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Communiqué - Page 25

  • Mediapart : Florange, l'adresse d'Aurélie Filippetti à François Hollande

    Aurélie Filippetti, ancienne ministre de la Culture, est députée de Moselle. A la veille de la visite de François Hollande à Florange, elle revient sur l'histoire de la ville. « Tous les Français ont lu dans cette ville, dans ce combat, un chapitre politique et économique clef », écrit-elle, avant d'ajouter : « L’histoire de Florange est l’histoire de la crise de la parole politique. De la confiance en la parole politique. »


    Le jour où Florange s’est arrêté 

    Le Président de la République tient son engagement de revenir à Florange. Chaque année avait-il dit. Il y sera lundi. Il posera la première pierre du centre de recherches et saluera les investissements d’ores et déjà arrachés à Mittal : 180 millions d’euros dont 140 sont déjà débloqués. Le combat des salariés d’Arcelor n’aura pas été vain : personne n’est resté sur le carreau et une solution sociale a été trouvée pour chacun.

    Voilà les acquis de Florange et ils ne sont pas minces.

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  • Pour réussir par Martine Aubry

    et les premiers signataires ayant participé à l’élaboration de la contribution : Christian Assaf, Jacques Auxiette, Philippe Baumel, Dominique Bailly, Francois Bonneau, Kheira Bouziane, Gwenegan Bui, Pierre Cohen, Romain Colas, Laurianne Deniaud, Marie Guite Dufay, Anne-Lise Dufour Tonini, Laurence Dumont, Olivier Dussopt, Jean-Marc Germain, Annie Guillemot, Daniel Goldberg, Chaynesse Khirouni, Matthieu Klein, François Lamy, Audrey Linkenheld, Philippe Martin, Klébert Mesquida, Pierre Alain Muet, Maud Olivier, Gilles Pargneaux, Christian Paul, Dominique Potier, Sylvain Robert, Pierre de Saintignon, Nicolas Soret, René Souchon, Fabrice Verdier, Frédéric Vigouroux, André Vézinhet … autres signataires

    La France traverse une crise qui n’en finit pas. Les Français doutent de leur avenir, de notre force collective en tant que nation, de la politique en tant que solution. Ils ne voient plus nos atouts, ceux qui font encore de notre pays une destination pour la jeunesse du monde ou pour les investisseurs avisés. Nous ne nous résolvons pas à ce que l’espoir déserte les têtes et les cœurs.

    La responsabilité écrasante de la droite dans la situation du pays est reconnue par tous. Après le crash de 2008, Nicolas Sarkozy a fui ses responsabilités en n’engageant pas les réformes de fond, tournées vers l’avenir, et en creusant les déficits et la dette à grands coups de cadeaux fiscaux.

    Avec toute la gauche, nous avons travaillé à préparer l’alternance de 2012, et comme la majorité des Français, nous y avons vu le signal du changement. Cette espérance en grande partie déçue, comme l’ont exprimée deux lourdes sanctions électorales, il est de notre devoir de la faire renaître. A mi-parcours.

    Nous croyons plus que jamais à l’action collective. Quand tout va bien, les choix politiques sont plus faciles. Par temps de récession partout en Europe, et de grandes transformations des modèles de développement dans le monde, la politique exige une vision et une méthode, pour entraîner et réussir. Si rien n’est écrit à l’avance, c’est bien à la volonté commune qu’il revient de faire pencher la balance, entre le redressement ou le déclin, entre la confiance ou la soumission.

    Une raison profonde du malaise, même si nous pensons que les Français ont bien compris qu’il fallait réduire les déficits pour préserver l’avenir, est qu’ils ne comprennent pas quelle société nous voulons construire, sur quelles valeurs nous nous appuyons. Bref, nous donnons l’impression de ne plus porter un projet politique. Bien sûr, être de gauche, c’est bien gérer l’argent public, maîtriser dettes et déficits. Mais aujourd’hui, le moyen est devenu le but. Le cap est devenu une succession de courbes et de chiffres, 50 milliards, 41 milliards, 3%… Les Français ne voient plus à quoi servent leurs efforts. Quand on repense la politique familiale, au lieu de présenter une politique qui concilie vie familiale et vie professionnelle et qui réduit les inégalités, on aboutit à une succession de mesures budgétaires qui font perdre le sens. Même lorsque nous agissons utilement, comme en matière d’éducation, nous perdons le fil de notre projet. On ne transforme jamais le réel en renonçant à l’idéal.

