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chomage - Page 4

  • OFCE - Chômage : évolutions contrastées

    24 février 2017

    Département Analyse et Prévision (Équipe France)

    Les chiffres du mois de janvier 2017 publiés par Pôle Emploi font apparaître une quasi-stabilité (+800) du nombre de demandeurs d’emploi en fin de mois (DEFM) n’exerçant aucune activité (catégorie A). Si sur an le nombre de DEFM sans activité diminue (-89 300), il n’en reste pas moins que depuis deux mois celui-ci remonte, perturbant la baisse tendancielle enclenchée depuis février 2016.  Par ailleurs, les catégories C (DEFM en activité réduite longue) connaissent une forte augmentation au mois de janvier (+23 800). Et sur an, la hausse des DEFM en catégorie C (+113 800), et dans une bien moindre mesure des catégories B (+3 400), fait plus que compenser la baisse visible des DEFM en catégorie A, illustrant la possibilité d’un phénomène de vase communicant entre ces différentes catégories. Enfin, le nombre de chômeurs non tenus de rechercher un emploi (catégorie D) diminue pour la première fois depuis avril 2016. Or la hausse passée des DEFM en catégorie D, sous l’impulsion de la montée en charge du plan de formation de 500 000 chômeurs, a facilité la réduction du nombre de chômeurs en catégorie A. L’arrivée à maturité du dispositif ne devrait ainsi plus avoir d’effet sur la dynamique de baisse des catégories A.

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  • Le vent se lève - La robotisation n’aura pas lieu #2

    L’idée que les robots vont remplacer massivement le travail humain fait son chemin. L’auteur essaie de montrer que, si le progrès technique change effectivement le travail en profondeur, nous n’allons pas connaître de sitôt la « fin du travail » et la robotisation généralisée. Ce second article (qui peut être lu séparément du premier) montre pourquoi la robotisation sera beaucoup plus lente que beaucoup ne le pensent. Pour le premier volet, c’est ici.

    L’erreur qui me paraît peut-être la plus fondamentale, du rapport Nora-Minc hier (cf. précédent article) comme de l’étude Frey-Osborne aujourd’hui, réside en une phrase : ce n’est pas parce qu’une technologie existe qu’elle s’impose automatiquement ! Il y a de multiples contraintes à la mise en place d’une technologie.

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  • Jean Gadrey - Le revenu universel au risque de la précarisation de l’emploi et du renforcement des inégalités professionnelles entre les femmes et les hommes

    C’est mon quatrième billet consécutif sur le revenu de base (RB), après une quinzaine d’autres publiés depuis deux ans (liste et liens en annexe). J’y reviens sur la question des impacts possibles sur la précarité et les inégalités. Indépendamment de l’actualité récente où c’est surtout à Benoît Hamon que l’on doit la vive résurgence de ce thème dans les médias et les débats publics, la question du RB m’intéresse depuis des années. Je participe régulièrement à des débats pacifiques et contradictoires sur le sujet, le prochain étant demain à Lille avec Virginie Deleu, une bonne avocate du RB (voir sa vidéo très récente). Je signale également la publication, hier, d’une analyse de Philippe Frémeaux, dont je partage l’essentiel des conclusions, assez prudentes. Mais il ne traite pas la question du présent billet.

    Dans mon billet du 17 septembre dernier, j’écrivais : « En fonction du rapport des forces syndicales, politiques et sociales, le projet teinté de visées humanistes et émancipatrices du MFRB (mouvement français pour un revenu de base) pourrait bien devenir un outil de précarisation de l’emploi et de subventionnement indirect des employeurs qui abusent des petits boulots. […]

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  • Jean Gadrey - L’hypothèse de « la fin du travail » qui fonde le projet de revenu universel de Benoît Hamon est très contestable

    Benoît Hamon fait une intéressante campagne. En particulier en se présentant comme un partisan du revenu universel ou revenu de base (RB par la suite). Je ne doute pas de la sincérité de ses convictions, mais l’hypothèse centrale qui fonde son projet, celle de la « fin du travail » (au sens de sa raréfaction) est très contestable s’agissant des prochaines décennies, et de surcroît peu compatible avec les exigences d’une transition écologique et sociale ambitieuse, qui est absolument vitale.....

    UN MILLION D’EMPLOIS POUR LE CLIMAT EN CINQ ANS ?

    Il faut donc résister à l’idée de la raréfaction inéluctable du travail, non pas d’abord pour des raisons idéologiques, au nom de la valeur travail, mais d’abord parce que pour réussir la transition écologique et sociale il va falloir beaucoup d’emplois de bonne qualité dans la période à venir. Les besoins sociaux légitimes sont légion, y compris dans les services du bien vivre, et la lutte contre le réchauffement climatique est urgente. Or elle n’a aucune chance de réussir si on n’y consacre pas des moyens financiers, matériels et humains très importants. C’est le sens d’un rapport inter-associatif qui vient juste d’être achevé et qui sera présenté à la presse le 12 janvier prochain sous le titre « Un million d’emplois pour le climat ». Il est cosigné notamment par Les Amis de la Terre, Attac, Alternatiba, le Réseau Action climat, la Confédération paysanne, Emmaüs, la Ligue des Droits de l’Homme, la FSU, Solidaires, le Collectif Roosevelt, etc.

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  • Altereco - Activité réduite Le chômage baisse, la qualité de l’emploi aussi

    Baissera ? Baissera pas ? Tous les mois, les projecteurs sont braqués sur la courbe du chômage. Et c’est le nombre de chômeurs inscrits à Pôle emploi en catégorie A qui retient toute l’attention, c’est-à-dire ceux qui n’ont pas du tout travaillé dans le mois précédent. Et ça fait deux mois coup sur coup que la ministre du Travail Myriam El Khomri a le sourire : le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A a diminué de 27 800 entre août et octobre (– 2,8 % sur un an). Au total, ils n’étaient plus « que » 3 478 000 en France métropolitaine.

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  • OFCE - François Hollande a-t-il gagné son pari sur le chômage ?

    24 novembre 2016

    Par le Département analyse et prévision (équipe France)

    Les chiffres du chômage du mois d’octobre 2016, publiés par Pôle emploi, font apparaître une poursuite de la baisse du nombre de demandeurs d’emploi en fin de mois (DEFM) en catégorie A ( –11 700 personnes en France métropolitaine après –66 300 en septembre). Sur un an, la baisse des DEFM s’établit à 101 300, évolution qui porte le nombre d’inscrits à Pôle emploi en catégorie A à son plus bas niveau depuis novembre 2014. Si l’on ajoute aux inscrits en catégorie A ceux ayant réalisé une activité réduite au cours du mois (catégories B et C), la baisse mensuelle est encore plus importante (–19 400 personnes), ce qui laisse augurer une évolution positive de l’emploi en octobre.

    Le point négatif du chiffre du mois d’octobre est que la baisse observée n’arrive pas à bénéficier aux chômeurs de longue durée. Au final, la baisse du chiffre de Pôle emploi s’explique essentiellement par les DEMF inscrits depuis moins de 6 mois (–33 800).

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  • L'actualité des socialistes du 21 au 27 octobre

    A LA UNE : ANDRE GORZ

    Télérama - “Sur le capitalisme et ses dégâts humains et écologiques, André Gorz était visionnaire”

    Décroissance, écologie, travail… Le philosophe et journaliste André Gorz, cofondateur du “Nouvel Observateur”, a proposé avant l’heure des alternatives au capitalisme. Un visionnaire, pour l’historien Willy Gianinazzi, qui publie une biographie de ce penseur.

    En 2006, sa Lettre à D. l’avait fait con­naître du grand public. André Gorz, le journaliste, le philosophe, signait un des plus beaux textes d’amour de la littérature. Soixante-seize pages poignantes et lumineuses sur son amour pour Dorine, absolu, fusionnel, « en deçà et au-delà de la philosophie ». C’était au soir d’une vie multiple et fantastique : un an plus tard, André, 84 ans, et Dorine, 83, se donnaient la mort ensemble.

    REVENU DE BASE

    Altereco, Guillaume Duval - Faut-il mettre en place un revenu de base ?

    En cet automne, la question d’un revenu de base (ou d’existence ou encore universel selon les préférences sémantiques) est au cœur du débat public. Le député socialiste des Yvelines Benoît Hamon en a fait la mesure phare de sa candidature à la primaire socialiste, tandis qu’en face Nathalie Kosciusko-Morizet a choisi d’en faire elle aussi un marqueur dans la primaire de la droite. Les sénateurs de droite Jean-Marie Vanlerenberghe (UDI) et de gauche Daniel Percheron (socialiste) viennent de leur côté de présenter un rapport sur le sujet. Plus concrètement encore, le département de la Gironde veut l’expérimenter en 2018, tandis que le Premier ministre Manuel Valls s’est lui aussi emparé de l’idée en septembre, suite à un rapport remis par Christophe Sirugue au printemps dernier. Et on ne compte plus les débats et écrits sur ce sujet tant dans la sphère citoyenne que chez les universitaires, comme par exemple la journée de travail que l’OFCE y a consacré le 13 octobre.

    CHOMAGE

    OFCE - Chômage : forte volatilité, faible baisse

    Département Analyse et prévision (Equipe France)

    Les chiffres du chômage du mois de septembre 2016, publiés par Pôle emploi, font apparaître une baisse spectaculaire du nombre de demandeurs d’emploi en fin de mois (DEFM) en catégorie A (-66 300 personnes en France métropolitaine). Cette forte baisse fait plus que compenser la hausse tout aussi spectaculaire du mois dernier (+50 200). Au total, sur trois mois, le recul du nombre de demandeurs d’emplois atteint 35 200, troisième baisse trimestrielle consécutive, ce qui n’avait plus été observé depuis le début de la crise au début de 2008. Le chiffre de septembre confirme ainsi le retournement progressif de la courbe des DEFM sur un horizon de temps plus long : depuis le début de l’année, les effectifs en catégorie A ont baissé de 90 000 personnes et de 59 500 sur un an. Si l’on ajoute aux inscrits en catégorie A ceux ayant réalisé une activité réduite au cours du mois (catégories B et C), la baisse mensuelle est moins prononcée (-38 000 personnes), probablement parce qu’une partie des inscrits sans aucune activité a changé de catégorie après avoir retrouvé une activité réduite.

    HOLLANDE

    Slate - 4% de satisfaits de François Hollande? Ce sondage est incomparable aux autres

    Le président de la République n'atteint même pas la barre des 5% de satisfaits selon un dernier sondage. Un record historique? Pas vraiment.

