait

    Réunions parallèles, interviews choc, phrases assassines, déluge de SMS et mystère persistant : la dernière semaine avant l’allocution du Président aura été marquée par un épais brouillard.

    Le jour d’après. Au lendemain du renoncement historique de François Hollande, en direct à la télévision devant près de 15 millions de Français, la gauche est sonnée. «Même ceux qui n’avaient pas l’intention de voter pour lui se retrouvent orphelins», confie un député PS. Retour sur une semaine qui a tout changé

     
    Désigné comme l'adversaire « sans visage » à combattre, le monde de la finance n'aura finalement pas été inquiété outre mesure durant le mandat de François Hollande, qui ne se représentera donc pas une seconde fois à l'élection présidentielle. Il est bien loin ce soir de janvier 2012, à l'aéroport du Bourget, lors duquel le candidat Hollande a réussi à créer un élan d'enthousiasme à gauche pour la présidentielle qui se profilait.
     

    François Hollande a finalement jeté l’éponge, comme le lui conseillaient ses plus proches, ceux qui lui veulent du bien. Le coup de pression de Valls a fait le reste. Récit des derniers jours.

    Il avait des hauts et des bas, des périodes où il se disait "c’est jouable" et d’autres où il confiait à des rares proches "je vais renoncer". François Hollande flanchait et puis, il se remettait à y croire. Il y a quelques jours à peine, le président demandait encore : "Tu as des idées pour la suite ?" ou "Tu penses que je dois dire quoi pour me présenter ?". Et il écoutait, celles et ceux qui lui conseillaient de "regretter la déchéance de la nationalité", de reconnaître "des erreurs", voire "des échecs".

    Les Echos - François Hollande a-t-il sauvé les finances publiques françaises ?
     
    Dix minutes pour défendre son bilan. A défaut de lancer une nouvelle candidature, l'allocution de renoncement de François Hollande jeudi soir a permis à ce dernier de faire un long plaidoyer pour la politique menée durant son quinquennat. Assez étrangement, le deuxième président de gauche de la Ve République n'a pas attaqué sur ses mesures sociales, mais sur son bilan en matière de finances publiques : « Aujourd'hui, au moment où je m'exprime, les comptes publics sont assainis, la Sécurité sociale est à l'équilibre et la dette du pays a été préservée », a-t-il expliqué.
     
     
    En renonçant à se représenter, le chef de l’Etat libère potentiellement l’espace en faveur d’une figure plus à même de qualifier la gauche au second tour.
     
    Une première dans l’histoire de la Ve République. En annonçant jeudi soir depuis l’Elysée qu’il ne tentera pas de briguer un second mandat, François Hollande a pris de court jusqu’à ses plus proches. Et mis fin à une période d’incertitude dans laquelle on a frôlé la crise de régime au sommet de l’Etat - Manuel Valls ayant manifesté son impatience et s’étant livré ces dernières semaines à une stratégie d’empêchement qui a braqué, à raison, nombre de hollandais. Les vallsistes ont évoqué une «dissuasion nucléaire», elle aura contribué à gréver, depuis Matignon, la capacité même du président sortant à se représenter.
     
     
    Le président de la République renonce à briguer un second mandat. Les vraies raisons d’un fiasco inédit.
     
    Le jongleur a perdu la main. Le contorsionniste a l'échine raide. Le funambule a fait un pas de côté. D'une voix étranglée, François Hollande a renoncé à briguer sa propre succession à l'Elysée. Le petit monde du cirque médiatique n'en croit pas ses yeux.
     
    LA COMMUNE

    Le Monde - L’Assemblée réhabilite les communards victimes de la répression

    Durant cette insurrection populaire, en 1871, entre 10 000 et 20 000 personnes ont été exécutées par les forces loyales au gouvernement d’Adolphe Thiers.

    A l’initiative des socialistes et au grand dam de la droite, l’Assemblée nationale a voté dans la soirée du mardi 29 novembre soir un texte proclamant la réhabilitation de toutes les victimes de la répression de la Commune de Paris.
     
    REVENU UNIVERSEL
     
     
    Alors que la France dispose de nombreux mécanismes de transferts sociaux, un revenu universel permettrait-il de lutter plus efficacement contre la pauvreté ? Il faudrait pour cela qu’il soit d’un niveau élevé et qu’il s’ajoute aux dispositifs actuels de protection sociale. Cela pose pour Clément Cadoret la question de sa faisabilité financière et politique.
     

    L’allocation, d’un montant de 750 euros, remplacerait tous les minima sociaux.

