Comme souvent à chaque fin de quinquennat, aucune réforme majeure n’est attendue d’ici à avril, mais des dossiers délicats sont toujours en suspens.
Article du jour - Page 177
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Le Monde - Ce qui attend le gouvernement pour les cinq prochains mois
Nommé pour cinq mois, le gouvernement de Bernard Cazeneuve aura pour « mission » de « préparer l’avenir », a déclaré François Hollande mardi 6 décembre. Comme c’est souvent le cas à chaque fin de quinquennat, aucune réforme majeure ne devrait toutefois être mise en œuvre. Reste que le nouveau gouvernement aura à gérer quelques dossiers politiques délicats en cette période électorale. -
Huffington Post - Arnaud Montebourg et des proches de François Hollande rappelés à l'ordre par la Haute autorité de la primaire de la gauche
Le gendarme de la primaire appelle à "une campagne constructive, respectueuse et loyale."
La primaire du Parti socialiste commence.. les rappels à l'ordre aussi. Arnaud Montebourg, pour avoir invité des électeurs de droite à voter à la primaire de la gauche, et des proches de François Hollande, pour avoir appelé à "contourner" ce scrutin, se sont fait taper sur les doigts.
Mardi 6 décembre, la Haute autorité de la primaires (HAPC), présidée par Thomas Clay, a estimé que tout appel à une violation des règles "qu'il s'agisse d'inviter des électeurs à prendre des engagements contraires à leurs convictions en déclarant adhérer aux valeurs de la gauche, ou qu'il s'agisse d'appeler à contourner les Primaires Citoyennes, alors qu'elles sont prévues par les statuts du Parti socialiste et que le principe a été adopté à l'unanimité par le Conseil National du même Parti, contrevient à l'esprit des Primaires et pourra être sanctionné."
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BFMTV - 2017: des personnalités du PS sévères avec la candidature de Valls
Manuel Valls, candidat tout juste déclaré à la primaire du PS, veut rassembler son camp. Mais la démarche du Premier ministre, qui avait théorisé l'existence de deux gauches "irréconciliables", ne passe pas auprès de plusieurs personnalités du parti.
Officiellement candidat à la présidentielle ce lundi soir, quatre jours après le renoncement de François Hollande, Manuel Valls s'est fixé un seul mot d'ordre: rassembler. "Ma candidature est celle de la conciliation, elle est celle de la réconciliation. Je pose donc ce premier acte pour l'unité. Parce qu'aujourd'hui, j'ai une responsabilité, rassembler", a déclaré lundi à Evry le Premier ministre, qui démissionnera de Matignon mardi, en annonçant sa candidature à l'Elysée.
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Le Monde - Cazeneuve à Matignon : « un homme de qualité » dont les adversaires fustigent le bilan à l’intérieur
Pour les uns, la nomination de Bernard Cazeneuve récompense l’« éthique », « la justesse de l’action ». Pour les autres, il est le ministre qui « a mis les policiers dans la rue ».
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Libé - La gauche sans voix
La social-démocratie perd son dernier représentant de poids en Europe avec la démission de Matteo Renzi. Si la poussée xénophobe sur le continent explique en partie la déroute de la gauche, celle-ci paye aussi le prix de ses compromissions libérales.
Il a joué, il a chuté. Avec la démission du président du Conseil italien, Matteo Renzi, après la nette victoire du non au référendum institutionnel qu’il avait mis sur la table, la social-démocratie européenne perd son poulain le plus frais - élu en février 2014. Et son dernier dirigeant de poids sur le continent alors que François Hollande a, lui, renoncé sous la contrainte sondagière à briguer un second mandat. Sans préjuger de l’avenir de Renzi, son revers est la nouvelle démonstration d’une social-démocratie à tendance libérale décidément à l’agonie sur le continent. «Après le renoncement de François Hollande, ce vote participe de ce chant du signe du social-libéralisme européen», confirme Fabien Escalona, docteur en sciences-politiques et enseignant à Sciences-Po Lyon.