    4% de satisfaits. Le résultat de la dernière enquête Cevipof, réalisée par Ipsos et Sopra Steria pour Le Monde, a de quoi calmer les ardeurs d'un président de la République dont on ne sait toujours pas s'il se représentera en 2017. C'est le score le plus faible de la courte histoire de la collaboration entre le centre de recherches politiques de Sciences Po et le quotidien du soir. Jusque-là, François Hollande était tombé à 5% en juin et juillet 2016, mais il avait légèrement rebondi à 6% de satisfaits en septembre. Avant donc de replonger ce mois-ci.

    VALLS

    Libé - Manuel Valls, côté recours

    Rester fidèle à une candidature de François Hollande ? Tout faire pour se présenter à la place du Président en difficulté au risque de se faire battre lui-même ? Plongée dans les tourments du Premier ministre, qui joue là son avenir politique.

    MONTEBOURG

    LCI - Arnaud Montebourg réactive le droit de vote des étrangers, promesse de François Hollande

    ENGAGEMENT - Candidat à la primaire du Parti socialiste, Arnaud Montebourg a réaffirmé mercredi sa promesse d'instaurer le droit de vote des étrangers s'il était élu. Une promesse oubliée de la campagne de François Hollande en 2012.

    C'était une mesure symbolique du candidat Hollande en 2011. Plus précisément, son engagement numéro 50. Le droit de vote des étrangers extracommunautaires aux élections locales, promesse oubliée du quinquennat, sera celle d'Arnaud Montebourg si ce dernier remporte la primaire socialiste.

    Mercredi soir, l'ancien ministre a confirmé son souhait de défendre cette mesure, lors des universités européennes de lutte contre le racisme et les discriminations organisées par la Maison des potes. Elle fera "partie de la réforme de la Constitution" souhaitée par le candidat.

    NANTES

    Revue Politique et Parlementaire, - Renouveau démocratique, l’expérience nantaise de « dialogue citoyen »

    Année après année, chaque mois de janvier, le Cevipof nous livre son baromètre1 de la confiance.

     Et année après année, chaque mois de janvier, les résultats du Cevipof montrent la solidité de la méfiance des Français vis-à-vis de la démocratie : « La défiance vis-à-vis du fonctionnement de la démocratie augmente nettement […] : en 2015, 67 % des personnes interrogées considèrent qu’elle ne fonctionne pas très bien ou pas bien du tout contre 49 % en 2009 (+18 points) ». La défiance est encore plus flagrante encore lorsqu’il s’agit d’évaluer le personnel politique : « L’opinion vis-à-vis des responsables politiques, si elle se situe déjà à un niveau très élevé en 2009, empire encore jusqu’en 2015 : 88 % d’opinions négatives contre 83 % (+5 points) »2.

    NOTRE DAME DES LANDES

    L'Express - Notre-Dame-des-Landes: ce que trahit le nouveau clash entre Valls et Royal

    Le Premier ministre a estimé que la ministre de l'Ecologie, en s'opposant à la construction de l'aéroport, avait "affaibli l'autorité de l'Etat" ce mercredi, sur France inter. Une critique frontale sur fond d'élection présidentielle.

    Entre Manuel Valls et Ségolène Royal, les désaccords sont publics et les accrochages nombreux. En témoigne l'épineux dossier de l'aéroport à Notre-Dame-des-Landes. Le premier veut faire évacuer la zone occupée par les zadistes "à partir de cet automne" pour mieux débuter les travaux, tandis que la seconde ne croit pas dans le projet.

    BUDGET

    Europe 1 - Un budget 2017 étiqueté aile gauche du PS ?

    Le vote des recettes du budget 2017, mardi à l'Assemblée, a ravivé les clivages qui minent le groupe socialiste.

    Le dernier budget du quinquennat porte-t-il plus la marque de l'aile gauche que les précédents ? Les députés ont adopté mardi après-midi, en première lecture, le volet recette du dernier projet de loi de finances du mandat de François Hollande, par 285 voix contre 242. L'ambiance délétère qui a régné lors des débats a notamment permis à l’aile gauche du PS de faire passer, parfois avec le soutien des écologistes, des communistes et même de quelques voix de la droite, plusieurs amendements contre l’avis du gouvernement. Des "allures de fin de règne", allait jusqu’à titrer lundi Le Monde. De son côté, l’exécutif tempère : "Les votes qui sont intervenus, parfois contre l’avis du gouvernement, ne dégradent pas le solde et ne remettent pas en cause nos engagements", a déclaré mardi aux Echos le secrétaire d’Etat chargé du Budget Christian Eckert.

    Le Monde - Un budget aux allures de fin de règne

    Dans un climat de déliquescence de la majorité, le gouvernement a été mis en minorité à plusieurs reprises.

    Il flotte une drôle d’ambiance autour de la discussion de ce dernier projet de loi de finances du quinquennat, dont la première partie (les recettes) doit être votée mardi 25 octobre à l’Assemblée nationale. La droite s’est efforcée de démontrer que le gouvernement actuel allait laisser à son successeur « quantité de factures impayées dans son armoire », comme l’a dénoncé le président (LR) de la commission des finances, Gilles Carrez. « La marque de fabrique de ce projet de budget pour 2017 : on gonfle les recettes à encaisser en 2017 et on reporte au maximum les dépenses sur 2018 et au-delà », a-t-il expliqué.

    CAMBA

    Jean-Christophe Cambadélis : « Une primaire pour surmonter les désaccords »

    Retrouvez ci-dessous l’interview de Jean-Christophe Cambadélis, Premier secrétaire du Parti socialiste, à la Nouvelle République, parue le 22 octobre.

    IDENTITE

    Le Point - Le PS se positionne sur la question de l'identité

    Jean-Christophe Cambadélis a présenté ce mardi le sixième Cahier de la présidentielle du PS, intitulé "Être français au XXIe siècle".

    Ce mardi, le PS a avancé une série de propositions sur le thème de l'identité française. Son objectif : ne pas laisser la droite s'emparer seule de cette question « trop sérieuse » dans la campagne présidentielle. « Nous nous opposons frontalement avec la droite qui partage la même conception de la Nation que l'extrême droite », a fustigé le premier secrétaire Jean-Christophe Cambadélis, au siège du Parti socialiste à Paris, lors de la présentation du sixième Cahier de la présidentielle du PS, intitulé « Être français au XXIe siècle ».

    CAROLINE FOUREST

    Mon vrai désaccord avec Jean Baubérot

    Jean Baubérot se défend de prôner une « laïcité ouverte ». Formidable, mais ce n’est pas mon propos…  Je précise dans mon livre qu’il n’utilise plus cette expression depuis qu’elle est fortement critiquée.

    Mon reproche est ailleurs. Il concerne sa vision relativiste de l’histoire de la laïcité (où toutes les interprétations de 1905 se valent), sa volonté de renégocier la Séparation, son militantisme obstiné pour importer les accommodements religieux » et le modèle canadien, son soutien aux sectes, son vocabulaire caricatural et inversé minimisant le danger du radicalisme religieux tout en parlant de danger « laïciste » et d' »intégrisme républicain ».

    Une conception désarmante de la laïcité qui va jusqu’à la complaisance affichée envers les mouvements religieux radicaux, sexistes et homophobes, comme l’UOIF, qui l’invite presque chaque année à son Congrès.

    Jean Baubérot se défend de placer la liberté religieuse avant l’égalité, mais tous ses travaux et ses prises de positions militent dans ce sens…

    BOUALEM SANSAL

    Le Soir - Boualem Sansal sur l’islamisme: «En Occident, vous êtes dans le déni»

    Pour l’écrivain, les attentats sont le signe que l’islamisation se propage.

    Il se dégage de Boualem Sansal une sérénité, une douceur même, qui contraste avec l’univers aride, sombre et dur du roman 2084. La fin du monde, Grand Prix du roman de l’Académie française en 2015. Cette œuvre, qui projette le lecteur en Abistan, empire entier régi uniquement par la loi de Yölah, révélée par son prophète Abi, où tout libre arbitre, toute pensée et tout doute se voient strictement interdits, vient d’être traduite en néerlandais.

    LEGISLATIVES

    Marianne - Terminer au moins devant Mélenchon en 2017 : le dernier objectif désespéré des élus PS

    De nombreux élus PS, inquiets pour leur réélection, affirment qu'ils choisiront le candidat le plus à même de rassembler en 2017. Pas pour passer au second tour, juste pour limiter les dégâts aux législatives qui suivront en restant devant un Mélenchon ou un Macron.

    Il n'y a pas de candidat naturel pour la présidentielle de 2017. A six mois du scrutin, ce constat dressé par un grand nombre de députés PS interpelle. Repartir avec Hollande, passer chez Valls, temporiser avec Royal ou renverser la table avec Montebourg ? Ceux qui ne font partie d'aucune écurie s'interrogent particulièrement. Plus que sur les orientations programmatiques, de nombreux responsables socialistes affirment aujourd'hui qu'ils feront leur choix en fonction des sondages. Faute de pouvoir s'appuyer sur un candidat susceptible de l'emporter, plusieurs élus affirment d'ores et déjà vouloir se ranger derrière l'homme qui leur assurera... la troisième place, pourtant synonyme d'élimination au premier tour

    MACRON

    Huffington Post - Les cadres socialistes de "En Marche!" vont-ils être exclus du PS?

    Ce mercredi 26 octobre, Emmanuel Macron dévoilait l'organigramme de son mouvement dans lequel figurent plusieurs membres du PS.

    Devant un parterre de journalistes venus nombreux au Pavillon Gabriel à Paris, Emmanuel Macron a présenté ce mercredi 26 octobre l'état-major de son mouvement "En Marche!". Un secrétaire général et neuf délégués issus du monde politique et économique parmi lesquels on retrouve trois élus socialistes: Richard Ferrand (député du Finistère), Stéphane Travert (député de la Manche) et Bariza Khiari (sénatrice de Paris).

    PAUL MAGNETTE

    Arnaud Montebourg - Hommage des Français à Paul Magnette

    Voici la version longue de la tribune d’Arnaud Montebourg dans le Monde du 26 octobre 2016

    La mondialisation, présentée comme irréversible, ne serait elle pas en train de rétrécir et de s’inverser ? Loin des prédictions des partisans de la mondialisation heureuse, il ne s’agit en rien d’un repli sur soi, mais du mouvement irrésistible des origines, et du retour de l’histoire et de la géographie. Voilà pourquoi il parait anachronique de signer ou ratifier les traités TAFTA et CETA de libre-échange avec les Etats-Unis et le Canada et de supprimer comme l’envisage, encore en toute discrétion, la Commission Européenne les dernières protections commerciales vis à vis de la Chine.

