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Vidéo - Page 125

  • Le Vent se lève - PROJET HERCULE : LA FIN DU SERVICE PUBLIC DE L'ÉNERGIE ?

    Le gouvernement et la direction d'EDF prévoient la privatisation d’une partie de notre énergie à travers le « projet Hercule ». Le 10 février dernier, le PDG d'EDF, Jean-Bernard Levy, présentait le projet à l'Assemblée Nationale. Nous avons rencontré des travailleurs et des députés mobilisés contre ce projet de démantèlement d'EDF devant le Palais Bourbon. Entretien par Rémy Choury. Montage Jules Laguilhaumie.

  • Les économistes atterrés - Un plein-emploi de qualité est possible !

    La réduction du chômage faisait partie des promesses de campagne d’Emmanuel Macron. On se souvient aussi qu’en 1993, François Mitterrand affirmait : « Dans la lutte contre le chômage, on a tout essayé. » Force est de constater que les politiques suivies avec constance et obstination en France depuis trois décennies, comme dans à peu près toute l’Europe, n’ont abouti qu’à l’installation dans la durée du chômage de masse et de la précarité du travail. Ces politiques se caractérisent par une aggravation des différentes formes de flexibilité, une multiplication des contrats atypiques et des emplois à temps partiels, responsables de l’aggravation de la pauvreté au travail. Alors, si on n’avait pas tout essayé ? Le fait est que des politiques alternatives existent, qui seraient porteuses de créations d’emplois stables et correctement rémunérés. La réduction du temps de travail (RTT) est l’une d’entre elles.

    A l'heure où des responsables politiques expliquent qu’il faudrait travailler plus (pour le même salaire), on se rappellera que les 35 heures, avec toutes leurs limites, sont la politique qui a créé le plus d’emplois en France. La réduction (défensive) du travail a permis d’amortir le choc de la pandémie sur l’emploi. Historiquement, le progrès social est toujours passé par une baisse du temps de travail. Renouer avec ce mouvement est nécessaire pour éviter que la période post-Covid soit un désastre pour l’emploi, et pour bifurquer vers une société égalitaire et soutenable. C’est aussi un moyen de restaurer une norme d’emploi à temps plein et de résister aux inégalités dont est porteur le temps partiel, notamment à l’encontre des femmes. L’emploi garanti, ou "Etat employeur en dernier ressort" est également une politique possible. Elle consiste à proposer à tous les chômeurs des emplois définis localement et démocratiquement, en lien avec les compétences des chômeurs, pour répondre à des besoins sociaux non satisfaits. L’idée est de prendre au sérieux le droit à l'emploi prévu par la constitution.

    Ces propositions, que nous soumettons au débat citoyen, se proposent de répondre à la crise écologique, sociale et économique.

    Intervenant.es : Michel Husson, membre des économistes atterrés et du conseil scientifique d’Attac. Dany Lang, membre du collectif d'animation des économistes atterrés, enseignant-chercheur, Centre d’Economie de l’Université Paris-Nord (CEPN). Stéphanie Treillet, membre du collectif d'animation des économistes atterrés, enseignante-chercheure, Centre d’Economie de l’Université Paris-Nord (CEPN).

  • France Culture - Comment démocratiser l’information ?

    Julia Cagé est normalienne, titulaire d’un doctorat de l’université de Harvard, professeure d’économie à Sciences Po Paris. Après "Sauver les médias" (Seuil/La République des idées, 2015), "Le Prix de la démocratie" (Fayard, 2018) - prix Pétrarque de l’essai Le Monde/France Culture, - ou encore "Libres et égaux en voix" (Fayard, 2020), elle publie "L'Information est un bien public. Refonder la propriété des médias" (Seuil, février 2021) aux côtés de Benoît Huet, avocat au barreau de Paris, cofondateur du cabinet Avrillon-Huet, membre du comité juridique de Reporters Sans Frontières et enseignant à l’Essec.

  • Mario Draghi face à l'état calamiteux (de longue date) de l'Italie [Alexandre Mirlicourtois]

    Mario Draghi, l'homme qui a à son crédit d'avoir sauvé la zone euro en pleine crise de la dette en 2012, est désormais au chevet de l'Italie, l’homme malade de l’Europe. Le déclin démographique du pays fait partie intégrante de l’équation qu’il aura à résoudre car l’Italie se dépeuple et a perdu plus d’un million d’habitants depuis 2014. [...]

  • PS - #LiveDuProjet​ n°2 | La santé le 4 mars à 18h30

    Les « #LiveDuProjet », ça continue ! On se retrouve pour la deuxième édition avec comme thème de travail : la santé !

  • Les forces et les défaillances de l'Etat révélées par la crise [Olivier Passet]

    La crise constitue un extraordinaire révélateur des forces et des failles de l’État. L’urgence l’a replacé au cœur du jeu, dynamitant les dogmes. Et Face à un choc qui menaçait décimer les entreprises, de faire exploser le chômage et de plonger massivement la population dans la pauvreté, l’État a relevé le défi de la stabilisation économique. [...]

