Les puissants de l’économie, des finances, de l’agro-industrie, de l’établissement social et médiatique, soutiennent au Brésil un candidat présidentiel, Jair Bolsonaro, qui propose un grand retour en arrière.
Un retour vers un Brésil de violences, un Brésil raciste, xénophobe, misogyne, intolérant, inégalitaire, des privilégiés, hier maîtres des habitations et reléguant les esclaves dans leurs cases.
Le Brésil a reconquis dans la douleur ses libertés après vingt-un ans de dictature militaire. De 1964 à 1985, les Brésiliens ont vécu tortures, assassinats, disparition, incarcérations, exil, suspension de la liberté d’expression, du droit de manifester, du droit de s’organiser.
Jair Bolsonaro fait l’apologie publique de la dictature, de la torture, du viol, du meurtre, de l’intolérance. Plaçant son Dieu vengeur et cruel au-dessus de la démocratie et des hommes, il refuse le débat avec son adversaire du deuxième tour.
L’enjeu du deuxième tour, le 28 octobre 2018, va bien au-delà des étiquettes partisanes. Ce qui est en jeu, ce n’est ni le Parti des travailleurs de Haddad et Lula, ni le PSL de Bolsonaro. C’est la liberté, la vie, la sécurité, la dignité, la démocratie.
Nous, démocrates français du Comité de solidarité internationale en défense de Lula et de la démocratie au Brésil, affirmons : sauver la démocratie brésilienne aujourd’hui, c’est voter sans état d’âme Fernando Haddad.