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  • Déclaration de politique générale du Gouvernement, Notre déclaration du 16 septembre

    Notre vote exprime des désaccords devant une politique économique et sociale qui ne réussit pas. Membres de la majorité, nous exprimons par notre abstention l’urgence de réorienter des choix essentiels. Ni efficaces, ni justes, ils s’éloignent des engagements pris devant le pays, et souvent, ces dernières semaines, des principes qui fondent notre ambition socialiste.

    Un vote de confiance n’est pas l’appréciation des qualités d’un homme ou d'un discours, mais l'assentiment donné au gouvernement sur la mise en œuvre concrète de sa politique. Assumée depuis l’annonce du « pacte de responsabilité » amplifiant le CICE, confirmée malgré les sanctions électorales, cette politique se trouve encore rigidifiée depuis l’été. Le remaniement récent a rétréci les bases politiques du gouvernement.

    La politique de baisse massive et sans contrepartie de la fiscalité des entreprises va d'abord provoquer des effets d'aubaine importants et des augmentations insupportables de la rémunération des actionnaires. Cette politique, financée par des hausses de TVA et des baisses de dotations aux collectivités locales, n'est pas adaptée à la situation des entreprises qui souffrent d'abord de la faiblesse de leur carnet de commandes. Nous soutenons les efforts entrepris pour desserrer le carcan européen, mais nous considérons que le gouvernement ne doit pas s’enfermer dans une politique de contraction excessive des dépenses qui affaiblit la croissance et entretient le déficit.

    L’érosion du pouvoir d’achat des catégories populaires et moyennes a compromis le "redressement dans la justice". Nous constatons, comme de nombreux Français, que les corrections apportées restent insuffisantes. La fonction historique de la gauche est d’initier des réformes innovantes et justes pour réduire les inégalités, en refusant clairement les réponses libérales dépassées.

    Nos propositions ne portent pas sur des détails, mais sur l'équilibre et le sens d'une politique. Les "petits gestes" et les improvisations n’offrent pas une stratégie à la hauteur de la crise. Nous défendons un autre chemin, parfaitement réaliste et possible. Nous proposons de cibler les aides sur les entreprises qui investissent et créent vraiment des emplois, et de libérer les milliards d'euros correspondants pour un plan d'urgence soutenant la consommation, le logement et l'investissement des collectivités locales. La remise en chantier de la réforme fiscale et de la loi bancaire renouerait avec notre programme.

    Seul un changement de politique peut redonner confiance aux Français, ressouder notre majorité et rassembler la gauche. Etre responsables et utiles à la France est la seule raison d'être de la démarche démocratique que nous poursuivrons au Parlement, à travers les débats budgétaires, et au-delà avec le collectif "Vive la Gauche !".

  • Vive la Gauche : Appel de La Rochelle

    30 août 2014
     
    « Pour que Vive la gauche »
     
    L’heure n’est plus à la déception ou à l’alerte, mais à un puissant sursaut collectif. Plusieurs crises s’additionnent et n’en finissent pas. La durée et la profondeur de la récession minent le quotidien des Français et la confiance en un destin collectif.
     
    Privées d’une amélioration de leurs conditions de vie, les classes populaires et moyennes ont exprimé leur colère. Le vote majoritaire d'un sombre dimanche en faveur de l’extrême-droite a été le
    révélateur insupportable d’une société sous tension.
     
    Nous devons retrouver notre force collective pour orienter le présent et permettre un avenir de progrès. Il y a urgence à redonner justice et efficacité à des politiques enlisées, sans résultats ni perspectives. 
     
    La vocation de la gauche, c’est de porter l'espoir, non pas de risquer un renoncement continu, ou de s’excuser sans cesse de ce que nous sommes. A s’écarter de leurs engagements, les socialistes se divisent. A les oublier, nous nous perdrons. Les applaudissements du Medef ne seront jamais le critère de notre réussite.
     