    Il s’agit peut-être d’une des idées de réforme sur laquelle la gauche et la droite s’affronteront durant la campagne présidentielle. Défendue par la fondation Terra Nova dans un rapport rendu public mercredi 30 novembre, elle consiste à fusionner les minima sociaux en une seule prestation. Le but d’un tel dispositif est de « permettre aux personnes de vivre décemment » lorsqu’elles traversent des « difficultés ». Une proposition, synonyme de chambardement dans les politiques de solidarité, dont s’est emparé le PS, puisqu’elle figure dans ses « cahiers de la présidentielle », dévoilés mardi.
     
    ETAT SOCIAL
     

    29 novembre 2016 - Protection sociale, aide à la consommation des ménages, offre de services publics de qualité pour tous : l’État social a encore de beaux jours devant lui. Par Christophe Ramaux, économiste, maître de conférences à l’université Paris I. Extrait de l’ouvrage « Que faire contre les inégalités ? ».

    2017

    Le Monde - Le PS ébauche un programme pour 2017

    Jean-Christophe Cambadélis, premier secrétaire du Parti socialiste, devait présenter mardi le septième et dernier des « cahiers de la présidentielle », une plate-forme de propositions édictée par la majorité du PS.

    A défaut d’avoir un candidat, le Parti socialiste tente d’avoir un début de programme pour l’élection présidentielle. Jean-Christophe Cambadélis, le premier secrétaire de la rue de Solférino, devait présenter, mardi 29 novembre, le septième et dernier des « cahiers de la présidentielle », publiés par le PS depuis septembre.
     
     
    Dans le brouillard entourant une majorité dans l’attente de savoir si Hollande repart, le patron du PS a présenté mardi la somme des «cahiers de la présidentielle» de son parti. «Vingt défis» censés engager le candidat qui sortira de la primaire à gauche.
     
    PRIMAIRE
     
     
    La primaire organisée par le PS aura bien lieu: le premier secrétaire du parti Jean-Christophe Cambadélis a voulu couper court aux spéculations, au moment où des proches de François Hollande mettent en doute l’intérêt du chef de l’Etat d’y participer.
     

    Arnaud Montebourg et Jean-Christophe Cambadélis espèrent qu’une forte participation à la primaire incitera les candidats isolés à soutenir le gagnant, pour éviter la débâcle au premier tour.

    Six candidats à la primaire ; six autres « autonomes » : la gauche part plus divisée que jamais dans la course à la présidentielle. Alors que la droite affiche une posture de rassemblement après une primaire réussie, qui a désigné François Fillon, certaines voix s’élèvent dans le camp opposé pour promouvoir le scrutin organisé par la Belle Alliance populaire (PS et écologistes). Et éviter une élimination dès le premier tour de l’élection présidentielle.
     
     
    Ce mardi, le Premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis, a mis un terme au psychodrame Hollande-Valls autour de la Primaire du PS. Il y aura Primaire. Et Hollande et Valls ne seront pas candidats l'un contre l'autre. Désormais, c'est le PS qui joue sa survie, contre Hollande et Valls.
     

    Une primaire ouverte à la gauche de gouvernement sera organisée en janvier par le PS et quelques micropartis alliés. Six candidats sont déjà déclarés

    CHRISTIAN PAUL

    Le Figaro - Primaire à gauche : Christian Paul rallie Arnaud Montebourg

    Le chef de file des frondeurs, qui espère rassembler l'ensemble de l'aile gauche derrière son champion, va désormais travailler à lutter contre la «multiplication des candidatures» qui «affaiblissent» selon lui sa démarche.

    LCI - Présidentielle 2017 : pour le député frondeur Christian Paul, François Hollande "ne rassemble plus"

    En annonçant sa possible candidature à la primaire de la gauche face à François Hollande, Manuel Valls a semé la pagaille au sein du gouvernement, et accentué la pression sur François Hollande. Alors qu'il doit annoncer s'il se présentera à l'élection dans les prochains jours, le président fait désormais l'objet de nombreux doutes dans son camp comme à droite. Pour Christian Paul, député frondeur de la Nièvre invité d'Yves Calvi, il n'est plus l'homme de la situation.

    MONTEBOURG

    L'Obs - Coucou, revoilà Montebourg !

    Et Montebourg sortit enfin de son silence. Depuis plusieurs semaines, on ne l’entendait plus. Lui qui avait pourtant lancé sa campagne tambour battant. Dès avant l'été, lors de sa traditionnelle ascension du mont Beuvray, il déclamait sa vision des choses. François Hollande ?