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Primaire : Lienemann appelle à une candidature unique de l'aile gauche du PS contre Valls
L’annonce de la candidature de Manuel Valls n’est plus qu’une question d’heures. Pour la gauche du PS, la nécessité de se rassembler contre le chef du gouvernement vaut tout autant que si François Hollande avait décidé de se représenter et d’être candidat dans le cadre de la primaire de la Belle Alliance Populaire. Dans une tribune parue ce lundi dans Libération, la sénatrice socialiste de Paris Marie-Noëlle Lienemann a lancé un appel en faveur d’une candidature unique de l’aile gauche du PS contre Manuel Valls à la primaire.
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La Monde - Après la candidature de Manuel Valls, des doutes sur sa capacité de rassembler et son bilan
Après l’annonce de la candidature de Manuel Valls à la primaire de la gauche, des doutes émergent sur sa capacité à rassembler la gauche, et à « occulter [son] bilan ».
Avant même l’annonce de Manuel Valls, de se porter candidat à la présidence de la République à travers la primaire de la gauche, la maire socialiste de Lille, Martine Aubry, avait mis en doute, lundi 5 décembre, sa capacité à rassembler la gauche.Lire la suite
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Libé - Portrait Des militants PS résignés
Les socialistes avaient rendez-vous samedi au meeting de la Belle Alliance populaire à Paris. Deux jours après le renoncement de Hollande, l’heure était au repositionnement des intentions de vote, alors même que la liste finale des candidats à la primaire reste incertaine.
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Le JDD - "On va entendre les impacts" : quand Hamon se prépare à affronter Valls
En déplacement à Toulouse jeudi, Benoît Hamon a appris le renoncement de François Hollande devant les élèves de Sciences Po auxquels il s'adressait. Désormais, il lâche ses coups sur Valls et Montebourg.
La soirée avait commencé sur un ton badin. L’amphithéâtre de Sciences Po Toulouse est bondé, prêt à accueillir Benoit Hamon. Le candidat de la primaire, bloqué par les bouchons, saute de sa voiture et arrive en courant. Il raconte sa mésaventure, pousse les étudiants à le bousculer et lance qu’il a besoin de "stimulation". Sourire dans le jeune public qui y voit une connotation grivoise. Hamon rebondit et dégaine une citation de Marguerite Duras. "Les femmes jouissent d’abord par les oreilles". Effet garanti. Rires dans la salle. Durant plus d’une heure, l’ancien ministre d’Hollande déroule, il revient longuement sur sa proposition phare, le revenu universel, indique comment, par une taxe sur les robots et une taxe sur l’utilisation des biens communs, il pourrait le financer. Dans la coulisse, son équipe s’agite. On vient d’apprendre que François Hollande devait s’exprimer à 20 heures. Depuis l’Elysée. La soirée prend brusquement une autre tournure.
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Primaire : et maintenant les socialistes font la cour à Mélenchon
Jean-Christophe Cambadélis, Benoît Hamon et Arnaud Montebourg appellent Jean-Luc Mélenchon, candidat de la France insoumise, à participer à la primaire de la gauche.
Jean-Christophe Cambadélis fait des pieds et des mains pour élargir sa primaire dite "de la gauche" mais qui, pour l’instant, ne réunit que le PS et l’UDE de Jean-Vincent Placé. Le patron des socialistes a appelé samedi Jean-Luc Mélenchon et Emmanuel Macron à se soumettre au scrutin, mais les deux candidats à la présidentielle refusent de compromettre la dynamique dont ils bénéficient.
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L'Obs - Chômage, PMA, déficit... 5 promesses non tenues de François Hollande
Le président de la République a annoncé jeudi soir qu'il renonçait à se porter candidat sa réélection, tout en défendant son bilan. On a trouvé des failles.
Soixante : c'est le nombre d'engagements destinées à "redresser" et "rassembler la France", qui figuraient dans le programme du candidat Hollande lors de la campagne présidentielle 2012. Alors que le chef de l'Etat a annoncé, jeudi 1er décembre, qu'il ne se portera pas candidat à un second mandat, retour sur cinq promesses qui n'ont pas été tenues au cours de ce quinquennat.
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