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Histoire - Page 37

  • Saint Valéry sur Somme : campagne de Mitterrand François avec Cambadelis (INA, mai 1988)

    En campagne pour la prochaine élection présidentielle, Jean Christophe CAMBADELIS, membre du comité directeur du Parti Socialiste s'est rendu à Saint Valéry sur Somme. Extraits des discours de Gilbert GAUTHE, maire de Saint Valéry et de Jean Christophe CAMBADELIS qui défend certains axes de la campagne socialiste.

  • Pierre Rosanvallon CFDT et années 70

    Etudiant à HEC (Hautes études commerciales), Pierre Rosanvallon prend contact en 1968 avec le monde syndical par le biais de la CGT et du responsable économique André Barjonet. En fait, c'est avec la CFDT qu'il entame son parcours par le biais d'études économiques que lui confie René Bonety, membre de la commission économique de la centrale dont le secrétaire général est alors Eugène Descamps.

    Il sera permanent de la CFDT, secrétaire confédéral de 1969 à 1977, assumant tout à la fois le rôle de conseiller économique puis politique d'Edmond Maire, et rédacteur en chef de CFDT Aujourd'hui, la revue de réflexion de la CFDT. Aujourd'hui, professeur au Collège de France, il suit de près l'actualité sociale et sociétale.

    Son regard acéré et son expérience du monde syndical lui permet de porter un jugement sur la suite de mai 68, et les luttes qui ont marqué les années 70. Il répond aux questions du journaliste Jean-François Cullafroz

  • Lénine, une autre histoire de la révolution russe - ARTE

    En faisant revivre pas à pas la, ou plutôt les révolutions de 1917, de février à octobre, ce documentaire tissé d'archives exceptionnelles montre un Lénine ballotté par la puissance des événements, bien loin de sa légende.

    Le 23 février 1917 (8 mars dans le calendrier grégorien), à Petrograd, capitale de l'Empire russe, c'est une manifestation féminine qui amorce la chute du régime. Au lendemain de grandes grèves ouvrières, l'annonce de rationnements supplémentaires dus à la guerre, mais aussi à l'incurie des autorités, jette dans la rue les femmes des faubourgs, qui, au terme d'une marche de six kilomètres, fusionnent avec un convoi de suffragettes réclamant le droit de vote dans une atmosphère de "jour de fête". Le lendemain, 24 février, des masses d'ouvriers en grève chantant "la Marseillaise" envahissent le centre-ville en passant sur la Neva gelée. C'est le début d'une insurrection populaire qui prend de court tous les militants révolutionnaires russes et qui, en quelques jours, la garnison de la capitale se joignant aux insurgés, fait tomber la dynastie tricentenaire des Romanov. Le 2 mars 1917, à la demande de son état-major, Nicolas II abdique en faveur de son frère Michel, qui refuse le trône. Avec à sa tête le prince Gueorgui Lvov et le très populaire député socialiste Alexandre Kerenski, un gouvernement provisoire est chargé de gérer, en concertation avec le Soviet de Petrograd, les incertitudes d'une révolution qui se répand comme une traînée de poudre et la guerre qui se poursuit contre l'Allemagne. À Zurich, Vladimir Ilitch Oulianov, alias Lénine, le dirigeant exilé des Bolcheviks, un groupuscule marginal au sein du Parti ouvrier social-démocrate, ne prend pas la mesure de ce qui se passe dans son pays…
    Déchaînement
    Des prémices de la révolution de février à l'insurrection d'octobre, décidée et menée avec succès par un Lénine qui, à rebours de sa légende, a longtemps été ballotté, comme tout le monde, par la puissance des événements, Cédric Tourbe, avec l'historien Marc Ferro et le politologue Michel Dobry, restitue pas à pas l'extraordinaire enchaînement des faits, ou plutôt leur déchaînement. Remarquablement limpide, leur récit commente de formidables archives, qui permettent au sens propre de voir vivre la Russie de 1917 et advenir la révolution. Porté également par les voix de deux témoins éloquents, le socialiste révolutionnaire Nicolas Soukhanov et la journaliste française Marilye Markovitch, le film montre ainsi en détail comment Lénine parvient in extremis à remporter la mise. Il réussit aussi à faire partager l'énergie bouillonnante, euphorique, explosive, de ce moment où le peuple le plus nombreux et le plus opprimé du monde occidental ne remet pas seulement en cause l'autocratie, mais toute forme d'autorité.

    Documentaire de Cédric Tourbe (France, 2015, 1h35mn) ARTE

  • Ni Dieu ni maitre - Une histoire de l'anarchisme (2/2) - ARTE

    Du manifeste fondateur de Proudhon (1840) à la chute de Barcelone (1939), cette fresque documentaire fait revivre la richesse foisonnante d'un mouvement multiforme, montrant combien l'anarchisme continue d'irriguer tout le champ des luttes sociales et politiques. Second volet : La mémoire des vaincus (1911-1945).

