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actualité - Page 198

  • L'actualité du 28 avril au 4 mai (revue de presse hebdomadaire)

    A LA UNE

    Le Monde - Emmanuel Macron est élu président de la République avec 66,06 % des voix

    D’après les derniers chiffres du ministère de l’intérieur, la candidate du Front national, Marine Le Pen, reccueille 33,94 % des suffrages.

    Libé - Des oppositions qui se cherchent un ton

    Mains tendues pour les uns, prise de distance pour les autres, les personnalités de gauche comme de droite tentent de se positionner par rapport à un président hors partis.

    Le JDD - Avant les législatives, le PS s'étripe sur le cas Macron

    Entre décomposition et recomposition, la victoire d'Emmanuel Macron rebat les cartes à gauche, notamment dans un Parti socialiste fracturé.

    Lorsque les proches de Benoît Hamon ont découvert le projet de plateforme programmatique du PS pour les législatives, ils ont manqué de s'étouffer. "C'est hallucinant. On dirait un copier-coller un peu grossier du programme de Macron. Cela ressemble à une tentative de drague désespérée", tempête un député. "Totalement inacceptable", aux yeux d'un autre. "Le PS ne peut pas dire qu'il est macrono-compatible", pointe un autre pilier de l'aile gauche du parti. Le combat a commencé en milieu de semaine lors de l'élaboration de la plateforme.

    Le Parisien - Après l'élection de Macron, le PS divisé sur sa stratégie

    Après l'élection d'Emmanuel Macron, le PS se trouve à l'heure des choix : doit-il appartenir à la majorité d'Emmanuel Macron ? à l'opposition ? Pour l'heure, ses responsables ont fait le choix d'une solution médiane, qui ne satisfait ni son aile droite ni son aile gauche.
    Pas question pour le Premier ministre Bernard Cazeneuve, qui doit conduire la bataille des législatives pour le PS, de se draper dans une posture d'opposant face à M. Macron.

    Le Parisien - Au PS et au gouvernement, certains militent déjà pour un rapprochement avec Macron

    Alors que les législatives se profilent, plusieurs voix de la gauche gouvernementale se veulent «constructifs».

    Quelle conduite à tenir pendant le quinquennat qui s'ouvre ? Soutenir ou s’opposer ? La victoire d’Emmanuel Macron face à Marine Le Pen ouvre une ère de recomposition pour le Parti socialiste. Plusieurs figues du parti n'excluent de travailler étroitement avec le nouveau président. Mais cette ligne ne fait pas l'unanimité.

    Le Point - Hamon (PS): "Il faut un maximum de candidatures d'union à gauche" pour les législatives

    "Si la gauche se rassemble, si elle se rassemble dans sa diversité, elle peut être majoritaire à l'Assemblée nationale, soyez-en certains", affirme, dans un message sur Facebook, le candidat socialiste à l'élection présidentielle éliminé au premier tour.

    Politis - Élection de Macron : comment le PS a (presque) fait son « coming-out » centriste...

    Dimanche soir, on a vu des pontes du Parti socialiste s'afficher tout sourire aux côtés des cadors de la droite modérée. Ce qui augure bien évidemment de la suite.

    Le Point - Macron président : le sondage Ipsos qui souligne ses fragilités

    Selon l'institut Ipsos, 61 % des sondés ne souhaitent pas qu'Emmanuel Macron dispose d'une majorité absolue de députés à l'Assemblée nationale.

    PS

    Marianne - "Gauche framboise", "Rouge-Rose-Verts" : les frondeurs du PS se cherchent un avenir au Parlement

    Depuis la défaite de Benoît Hamon, les frondeurs se concertent pour déterminer une stratégie. Un rapprochement avec EELV et le PCF, notamment au Parlement, est envisagé, des noms de code commencent à émerger...

