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idées d'été - Page 2

  • Best Off 23/24 : Fondation Jean Jaurès, Jérôme Guedj - Loi immigration : préférence nationale et remise en cause des fondements de la Sécurité sociale

    La loi sur l’immigration votée en décembre 2023 prévoit qu’une grande partie des prestations sociales et l’APA soient soumises à une obligation de résidence de cinq ans en France ou à une durée d’activité professionnelle minimale. Jérôme Guedj, député et membre de la Commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale, et le Collectif République sociale décortiquent le contenu de cette loi qui s’attaque à ce qui est au cœur de notre pacte social : notre système de protection sociale.

    Depuis le 19 décembre 2023, commentaires et analyses se sont multipliés sur la loi immigration. Mais, pour l’essentiel, ils se sont focalisés sur la signification politique du vote. Pas sur le contenu de la loi. Et pour cause, jusqu’au bout, il a évolué dans le huis clos d’une commission mixte paritaire (CMP) et des pré-négociations dans le bureau de la Première ministre… Les sénateurs – à 19 h – comme les députés – à 21 h 30 – ont eu à se prononcer sur un texte définitivement écrit à 16 h et comportant près de… 90 articles ! Au passage, on ne peut que constater l’aberration de cette procédure parlementaire, qui aboutit, au final, à ce que la plupart des parlementaires soient contraints de se prononcer par un vote sur un texte qu’ils n’ont pas lu… Il est donc essentiel de décortiquer les articles, et notamment ceux qui introduisent le ferment de la préférence nationale dans notre système de protection sociale. Au mépris de son histoire et surtout de ses finalités.

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  • Best Off 23/24 : Fondation Jean Jaurès - Lutter contre la pauvreté : intégrer le ressenti dans l’analyse

    L’année 2023 s’est achevée avec des données accablantes : l’Insee révélait l’augmentation de la pauvreté sur la base des chiffres de 2021 avec un taux de pauvreté de 14,5%, soit plus de 9 millions de personnes vivant sous le seuil de pauvreté en France, tandis que le Secours catholique dénonçait une féminisation de la pauvreté dans son dernier rapport annuel. Dans ce contexte, comment repenser les cadres d’analyse de la pauvreté en tenant compte du ressenti qui nous dit beaucoup de la projection ou non dans l’avenir des individus ?

    C’est ce que cherche à faire Nicolas Duvoux, professeur de sociologie à l’université de Paris 8 et président du conseil scientifique du Conseil national des politiques de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale (CNLE), dans son dernier ouvrage L’avenir confisqué. Inégalités de temps vécu, classes sociales et patrimoine (Presses universitaires de France, 2023). Il en débat avec Thierry Germain, consultant à Experiens21, membre de l’Observatoire de l’expérimentation et l’innovation locales de la Fondation Jean-Jaurès et coordinateur des « Cahiers de tendances » de la Fondation.

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  • Idées d'été - Observatoire des inégalités - Le portrait de la France d’en haut

    Données 30 décembre 2022

    Qui sont les 10 % les plus aisés ? Des cadres supérieurs ou des indépendants aisés, quinquagénaires ou sexagénaires, plutôt en couple sans enfant à charge. Généralement propriétaires de leur logement, ils vivent plus souvent en région parisienne. Portrait-robot de la France qui va bien.

    Les données qui permettent de décrire les catégories aisées sont peu nombreuses. Nous qualifions ici de « riches » les personnes situées entre les 10 % les plus aisées et le 1 % de « super-riches » [1].

    Le niveau de vie s’élève en général avec l’âge, car les salaires suivent l’ancienneté et les revenus financiers progressent au fur et à mesure de la constitution du patrimoine. Les personnes riches sont logiquement plus âgées que la moyenne. L’âge moyen de la personne dite référente [2] des ménages riches est de 57 ans en 2018 selon l’Insee, et de 58 ans pour les ménages super-riches, contre 54 ans pour le reste des ménages.

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  • Idées d'été - Observatoire des inégalités - Quelle est la catégorie sociale d’un ménage ? Une nouvelle grille de lecture

    Analyse 10 janvier 2023

    Pour déterminer la position sociale d’un couple, on devrait tenir compte de la profession de ses deux membres. Une telle nomenclature des catégories sociales révèle mieux l’avantage des couples de cadres et les difficultés des ménages d’un seul actif ouvrier. Une analyse extraite du Centre d’observation de la société.

    Cadres, ouvriers, employés… Comment décrire la place que les groupes sociaux occupent dans notre pays ? La France dispose d’un solide outil, construit au milieu des années 1950 et plusieurs fois rénové pour tenir compte des transformations de l’emploi : la nomenclature dite des « catégories socioprofessionnelles [1] » (les « CSP »). Cet outil rassemble les personnes en grands groupes à partir de leur profession, suivant plusieurs critères (diplôme, revenu, place dans la hiérarchie, etc.). Cette nomenclature est très utilisée dans le débat public.