    Nous choisissons de ne pas subir une suite d’événements qui préparent d’amers lendemains. Nous avons une conviction bien ancrée : pour se réinventer, la France a besoin d'une gauche fière d'elle-même et de ses valeurs.
     
    L’idéal progressiste est notre ressort, comme il est celui de millions de gens. Au lendemain des élections municipales et européennes, deux défaites sans précédent, des parlementaires de notre majorité ont choisi de s’exprimer dans l’Appel des 100 et d’agir, conscients des enjeux et responsables du mandat qui leur a été confié. Nous leur apportons notre soutien pour les choix décisifs des prochaines semaines au Parlement.

  • Toutes les plénières de l'Université d'été

    Retrouvez l'ensemble des plénières de cette édition 2014, cliquez pour plus d'information sur le contenu de celles-ci et pour poser vos questions ! 

    Pour la première fois les militants seront les principaux acteurs des débats. En effet, les débats seront organisés autour des questions posées par les militants via le site Internet du 11 juillet au 20 août 2014.

     

    Vendredi 29 août 2014

    14h30-15h30 : Plénière d'ouverture

    Avec David Assouline, Jean-François Fountaine , Jean-François Macaire, Pierre Cohen, Sayna Shahryari, Jean-Christophe Cambadélis.

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    15h30-17h15 : «La révolution numérique : les enjeux pour l'innovation, l'éducation, la création, l'information et les libertés individuelles» 

    Avec Aurélie Filippetti, Axelle Lemaire, Pierre Lescure, Emmanuel Davidenkoff, et Benoît Thieulin.

    Animateur : Julien Dray.

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    17h15-19h15 : «La réforme territoriale en acte : la nouvelle organisation territoriale»

    Avec Marylise Lebranchu, Stéphane Le Foll, Didier Guillaume, Johanna Rolland,  Jean-Vincent Placé, Marie-Guite Dufay.

    Animatrice : Estelle Grelier.

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    Samedi 30 août 2014

    9h-11h : « Ce qu'attend le mouvement social de la politique »

    Avec Bruno Le Roux, Emmanuel Maurel, Nadia Bellaoui, Bernadette Groison, Pascal Priou, William Martinet, Pascal Pavageau, Agnès Le Bot, un représentant de la Cfdt (sous réserve).

    Animatrice : Karine Berger.

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    11h-13h15 : « Que peut le volontarisme politique pour le développement de l’économie et la réindustrialisation ?»

    Avec Arnaud Montebourg, Juliette Méadel, Valérie Rabault, Anne Hidalgo, Edouard Martin, Louis Gallois, Jean Pisani-Ferry.

    Animateur :  Guillaume Bachelay.

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    14h-15h30 : « Le défi climatique : les enjeux de la transition énergétique et de la Conférence de Paris »

    Avec Claude Bartolone, Jean Jouzel Colauréat, Laurence Tubiana,  Wael Hmaidan.

    Animateur : Jean-Marc Germain.

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    15h30-17h30 : « Tenir la promesse républicaine de l'égalité »

    Avec Christiane Taubira, Benoît Hamon, Najat Vallaud-Belkacem, Naïma Charaï, Dominique Sopo, PatricK Savidan.

    Animatrice : Colombe Brossel.

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    17h30-19h15 : « Après les élections municipales et européennes, l’unité de la gauche : pourquoi, comment ? »

    Avec Jean-Christophe Cambadélis, Emmanuelle Cosse, Pierre Laurent, Jean-Michel Baylet, Robert Hue, Jean-luc Benhamias, Jean-Luc Laurent.

    Animatrice : Marie-Noelle Lienemann.

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    Dimanche 31 août 2014

    10h-12h : Séance de clôture de l'Université d'été

    Avec David Assouline, Laura Slimani, Jean-Christophe Cambadélis et Manuel Valls. 

