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Histoire - Page 40

  • Cinq colonnes à la une - Dernière heure : aux frontières de la Syrie

    Suite à un coup d'état militaire, la Syrie s'est séparée de la République Arabe Unie pour redevenir la République Syrienne. Les reporters de "Cinq colonnes" sont allés à Damas où règne une ambiance toute différente, libérée de l'impérialisme de Nasser, plus favorable à la France aussi. Interviews de responsables syriens, scènes d'exode : des familles egyptiennes quittent la Syrie, transitent par Beyrouth pour retourner en Egypte.

  • Cinq colonnes à la une - Des tsars à Lénine (INA, 1962)

    A l'occasion du 45ème anniversaire de la "révolution d'Octobre" que l'U.R.S.S. va bientôt célébrer, "Cinq Colonnes à la une", présente cet extraordinaire document d'archives qui retrace les principaux évènements de la révolution russe de 1898 à 1922, c'est-à-dire des derniers jours du Tsar Nicolas II à la naissance du communisme sur le plan international et à la mort de Lénine.

  • Cinq colonnes à la une - Rétrospective Algérie

    Montage d'extraits de sujets du magazine "Cinq colonnes à la une" consacrés à la guerre d'Algérie. Cette rétrospective, réalisée par Hubert KNAPP, contient également des images inédites, jamais diffusées à la télévision.Pierre DUMAYET dans une salle de montage explique tout d'abord la démarche choisie par "Cinq colonnes" : de 1959 à 1963, les équipes du magazine ont tourné vingt fois en Algérie.

  • Alterecoplus - Michel Rocard : rebelle et réformateur

    Je connais Michel Rocard depuis 1967 date à laquelle je suis entré au PSU. Mes parents étaient mendésistes et Rocard incarnait le mieux cette exigence de rigueur face à une classe politique adepte de la langue de bois et capable de discours révolutionnaires dans l’opposition et de soumission aux pressions des possédants une fois arrivée au pouvoir.

    Justice, vérité, responsabilité

    Dans ma génération, j’avais 19 ans à l’époque, celui qui incarnait l’envers de cette rigueur était Guy Mollet. Le « molletisme » était l’expression de ce double langage. La manière dont, élu pour faire la paix en Algérie en 1956, Mollet avait retourné sa veste pour accentuer la guerre en rappelant le contingent puis en couvrant les actes de torture, signait la déchéance du politique et la faillite morale de « la gauche de gouvernement » de l’époque.

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  • La Vie des Idées - La possibilité des révolutions Entretien avec Quentin Deluermoz et Laurent Jeanpierre

    Comment penser les processus révolutionnaires ? Alors que la France connaît des mouvements sociaux et politiques multiformes, deux numéros de revue s’interrogent, à partir d’une réflexion sur la révolution française et les révolutions arabes, sur les relations entre structures sociales, événements et acteurs. Deux de leurs codirecteurs lient cette attention aux processus révolutionnaires à leur intérêt pour l’étude des possibles.

    Quentin Deluermoz, historien, est maître de conférences à l’Université Paris 13 et membre de l’Institut Universitaire de France, a co-dirigé, avec Boris Gobille, le n°112 de la revue, « Protagonisme et crises politiques », Liège, De Boeck, 2015, 260 p. Il est par ailleurs le co-auteur, avec Pierre Singaravélou de Pour une histoire des possibles. Analyses contrefactuelles et futurs non-advenus, Paris, Seuil, L’univers historique, 2016, 2016, 448 p.

    Laurent Jeanpierre, sociologue, est professeur de science politique à l’Université Paris 8-Saint-Denis, directeur du CRESPPA/LabToP. Il a co-dirigé, avec Choukri Hmed, le n°221 (2016/1) des Actes de la Recherche en Sciences Sociales, « Révolutions et crises politiques. Maghreb / Machrek », Paris, Le Seuil, 2016, 125 p. Il a par ailleurs co-dirigé avec Florian Nicodème et Pierre Saint-Germier le n°24 (2013/4) de la revue Tracés, « Réalité(s) des possibles en sciences humaines et sociales ».)