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  • The Conversation - Les quartiers populaires ne sont pas des déserts politiques

    Alors que l’actualité électorale montre du doigt la forte abstention des quartiers populaires et que de nombreux analystes y voient un désintérêt pour la politique, notamment chez les jeunes, notre recherche participative invite à déplacer le regard et à reconsidérer les idées reçues. Si en effet les jeunes des quartiers populaires participent peu au jeu électoral, nos travaux mettent clairement en évidence que ces jeunes ne sont ni désintéressés ni passifs face à la politique.

    Notre recherche a été menée de 2017 à 2021 dans 10 quartiers d’Île-de-France. Elle a associé des chercheurs, des responsables de services ou d’associations jeunesse et une dizaine de jeunes par quartier. Ensemble, nous avons notamment co-rédigé le livre Jeunes de quartier. Le pouvoir des mots qui rend compte de ces réflexions collectives. L’ouvrage est accompagné d’un site sur lequel sont publiés par thématiques les travaux réalisés.

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  • Idées d'été - Non Fiction : La gauche, l'État et les quartiers populaires

    Contre les évidences, la gauche n'a pas toujours été associée à l'État et n'est plus synonyme de mobilisation populaire dans les quartiers les plus socialement défavorisés.

    Dans un contexte où, pour la première fois depuis près d’une décennie, la gauche française semble à nouveau dans une dynamique d’alliance, il n’est pas inutile de scruter son histoire politique contemporaine, à la fois sur le plan européen et au niveau plus local. Deux livres, l’un récemment publié et l’autre réédité en poche, permettent en effet d’approfondir, d’une part, la relation des socialistes européens avec l’État et, d’autre part, celle de la gauche française avec les quartiers populaires de banlieue. Ces deux thématiques peuvent paraître, de prime abord, quelque peu éloignées l’une de l’autre ; elles ont pourtant trait à la même question, celle de la possibilité pour la gauche de se « confronter au réel », en se saisissant des institutions, nationales comme locales, pour répondre à sa promesse de progrès social.

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  • Idées d'été - Observatoire des inégalités - Retraites : le projet de réforme est-il injuste ?

    La réforme des retraites proposée pénalise les catégories populaires, les classes moyennes et les mères de famille. Il reflète le décalage qui existe entre la majorité des Français et les catégories favorisées. L’analyse de Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités.

    Les commentaires sur la réforme des retraites proposée par le gouvernement vont bon train. Malheureusement, ils sont incompréhensibles pour le plus grand nombre, qui ne maîtrise pas le fonctionnement du système. Pour mesurer l’effet plus ou moins inégalitaire des réformes actuelles et porter un jugement, il faut commencer par expliquer les paramètres en jeu.

    Notre système de retraites se base d’abord sur une durée de cotisation : pour prendre sa retraite, il faut avoir cotisé un certain temps. Jusque dans les années 1990, il fallait travailler 37,5 ans. Progressivement, ce seuil a été relevé. Il est de 42 ans pour les générations 1961-1963 et la réforme de 2013 prévoit qu’il atteigne 43 ans en 2035 pour celles nées en 1973. Cinq ans et demi en 20 ans, c’est énorme.

    Il se base ensuite sur un âge dit « légal » : celui auquel on a le « droit » de partir à la retraite. Il a été fixé à 60 ans en 1982, puis porté à 62 ans. On peut partir à la retraite dès cet âge, mais si on n’a pas cotisé assez longtemps, on touchera une retraite plus faible (ce qu’on appelle une « décote »). Pour une grande partie des salariés, cet âge est purement théorique, car ils n’ont pas cotisé assez.

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  • Idées d'été - Christophe Boltanski : le Congo, la colonisation, Tintin et le musée belge

    Christophe Boltanski publie King Kasaï (Stock), un livre dans lequel il raconte sa nuit passée à l’Africa Museum en Belgique.

  • Idées d'été - Cannabis : "La prohibition ne marche pas, testons autre chose", propose le pr. Amine Benyamina

    "Interdire le cannabis, c'est susciter la curiosité et offrir nos enfants aux trafics", estime le professeur Amine Benyamina chef du service Psychiatrie et addictologie à l’hôpital Paul-Brousse de Villejuif, président de la Fédération française d’addictologie, qui approuve les conclusions du Cese.

  • Chansons d'été - Les Goguettes reprennent Hexagone de Renaud

    Le 30 décembre 2022, Une semaine en France  avait décidé de terminer l’année en beauté et en chanson ce soir avec les Goguettes en trio, mais à quatre. Des chansonniers qui ont une passion pour l’actualité, qu’ils parodient en musique.

    A l'occasion de leur venue en plateau, ils reprennaient "Hexagone" de Renaud, version 2022...