    Qui a dit que la présidentielle étaient dans toutes les têtes d'élus ? Chez les frondeurs du PS, on est déjà passé à autre chose. Au devenir de leur courant dans la recomposition politique à venir, tout particulièrement. La semaine passée, une première rencontre, à l'initiative du chef de file des frondeurs, Christian Paul, a réuni au QG de Benoît Hamon une quarantaine de hiérarques de l'aile gauche du PS. Hamonistes, aubrystes, montebourgeois formaient le gros des troupes, complétées par quelques hollandais curieux, comme la sénatrice Delphine Espagnac ou d'anciens vallsistes, tel le sénateur Luc Carvounas.

    L'Humanité - Rémi Lefebvre : « Tous, au PS, ont intérêt à garder l’appareil »

    Alors que beaucoup parlent d’une disparition annoncée du PS, Remi Lefebvre, politologue et spécialiste du Parti socialiste, analyse comment les législatives vont déterminer la future ligne du PS avant le congrès d’octobre. Une équation à plusieurs inconnues.

    L'Obs - "On aurait tort d'enterrer trop vite le Parti socialiste"

    Fragilisé par l'échec de Benoît Hamon au premier tour du scrutin, le PS, en proie à une crise d'identité, n'a pas encore signé son acte de décès, estime l'universitaire Frédéric Sawicki.

    Au lendemain d'une claque électorale historique - Benoît Hamon n'ayant recueilli que 6.3% des voix au premier tour - l'avenir du Parti socialiste semble plus compromis que jamais. Certains ténors du PS, à l'image de Stéphane Le Foll ou encore Jean-Christophe Cambadélis vont même jusqu'à envisager la mort du parti.

    Le Monde - La gauche européenne effarée par l’effondrement du PS français

    Les partis socialistes d’Europe s’interrogent après la déroute de Benoît Hamon au premier tour de l’élection présidentielle.

    La performance catastrophique de Benoît Hamon au premier tour de la présidentielle consterne une gauche sociale-démocrate européenne déjà marquée par ses récents revers au Royaume-Uni, en Grèce et aux Pays-Bas, ses difficultés en Espagne ou la démission de Matteo Renzi en Italie, après l’échec de son référendum. L’effondrement du PS français ponctue une série que la mise en place du gouvernement de Stefan Löfven, fin 2014, en Suède, ou l’accession au pouvoir d’une coalition (minoritaire) de socialistes et d’indépendants au Portugal ne suffisent pas à égayer. Seul le SPD, emmené par Martin Schulz, offrira enfin, espèrent les sociaux-démocrates, une bonne surprise en septembre, lors des élections fédérales allemandes.

    Le JDD - Chez les socialistes, le chaos après le KO

    Manuel Valls d’un côté, Benoît Hamon de l’autre. Aux deux extrémités du Parti socialiste existe la tentation de bâtir autre chose, ailleurs. Écologistes et hamonistes parlent déjà de "construire une maison commune"

    .... Certes, dès dimanche dernier, Hamon a appelé à voter Macron mais il l'a aussi qualifié d'"adversaire" politique. Les hamonistes seront donc, si Macron est élu, dans l'opposition. Pour faire vivre leur espace politique, Hamon et les écologistes d'EELV travaillent à un label commun pour les législatives. "Le principe est acté", chuchote un des piliers de cette aventure. Ils pourraient même aller plus loin. 

    LE SECOND TOUR

    BFMTV - Des spécialistes de la lutte contre le terrorisme s'engagent pour Macron

    L'ancien juge antiterroriste Jean-Louis Bruguière, en tête, et six autres figures de la lutte contre le terrorisme jihadiste, ont publié un texte pour alerter sur les dangers que représenterait une élection du Front national. Selon eux, "Marine Le Pen n'a que des propos excessifs et démagogiques".

    L'Opinion - Emmanuel Maurel: Macron et le second tour, un conte de printemps

    Après le premier tour, les Français sont en proie aux mêmes interrogations que le chœur d’Emilie Jolie dans le merveilleux conte musical de Philippe Chatel. « Est-ce la fin du début ou le début de la fin ? »

    Des « partis de gouvernement », nombreux sont ceux qui prévoient le début de la fin et pronostiquent l’éclatement ou la disparition. Les plus optimistes évoquent une possible renaissance, voire une refondation. Il faut dire que l’élimination des candidats du PS et de LR, si elle était attendue, n’en est pas moins inédite. Le régime semi-présidentiel français a ceci de particulier qu’il rend possible, à la faveur de l’élection phare au suffrage universel, cette tabula rasa politique qui est moins fréquente dans les régimes parlementaires classiques, qui valorisent les partis là où nous privilégions les hommes (et en l’occurrence, les femmes), qu’ils soient soutenus ou non par une grande formation.