  • Pierre-Alain Muet : Pour une politique économique qui marche sur deux jambes

    Dans mes interventions sur le projet de loi de finances rectificatif et sur le projet de loi de financement de la sécurité sociale, mais également à l'occasion d'un long entretien en tête à tête avec le Président de la république, j'ai plaidé pour rééquilibrer le pacte de responsabilité afin que notre politique économique marche sur deux jambes : aux mesures structurelles en faveur des entreprises dont les effets n'apparaîtront qu'à long terme et qui devraient être mieux calibrées, il convient d'ajouter des mesures conjoncturelles (accélération de l'apprentissage, développement des emplois d'avenir, soutien à l'investissement), seules susceptibles de sortir rapidement notre économie de 3 années de récession dues à l'effondrement de la demande en Europe.

    La situation conjoncturelle est très particulière : après avoir redémarré à la fin de l'année dernière, l'économie française connaît un replat qui risque, comme l'INSEE vient de le rappeler, de se prolonger du fait de la faiblesse persistante de la demande. Dans cette situation où la reprise dépend essentiellement du redressement de la demande, c'est l'emploi qui fait la croissance. Tant que la croissance n'est pas suffisante pour créer des emplois, c'est en effet la création volontariste d'emploi qui enclenchera le cercle vertueux où croissance et emploi se confortent mutuellement. Deux exemples passés, l'un à gauche, l'autre à droite, montrent la pertinence de ce type de politique. En 1997, sous le gouvernement de Lionel Jospin, ce sont les emplois jeunes qui ont déclenché la reprise économique, et quand la croissance est revenue, l'emploi du secteur privé a fortement augmenté. En 2006, une politique comparable a été mise en œuvre par Jean-Louis Borloo avec les mêmes résultats. C'est pourquoi il est indispensable de revenir à l'objectif d'inverser le plus rapidement possible la courbe du chômage par une action massive sur les emplois aidés. Un emploi d'avenir pour un jeune c'est un revenu supplémentaire et donc des débouchés pour les entreprises, et c'est de la confiance pour les familles.

    Dans le prolongement de ces réflexions, j'ai déposé deux amendements, l'un pour augmenter fortement les emplois d'avenir (vidéo ci-dessus), l'autre pour accélérer la montée en charge de l'apprentissage (vidéo ci-après). Leur financement - très modeste au regard de l'ampleur des allègements - pouvant être assuré par exemple par la suppression d'allègements parfaitement inefficaces tels que la suppression de la C3S.

    Ces amendements n'ont pas été adoptés. Il n'en demeure pas moins qu'un effort massif sur les emplois d'avenir et l'apprentissage reste le chaînon manquant de la politique du gouvernement et la clef de la reprise économique.

  • Pierre-Alain Muet, député du Rhône : Pourquoi j'ai décidé de m'abstenir sur le programme de stabilité

     

    J'ai écouté le Premier ministre et reconnais qu'il y a des avancées - modestes - sur le pouvoir d'achat des petites retraites et le maintien du plan de lutte contre la pauvreté. Mais l'économiste que je suis reste en désaccord avec la nouvelle orientation de politique économique que traduit ce programme de stabilité.

     

    Ce désaccord ne porte pas sur la nécessaire réduction des déficits ; j'y souscris ! Mais est-il raisonnable de programmer 41 milliards d'allégements fiscaux sur les entreprises quand nous devons donner priorité à la réduction des déficits ? On peut demander des efforts importants à nos concitoyens quand il s'agit de réduire le déficit et d'arrêter l'hémorragie de la dette. Mais quand ces efforts servent à financer une autre forme de dépense - fiscale cette fois - cela me parait plus discutable. Car les 50 milliards de réduction des dépenses publiques vont servir en grande partie à financer les nouveaux allégements.

     

    Pour les entreprises très fortement impliquées dans l'échange international, un allégement de fiscalité peut conduire assez rapidement à une hausse de l'emploi et de l'investissement, en raison des gains de compétitivité qui en résultent. Mais moins du tiers des allégements concernent les entreprises industrielles. Quant à la grande majorité des autres, elles n'augmenteront l'investissement et l'emploi que si les perspectives de demande s'améliorent. Au moment où l'économie sort péniblement de 3 ans de récession due à l'effondrement de la demande, l'effet dépressif rapide des réductions de dépenses risque de peser sur la reprise.