    "Je vois un système politique discrédité, incapable de prendre les décisions courageuses qui rehaussent, relancent et redressent la France."

    AUBRY

    Libé - A Bondy, un «carrefour des gauches» en quête de direction

    Martine Aubry et ses soutiens ont réuni autour d’eux ce samedi en Seine-Saint-Denis une gauche plurielle avec Anne Hidalgo et Christiane Taubira en têtes d’affiche. Contre les «gauches irréconciliables» de Valls mais en épargnant Hollande.

    HAMON

    Atlantico, le 20 novembre - Benoît Hamon : "Emmanuel Macron sait pertinemment qu'il défend à peu de choses près la même vision que François Hollande ou Manuel Valls"

    Quinquennat de François Hollande, candidature d'Emmanuel Macron, concurrence d'Arnaud Montebourg, etc. Candidat à la primaire de la gauche pour la présidentielle de 2017, Benoît Hamon revient pour Atlantico sur l'actualité politique de la gauche... mais aussi de la droit

    LIENEMANN

    Europe 1 - Lienemann (PS) : "Hollande nous entraîne dans une chienlit alarmante"

    Marie-Noëlle Lienemann ne veut pas d’une candidature de François Hollande à sa propre succession en 2017. "Il ne doit pas se représenter, il va dans une impasse. Plus il attend, plus il essaye de contourner l’obstacle et plus il abîme son image. Mais en plus, il nous entraîne tous dans une confusion, dans une chienlit qui est alarmante", a déclaré la sénatrice socialiste, candidate à la primaire de la gauche, interrogée mercredi soir au Club de la presse d’Europe 1.

    LE FOLL

    Les Echos - Stéphane Le Foll : «La primaire à gauche ne sert à rien si c’est pour refaire l’histoire du quinquennat»

    Le porte-parole du gouvernement, très proche de François Hollande, réagit pour « Les Echos » aux divisions à gauche. « On a atteint la limite de ce qui peut être supportable. Il faut retrouver un peu d’apaisement », lance-t-il.

    SONDAGES

    Le Point - Primaire de la gauche : Valls et Montebourg préférés à Hollande

    Deux tiers des sondés préféreraient voir désigné Arnaud Montebourg (66 %) plutôt que François Hollande (24 %) pour représenter la gauche.

    CHOMAGE

    Altereco - Le chômage baisse, la qualité de l’emploi aussi

    Baissera ? Baissera pas ? Tous les mois, les projecteurs sont braqués sur la courbe du chômage. Et c’est le nombre de chômeurs inscrits à Pôle emploi en catégorie A qui retient toute l’attention, c’est-à-dire ceux qui n’ont pas du tout travaillé dans le mois précédent. Et ça fait deux mois coup sur coup que la ministre du Travail Myriam El Khomri a le sourire : le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A a diminué de 27 800 entre août et octobre (– 2,8 % sur un an). Au total, ils n’étaient plus « que » 3 478 000 en France métropolitaine.

    CASTRO
     
     
    Le dirigeant cubain est mort ce vendredi 25 novembre à l'âge de 90 ans. Mais la Révolution cubaine, dont Fidel Castro s’était proclamé "Lider Massimo", était morte avant lui
     
    Libé - Je me souviens : INFIDEL, par Romain Goupil
     
    .... En France, nous avons longtemps considéré Castro comme un «bon dictateur». J’ai été con de l’avoir soutenu à l’époque, mais ceux qui le pleurent aujourd’hui sont encore mille fois plus cons.
     
    Télérama - Qui était Fidel Castro ? Il faut relire ce qu'en disaient Sartre, Aron et Debray
     
    Les trois intellectuels français ont chacun fait le voyage à Cuba dans les années 60. Entre fascination (Sartre), distanciation (Aron) et immersion auprès du Che (Debray), leurs récits disent l'ambiguité du personnage qu'était le lider maximo.

    VALLS

    Le JDD - Valls : "Je prendrai ma décision en conscience"

    Valls : "Je prendrai ma décision en conscience"INTERVIEW - Manuel Valls accentue la pression sur François Hollande dans une interview au JDD dimanche. Il n'exclut plus désormais d'être candidat contre lui à la primaire de la gauche. Extraits

    La primaire de gauche ne risque-t-elle pas de faire pâle figure après le succès de la primaire de droite?