    Slate - Macron vole les mots de Le Pen, et c’est une excellente stratégie

    L’heure de la riposte idéologique a-t-elle sonné?

    «Le Front national ce n'est pas le parti des patriotes, c'est le parti des nationalistes! Et le nationalisme, c'est la guerre!», a lancé Emmanuel Macron, mercredi, en meeting à Arras.

    Ce n'est pas la première fois qu’Emmanuel Macron utilise le terme de patriote. «Je souhaite dans 15 jours devenir votre président, le président de tout le peuple de France, le président des patriotes, face à la menace des nationalistes», a-t-il déclaré lors de son discours après le 1er tour des élections présidentielles, dimanche 23 avril. Il avait aussi tweeté à ce sujet le 1er avril.

    Marianne, Caroline Fourest - Macron-Le Pen : le pire n'est jamais certain

    Marine Le Pen et Emmanuel Macron, c'est le jour et la nuit. Ceux qui ne veulent pas le voir prennent le risque de perdre à la fois leur honneur et nos libertés.

    Et si le « dégagisme » tournait vinaigre ? A force de goûter au jeu de quilles, la France pourrait finir en morceaux. Jusqu'ici, Emmanuel Macron a su habilement surfer sur la vague du rejet, tout en promettant, une fois élu, de tout recoller. Sa bulle est devenue une maison commune pour ceux qui ne veulent plus des autres.

    Boursorama - "L'élection n'est pas pliée", prévient Robert Badinter

    L'ex-garde des Sceaux socialiste Robert Badinter met en garde contre le danger Marine Le Pen et pense que l'élection présidentielle n'est pas "pliée", dans un entretien au Journal du Dimanche.

    "Je ne ressens pas le même optimisme que nombre de mes amis. Non, l'élection présidentielle n'est pas + pliée+ et la défaite de Mme Le Pen n'est pas acquise", prévient M. Badinter

    Et d'expliquer : "le résultat peut dépendre du taux d'abstention au second tour, notamment à gauche. Il suffit qu'une proportion élevée des électeurs s'abstienne de voter pour M. Macron, et Mme Le Pen peut l'emporter".

    Politis - Second tour : le pari risqué de Jean-Luc Mélenchon

    ANALYSE. Pourquoi le leader de la France insoumise s'obstine-t-il à refuser d'appeler à un vote barrage de principe contre Marine Le Pen ?

    Il pleut dru sur Mélenchon. Des hectolitres de reproches. Mais il tient bon. « Ce que je vais voter, je ne vais pas le dire », a-t-il répété, hier après-midi, sur sa chaîne YouTube. Tout a commencé dimanche, au soir du premier tour de l’élection présidentielle. Défait derrière son pupitre, le candidat de La France insoumise (FI) renvoyait Macron et Le Pen dos à dos. Et, plutôt que d'appeler à voter le premier contre la seconde, lui, le républicain convaincu, l'homme fort de la gauche radicale, s’en remettait étrangement à une consultation en ligne de ses « insoumis » (les résultats seront communiqués mardi) visant à définir la position de FI entre vote blanc, vote Macron, ou abstention.

    Atlantico - Christophe Guilluy : "La posture anti-fasciste de supériorité morale de la France d'en haut permet en réalité de disqualifier tout diagnostic social"

    La qualification pour le second tour d'Emmanuel Macron et de Marine Le Pen a mis en exergue la défiance de plus en plus forte des Français vis-à-vis de la politique et des partis traditionnels. Pour éviter l’arrivée au pouvoir de partis populistes, les élites politiques, intellectuelles et médiatiques seraient bien inspirées de se reconnecter avec les classes populaires.

