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actualité - Page 155

  • PS - Manifestation du 12 septembre : position du Parti socialiste

    05 septembre 2017

    Le Parti socialiste soutient, dans le respect de l’indépendance syndicale, toutes les démarches de mobilisation, mais il ne sera pas pour autant co-initiateur de la manifestation du 12 septembre prochain.

    Il va promouvoir une campagne pour l’unité au travers d’un tract qui sera publié à plusieurs millions d’exemplaires et des rassemblements devant les préfectures.

     
  • PS - Rentrée 2017: Monsieur le Ministre, effacer n’est pas progresser !

    Le Parti socialiste souhaite une bonne rentrée aux élèves et à leurs parents ainsi, plus généralement, qu’à celles et ceux qui œuvrent, à l’école, dans les collectivités locales ou les associations, à la réussite éducative des enfants et des jeunes dans notre pays.

    La rentrée 2017 porte la marque de la contre-réforme Blanquer qui aura consisté, en quelques mois, à détricoter sans évaluation ni concertation, et sans jamais mettre au centre de la décision politique l’intérêt de l’enfant, tout ce qui avait été patiemment construit avec la Refondation de l’école : rythmes scolaires, dispositif « Plus de maîtres que de classes », réforme du collège…

    Le Parti socialiste rappelle que défaire à tour de bras ne saurait constituer une politique éducative. D’autant que les mesures prises par le Ministre ne sont pas à la hauteur des défis de notre système éducatif. Elles donnent des gages aux tenants du conservatisme scolaire, scotchés à une école du passé qui a déjà a déjà échoué en s’intéressant aux 70% des élèves qui vont bien à l’école davantage qu’aux 30% qui échouent. Avec le risque d’une aggravation des inégalités sociales, scolaires et territoriales.

    Faute de postes supplémentaires suffisants (l’augmentation du budget annoncé pour 2018 est un leurre), le dédoublement des classes de CP en REP+, érigé comme modèle pédagogique définitif, ne peut se réaliser qu’en ponctionnant les moyens des autres écoles, renvoyant aux calendes l’amélioration pour tous les élèves des remplacements ou de la formation des enseignants. Avec le spectre d’un retour à une école à plusieurs vitesses.

    A ce stade, la réforme du baccalauréat proposée par le Ministre est appréhendée par le petit bout de la lorgnette et se révèlera contre-productive si elle ne permet pas de réfléchir à un continuum éducatif « -3/+3 » qui favorisent la réussite des élèves dans l’enseignement supérieur.

    Les socialistes déplorent  enfin le climat dans lequel s’est déroulée cette rentrée, polluée par des polémiques inutiles et obsolètes lancées par le Ministre sur l’apprentissage de la lecture ou encore sur les conséquences désastreuses de la suppression des emplois aidés qui n’ont pas permis, comme nous l’annoncions, à certaines écoles d’ouvrir normalement en ce jour de rentrée.

    « L’école de la confiance », à laquelle le Ministre prétend aspirer, ne se décrète pas, elle se construit dans la concertation et le dialogue.

  • Francetvinfo - Code du travail : le PS soutient les mobilisations syndicales du 12 septembre

    Cette question de la participation ou non du PS à la manifestation du 12 septembre a suscité quelques remous ces derniers jours au sein même du parti.

    Le bureau national du Parti socialiste a pris sa décision. Le PS affichera son "soutien" à toutes les initiatives syndicales contre la réforme du code du travail, a affirmé lundi 4 septembre le numéro deux du parti Rachid Temal."Le PS, respectueux de l'indépendance syndicale, soutient toutes les initiatives syndicales contre la loi Pénicaud en appelant à des démarches unitaires", a-t-il précisé. "Le PS va éditer un tract national contre la loi Pénicaud et appelle ses fédérations à mener des actions de mobilisation."

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  • Libé - Contre la loi travail, les socialistes déjà divisés sur l’idée de manifester

    On ne sort pas de la crise du jour au lendemain. Au Parti socialiste, cet été, après le fiasco électoral et la démission du premier secrétaire, Jean-Christophe Cambadélis, une direction collégiale aussi longue qu’une nuit d’hiver a été nommée pour dessiner une feuille de route. Tous les courants sont donc à la tête du parti, avec un objectif : une ligne claire, commune. Quelques semaines ont passé et la vérité a refait surface : les divisions sont tenaces et la bataille du congrès, qui devrait avoir lieu en février, n’est pas encore lancée.

