Fragilisé par l'échec de Benoît Hamon au premier tour du scrutin, le PS, en proie à une crise d'identité, n'a pas encore signé son acte de décès, estime l'universitaire Frédéric Sawicki.
Au lendemain d'une claque électorale historique - Benoît Hamon n'ayant recueilli que 6.3% des voix au premier tour - l'avenir du Parti socialiste semble plus compromis que jamais. Certains ténors du PS, à l'image de Stéphane Le Foll ou encore Jean-Christophe Cambadélis vont même jusqu'à envisager la mort du parti. Une position que soutient résolument l'ancien Premier ministre Manuel Valls qui assurait mardi au micro d'Europe 1, que l'échec du premier tour du scrutin présidentiel signait "la fin d'une histoire". Celle d'Epinay et de "l'union de la gauche" qui s'était imposée avant la prise du parti par François Mitterrand en 1971.
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