    LEGISLATIVES

    La Tribune - En Marche ! remporterait haut la main les élections législatives (sondage)

    Cette enquête Opinionway-SLPV Analytics pour Les Echos a été relayée par Reuters hier soir à 19 heures, juste avant le face-à-face entre les deux finalistes de la présidentielle. Cette étude indiquait alors un rapport de force à la future Assemblée nationale largement en faveur du candidat d'En Marche. Le Parti socialiste serait complètement laminé, mais il serait loin d'être le seul.

    Atlantico - 1ers sondages sur les législatives : la recomposition de la vie politique est-elle partie pour se limiter à un remplacement du PS par En Marche ?

    Au cours de cette élection présidentielle, Emmanuel Macron aura réussi à faire de son mouvement En Marche! une force capable de propositions à gauche. Le leader entend rester intraitable avec le parti socialiste. Un destin à la Tony Blair ou Gerhard Schroeder pourrait se dessiner pour lui.

    Marianne - Législatives : le PS empêtré dans ses candidatures macronistes et socialistes
    A Solférino, on pense déjà aux élections législatives. Et on fait preuve d'une grande créativité pour éviter de se fâcher avec les équipes d'Emmanuel Macron et les socialistes tentés par l'aventure En Marche.

    Passé l'émoi suscité par la qualification de Marine Le Pen au second tour de l'élection présidentielle, le PS pense aux législatives. Etape simple si la candidate du FN est élue, véritable nœud gordien pour Solférino en cas d'élection d'Emmanuel Macron. "Si Le Pen gagne, la bulle Macron explose pour les législatives et le PS marche d'un seul pas pour être dans l'opposition. Par contre si c'est Macron… Aujourd'hui, on ne peut pas partir sur une stratégie précise", résume un cadre du parti.

    Libé - Au PS, la synthèse fait son grand retour

    Pour sauver les meubles (et les places) aux élections législatives, la direction socialiste compte livrer, dans une semaine, un programme qui contente autant les héritiers de Hollande que les soutiens de Benoît Hamon.

    Ne prononcez surtout pas le mot «synthèse». Il est désormais banni du vocabulaire socialiste. Depuis dimanche, les dirigeants PS préfèrent utiliser des expressions du type «ce qui nous rassemble» ou «entreprendre une démarche collective»… Pourtant, après leur pire score (6,36%) obtenu dans une présidentielle depuis 1969, c’est bien une nouvelle «synthèse» que les socialistes, à très court terme, concoctent en coulisses afin de préserver leur «unité» et sauver le maximum de sièges aux élections législatives (11 et 18 juin).

    Libé - Pourquoi le premier tour de la présidentielle ne nous apprend pas grand-chose pour les législatives

    Cette année, il est bien difficile de prévoir le profil de la future Assemblée nationale. Tout au plus peut-on supposer qu'il sera compliqué d'obtenir une majorité absolue

    Elles fleurissent à droite, à gauche depuis dimanche soir : les simulations des prochaines élections législatives (11 et 18 juin) à partir du résultat du premier tour de l’élection présidentielle sont tentantes, pour essayer de dessiner le visage de la future Assemblée nationale. Mais cette année, l’exercice est bien moins parlant, voire trompeur. Explications.

    HISTOIRE

    Marianne - Présidentielle 2017 : le jour où Benoît Hamon a failli renoncer face à Mélenchon

    La campagne présidentielle de Benoît Hamon s'est avérée un chemin de croix sur la fin. Au point qu'à un moment donné, lui et son entourage se sont interrogés sur un retrait en faveur de Jean-Luc Mélenchon…

    Les chiffres sont mauvais. Depuis la mi-mars, tous les sondages indiquent peu ou prou la même tendance : une remontada de Jean-Luc Mélenchon sur Benoît Hamon. A la sortie de la primaire socialiste, le 29 janvier, le député des Yvelines recueillait pourtant 17 à 18% des intentions de vote, contre 11% pour le candidat de la France insoumise.