    La dernière décennie consacra le triomphe des marques : dans le moteur lancé de la division internationale du travail, on trouve les délocalisations, comme outil d’optimisation des marges des entreprises, la montée du low-cost comme outil d’exploitation des travailleurs au nord comme au sud, la financiarisation des entreprises, comme outil de domination de l’économie réelle, et la sacralisation du consommateur, comme objet de la toute puissance acquise du marketing. Pour réussir ce cycle de transformation culturelle de l’économie mondialisée derrière les marques, il convenait d’obtenir l’assentiment et une certaine complicité passive du consommateur.

    La Tribune - Ceta : la Wallonie, mauvaise conscience de l'UE

    La région wallonne n'a pas cédé et rejette toujours le traité de commerce euro-canadien. Un refus qui place l'UE devant ses contradictions et ses limites.

    Haro sur la Wallonie ! Jusqu'ici, la très discrète entité fédérale belge n'intéressait à peu près personne en dehors des frontières du Royaume des Belges. Mais depuis que son parlement a refusé d'accorder au gouvernement fédéral belge le droit de signer le traité de commerce entre l'Union européenne et le Canada (Ceta), elle est devenue « l'ennemie public numéro un » des dirigeants européens. Ce lundi 24 octobre, l'ancien premier ministre belge Elio di Rupio, lui-même ancien ministre-président de Wallonie, a dénoncé les « pressions invraisemblables » sur l'actuel chef du gouvernement wallon, Paul Magnette.

  • L'actualité des socialistes du 21 au 27 octobre

    A LA UNE : ANDRE GORZ

    Télérama - “Sur le capitalisme et ses dégâts humains et écologiques, André Gorz était visionnaire”

    Décroissance, écologie, travail… Le philosophe et journaliste André Gorz, cofondateur du “Nouvel Observateur”, a proposé avant l’heure des alternatives au capitalisme. Un visionnaire, pour l’historien Willy Gianinazzi, qui publie une biographie de ce penseur.

    En 2006, sa Lettre à D. l’avait fait con­naître du grand public. André Gorz, le journaliste, le philosophe, signait un des plus beaux textes d’amour de la littérature. Soixante-seize pages poignantes et lumineuses sur son amour pour Dorine, absolu, fusionnel, « en deçà et au-delà de la philosophie ». C’était au soir d’une vie multiple et fantastique : un an plus tard, André, 84 ans, et Dorine, 83, se donnaient la mort ensemble.

    REVENU DE BASE

    Altereco, Guillaume Duval - Faut-il mettre en place un revenu de base ?

    En cet automne, la question d’un revenu de base (ou d’existence ou encore universel selon les préférences sémantiques) est au cœur du débat public. Le député socialiste des Yvelines Benoît Hamon en a fait la mesure phare de sa candidature à la primaire socialiste, tandis qu’en face Nathalie Kosciusko-Morizet a choisi d’en faire elle aussi un marqueur dans la primaire de la droite. Les sénateurs de droite Jean-Marie Vanlerenberghe (UDI) et de gauche Daniel Percheron (socialiste) viennent de leur côté de présenter un rapport sur le sujet. Plus concrètement encore, le département de la Gironde veut l’expérimenter en 2018, tandis que le Premier ministre Manuel Valls s’est lui aussi emparé de l’idée en septembre, suite à un rapport remis par Christophe Sirugue au printemps dernier. Et on ne compte plus les débats et écrits sur ce sujet tant dans la sphère citoyenne que chez les universitaires, comme par exemple la journée de travail que l’OFCE y a consacré le 13 octobre.

    CHOMAGE

    OFCE - Chômage : forte volatilité, faible baisse

    Département Analyse et prévision (Equipe France)

    Les chiffres du chômage du mois de septembre 2016, publiés par Pôle emploi, font apparaître une baisse spectaculaire du nombre de demandeurs d’emploi en fin de mois (DEFM) en catégorie A (-66 300 personnes en France métropolitaine). Cette forte baisse fait plus que compenser la hausse tout aussi spectaculaire du mois dernier (+50 200). Au total, sur trois mois, le recul du nombre de demandeurs d’emplois atteint 35 200, troisième baisse trimestrielle consécutive, ce qui n’avait plus été observé depuis le début de la crise au début de 2008. Le chiffre de septembre confirme ainsi le retournement progressif de la courbe des DEFM sur un horizon de temps plus long : depuis le début de l’année, les effectifs en catégorie A ont baissé de 90 000 personnes et de 59 500 sur un an. Si l’on ajoute aux inscrits en catégorie A ceux ayant réalisé une activité réduite au cours du mois (catégories B et C), la baisse mensuelle est moins prononcée (-38 000 personnes), probablement parce qu’une partie des inscrits sans aucune activité a changé de catégorie après avoir retrouvé une activité réduite.

    HOLLANDE

    Slate - 4% de satisfaits de François Hollande? Ce sondage est incomparable aux autres

    Le président de la République n'atteint même pas la barre des 5% de satisfaits selon un dernier sondage. Un record historique? Pas vraiment.

    4% de satisfaits. Le résultat de la dernière enquête Cevipof, réalisée par Ipsos et Sopra Steria pour Le Monde, a de quoi calmer les ardeurs d'un président de la République dont on ne sait toujours pas s'il se représentera en 2017. C'est le score le plus faible de la courte histoire de la collaboration entre le centre de recherches politiques de Sciences Po et le quotidien du soir. Jusque-là, François Hollande était tombé à 5% en juin et juillet 2016, mais il avait légèrement rebondi à 6% de satisfaits en septembre. Avant donc de replonger ce mois-ci.

    VALLS

    Libé - Manuel Valls, côté recours

    Rester fidèle à une candidature de François Hollande ? Tout faire pour se présenter à la place du Président en difficulté au risque de se faire battre lui-même ? Plongée dans les tourments du Premier ministre, qui joue là son avenir politique.

    MONTEBOURG

    LCI - Arnaud Montebourg réactive le droit de vote des étrangers, promesse de François Hollande

    ENGAGEMENT - Candidat à la primaire du Parti socialiste, Arnaud Montebourg a réaffirmé mercredi sa promesse d'instaurer le droit de vote des étrangers s'il était élu. Une promesse oubliée de la campagne de François Hollande en 2012.

    C'était une mesure symbolique du candidat Hollande en 2011. Plus précisément, son engagement numéro 50. Le droit de vote des étrangers extracommunautaires aux élections locales, promesse oubliée du quinquennat, sera celle d'Arnaud Montebourg si ce dernier remporte la primaire socialiste.

    Mercredi soir, l'ancien ministre a confirmé son souhait de défendre cette mesure, lors des universités européennes de lutte contre le racisme et les discriminations organisées par la Maison des potes. Elle fera "partie de la réforme de la Constitution" souhaitée par le candidat.

    NANTES

    Revue Politique et Parlementaire, - Renouveau démocratique, l’expérience nantaise de « dialogue citoyen »

    Année après année, chaque mois de janvier, le Cevipof nous livre son baromètre1 de la confiance.

     Et année après année, chaque mois de janvier, les résultats du Cevipof montrent la solidité de la méfiance des Français vis-à-vis de la démocratie : « La défiance vis-à-vis du fonctionnement de la démocratie augmente nettement […] : en 2015, 67 % des personnes interrogées considèrent qu’elle ne fonctionne pas très bien ou pas bien du tout contre 49 % en 2009 (+18 points) ». La défiance est encore plus flagrante encore lorsqu’il s’agit d’évaluer le personnel politique : « L’opinion vis-à-vis des responsables politiques, si elle se situe déjà à un niveau très élevé en 2009, empire encore jusqu’en 2015 : 88 % d’opinions négatives contre 83 % (+5 points) »2.

    NOTRE DAME DES LANDES

    L'Express - Notre-Dame-des-Landes: ce que trahit le nouveau clash entre Valls et Royal

    Le Premier ministre a estimé que la ministre de l'Ecologie, en s'opposant à la construction de l'aéroport, avait "affaibli l'autorité de l'Etat" ce mercredi, sur France inter. Une critique frontale sur fond d'élection présidentielle.

    Entre Manuel Valls et Ségolène Royal, les désaccords sont publics et les accrochages nombreux. En témoigne l'épineux dossier de l'aéroport à Notre-Dame-des-Landes. Le premier veut faire évacuer la zone occupée par les zadistes "à partir de cet automne" pour mieux débuter les travaux, tandis que la seconde ne croit pas dans le projet.

    BUDGET

    Europe 1 - Un budget 2017 étiqueté aile gauche du PS ?

    Le vote des recettes du budget 2017, mardi à l'Assemblée, a ravivé les clivages qui minent le groupe socialiste.

    Le dernier budget du quinquennat porte-t-il plus la marque de l'aile gauche que les précédents ? Les députés ont adopté mardi après-midi, en première lecture, le volet recette du dernier projet de loi de finances du mandat de François Hollande, par 285 voix contre 242. L'ambiance délétère qui a régné lors des débats a notamment permis à l’aile gauche du PS de faire passer, parfois avec le soutien des écologistes, des communistes et même de quelques voix de la droite, plusieurs amendements contre l’avis du gouvernement. Des "allures de fin de règne", allait jusqu’à titrer lundi Le Monde. De son côté, l’exécutif tempère : "Les votes qui sont intervenus, parfois contre l’avis du gouvernement, ne dégradent pas le solde et ne remettent pas en cause nos engagements", a déclaré mardi aux Echos le secrétaire d’Etat chargé du Budget Christian Eckert.

    Le Monde - Un budget aux allures de fin de règne

    Dans un climat de déliquescence de la majorité, le gouvernement a été mis en minorité à plusieurs reprises.

    Il flotte une drôle d’ambiance autour de la discussion de ce dernier projet de loi de finances du quinquennat, dont la première partie (les recettes) doit être votée mardi 25 octobre à l’Assemblée nationale. La droite s’est efforcée de démontrer que le gouvernement actuel allait laisser à son successeur « quantité de factures impayées dans son armoire », comme l’a dénoncé le président (LR) de la commission des finances, Gilles Carrez. « La marque de fabrique de ce projet de budget pour 2017 : on gonfle les recettes à encaisser en 2017 et on reporte au maximum les dépenses sur 2018 et au-delà », a-t-il expliqué.

    CAMBA

    Jean-Christophe Cambadélis : « Une primaire pour surmonter les désaccords »

    Retrouvez ci-dessous l’interview de Jean-Christophe Cambadélis, Premier secrétaire du Parti socialiste, à la Nouvelle République, parue le 22 octobre.

    IDENTITE

    Le Point - Le PS se positionne sur la question de l'identité

    Jean-Christophe Cambadélis a présenté ce mardi le sixième Cahier de la présidentielle du PS, intitulé "Être français au XXIe siècle".