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  • En reconstruction, le PS peine à se faire entendre face à la France insoumise

    Paris - Entre règlements de compte et tâtonnements sur sa ligne politique, le PS, qui se voit comme la seule "opposition responsable de gauche" à Emmanuel Macron, reste peu audible face au tribun Jean-Luc Mélenchon et à ses "Insoumis".

    Illustration des difficultés à tenir un discours clair : les hésitations des socialistes sur leur participation ou non à la manifestation du 12 septembre à l'appel de la CGT contre la réforme du code du travail. 

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  • PS - Rentrée 2017, les socialistes mobilisés !

    Olivier Faure, président du groupe « Nouvelle Gauche » à l’Assemblée nationale, Martial Bourquin, sénateur, et Christine Revault d’Allonnes, présidente de la délégation socialiste française du PS au Parlement européen, sont revenus sur les grands enjeux de la rentrée politique et les combats à mener.

    Nadège Azzaz, qui animait cette table ronde, a rappelé en introduction que la politique menée est bel et bien de droite, « elle est sacralisée par le triumvirat de droite, Philippe, Le Maire et Darmanin ».

    Que ce soit à l’Assemblée nationale, au Sénat ou au Parlement européen, les élus socialistes sont mobilisés pour proposer des solutions concrètes aux difficultés de nos concitoyens et porter haut les valeurs de la gauche sociale-démocrate.

    Christine Revault d’Allonnes, après être revenue sur les évolutions du fonctionnement politique de l’Union européenne, a annoncé que désormais ce sont les militants qui désigneront le président du Parti socialiste européen.

    Les euro-députés socialistes français, conformément aux axes de campagne de 2014, sont principalement mobilisés sur les questions sociales. Ainsi en est-il de la révision de la directive dite « travailleurs détachés », actuellement examinée en Commission Emploi, où Guillaume Balas nous représente. « Les gouvernements précédents du quinquennat de François Hollande ont été très actifs, on abouttissait à quelque chose qui était protecteur pour les travailleurs et conforme à nos valeurs », a déclaré Christine Revault d’Allones.

    Elle a également rappelé le travail fait par notre délégation en faveur de l’accueil des réfugiés, et la traduction dans le droit communautaire des engagements pris lors de la COP21.

    Martial Bourquin, sénateur, a d’emblée évoqué la nécessité d’une « clarification indispensable » : « Il y a rupture avec le quinquennat précédent, dans une version très néolibérale des politiques qui sont proposées ». Mais si notre position d’opposition est certaine, Martial Bourquin a également insisté sur le fait que nous devons également être une force de propositions. « Nous devons être les défenseurs des plus humbles. Nous devons être les défenseurs de ceux qui paient les pots cassés de la crise financière », a-t-il poursuivi.

    En outre, les sénateurs socialistes comptent bien défendre l’existence de collectivités locales efficaces et autonomes financièrement, en se battant contre le plan de réduction des dotations aux collectivités locales. «

    Olivier Faure a quant à lui débuté son intervention en notant la baisse d’Emmanuel Macron dans les sondages, président le plus impopulaire au bout de trois mois : « On a des Français qui ont aimé la bande annonce, mais qui sont extrêmement déçus par le film. Donc, au bout du premier quart d’heure, plus de la moitié a quitté la salle. Le problème, c’est qu’ils n’ont pas encore regagné les salles voisines ». Malgré tout, Olivier Faure prône un certain optimisme. Les députés La France insoumise se sont « auto-limités » : « Il alignent des boites de conserve, tendent le Code du Travail, font en sorte d’être visibles. Mais leur activisme, leur capacité à être dans l’agitation propre les cantonnent aussi à un rôle qui ne peut pas être celui des alternants ». Face à cela, les socialistes et apparentés à l’Assemblée doivent montrer que nous pouvons nous réinventer, d’où le nom « Nouvelle Gauche » pour notre groupe à l’Assemblée : « Nous voulions arriver à donner un signal à l’opinion publique que nous étions, non pas la reconduction de ce que nous avions été précédemment, mais que nous étions les premiers de la cordée d’une nouvelle ascension ».

    Pour notre avenir, Olivier Faure a déclaré qu’avec « tous les talents » qui composent notre parti, nous pourrons « retrouver le succès qui était le nôtre ».