4 Porte-parole [animation du porte-parolat : coordination]
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Carlos DA SILVA
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Olivier FAURE
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Corine NARASSIGUIN
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Rafika REZGUI
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Carlos DA SILVA
Olivier FAURE
Corine NARASSIGUIN
Rafika REZGUI
Le 5 avril, au lendemain d’une défaite historique de la gauche, nous avons rendu public un appel baptisé « Les conditions de la confiance. Pour un nouveau contrat de majorité », immédiatement approuvé par une centaine de parlementaires.
Cet acte inédit, précédant une déclaration de politique générale, témoigne de notre ferme volonté de redonner de la vitalité au Parlement. La défiance populaire des derniers mois réclame des réponses nouvelles. Nous avons présenté des propositions précises, pour nous rassembler et retrouver la fierté et le sens de l’action collective.
En conscience, beaucoup d’entre nous ont choisi de participer à l’investiture du nouveau Gouvernement. D’autres ont choisi l’abstention. Nous restons solidaires dans une démarche collective. Ni chèque en blanc, ni agitation stérile, notre objectif est bien de construire confiance et vigilance.
Nous confirmons qu’après ce vote d’investiture, nous ne saurions adopter le pacte de responsabilité en l’état.
Nous ferons des contre-propositions et des amendements pour concentrer les marges de manœuvre de la France en priorité sur celles des entreprises qui embauchent, investissent, forment leurs salariés ou se battent dans la compétition mondiale et pour que la gestion sérieuse des comptes publics soit fondée sur une meilleure organisation du pays et pas sur un recul des protections sociales et des services publics.
À l’avenir, cette démarche collective va se poursuivre et s’amplifier, avec la même détermination et les mêmes buts. Chaque semaine, nos votes en témoigneront.
Christian PAUL, Laurence DUMONT, Laurent BAUMEL, Pouria AMIRSHAHI, Fanélie CARREY-CONTE, Jean-Marc GERMAIN, Jérôme GUEDJ, Nathalie CHABANNE, Arnaud LEROY, Daniel GOLDBERG
Le second tour des élections municipales a confirmé et amplifié le message envoyé par les électeurs au premier tour. Malgré leurs bons bilans municipaux et leurs engagements quotidiens au service de leurs concitoyens, les élus socialistes sortants ont injustement payé les erreurs et les déséquilibres de la politique nationale.
Aussi nécessaire soit-il, un remaniement gouvernemental sans inflexion de la politique menée ne serait qu’un leurre. Le temps des ruses tactiques et des opérations de communication est révolu. Nous n’avons plus le luxe de biaiser avec la démocratie. Plus qu’un changement de femmes et d’hommes, il faut une réorientation urgente et profonde de la politique que nous menons.
Depuis de longs mois, la Gauche populaire affirme que la lutte nécessaire contre le chômage ne justifie pas la politique purement idéologique de cadeaux fiscaux massifs et sans contreparties aux entreprises et que l’urgence est plutôt de réorienter la politique européenne pour sortir de l’austérité actuelle. Depuis de longs mois, la Gauche populaire considère que la gauche au pouvoir se détourne de sa mission si elle ne répond pas d’abord aux attentes des couches populaires et moyennes en matière de justice sociale et de pouvoir d’achat, à travers notamment une grande réforme fiscale redistributive.
Sans cette réorientation, nous ne réussirons pas le quinquennat.
Le Président et le gouvernement sont placés devant leurs responsabilités historiques. Mais nous prendrons également les notre, là où nous sommes. Sans réorientation réelle de la politique de la gauche au pouvoir, notre vote de confiance au futur gouvernement n’est pas aujourd’hui acquis.