    Ce mardi, le PS a avancé une série de propositions sur le thème de l'identité française. Son objectif : ne pas laisser la droite s'emparer seule de cette question « trop sérieuse » dans la campagne présidentielle. « Nous nous opposons frontalement avec la droite qui partage la même conception de la Nation que l'extrême droite », a fustigé le premier secrétaire Jean-Christophe Cambadélis, au siège du Parti socialiste à Paris, lors de la présentation du sixième Cahier de la présidentielle du PS, intitulé « Être français au XXIe siècle ».

    CAROLINE FOUREST

    Mon vrai désaccord avec Jean Baubérot

    Jean Baubérot se défend de prôner une « laïcité ouverte ». Formidable, mais ce n’est pas mon propos…  Je précise dans mon livre qu’il n’utilise plus cette expression depuis qu’elle est fortement critiquée.

    Mon reproche est ailleurs. Il concerne sa vision relativiste de l’histoire de la laïcité (où toutes les interprétations de 1905 se valent), sa volonté de renégocier la Séparation, son militantisme obstiné pour importer les accommodements religieux » et le modèle canadien, son soutien aux sectes, son vocabulaire caricatural et inversé minimisant le danger du radicalisme religieux tout en parlant de danger « laïciste » et d' »intégrisme républicain ».

    Une conception désarmante de la laïcité qui va jusqu’à la complaisance affichée envers les mouvements religieux radicaux, sexistes et homophobes, comme l’UOIF, qui l’invite presque chaque année à son Congrès.

    Jean Baubérot se défend de placer la liberté religieuse avant l’égalité, mais tous ses travaux et ses prises de positions militent dans ce sens…

    BOUALEM SANSAL

    Le Soir - Boualem Sansal sur l’islamisme: «En Occident, vous êtes dans le déni»

    Pour l’écrivain, les attentats sont le signe que l’islamisation se propage.

    Il se dégage de Boualem Sansal une sérénité, une douceur même, qui contraste avec l’univers aride, sombre et dur du roman 2084. La fin du monde, Grand Prix du roman de l’Académie française en 2015. Cette œuvre, qui projette le lecteur en Abistan, empire entier régi uniquement par la loi de Yölah, révélée par son prophète Abi, où tout libre arbitre, toute pensée et tout doute se voient strictement interdits, vient d’être traduite en néerlandais.

    LEGISLATIVES

    Marianne - Terminer au moins devant Mélenchon en 2017 : le dernier objectif désespéré des élus PS

    De nombreux élus PS, inquiets pour leur réélection, affirment qu'ils choisiront le candidat le plus à même de rassembler en 2017. Pas pour passer au second tour, juste pour limiter les dégâts aux législatives qui suivront en restant devant un Mélenchon ou un Macron.

    Il n'y a pas de candidat naturel pour la présidentielle de 2017. A six mois du scrutin, ce constat dressé par un grand nombre de députés PS interpelle. Repartir avec Hollande, passer chez Valls, temporiser avec Royal ou renverser la table avec Montebourg ? Ceux qui ne font partie d'aucune écurie s'interrogent particulièrement. Plus que sur les orientations programmatiques, de nombreux responsables socialistes affirment aujourd'hui qu'ils feront leur choix en fonction des sondages. Faute de pouvoir s'appuyer sur un candidat susceptible de l'emporter, plusieurs élus affirment d'ores et déjà vouloir se ranger derrière l'homme qui leur assurera... la troisième place, pourtant synonyme d'élimination au premier tour

    MACRON

    Huffington Post - Les cadres socialistes de "En Marche!" vont-ils être exclus du PS?

    Ce mercredi 26 octobre, Emmanuel Macron dévoilait l'organigramme de son mouvement dans lequel figurent plusieurs membres du PS.

    Devant un parterre de journalistes venus nombreux au Pavillon Gabriel à Paris, Emmanuel Macron a présenté ce mercredi 26 octobre l'état-major de son mouvement "En Marche!". Un secrétaire général et neuf délégués issus du monde politique et économique parmi lesquels on retrouve trois élus socialistes: Richard Ferrand (député du Finistère), Stéphane Travert (député de la Manche) et Bariza Khiari (sénatrice de Paris).

    PAUL MAGNETTE

    Arnaud Montebourg - Hommage des Français à Paul Magnette

    Voici la version longue de la tribune d’Arnaud Montebourg dans le Monde du 26 octobre 2016

    La mondialisation, présentée comme irréversible, ne serait elle pas en train de rétrécir et de s’inverser ? Loin des prédictions des partisans de la mondialisation heureuse, il ne s’agit en rien d’un repli sur soi, mais du mouvement irrésistible des origines, et du retour de l’histoire et de la géographie. Voilà pourquoi il parait anachronique de signer ou ratifier les traités TAFTA et CETA de libre-échange avec les Etats-Unis et le Canada et de supprimer comme l’envisage, encore en toute discrétion, la Commission Européenne les dernières protections commerciales vis à vis de la Chine.

    La dernière décennie consacra le triomphe des marques : dans le moteur lancé de la division internationale du travail, on trouve les délocalisations, comme outil d’optimisation des marges des entreprises, la montée du low-cost comme outil d’exploitation des travailleurs au nord comme au sud, la financiarisation des entreprises, comme outil de domination de l’économie réelle, et la sacralisation du consommateur, comme objet de la toute puissance acquise du marketing. Pour réussir ce cycle de transformation culturelle de l’économie mondialisée derrière les marques, il convenait d’obtenir l’assentiment et une certaine complicité passive du consommateur.

    La Tribune - Ceta : la Wallonie, mauvaise conscience de l'UE

    La région wallonne n'a pas cédé et rejette toujours le traité de commerce euro-canadien. Un refus qui place l'UE devant ses contradictions et ses limites.

    Haro sur la Wallonie ! Jusqu'ici, la très discrète entité fédérale belge n'intéressait à peu près personne en dehors des frontières du Royaume des Belges. Mais depuis que son parlement a refusé d'accorder au gouvernement fédéral belge le droit de signer le traité de commerce entre l'Union européenne et le Canada (Ceta), elle est devenue « l'ennemie public numéro un » des dirigeants européens. Ce lundi 24 octobre, l'ancien premier ministre belge Elio di Rupio, lui-même ancien ministre-président de Wallonie, a dénoncé les « pressions invraisemblables » sur l'actuel chef du gouvernement wallon, Paul Magnette.

  • L'actualité des socialistes du 21 au 27 octobre

    A LA UNE : ANDRE GORZ

    Télérama - “Sur le capitalisme et ses dégâts humains et écologiques, André Gorz était visionnaire”

    Décroissance, écologie, travail… Le philosophe et journaliste André Gorz, cofondateur du “Nouvel Observateur”, a proposé avant l’heure des alternatives au capitalisme. Un visionnaire, pour l’historien Willy Gianinazzi, qui publie une biographie de ce penseur.

    En 2006, sa Lettre à D. l’avait fait con­naître du grand public. André Gorz, le journaliste, le philosophe, signait un des plus beaux textes d’amour de la littérature. Soixante-seize pages poignantes et lumineuses sur son amour pour Dorine, absolu, fusionnel, « en deçà et au-delà de la philosophie ». C’était au soir d’une vie multiple et fantastique : un an plus tard, André, 84 ans, et Dorine, 83, se donnaient la mort ensemble.

    REVENU DE BASE

    Altereco, Guillaume Duval - Faut-il mettre en place un revenu de base ?

    En cet automne, la question d’un revenu de base (ou d’existence ou encore universel selon les préférences sémantiques) est au cœur du débat public. Le député socialiste des Yvelines Benoît Hamon en a fait la mesure phare de sa candidature à la primaire socialiste, tandis qu’en face Nathalie Kosciusko-Morizet a choisi d’en faire elle aussi un marqueur dans la primaire de la droite. Les sénateurs de droite Jean-Marie Vanlerenberghe (UDI) et de gauche Daniel Percheron (socialiste) viennent de leur côté de présenter un rapport sur le sujet. Plus concrètement encore, le département de la Gironde veut l’expérimenter en 2018, tandis que le Premier ministre Manuel Valls s’est lui aussi emparé de l’idée en septembre, suite à un rapport remis par Christophe Sirugue au printemps dernier. Et on ne compte plus les débats et écrits sur ce sujet tant dans la sphère citoyenne que chez les universitaires, comme par exemple la journée de travail que l’OFCE y a consacré le 13 octobre.

    CHOMAGE

    OFCE - Chômage : forte volatilité, faible baisse

    Département Analyse et prévision (Equipe France)

    Les chiffres du chômage du mois de septembre 2016, publiés par Pôle emploi, font apparaître une baisse spectaculaire du nombre de demandeurs d’emploi en fin de mois (DEFM) en catégorie A (-66 300 personnes en France métropolitaine). Cette forte baisse fait plus que compenser la hausse tout aussi spectaculaire du mois dernier (+50 200). Au total, sur trois mois, le recul du nombre de demandeurs d’emplois atteint 35 200, troisième baisse trimestrielle consécutive, ce qui n’avait plus été observé depuis le début de la crise au début de 2008. Le chiffre de septembre confirme ainsi le retournement progressif de la courbe des DEFM sur un horizon de temps plus long : depuis le début de l’année, les effectifs en catégorie A ont baissé de 90 000 personnes et de 59 500 sur un an. Si l’on ajoute aux inscrits en catégorie A ceux ayant réalisé une activité réduite au cours du mois (catégories B et C), la baisse mensuelle est moins prononcée (-38 000 personnes), probablement parce qu’une partie des inscrits sans aucune activité a changé de catégorie après avoir retrouvé une activité réduite.

    HOLLANDE

    Slate - 4% de satisfaits de François Hollande? Ce sondage est incomparable aux autres

    Le président de la République n'atteint même pas la barre des 5% de satisfaits selon un dernier sondage. Un record historique? Pas vraiment.

    4% de satisfaits. Le résultat de la dernière enquête Cevipof, réalisée par Ipsos et Sopra Steria pour Le Monde, a de quoi calmer les ardeurs d'un président de la République dont on ne sait toujours pas s'il se représentera en 2017. C'est le score le plus faible de la courte histoire de la collaboration entre le centre de recherches politiques de Sciences Po et le quotidien du soir. Jusque-là, François Hollande était tombé à 5% en juin et juillet 2016, mais il avait légèrement rebondi à 6% de satisfaits en septembre. Avant donc de replonger ce mois-ci.

    VALLS

    Libé - Manuel Valls, côté recours

    Rester fidèle à une candidature de François Hollande ? Tout faire pour se présenter à la place du Président en difficulté au risque de se faire battre lui-même ? Plongée dans les tourments du Premier ministre, qui joue là son avenir politique.