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  • Non Fiction : Le Front populaire : l'échappée belle, avec Jean Vigreux

    Jean Vigreux, historien, professeur à l'Université de Bourgogne, présente, pour les 80 ans de l'événement, une magistrale Histoire du Front populaire (Tallandier, 2016), qui constitue à la fois une synthèse accessible et une ouverture vers d'autres perspectives d'histoire culturelle et sociale.

    Nonfiction.fr : Au-delà de l’anniversaire du printemps 1936, pourquoi écrire aujourd’hui une nouvelle Histoire du Front populaire ? Sur quelles archives vous êtes-vous appuyé ?

    Jean Vigreux : Ecrire une histoire du Front populaire permet de travailler sur les mythes et les représentations de cet événement majeur car nous avons tous dans notre mémoire collective des images – presque des icônes – qui marquent cette période.

    Cela permet aussi de les déconstruire. Bien sûr, « y a de la joie », comme le chantait Charles Trenet, bien sûr, les grèves sont un moment d’espoir et de bals, mais en même temps, la société française est traversée par des tensions, des rivalités, des haines – n’oublions pas que Léon Blum a failli se faire lyncher par l’extrême droite. J’ai donc voulu montrer ces concordances et discordances, entre moments festifs et moments de tensions.

    A propos des archives, j’ai d’abord eu la chance de disposer des archives dites de Moscou, qui sont revenues, non pas seulement celles du Komintern et du monde communiste, mais aussi celles de la surveillance française qui avaient été saisies par les Allemands en 1940, ou même complaisamment données par le gouvernement de Vichy, et qui étaient parties, ce qui fait que l’on avait la fameuse série F7 des Archives nationales qui s’arrêtait au début des années 30. Cela est revenu aux Archives nationales et, dans le cadre d’un partenariat qu’on avait monté avec l’Agence nationale de la Recherche (qui s’appelait Paprik@2F), j’ai pu bénéficier de ces archives.

    Mais, au-delà de ces archives nationales, c’est aussi une approche par le local – ma conception du local est aussi celle de jeux d’échelles, montrant comment le local rencontre le national et l’international, comment l’un irrigue l’autre. C’est pourquoi j’ai voulu parler du Front populaire dans les provinces et dans les colonies, car il ne se résume pas à la capitale.

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  • Fondation Jean Jaurès - 10 mars 1906 : «Courrières-les-Morts» par Marion Fontaine

    Le 10 mars 1906, plus de mille personnes périssent dans les mines de Courrières. Marion Fontaine revient sur ce qui fut le plus grave accident de cette nature en Europe et montre, en analysant les débats qu’il a suscités, leur utilité pour appréhender travail et risques industriels au XXIe siècle.

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  • Non Fiction : Exercer la peur en politique

    Résumé : Dans ce long entretien, Patrick Boucheron et Robin Corey reviennent sur les usages politiques de la peur.
     
    Les évènements qui ont marqué l’actualité française et européenne lors du dernier trimestre de 2015 ont montré de façon on ne peut plus évidente que la peur est une émotion éminemment politique : la peur que les attentats ont suscitée, la peur plus diffuse que les migrations entraînent chez une population fragilisée par les difficultés économiques et sociales, la peur de l’extrémisme, enfin, chez tous ceux qui croient encore que la démocratie et la république constituent le meilleur moyen de vivre en paix avec les autres et avec soi-même. La lecture de L’Exercice de la peur nous permet d’appréhender de façon plus raisonnée le déferlement d’émotions et de discours passionnels que nous avons eu à subir. Pourtant, cet entretien entre l’historien français Patrick Boucheron et le politologue américain Corey Robin n’a pas eu lieu à chaud, même si une postface a été ajoutée après les attentats de janvier 2015. Cette rencontre se déroulait à Lyon en novembre 2014, dans le cadre du festival « Mode d’emploi » organisé par la Villa Gillet. Un an plus tard, sa portée n’en est que renforcée par les échos incroyablement justes que notre actualité nous renvoie.
     
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