    Pourquoi l'anarchisme est-il perçu aujourd'hui comme marginal ? Comment expliquer que, alors que ses combats et ses mots d'ordre libertaires et égalitaires ont largement contribué à écrire l'histoire des luttes sociales et des révolutions, et qu'ils résonnent aujourd'hui avec une force nouvelle, leurs origines aient été à ce point oubliées ? Cette passionnante fresque documentaire, qui retrace pour la première fois les débats et les événements clés de l'histoire de l'anarchisme sur un siècle, de 1840 à la Seconde Guerre mondiale, explicite en partie le paradoxe. D'une part, les pouvoirs que les anarchistes ont toujours défiés, parfois la bombe à la main, sont largement parvenus, par la répression et la propagande, à museler ou discréditer leur pensée. D'autre part, la diversité étonnante d'un mouvement d'envergure mondiale, mais qui a refusé avec constance tout embrigadement derrière un chef ou une doctrine, a contribué à occulter, dans la mémoire collective, son rôle pionnier dans les conquêtes sociales et sociétales, de la journée de huit heures à l'émancipation des femmes. De Paris à Chicago, de Tokyo à Mexico, de Saint-Pétersbourg à Barcelone, Tancrède Ramonet redonne vie à cette richesse foisonnante, à travers l'évocation de ses principales figures, le récit d'une dizaine de spécialistes et à de très belles archives, notamment photographiques.
    2. La mémoire des vaincus (1911-1945)
    Au sortir de la Première Guerre mondiale, dans une Europe exsangue, l'anarchisme semble avoir perdu l'essentiel de son influence. Mais les révolutions mexicaine (1910), puis russe (février 1917), ont vu appliquer ses mots d'ordre à une échelle jusque-là inédite, même si l'échec de la première, et la prise du pouvoir par les bolcheviks à Saint-Pétersbourg, ont rejeté à nouveau parmi  des vaincus des milliers de ses militants. Dans cet entre-deux guerres où, très vite, les totalitarismes fascistes et soviétique se font face, il l'anarchisme reste fort en Amérique. En 1927, l'exécution des deux militants Nicola Sacco et Bartolomeo Vanzetti suscite une immense réprobation des deux côtés de l'Atlantique. Puis, au printemps 1936, l'élection en Espagne d'un gouvernement de Front populaire va permettre aux anarchistes d'écrire, notamment en Catalogne, l'une des pages les plus marquantes de leur histoire, avant d'être écrasés dans la tourmente de la guerre civile.

    Documentaire de Tancrède Ramonet (France, 2012, 1h12mn) ARTE

  • La Vie des Idées - Les oubliés du roman national À propos de : Michelle Zancarini-Fournel, Les luttes et les rêves. Une histoire populaire de la France de 1685 à nos jours, La Découverte

    L’histoire populaire de la France que conte Michelle Zancarini-Fournel est celle de figures individuelles et de combats politiques souvent occultés. Comblant nos « failles mémorielles », elle suggère aussi une autre narrativité.

    Recensé : Michelle Zancarini-Fournel, Les luttes et les rêves. Une histoire populaire de la France de 1685 à nos jours, Paris, La Découverte, 2016, 1008 p., 28 €.

    H. Zinn, l’auteur d’Une histoire populaire des États-Unis d’Amérique, considérait l’écriture de l’histoire comme un moyen d’éveiller les consciences et de susciter l’action. Il fixait pour ce faire à l’histoire populaire, qu’il appelle aussi « radicale », cinq objectifs politiques majeurs : aiguiser notre sensibilité au destin des victimes ; dénoncer les prétentions des gouvernements à la neutralité ou à la bienfaisance, et l’idéologie qui brouille notre lucidité ; préserver de l’oubli les moments qui ont montré la possibilité d’une vie meilleure, mais aussi les trahisons des leaders révolutionnaires. Ces objectifs, H. Zinn entendait les atteindre en redonnant, à côté de l’histoire officielle écrite par les dominants, une voix aux oubliés.

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  • L'Obs - De Jaurès à Valls et Hamon : un siècle de controverses socialistes

    PASSÉ-PRÉSENT. Rassurons l'électeur de gauche, après la primaire : cette famille politique a toujours été minée par les divisions et les incertitudes doctrinales.

    Un cycle se termine", a dit Manuel Valls le soir de sa défaite à la primaire de la gauche – c’est-à-dire, ont expliqué les commentateurs, le cycle commencé en 1971 au congrès d’Epinay. Cette fin de période se transformera-t-elle en fin tout court pour une formation que l’on dit en panne idéologique, et menacée par un schisme entre gauche de gouvernement et gauche de proposition ?

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  • France Inter, La marche de l'histoire - La gauche divisée en quatre : la présidentielle de 1969

    1969 : bousculé par les mouvements de mai, le général De Gaulle est battu lors du référendum qu'il avait lui-même proposé. A gauche, plusieurs candidats sont prêts à lui succéder.

    Nous sommes encore dans l’ombre portée de mai 68. Le général de Gaulle a été bousculé par le mouvement de la jeunesse, et par l’immense grève qui l’a accompagné. Puis moins d’un an après, voilà qu’il est battu, par 52% des suffrages, au referendum qu’il avait proposé. Il démissionne, et s’inscrit alors dans les étranges lucarnes le visage bonhomme et néanmoins inquiet du président du Sénat qui va assurer l’interim.

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