  • Les économistes aterrés - Un plein-emploi de qualité est possible ! le 3 mars à 20h

    La réduction du chômage faisait partie des promesses de campagne d’Emmanuel Macron. On se souvient aussi qu’en 1993, François Mitterrand affirmait : « Dans la lutte contre le chômage, on a tout essayé. » Force est de constater que les politiques suivies avec constance et obstination en France depuis trois décennies, comme dans à peu près toute l’Europe, n’ont abouti qu’à l’installation dans la durée du chômage de masse et de la précarité du travail. Ces politiques se caractérisent par une aggravation des différentes formes de flexibilité, une multiplication des contrats atypiques et des  emplois à temps partiels, responsables de l’aggravation de la pauvreté au travail. 

    Alors, si on n’avait pas tout essayé ? Le fait est que des politiques alternatives existent, qui seraient porteuses de créations d’emplois stables et correctement rémunérés. 

    La réduction du temps de travail (RTT) est l’une d’entre elles. A l'heure où des responsables politiques expliquent qu’il faudrait travailler plus (pour le même salaire), on se rappellera que les 35 heures, avec toutes leurs limites, sont la politique qui a créé le plus d’emplois en France. La réduction (défensive) du travail a permis d’amortir le choc de la pandémie sur l’emploi. Historiquement, le progrès social est toujours passé par une baisse du temps de travail. Renouer avec ce mouvement est nécessaire pour éviter que la période post-Covid soit un désastre pour l’emploi, et pour bifurquer vers une société égalitaire et soutenable. C’est aussi un moyen de restaurer une norme d’emploi à temps plein et de résister aux inégalités dont est porteur le temps partiel, notamment à l’encontre des femmes. 

    L’emploi garanti, ou "Etat employeur en dernier ressort" est également une politique possible. Elle consiste à proposer à tous les chômeurs des  emplois définis localement et démocratiquement, en lien avec les compétences des chômeurs, pour répondre à des besoins sociaux non satisfaits. L’idée est de prendre au sérieux le droit à l'emploi prévu par la constitution. 

    Ces propositions, que nous soumettons au débat citoyen, se proposent de répondre à  la crise écologique, sociale et économique.Intervenant.es : 

    Michel Husson,  membre des économistes atterrés et du conseil scientifique d’Attac.

    Dany Lang, membre du collectif d'animation des économistes atterrés, enseignant-chercheur, Centre d’Economie de l’Université Paris-Nord (CEPN). 

    Stéphanie Treillet, membre du collectif d'animation des économistes atterrés, enseignante-chercheure, Centre d’Economie de l’Université Paris-Nord (CEPN).

  • Brut - Le gouvernement en fait-il assez pour le climat ?

    Le gouvernement en fait-il assez pour le climat ? Le cabinet Carbone 4 a passé au crible les mesures prises et annoncées par le gouvernement.

  • L’agriculture française peut-elle gagner la bataille de la souveraineté ?

    Pandémie oblige, pas de Salon de l’agriculture cette année. Pourtant, l’agriculture, elle passionne ces temps-ci. Le gouvernement s’est rallié au principe de "souveraineté alimentaire" et la société civile elle, exige une agriculture soutenable. De jolis principes, dont les paysans rappellent qu’ils sont la clé de voûte. Et ils souffrent, les agriculteurs, les maraîchers et les éleveurs… Pourquoi ? 

    Cette situation inédite s’arrime à une tendance profonde dans la société, toujours plus exigeante dans sa consommation. Alors peut-on imaginer un cercle vertueux qui marierait préservation de l’environnement et bonne santé publique ? Oui, répondent ceux qui sont au centre de l’équation ; agriculteurs, maraîchers et éleveurs… et qui s’étonnent de devoir supporter seuls les efforts d’un virage global. Pour eux, pas de mystère : le soutien à leur profession endommagée est le point de départ.

    Pour en parler, Vincent Chatellier, ingénieur de recherche en économie agricole à l'INRA et François Purseigle, sociologue spécialiste du monde agricole, professeur à l'École Nationale Supérieure Agronomique de Toulouse.

  • France Culture - Islamo-gauchisme : entre opportunisme politique et débat scientifique

    En demandant une enquête sur l’islamo-gauchisme à l’université, la ministre de l’Enseignement supérieur Frédérique Vidal a suscité un tollé dans les rangs des chercheurs et des enseignants et ouvert la boîte de Pandore. Que recouvre ce néologisme polémique, tout à coup légitimé par son usage ministériel ? Un "fait social indubitable" comme l’assure le ministre de l’Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, ou un "thème complotiste" comme le disent des centaines de chercheurs et enseignants dans une tribune ?  

    La controverse, en tout cas, se déplie et n’en finit pas de faire réagir. Elle pose la question grave des libertés académiques et remet sur la table le sujet de la pertinence des études postcoloniales. Dans les cercles universitaires et dans l’arène politique, on s’accuse maintenant du pire : les uns feraient le lit d’un islamisme conquérant, les autres ouvriraient un boulevard à l’extrême droite. 

    Avec nous pour en parler, Sylvain Bourmeau, journaliste, fondateur et directeur de la revue "AOC" et Alain Policar, chercheur associé au Cevipof, auteur de “L’inquiétante familiarité de la race - Décolonialisme, intersectionnalité et universalisme” (Le bord de l’eau).