    RSA

    Centre d'observation de la société - Le nombre d’allocataires de minima sociaux diminue enfin

    Le nombre de ménages allocataires du RSA diminue depuis le printemps 2016. Entre décembre 2015 et décembre 2016, il a baissé de 91 000, ce qui marque une inflexion assez nette (-5 %). Le nombre de foyers qui perçoivent le RSA socle 1 était en effet passé de 1,3 à 1,8 million entre décembre 2008 2 et décembre 2015, une progression de 40 %. Il est beaucoup trop tôt pour en conclure un retournement de tendance. Mais l’évolution favorable de l’emploi se retrouve dans celles des titulaires de minima sociaux. La variation du nombre de chômeurs se répercute après un certain délai sur le nombre d’allocataires du RSA, en fonction des règles d’indemnisation du chômage.

    ISLAMISME

    Mohammed Louizi - Présidentielle : Emmanuel Macron, otage du vote islamiste ?

    Le décryptage qui suit ainsi que ses illustrations, en annexes, pourraient aider à faire un choix électoral (ou pas), le 7 mai prochain, au second tour des élections présidentielles. J’en suis conscient. J’assume ce que j’écris, comme je l’ai toujours été, y compris dans les prétoires. Je suis responsable de ce que je dis. Je ne suis comptable ni de ce que d’autres en feraient, ni des possibles instrumentalisations. Je rassure mes lecteurs que toutes les informations sont vérifiables à 100%. Plus de cinquante notes bibliographiques renvoient aux sources directes. Aucune source n’est un « fake news » d’origine russe. Les illustrations comportent d’autres informations complémentaires.

  • Les Echos - Législatives : Macron n'imposera pas à ses candidats de quitter leur parti

    Le prétendant à l'Elysée est revenu ce vendredi sur ce qui était jusque-là une exigence, notamment pour les candidats socialistes.

    Emmanuel Macron fait marche arrière. S'il accède à l'Elysée, les candidats investis sous l'étiquette "majorité présidentielle" n'auront pas forcément à quitter leur parti d'origine. Le candidat d'En Marche! revient ainsi sur ce qui était jusque-là une exigence, notamment pour les socialistes.

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  • Paris Match - Le gros clin d'œil du PS à Macron

    Les propositions de Benoît Hamon, candidat du Parti socialiste à l'élection présidentielle, ont pour la plupart disparu du programme du PS pour les législatives.

    C'est comme si Benoît Hamon n'avait jamais existé. Comme si sa victoire à la primaire de janvier dernier avait été rayée d'un trait de plumes. Dans l'ébauche de sa «plateforme législative» censée permettre à tous les socialistes de se réunir pour sauver les meubles lors des élections des 11 et 18 juin prochains, le PS adresse plutôt des gros clins d'œil à Emmanuel Macron, favori pour l'Elysée à moins de deux jours du second tour de l'élection présidentielle.

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  • Alternatives économiques - La très libérale madame Le Pen

    Mention spéciale aux communicants de la candidate frontiste. Ils ont presque réussi le tour de force de faire passer le programme de La France insoumise de Jean-Luc Mélenchon pour un copié-collé de celui du Front national. Contre Emmanuel Macron, le candidat « du système, des banques, de l’argent, de l’Europe et de la mondialisation », Marine Le Pen se revendique sociale, proche du peuple et surtout des laissés-pour-compte. Elle promet aux ouvriers de Whirlpool que leur usine ne fermera pas. Elle brandit le bouclier du patriotisme économique pour tenter de convaincre les « perdants » de la mondialisation qu’il faut glisser un bulletin frontiste dans les urnes le 7 mai prochain. Plus ambitieuse que Pierre Gattaz, le patron de Medef qui arborait son pin’s à 1 million d’emplois, elle affirme pouvoir en créer près de deux fois plus en trois ans.

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  • Marianne - Le "banquier d’affaires insensible", ce vieux cliché antisémite que Marine Le Pen recycle pour Macron… Par Renaud Dély

    Démoniser la figure du banquier pour en faire l’ennemi du peuple est un classique de la rhétorique de l’extrême droite.