    Pas si nous sommes capables collectivement de créer une dynamique, d'apporter du fond, une vision et de répondre à l'enjeu de l'incarnation. C'est le seul moyen de créer un engouement, de redonner de la fierté et de l'espoir. J'ai confiance en Jean-Christophe Cambadélis et le Parti socialiste pour l'organiser. Et j'appelle les millions d'électeurs de gauche à y participer.

    Libé - Manuel Valls, un Premier ministre ne devrait pas dire ça

    Dans un entretien au «Journal du Dimanche» ce 27 novembre, le chef de l'exécutif dévoile de plus en plus ses ambitions présidentielles.

    Pousser le bouchon toujours plus loin, quitte à déclencher au sommet de l’Etat une crise institutionnelle d’une nature inédite. Un président sortant se soumettant à une primaire ouverte pour briguer un second mandat, l’affaire était déjà singulière. Et voilà que son Premier ministre, mis en orbite par le président de l’Assemblée nationale, laisse prospérer l’idée qu’il pourrait lui-même concourir contre lui. Contre le président qu’il affirme à longueur de temps servir avec «loyauté» depuis Matignon…

    Le Point - Primaire de la gauche : Valls va-t-il renverser la table ?

    Le Premier ministre affirme qu'il n'exclut plus de se présenter même contre Hollande. Une déclaration d'indépendance qui laisse sourde Najat Vallaud-Belkacem.

    François Hollande doit bientôt sortir du silence sur ses intentions pour 2017. Mais son Premier ministre n'a pas l'intention de se contenter de s'incliner devant la décision présidentielle. Dans un entretien accordé au Journal du dimanche, Manuel Valls a laissé entendre qu'il n'excluait pas complètement de faire partie des candidats à la primaire de la gauche, six ans après sa défaite au précédent scrutin, où il était arrivé en cinquième position avec 5,6 % des voix.

    Le Monde - Pourtant « bien tenté », Manuel Valls ne cède pas à la tentation

    Le premier ministre, en visite vendredi à Rouen, a refusé de dire s’il serait ou non candidat à la primaire de la gauche en vue de la présidentielle.

    Un premier ministre ne devrait pas dire ça… Manuel Valls le « loyal » ne veut pas que François Hollande soit candidat à un nouveau mandat, cela fait de moins en moins de doute. Mais le chef du gouvernement, s’il s’estime mieux placé que le président de la République pour concourir en 2017, n’ose pas non plus passer pour Brutus, après avoir tant reproché à Emmanuel Macron de l’être depuis la rentrée. Alors il persiste dans son travail de sape indirect, désormais quotidien, contre le chef de l’Etat. Au risque de lasser et, à la fin, d’échouer.

  • L'Obs - Chômage, PMA, déficit... 5 promesses non tenues de François Hollande

    Le président de la République a annoncé jeudi soir qu'il renonçait à se porter candidat sa réélection, tout en défendant son bilan. On a trouvé des failles.

    Soixante : c'est le nombre d'engagements destinées à "redresser" et "rassembler la France", qui figuraient dans le programme du candidat Hollande lors de la campagne présidentielle 2012. Alors que le chef de l'Etat a annoncé, jeudi 1er décembre, qu'il ne se portera pas candidat à un second mandat, retour sur cinq promesses qui n'ont pas été tenues au cours de ce quinquennat.

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  • Libé - Analyse : Hollande ferme la porte pour ouvrir le jeu

    En renonçant à se représenter, le chef de l’Etat libère potentiellement l’espace en faveur d’une figure plus à même de qualifier la gauche au second tour.
     
    Une première dans l’histoire de la Ve République. En annonçant jeudi soir depuis l’Elysée qu’il ne tentera pas de briguer un second mandat, François Hollande a pris de court jusqu’à ses plus proches. Et mis fin à une période d’incertitude dans laquelle on a frôlé la crise de régime au sommet de l’Etat - Manuel Valls ayant manifesté son impatience et s’étant livré ces dernières semaines à une stratégie d’empêchement qui a braqué, à raison, nombre de hollandais. Les vallsistes ont évoqué une «dissuasion nucléaire», elle aura contribué à gréver, depuis Matignon, la capacité même du président sortant à se représenter.
     
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  • Présidentielle : comment François Hollande s’est pris à son propre piège

    Le président de la République renonce à briguer un second mandat. Les vraies raisons d’un fiasco inédit.
     
    Le jongleur a perdu la main. Le contorsionniste a l'échine raide. Le funambule a fait un pas de côté. D'une voix étranglée, François Hollande a renoncé à briguer sa propre succession à l'Elysée. Le petit monde du cirque médiatique n'en croit pas ses yeux.
     
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