    MONTEBOURG

    LCI - Arnaud Montebourg réactive le droit de vote des étrangers, promesse de François Hollande

    ENGAGEMENT - Candidat à la primaire du Parti socialiste, Arnaud Montebourg a réaffirmé mercredi sa promesse d'instaurer le droit de vote des étrangers s'il était élu. Une promesse oubliée de la campagne de François Hollande en 2012.

    C'était une mesure symbolique du candidat Hollande en 2011. Plus précisément, son engagement numéro 50. Le droit de vote des étrangers extracommunautaires aux élections locales, promesse oubliée du quinquennat, sera celle d'Arnaud Montebourg si ce dernier remporte la primaire socialiste.

    Mercredi soir, l'ancien ministre a confirmé son souhait de défendre cette mesure, lors des universités européennes de lutte contre le racisme et les discriminations organisées par la Maison des potes. Elle fera "partie de la réforme de la Constitution" souhaitée par le candidat.

    NANTES

    Revue Politique et Parlementaire, - Renouveau démocratique, l’expérience nantaise de « dialogue citoyen »

    Année après année, chaque mois de janvier, le Cevipof nous livre son baromètre1 de la confiance.

     Et année après année, chaque mois de janvier, les résultats du Cevipof montrent la solidité de la méfiance des Français vis-à-vis de la démocratie : « La défiance vis-à-vis du fonctionnement de la démocratie augmente nettement […] : en 2015, 67 % des personnes interrogées considèrent qu’elle ne fonctionne pas très bien ou pas bien du tout contre 49 % en 2009 (+18 points) ». La défiance est encore plus flagrante encore lorsqu’il s’agit d’évaluer le personnel politique : « L’opinion vis-à-vis des responsables politiques, si elle se situe déjà à un niveau très élevé en 2009, empire encore jusqu’en 2015 : 88 % d’opinions négatives contre 83 % (+5 points) »2.

    NOTRE DAME DES LANDES

    L'Express - Notre-Dame-des-Landes: ce que trahit le nouveau clash entre Valls et Royal

    Le Premier ministre a estimé que la ministre de l'Ecologie, en s'opposant à la construction de l'aéroport, avait "affaibli l'autorité de l'Etat" ce mercredi, sur France inter. Une critique frontale sur fond d'élection présidentielle.

    Entre Manuel Valls et Ségolène Royal, les désaccords sont publics et les accrochages nombreux. En témoigne l'épineux dossier de l'aéroport à Notre-Dame-des-Landes. Le premier veut faire évacuer la zone occupée par les zadistes "à partir de cet automne" pour mieux débuter les travaux, tandis que la seconde ne croit pas dans le projet.

    BUDGET

    Europe 1 - Un budget 2017 étiqueté aile gauche du PS ?

    Le vote des recettes du budget 2017, mardi à l'Assemblée, a ravivé les clivages qui minent le groupe socialiste.

    Le dernier budget du quinquennat porte-t-il plus la marque de l'aile gauche que les précédents ? Les députés ont adopté mardi après-midi, en première lecture, le volet recette du dernier projet de loi de finances du mandat de François Hollande, par 285 voix contre 242. L'ambiance délétère qui a régné lors des débats a notamment permis à l’aile gauche du PS de faire passer, parfois avec le soutien des écologistes, des communistes et même de quelques voix de la droite, plusieurs amendements contre l’avis du gouvernement. Des "allures de fin de règne", allait jusqu’à titrer lundi Le Monde. De son côté, l’exécutif tempère : "Les votes qui sont intervenus, parfois contre l’avis du gouvernement, ne dégradent pas le solde et ne remettent pas en cause nos engagements", a déclaré mardi aux Echos le secrétaire d’Etat chargé du Budget Christian Eckert.

    Le Monde - Un budget aux allures de fin de règne

    Dans un climat de déliquescence de la majorité, le gouvernement a été mis en minorité à plusieurs reprises.

    Il flotte une drôle d’ambiance autour de la discussion de ce dernier projet de loi de finances du quinquennat, dont la première partie (les recettes) doit être votée mardi 25 octobre à l’Assemblée nationale. La droite s’est efforcée de démontrer que le gouvernement actuel allait laisser à son successeur « quantité de factures impayées dans son armoire », comme l’a dénoncé le président (LR) de la commission des finances, Gilles Carrez. « La marque de fabrique de ce projet de budget pour 2017 : on gonfle les recettes à encaisser en 2017 et on reporte au maximum les dépenses sur 2018 et au-delà », a-t-il expliqué.

    CAMBA

    Jean-Christophe Cambadélis : « Une primaire pour surmonter les désaccords »

    Retrouvez ci-dessous l’interview de Jean-Christophe Cambadélis, Premier secrétaire du Parti socialiste, à la Nouvelle République, parue le 22 octobre.

    IDENTITE

    Le Point - Le PS se positionne sur la question de l'identité

    Jean-Christophe Cambadélis a présenté ce mardi le sixième Cahier de la présidentielle du PS, intitulé "Être français au XXIe siècle".

    Ce mardi, le PS a avancé une série de propositions sur le thème de l'identité française. Son objectif : ne pas laisser la droite s'emparer seule de cette question « trop sérieuse » dans la campagne présidentielle. « Nous nous opposons frontalement avec la droite qui partage la même conception de la Nation que l'extrême droite », a fustigé le premier secrétaire Jean-Christophe Cambadélis, au siège du Parti socialiste à Paris, lors de la présentation du sixième Cahier de la présidentielle du PS, intitulé « Être français au XXIe siècle ».

    CAROLINE FOUREST

    Mon vrai désaccord avec Jean Baubérot

    Jean Baubérot se défend de prôner une « laïcité ouverte ». Formidable, mais ce n’est pas mon propos…  Je précise dans mon livre qu’il n’utilise plus cette expression depuis qu’elle est fortement critiquée.

    Mon reproche est ailleurs. Il concerne sa vision relativiste de l’histoire de la laïcité (où toutes les interprétations de 1905 se valent), sa volonté de renégocier la Séparation, son militantisme obstiné pour importer les accommodements religieux » et le modèle canadien, son soutien aux sectes, son vocabulaire caricatural et inversé minimisant le danger du radicalisme religieux tout en parlant de danger « laïciste » et d' »intégrisme républicain ».

    Une conception désarmante de la laïcité qui va jusqu’à la complaisance affichée envers les mouvements religieux radicaux, sexistes et homophobes, comme l’UOIF, qui l’invite presque chaque année à son Congrès.

    Jean Baubérot se défend de placer la liberté religieuse avant l’égalité, mais tous ses travaux et ses prises de positions militent dans ce sens…

    BOUALEM SANSAL

    Le Soir - Boualem Sansal sur l’islamisme: «En Occident, vous êtes dans le déni»

    Pour l’écrivain, les attentats sont le signe que l’islamisation se propage.

    Il se dégage de Boualem Sansal une sérénité, une douceur même, qui contraste avec l’univers aride, sombre et dur du roman 2084. La fin du monde, Grand Prix du roman de l’Académie française en 2015. Cette œuvre, qui projette le lecteur en Abistan, empire entier régi uniquement par la loi de Yölah, révélée par son prophète Abi, où tout libre arbitre, toute pensée et tout doute se voient strictement interdits, vient d’être traduite en néerlandais.

    LEGISLATIVES

    Marianne - Terminer au moins devant Mélenchon en 2017 : le dernier objectif désespéré des élus PS

    De nombreux élus PS, inquiets pour leur réélection, affirment qu'ils choisiront le candidat le plus à même de rassembler en 2017. Pas pour passer au second tour, juste pour limiter les dégâts aux législatives qui suivront en restant devant un Mélenchon ou un Macron.

    Il n'y a pas de candidat naturel pour la présidentielle de 2017. A six mois du scrutin, ce constat dressé par un grand nombre de députés PS interpelle. Repartir avec Hollande, passer chez Valls, temporiser avec Royal ou renverser la table avec Montebourg ? Ceux qui ne font partie d'aucune écurie s'interrogent particulièrement. Plus que sur les orientations programmatiques, de nombreux responsables socialistes affirment aujourd'hui qu'ils feront leur choix en fonction des sondages. Faute de pouvoir s'appuyer sur un candidat susceptible de l'emporter, plusieurs élus affirment d'ores et déjà vouloir se ranger derrière l'homme qui leur assurera... la troisième place, pourtant synonyme d'élimination au premier tour

    MACRON

    Huffington Post - Les cadres socialistes de "En Marche!" vont-ils être exclus du PS?

    Ce mercredi 26 octobre, Emmanuel Macron dévoilait l'organigramme de son mouvement dans lequel figurent plusieurs membres du PS.

    Devant un parterre de journalistes venus nombreux au Pavillon Gabriel à Paris, Emmanuel Macron a présenté ce mercredi 26 octobre l'état-major de son mouvement "En Marche!". Un secrétaire général et neuf délégués issus du monde politique et économique parmi lesquels on retrouve trois élus socialistes: Richard Ferrand (député du Finistère), Stéphane Travert (député de la Manche) et Bariza Khiari (sénatrice de Paris).

    PAUL MAGNETTE

    Arnaud Montebourg - Hommage des Français à Paul Magnette

    Voici la version longue de la tribune d’Arnaud Montebourg dans le Monde du 26 octobre 2016

    La mondialisation, présentée comme irréversible, ne serait elle pas en train de rétrécir et de s’inverser ? Loin des prédictions des partisans de la mondialisation heureuse, il ne s’agit en rien d’un repli sur soi, mais du mouvement irrésistible des origines, et du retour de l’histoire et de la géographie. Voilà pourquoi il parait anachronique de signer ou ratifier les traités TAFTA et CETA de libre-échange avec les Etats-Unis et le Canada et de supprimer comme l’envisage, encore en toute discrétion, la Commission Européenne les dernières protections commerciales vis à vis de la Chine.

    La dernière décennie consacra le triomphe des marques : dans le moteur lancé de la division internationale du travail, on trouve les délocalisations, comme outil d’optimisation des marges des entreprises, la montée du low-cost comme outil d’exploitation des travailleurs au nord comme au sud, la financiarisation des entreprises, comme outil de domination de l’économie réelle, et la sacralisation du consommateur, comme objet de la toute puissance acquise du marketing. Pour réussir ce cycle de transformation culturelle de l’économie mondialisée derrière les marques, il convenait d’obtenir l’assentiment et une certaine complicité passive du consommateur.

    La Tribune - Ceta : la Wallonie, mauvaise conscience de l'UE

    La région wallonne n'a pas cédé et rejette toujours le traité de commerce euro-canadien. Un refus qui place l'UE devant ses contradictions et ses limites.