     

    Mais c'est surtout un tout autre univers politique que dessine ce programme de stabilité. Le chiffrage des 60 propositions de François Hollande sur lequel nous avons été élus représentait « 20 milliards d'euros à l'horizon 2017 ». Certes, il manquait dans le programme présidentiel des mesures sur la compétitivité et elles sont nécessaires, mais est-il raisonnable qu'elles soient presque deux fois supérieures au coût des 60 engagements du Président, au point de bouleverser complètement l'équilibre de notre programme et de devenir l'alpha et l'oméga de la politique économique du gouvernement ? Je ne le pense pas.

     

    Mon abstention n'est pas un vote de défiance à l'égard du Premier ministre ; j'ai voté la confiance sans hésiter et si pour la première fois je n'apporte pas mon suffrage au gouvernement issu de la majorité à laquelle j'appartiens, c'est dans l'espoir de continuer à l'infléchir pour mieux répondre à ce qui reste notre engagement à tous : le redressement dans la justice.

     

  • Socialistes contre l'austérité Soutien aux députés « pour une autre politique »

    Soutien aux députés socialistes « pour une autre politique »

     24 avril 2014

     Signer l’appel

     Consulter la liste des signataires

     L’Assemblée Nationale va examiner le 29 avril prochain le programme de stabilité /pacte de responsabilité dont les grandes orientations présentées par le premier ministre viennent d’être confirmées.

    Militants ou sympathisants socialistes, nous avons fait campagne en 2012 sur la base d’une promesse de changement, de justice sociale et de progrès.

    Nous voulons la réussite de la gauche au pouvoir, condition nécessaire pour la justice sociale. Mais, aujourd’hui, après la défaite historique des municipales, alors que des décisions économiques importantes sont en train d’être prises par le gouvernement et seront bientôt soumises au vote des parlementaires, nous lançons à notre tour un cri d’alarme :  la gauche ne réussira que si elle démontre qu’elle met en place une autre politique que celle de la droite.

    Pas plus aujourd’hui qu’hier, nous ne nous reconnaissons dans les mots de la droite (« charges », « coût du travail », « flexibilité »…) ni dans les choix économiques privilégiant l’« offre » sur la « demande ». Alors que le caractère néfaste socialement et inefficace économiquement des politiques d’austérité est manifeste, envisager de compenser la baisse des cotisations pour les entreprises par une réduction de 50 milliards d’euros des dépenses publiques, c’est prendre le risque de dégrader les conditions de vie d’un grand nombre de gens sans aucune certitude sur les emplois potentiels créés. Il n’existe pas pour nous une seule politique possible.

    Des députés socialistes ont lancé un appel au gouvernement pour un « contrat de majorité » et ont formulé des contre-propositions visant à ne pas mettre en péril les acquis sociaux et les services publics. « Les Français ont le sentiment que la politique qu’ils avaient choisie n’est pas assumée. Ils nous l’ont dit dans les urnes. Il faut maintenant passer des urnes aux choix et, pour nous, des mots aux actes. Les temps qui viennent sont pour tous, et pour chacun d’entre nous, une épreuve de vérité. » ont-ils ainsi écrit.

    Nous les assurons de notre soutien dans leurs paroles et dans leurs votes.

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  • Aujourd’hui à partir de 11h, suivez en direct la présentation des argumentaires « 74 questions et réponses pour réorienter l'Europe ».

    Aujourd’hui à partir de 11h, suivez en direct la présentation des argumentaires « 74 questions et réponses
    pour réorienter l'Europe ».

    Jean-Christophe Cambadélis, Premier secrétaire du Parti socialiste,
    et
    Henri Weber, député européen, directeur des études auprès du Premier secrétaire
    en charge des études européennes,
    présenteront les argumentaires de la campagne des européennes,
    « 74 questions et réponses pour réorienter l'Europe »
    ce jeudi 24 avril à 11 heures.

    Suivez le live tweet et posez vos questions sur Twitter avec les hashtags #DirectPS et #NotreEurope.