    Elle ne l’appelle plus que « le banquier Macron »... Un banquier ordinaire ? Non, bien pire que ça cela, un « banquier d’affaires » qui a travaillé chez « Rothschild » ! En meeting à Nice ce jeudi 27 avril, comme depuis le début de sa campagne du second tour, Marine Le Pen ne dépeint plus son adversaire que sous les traits d’un représentant de la « finance arrogante », « insensible » et porteur d’un projet « mondialiste, oligarchique et ultra-européiste ».

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  • François Kalfon – Débat: «Emmanuel Macron ne se plaçait pas en défenseur des décrochés»


    François Kalfon – Débat: «Emmanuel Macron ne se... par Lopinionfr

  • Atlantico, Jérômr Fourquet - Vote de classe : l'effet richesse, clé de la carte électorale favorable à Emmanuel Macron

    Ce à quoi nous assistons est une mise en conformité du paysage électoral et de l’offre politique avec les nouveaux clivages économiques, sociaux et sociétaux qui parcourent notre pays depuis au moins une vingtaine d’années.
     
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  • Les décodeurs du Monde : Qui sont les trente proches d’Emmanuel Macron qui comptent au sein d’En marche ! ?

    Politiques, technocrates ou membres de la société civile : « Le Monde » passe en revue la garde rapprochée du candidat à la présidentielle.
     
    Sans jamais avoir été candidat ou élu à une quelconque élection, Emmanuel Macron s’est hissé le 23 avril en tête du premier tour de l’élection présidentielle. En un an, l’ancien conseiller de François Hollande a construit un mouvement politique à son service, s’entourant d’une équipe de fidèles qui ont, pour beaucoup, adopté son credo « ni de droite ni de gauche ».
     
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  • Slate - Macron vole les mots de Le Pen, et c’est une excellente stratégie

    L’heure de la riposte idéologique a-t-elle sonné?

    «Le Front national ce n'est pas le parti des patriotes, c'est le parti des nationalistes! Et le nationalisme, c'est la guerre!», a lancé Emmanuel Macron, mercredi, en meeting à Arras.

    Ce n'est pas la première fois qu’Emmanuel Macron utilise le terme de patriote. «Je souhaite dans 15 jours devenir votre président, le président de tout le peuple de France, le président des patriotes, face à la menace des nationalistes», a-t-il déclaré lors de son discours après le 1er tour des élections présidentielles, dimanche 23 avril. Il avait aussi tweeté à ce sujet le 1er avril.

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  • L'Obs, Frédéric Sawiki - "On aurait tort d'enterrer trop vite le Parti socialiste"

    Fragilisé par l'échec de Benoît Hamon au premier tour du scrutin, le PS, en proie à une crise d'identité, n'a pas encore signé son acte de décès, estime l'universitaire Frédéric Sawicki.

    Au lendemain d'une claque électorale historique - Benoît Hamon n'ayant recueilli que 6.3% des voix au premier tour - l'avenir du Parti socialiste semble plus compromis que jamais. Certains ténors du PS, à l'image de Stéphane Le Foll ou encore Jean-Christophe Cambadélis vont même jusqu'à envisager la mort du parti. Une position que soutient résolument l'ancien Premier ministre Manuel Valls qui assurait mardi au micro d'Europe 1, que l'échec du premier tour du scrutin présidentiel signait "la fin d'une histoire". Celle d'Epinay et de "l'union de la gauche" qui s'était imposée avant la prise du parti par François Mitterrand en 1971.

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  • Europe 1 - Macron : Goulard (MoDem), Bertrand (LR) et Delanoë (PS) "ont vocation à m'accompagner"

    Emmanuel Macron a annoncé jeudi dans un entretien à CNews qu'il comptait s'entourer, s'il est élu président, de trois personnalités politiques du MoDem, LR et PS.

    Emmanuel Macron a estimé jeudi que la députée européenne MoDem Sylvie Goulard, le président de la région Hauts-de-France Xavier Bertrand (LR) et l'ancien maire de Paris Bertrand Delanoë (PS) "ont vocation" à l'accompagner s'il est élu président. "Les trois ont des qualités très différentes, et ils ont tous trois vocation, je l'espère, à accompagner dans les prochaines années ce que je compte faire si je suis élu", a dit Emmanuel Macron, qui était interrogé sur ces trois personnalités sur CNews.

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