    Haro sur la Wallonie ! Jusqu'ici, la très discrète entité fédérale belge n'intéressait à peu près personne en dehors des frontières du Royaume des Belges. Mais depuis que son parlement a refusé d'accorder au gouvernement fédéral belge le droit de signer le traité de commerce entre l'Union européenne et le Canada (Ceta), elle est devenue « l'ennemie public numéro un » des dirigeants européens. Ce lundi 24 octobre, l'ancien premier ministre belge Elio di Rupio, lui-même ancien ministre-président de Wallonie, a dénoncé les « pressions invraisemblables » sur l'actuel chef du gouvernement wallon, Paul Magnette.

  • L'actualité des socialistes du 21 au 27 octobre

    A LA UNE : ANDRE GORZ

    Télérama - “Sur le capitalisme et ses dégâts humains et écologiques, André Gorz était visionnaire”

    Décroissance, écologie, travail… Le philosophe et journaliste André Gorz, cofondateur du “Nouvel Observateur”, a proposé avant l’heure des alternatives au capitalisme. Un visionnaire, pour l’historien Willy Gianinazzi, qui publie une biographie de ce penseur.

    En 2006, sa Lettre à D. l’avait fait con­naître du grand public. André Gorz, le journaliste, le philosophe, signait un des plus beaux textes d’amour de la littérature. Soixante-seize pages poignantes et lumineuses sur son amour pour Dorine, absolu, fusionnel, « en deçà et au-delà de la philosophie ». C’était au soir d’une vie multiple et fantastique : un an plus tard, André, 84 ans, et Dorine, 83, se donnaient la mort ensemble.

    REVENU DE BASE

    Altereco, Guillaume Duval - Faut-il mettre en place un revenu de base ?

    En cet automne, la question d’un revenu de base (ou d’existence ou encore universel selon les préférences sémantiques) est au cœur du débat public. Le député socialiste des Yvelines Benoît Hamon en a fait la mesure phare de sa candidature à la primaire socialiste, tandis qu’en face Nathalie Kosciusko-Morizet a choisi d’en faire elle aussi un marqueur dans la primaire de la droite. Les sénateurs de droite Jean-Marie Vanlerenberghe (UDI) et de gauche Daniel Percheron (socialiste) viennent de leur côté de présenter un rapport sur le sujet. Plus concrètement encore, le département de la Gironde veut l’expérimenter en 2018, tandis que le Premier ministre Manuel Valls s’est lui aussi emparé de l’idée en septembre, suite à un rapport remis par Christophe Sirugue au printemps dernier. Et on ne compte plus les débats et écrits sur ce sujet tant dans la sphère citoyenne que chez les universitaires, comme par exemple la journée de travail que l’OFCE y a consacré le 13 octobre.

    CHOMAGE

    OFCE - Chômage : forte volatilité, faible baisse

    Département Analyse et prévision (Equipe France)

    Les chiffres du chômage du mois de septembre 2016, publiés par Pôle emploi, font apparaître une baisse spectaculaire du nombre de demandeurs d’emploi en fin de mois (DEFM) en catégorie A (-66 300 personnes en France métropolitaine). Cette forte baisse fait plus que compenser la hausse tout aussi spectaculaire du mois dernier (+50 200). Au total, sur trois mois, le recul du nombre de demandeurs d’emplois atteint 35 200, troisième baisse trimestrielle consécutive, ce qui n’avait plus été observé depuis le début de la crise au début de 2008. Le chiffre de septembre confirme ainsi le retournement progressif de la courbe des DEFM sur un horizon de temps plus long : depuis le début de l’année, les effectifs en catégorie A ont baissé de 90 000 personnes et de 59 500 sur un an. Si l’on ajoute aux inscrits en catégorie A ceux ayant réalisé une activité réduite au cours du mois (catégories B et C), la baisse mensuelle est moins prononcée (-38 000 personnes), probablement parce qu’une partie des inscrits sans aucune activité a changé de catégorie après avoir retrouvé une activité réduite.

    HOLLANDE

    Slate - 4% de satisfaits de François Hollande? Ce sondage est incomparable aux autres

    Le président de la République n'atteint même pas la barre des 5% de satisfaits selon un dernier sondage. Un record historique? Pas vraiment.

    4% de satisfaits. Le résultat de la dernière enquête Cevipof, réalisée par Ipsos et Sopra Steria pour Le Monde, a de quoi calmer les ardeurs d'un président de la République dont on ne sait toujours pas s'il se représentera en 2017. C'est le score le plus faible de la courte histoire de la collaboration entre le centre de recherches politiques de Sciences Po et le quotidien du soir. Jusque-là, François Hollande était tombé à 5% en juin et juillet 2016, mais il avait légèrement rebondi à 6% de satisfaits en septembre. Avant donc de replonger ce mois-ci.

    VALLS

    Libé - Manuel Valls, côté recours

    Rester fidèle à une candidature de François Hollande ? Tout faire pour se présenter à la place du Président en difficulté au risque de se faire battre lui-même ? Plongée dans les tourments du Premier ministre, qui joue là son avenir politique.

    MONTEBOURG

    LCI - Arnaud Montebourg réactive le droit de vote des étrangers, promesse de François Hollande

    ENGAGEMENT - Candidat à la primaire du Parti socialiste, Arnaud Montebourg a réaffirmé mercredi sa promesse d'instaurer le droit de vote des étrangers s'il était élu. Une promesse oubliée de la campagne de François Hollande en 2012.

    C'était une mesure symbolique du candidat Hollande en 2011. Plus précisément, son engagement numéro 50. Le droit de vote des étrangers extracommunautaires aux élections locales, promesse oubliée du quinquennat, sera celle d'Arnaud Montebourg si ce dernier remporte la primaire socialiste.

    Mercredi soir, l'ancien ministre a confirmé son souhait de défendre cette mesure, lors des universités européennes de lutte contre le racisme et les discriminations organisées par la Maison des potes. Elle fera "partie de la réforme de la Constitution" souhaitée par le candidat.

    NANTES

    Revue Politique et Parlementaire, - Renouveau démocratique, l’expérience nantaise de « dialogue citoyen »

    Année après année, chaque mois de janvier, le Cevipof nous livre son baromètre1 de la confiance.

     Et année après année, chaque mois de janvier, les résultats du Cevipof montrent la solidité de la méfiance des Français vis-à-vis de la démocratie : « La défiance vis-à-vis du fonctionnement de la démocratie augmente nettement […] : en 2015, 67 % des personnes interrogées considèrent qu’elle ne fonctionne pas très bien ou pas bien du tout contre 49 % en 2009 (+18 points) ». La défiance est encore plus flagrante encore lorsqu’il s’agit d’évaluer le personnel politique : « L’opinion vis-à-vis des responsables politiques, si elle se situe déjà à un niveau très élevé en 2009, empire encore jusqu’en 2015 : 88 % d’opinions négatives contre 83 % (+5 points) »2.

    NOTRE DAME DES LANDES

    L'Express - Notre-Dame-des-Landes: ce que trahit le nouveau clash entre Valls et Royal

    Le Premier ministre a estimé que la ministre de l'Ecologie, en s'opposant à la construction de l'aéroport, avait "affaibli l'autorité de l'Etat" ce mercredi, sur France inter. Une critique frontale sur fond d'élection présidentielle.

    Entre Manuel Valls et Ségolène Royal, les désaccords sont publics et les accrochages nombreux. En témoigne l'épineux dossier de l'aéroport à Notre-Dame-des-Landes. Le premier veut faire évacuer la zone occupée par les zadistes "à partir de cet automne" pour mieux débuter les travaux, tandis que la seconde ne croit pas dans le projet.

    BUDGET

    Europe 1 - Un budget 2017 étiqueté aile gauche du PS ?

    Le vote des recettes du budget 2017, mardi à l'Assemblée, a ravivé les clivages qui minent le groupe socialiste.

    Le dernier budget du quinquennat porte-t-il plus la marque de l'aile gauche que les précédents ? Les députés ont adopté mardi après-midi, en première lecture, le volet recette du dernier projet de loi de finances du mandat de François Hollande, par 285 voix contre 242. L'ambiance délétère qui a régné lors des débats a notamment permis à l’aile gauche du PS de faire passer, parfois avec le soutien des écologistes, des communistes et même de quelques voix de la droite, plusieurs amendements contre l’avis du gouvernement. Des "allures de fin de règne", allait jusqu’à titrer lundi Le Monde. De son côté, l’exécutif tempère : "Les votes qui sont intervenus, parfois contre l’avis du gouvernement, ne dégradent pas le solde et ne remettent pas en cause nos engagements", a déclaré mardi aux Echos le secrétaire d’Etat chargé du Budget Christian Eckert.

    Le Monde - Un budget aux allures de fin de règne

    Dans un climat de déliquescence de la majorité, le gouvernement a été mis en minorité à plusieurs reprises.

    Il flotte une drôle d’ambiance autour de la discussion de ce dernier projet de loi de finances du quinquennat, dont la première partie (les recettes) doit être votée mardi 25 octobre à l’Assemblée nationale. La droite s’est efforcée de démontrer que le gouvernement actuel allait laisser à son successeur « quantité de factures impayées dans son armoire », comme l’a dénoncé le président (LR) de la commission des finances, Gilles Carrez. « La marque de fabrique de ce projet de budget pour 2017 : on gonfle les recettes à encaisser en 2017 et on reporte au maximum les dépenses sur 2018 et au-delà », a-t-il expliqué.

    CAMBA

    Jean-Christophe Cambadélis : « Une primaire pour surmonter les désaccords »

    Retrouvez ci-dessous l’interview de Jean-Christophe Cambadélis, Premier secrétaire du Parti socialiste, à la Nouvelle République, parue le 22 octobre.

    IDENTITE

    Le Point - Le PS se positionne sur la question de l'identité

    Jean-Christophe Cambadélis a présenté ce mardi le sixième Cahier de la présidentielle du PS, intitulé "Être français au XXIe siècle".

    Ce mardi, le PS a avancé une série de propositions sur le thème de l'identité française. Son objectif : ne pas laisser la droite s'emparer seule de cette question « trop sérieuse » dans la campagne présidentielle. « Nous nous opposons frontalement avec la droite qui partage la même conception de la Nation que l'extrême droite », a fustigé le premier secrétaire Jean-Christophe Cambadélis, au siège du Parti socialiste à Paris, lors de la présentation du sixième Cahier de la présidentielle du PS, intitulé « Être français au XXIe siècle ».

    CAROLINE FOUREST

    Mon vrai désaccord avec Jean Baubérot

    Jean Baubérot se défend de prôner une « laïcité ouverte ». Formidable, mais ce n’est pas mon propos…  Je précise dans mon livre qu’il n’utilise plus cette expression depuis qu’elle est fortement critiquée.

    Mon reproche est ailleurs. Il concerne sa vision relativiste de l’histoire de la laïcité (où toutes les interprétations de 1905 se valent), sa volonté de renégocier la Séparation, son militantisme obstiné pour importer les accommodements religieux » et le modèle canadien, son soutien aux sectes, son vocabulaire caricatural et inversé minimisant le danger du radicalisme religieux tout en parlant de danger « laïciste » et d' »intégrisme républicain ».

    Une conception désarmante de la laïcité qui va jusqu’à la complaisance affichée envers les mouvements religieux radicaux, sexistes et homophobes, comme l’UOIF, qui l’invite presque chaque année à son Congrès.

    Jean Baubérot se défend de placer la liberté religieuse avant l’égalité, mais tous ses travaux et ses prises de positions militent dans ce sens…

    BOUALEM SANSAL

    Le Soir - Boualem Sansal sur l’islamisme: «En Occident, vous êtes dans le déni»

    Pour l’écrivain, les attentats sont le signe que l’islamisation se propage.

    Il se dégage de Boualem Sansal une sérénité, une douceur même, qui contraste avec l’univers aride, sombre et dur du roman 2084. La fin du monde, Grand Prix du roman de l’Académie française en 2015. Cette œuvre, qui projette le lecteur en Abistan, empire entier régi uniquement par la loi de Yölah, révélée par son prophète Abi, où tout libre arbitre, toute pensée et tout doute se voient strictement interdits, vient d’être traduite en néerlandais.

    LEGISLATIVES

    Marianne - Terminer au moins devant Mélenchon en 2017 : le dernier objectif désespéré des élus PS

    De nombreux élus PS, inquiets pour leur réélection, affirment qu'ils choisiront le candidat le plus à même de rassembler en 2017. Pas pour passer au second tour, juste pour limiter les dégâts aux législatives qui suivront en restant devant un Mélenchon ou un Macron.

    Il n'y a pas de candidat naturel pour la présidentielle de 2017. A six mois du scrutin, ce constat dressé par un grand nombre de députés PS interpelle. Repartir avec Hollande, passer chez Valls, temporiser avec Royal ou renverser la table avec Montebourg ? Ceux qui ne font partie d'aucune écurie s'interrogent particulièrement. Plus que sur les orientations programmatiques, de nombreux responsables socialistes affirment aujourd'hui qu'ils feront leur choix en fonction des sondages. Faute de pouvoir s'appuyer sur un candidat susceptible de l'emporter, plusieurs élus affirment d'ores et déjà vouloir se ranger derrière l'homme qui leur assurera... la troisième place, pourtant synonyme d'élimination au premier tour

    MACRON

    Huffington Post - Les cadres socialistes de "En Marche!" vont-ils être exclus du PS?

    Ce mercredi 26 octobre, Emmanuel Macron dévoilait l'organigramme de son mouvement dans lequel figurent plusieurs membres du PS.

    Devant un parterre de journalistes venus nombreux au Pavillon Gabriel à Paris, Emmanuel Macron a présenté ce mercredi 26 octobre l'état-major de son mouvement "En Marche!". Un secrétaire général et neuf délégués issus du monde politique et économique parmi lesquels on retrouve trois élus socialistes: Richard Ferrand (député du Finistère), Stéphane Travert (député de la Manche) et Bariza Khiari (sénatrice de Paris).

    PAUL MAGNETTE

    Arnaud Montebourg - Hommage des Français à Paul Magnette

    Voici la version longue de la tribune d’Arnaud Montebourg dans le Monde du 26 octobre 2016

    La mondialisation, présentée comme irréversible, ne serait elle pas en train de rétrécir et de s’inverser ? Loin des prédictions des partisans de la mondialisation heureuse, il ne s’agit en rien d’un repli sur soi, mais du mouvement irrésistible des origines, et du retour de l’histoire et de la géographie. Voilà pourquoi il parait anachronique de signer ou ratifier les traités TAFTA et CETA de libre-échange avec les Etats-Unis et le Canada et de supprimer comme l’envisage, encore en toute discrétion, la Commission Européenne les dernières protections commerciales vis à vis de la Chine.

    La dernière décennie consacra le triomphe des marques : dans le moteur lancé de la division internationale du travail, on trouve les délocalisations, comme outil d’optimisation des marges des entreprises, la montée du low-cost comme outil d’exploitation des travailleurs au nord comme au sud, la financiarisation des entreprises, comme outil de domination de l’économie réelle, et la sacralisation du consommateur, comme objet de la toute puissance acquise du marketing. Pour réussir ce cycle de transformation culturelle de l’économie mondialisée derrière les marques, il convenait d’obtenir l’assentiment et une certaine complicité passive du consommateur.

    La Tribune - Ceta : la Wallonie, mauvaise conscience de l'UE

    La région wallonne n'a pas cédé et rejette toujours le traité de commerce euro-canadien. Un refus qui place l'UE devant ses contradictions et ses limites.

    Haro sur la Wallonie ! Jusqu'ici, la très discrète entité fédérale belge n'intéressait à peu près personne en dehors des frontières du Royaume des Belges. Mais depuis que son parlement a refusé d'accorder au gouvernement fédéral belge le droit de signer le traité de commerce entre l'Union européenne et le Canada (Ceta), elle est devenue « l'ennemie public numéro un » des dirigeants européens. Ce lundi 24 octobre, l'ancien premier ministre belge Elio di Rupio, lui-même ancien ministre-président de Wallonie, a dénoncé les « pressions invraisemblables » sur l'actuel chef du gouvernement wallon, Paul Magnette.

  • L'actualité des socialistes du 21 au 27 octobre

    A LA UNE : ANDRE GORZ

    Télérama - “Sur le capitalisme et ses dégâts humains et écologiques, André Gorz était visionnaire”

    Décroissance, écologie, travail… Le philosophe et journaliste André Gorz, cofondateur du “Nouvel Observateur”, a proposé avant l’heure des alternatives au capitalisme. Un visionnaire, pour l’historien Willy Gianinazzi, qui publie une biographie de ce penseur.

    En 2006, sa Lettre à D. l’avait fait con­naître du grand public. André Gorz, le journaliste, le philosophe, signait un des plus beaux textes d’amour de la littérature. Soixante-seize pages poignantes et lumineuses sur son amour pour Dorine, absolu, fusionnel, « en deçà et au-delà de la philosophie ». C’était au soir d’une vie multiple et fantastique : un an plus tard, André, 84 ans, et Dorine, 83, se donnaient la mort ensemble.

    REVENU DE BASE

    Altereco, Guillaume Duval - Faut-il mettre en place un revenu de base ?

    En cet automne, la question d’un revenu de base (ou d’existence ou encore universel selon les préférences sémantiques) est au cœur du débat public. Le député socialiste des Yvelines Benoît Hamon en a fait la mesure phare de sa candidature à la primaire socialiste, tandis qu’en face Nathalie Kosciusko-Morizet a choisi d’en faire elle aussi un marqueur dans la primaire de la droite. Les sénateurs de droite Jean-Marie Vanlerenberghe (UDI) et de gauche Daniel Percheron (socialiste) viennent de leur côté de présenter un rapport sur le sujet. Plus concrètement encore, le département de la Gironde veut l’expérimenter en 2018, tandis que le Premier ministre Manuel Valls s’est lui aussi emparé de l’idée en septembre, suite à un rapport remis par Christophe Sirugue au printemps dernier. Et on ne compte plus les débats et écrits sur ce sujet tant dans la sphère citoyenne que chez les universitaires, comme par exemple la journée de travail que l’OFCE y a consacré le 13 octobre.

    CHOMAGE

    OFCE - Chômage : forte volatilité, faible baisse

    Département Analyse et prévision (Equipe France)

    Les chiffres du chômage du mois de septembre 2016, publiés par Pôle emploi, font apparaître une baisse spectaculaire du nombre de demandeurs d’emploi en fin de mois (DEFM) en catégorie A (-66 300 personnes en France métropolitaine). Cette forte baisse fait plus que compenser la hausse tout aussi spectaculaire du mois dernier (+50 200). Au total, sur trois mois, le recul du nombre de demandeurs d’emplois atteint 35 200, troisième baisse trimestrielle consécutive, ce qui n’avait plus été observé depuis le début de la crise au début de 2008. Le chiffre de septembre confirme ainsi le retournement progressif de la courbe des DEFM sur un horizon de temps plus long : depuis le début de l’année, les effectifs en catégorie A ont baissé de 90 000 personnes et de 59 500 sur un an. Si l’on ajoute aux inscrits en catégorie A ceux ayant réalisé une activité réduite au cours du mois (catégories B et C), la baisse mensuelle est moins prononcée (-38 000 personnes), probablement parce qu’une partie des inscrits sans aucune activité a changé de catégorie après avoir retrouvé une activité réduite.

    HOLLANDE

    Slate - 4% de satisfaits de François Hollande? Ce sondage est incomparable aux autres

    Le président de la République n'atteint même pas la barre des 5% de satisfaits selon un dernier sondage. Un record historique? Pas vraiment.

    4% de satisfaits. Le résultat de la dernière enquête Cevipof, réalisée par Ipsos et Sopra Steria pour Le Monde, a de quoi calmer les ardeurs d'un président de la République dont on ne sait toujours pas s'il se représentera en 2017. C'est le score le plus faible de la courte histoire de la collaboration entre le centre de recherches politiques de Sciences Po et le quotidien du soir. Jusque-là, François Hollande était tombé à 5% en juin et juillet 2016, mais il avait légèrement rebondi à 6% de satisfaits en septembre. Avant donc de replonger ce mois-ci.

    VALLS

    Libé - Manuel Valls, côté recours

    Rester fidèle à une candidature de François Hollande ? Tout faire pour se présenter à la place du Président en difficulté au risque de se faire battre lui-même ? Plongée dans les tourments du Premier ministre, qui joue là son avenir politique.

    MONTEBOURG

    LCI - Arnaud Montebourg réactive le droit de vote des étrangers, promesse de François Hollande

    ENGAGEMENT - Candidat à la primaire du Parti socialiste, Arnaud Montebourg a réaffirmé mercredi sa promesse d'instaurer le droit de vote des étrangers s'il était élu. Une promesse oubliée de la campagne de François Hollande en 2012.

    C'était une mesure symbolique du candidat Hollande en 2011. Plus précisément, son engagement numéro 50. Le droit de vote des étrangers extracommunautaires aux élections locales, promesse oubliée du quinquennat, sera celle d'Arnaud Montebourg si ce dernier remporte la primaire socialiste.

    Mercredi soir, l'ancien ministre a confirmé son souhait de défendre cette mesure, lors des universités européennes de lutte contre le racisme et les discriminations organisées par la Maison des potes. Elle fera "partie de la réforme de la Constitution" souhaitée par le candidat.

    NANTES

    Revue Politique et Parlementaire, - Renouveau démocratique, l’expérience nantaise de « dialogue citoyen »

    Année après année, chaque mois de janvier, le Cevipof nous livre son baromètre1 de la confiance.

     Et année après année, chaque mois de janvier, les résultats du Cevipof montrent la solidité de la méfiance des Français vis-à-vis de la démocratie : « La défiance vis-à-vis du fonctionnement de la démocratie augmente nettement […] : en 2015, 67 % des personnes interrogées considèrent qu’elle ne fonctionne pas très bien ou pas bien du tout contre 49 % en 2009 (+18 points) ». La défiance est encore plus flagrante encore lorsqu’il s’agit d’évaluer le personnel politique : « L’opinion vis-à-vis des responsables politiques, si elle se situe déjà à un niveau très élevé en 2009, empire encore jusqu’en 2015 : 88 % d’opinions négatives contre 83 % (+5 points) »2.

    NOTRE DAME DES LANDES

    L'Express - Notre-Dame-des-Landes: ce que trahit le nouveau clash entre Valls et Royal

    Le Premier ministre a estimé que la ministre de l'Ecologie, en s'opposant à la construction de l'aéroport, avait "affaibli l'autorité de l'Etat" ce mercredi, sur France inter. Une critique frontale sur fond d'élection présidentielle.

    Entre Manuel Valls et Ségolène Royal, les désaccords sont publics et les accrochages nombreux. En témoigne l'épineux dossier de l'aéroport à Notre-Dame-des-Landes. Le premier veut faire évacuer la zone occupée par les zadistes "à partir de cet automne" pour mieux débuter les travaux, tandis que la seconde ne croit pas dans le projet.

    BUDGET

    Europe 1 - Un budget 2017 étiqueté aile gauche du PS ?

    Le vote des recettes du budget 2017, mardi à l'Assemblée, a ravivé les clivages qui minent le groupe socialiste.

    Le dernier budget du quinquennat porte-t-il plus la marque de l'aile gauche que les précédents ? Les députés ont adopté mardi après-midi, en première lecture, le volet recette du dernier projet de loi de finances du mandat de François Hollande, par 285 voix contre 242. L'ambiance délétère qui a régné lors des débats a notamment permis à l’aile gauche du PS de faire passer, parfois avec le soutien des écologistes, des communistes et même de quelques voix de la droite, plusieurs amendements contre l’avis du gouvernement. Des "allures de fin de règne", allait jusqu’à titrer lundi Le Monde. De son côté, l’exécutif tempère : "Les votes qui sont intervenus, parfois contre l’avis du gouvernement, ne dégradent pas le solde et ne remettent pas en cause nos engagements", a déclaré mardi aux Echos le secrétaire d’Etat chargé du Budget Christian Eckert.

    Le Monde - Un budget aux allures de fin de règne

    Dans un climat de déliquescence de la majorité, le gouvernement a été mis en minorité à plusieurs reprises.

    Il flotte une drôle d’ambiance autour de la discussion de ce dernier projet de loi de finances du quinquennat, dont la première partie (les recettes) doit être votée mardi 25 octobre à l’Assemblée nationale. La droite s’est efforcée de démontrer que le gouvernement actuel allait laisser à son successeur « quantité de factures impayées dans son armoire », comme l’a dénoncé le président (LR) de la commission des finances, Gilles Carrez. « La marque de fabrique de ce projet de budget pour 2017 : on gonfle les recettes à encaisser en 2017 et on reporte au maximum les dépenses sur 2018 et au-delà », a-t-il expliqué.

    CAMBA

    Jean-Christophe Cambadélis : « Une primaire pour surmonter les désaccords »

    Retrouvez ci-dessous l’interview de Jean-Christophe Cambadélis, Premier secrétaire du Parti socialiste, à la Nouvelle République, parue le 22 octobre.

    IDENTITE

    Le Point - Le PS se positionne sur la question de l'identité

    Jean-Christophe Cambadélis a présenté ce mardi le sixième Cahier de la présidentielle du PS, intitulé "Être français au XXIe siècle".

    Ce mardi, le PS a avancé une série de propositions sur le thème de l'identité française. Son objectif : ne pas laisser la droite s'emparer seule de cette question « trop sérieuse » dans la campagne présidentielle. « Nous nous opposons frontalement avec la droite qui partage la même conception de la Nation que l'extrême droite », a fustigé le premier secrétaire Jean-Christophe Cambadélis, au siège du Parti socialiste à Paris, lors de la présentation du sixième Cahier de la présidentielle du PS, intitulé « Être français au XXIe siècle ».

    CAROLINE FOUREST

    Mon vrai désaccord avec Jean Baubérot

    Jean Baubérot se défend de prôner une « laïcité ouverte ». Formidable, mais ce n’est pas mon propos…  Je précise dans mon livre qu’il n’utilise plus cette expression depuis qu’elle est fortement critiquée.

    Mon reproche est ailleurs. Il concerne sa vision relativiste de l’histoire de la laïcité (où toutes les interprétations de 1905 se valent), sa volonté de renégocier la Séparation, son militantisme obstiné pour importer les accommodements religieux » et le modèle canadien, son soutien aux sectes, son vocabulaire caricatural et inversé minimisant le danger du radicalisme religieux tout en parlant de danger « laïciste » et d' »intégrisme républicain ».

    Une conception désarmante de la laïcité qui va jusqu’à la complaisance affichée envers les mouvements religieux radicaux, sexistes et homophobes, comme l’UOIF, qui l’invite presque chaque année à son Congrès.

    Jean Baubérot se défend de placer la liberté religieuse avant l’égalité, mais tous ses travaux et ses prises de positions militent dans ce sens…

    BOUALEM SANSAL

    Le Soir - Boualem Sansal sur l’islamisme: «En Occident, vous êtes dans le déni»

    Pour l’écrivain, les attentats sont le signe que l’islamisation se propage.

    Il se dégage de Boualem Sansal une sérénité, une douceur même, qui contraste avec l’univers aride, sombre et dur du roman 2084. La fin du monde, Grand Prix du roman de l’Académie française en 2015. Cette œuvre, qui projette le lecteur en Abistan, empire entier régi uniquement par la loi de Yölah, révélée par son prophète Abi, où tout libre arbitre, toute pensée et tout doute se voient strictement interdits, vient d’être traduite en néerlandais.

    LEGISLATIVES

    Marianne - Terminer au moins devant Mélenchon en 2017 : le dernier objectif désespéré des élus PS

    De nombreux élus PS, inquiets pour leur réélection, affirment qu'ils choisiront le candidat le plus à même de rassembler en 2017. Pas pour passer au second tour, juste pour limiter les dégâts aux législatives qui suivront en restant devant un Mélenchon ou un Macron.

    Il n'y a pas de candidat naturel pour la présidentielle de 2017. A six mois du scrutin, ce constat dressé par un grand nombre de députés PS interpelle. Repartir avec Hollande, passer chez Valls, temporiser avec Royal ou renverser la table avec Montebourg ? Ceux qui ne font partie d'aucune écurie s'interrogent particulièrement. Plus que sur les orientations programmatiques, de nombreux responsables socialistes affirment aujourd'hui qu'ils feront leur choix en fonction des sondages. Faute de pouvoir s'appuyer sur un candidat susceptible de l'emporter, plusieurs élus affirment d'ores et déjà vouloir se ranger derrière l'homme qui leur assurera... la troisième place, pourtant synonyme d'élimination au premier tour

    MACRON

    Huffington Post - Les cadres socialistes de "En Marche!" vont-ils être exclus du PS?

    Ce mercredi 26 octobre, Emmanuel Macron dévoilait l'organigramme de son mouvement dans lequel figurent plusieurs membres du PS.

    Devant un parterre de journalistes venus nombreux au Pavillon Gabriel à Paris, Emmanuel Macron a présenté ce mercredi 26 octobre l'état-major de son mouvement "En Marche!". Un secrétaire général et neuf délégués issus du monde politique et économique parmi lesquels on retrouve trois élus socialistes: Richard Ferrand (député du Finistère), Stéphane Travert (député de la Manche) et Bariza Khiari (sénatrice de Paris).

    PAUL MAGNETTE

    Arnaud Montebourg - Hommage des Français à Paul Magnette

    Voici la version longue de la tribune d’Arnaud Montebourg dans le Monde du 26 octobre 2016

    La mondialisation, présentée comme irréversible, ne serait elle pas en train de rétrécir et de s’inverser ? Loin des prédictions des partisans de la mondialisation heureuse, il ne s’agit en rien d’un repli sur soi, mais du mouvement irrésistible des origines, et du retour de l’histoire et de la géographie. Voilà pourquoi il parait anachronique de signer ou ratifier les traités TAFTA et CETA de libre-échange avec les Etats-Unis et le Canada et de supprimer comme l’envisage, encore en toute discrétion, la Commission Européenne les dernières protections commerciales vis à vis de la Chine.

    La dernière décennie consacra le triomphe des marques : dans le moteur lancé de la division internationale du travail, on trouve les délocalisations, comme outil d’optimisation des marges des entreprises, la montée du low-cost comme outil d’exploitation des travailleurs au nord comme au sud, la financiarisation des entreprises, comme outil de domination de l’économie réelle, et la sacralisation du consommateur, comme objet de la toute puissance acquise du marketing. Pour réussir ce cycle de transformation culturelle de l’économie mondialisée derrière les marques, il convenait d’obtenir l’assentiment et une certaine complicité passive du consommateur.

    La Tribune - Ceta : la Wallonie, mauvaise conscience de l'UE

    La région wallonne n'a pas cédé et rejette toujours le traité de commerce euro-canadien. Un refus qui place l'UE devant ses contradictions et ses limites.

    Haro sur la Wallonie ! Jusqu'ici, la très discrète entité fédérale belge n'intéressait à peu près personne en dehors des frontières du Royaume des Belges. Mais depuis que son parlement a refusé d'accorder au gouvernement fédéral belge le droit de signer le traité de commerce entre l'Union européenne et le Canada (Ceta), elle est devenue « l'ennemie public numéro un » des dirigeants européens. Ce lundi 24 octobre, l'ancien premier ministre belge Elio di Rupio, lui-même ancien ministre-président de Wallonie, a dénoncé les « pressions invraisemblables » sur l'actuel chef du gouvernement wallon, Paul Magnette.