Web Analytics

compteur

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Analyses - Page 39

  • Reporterre - Canicules, manque d’eau, inondations : le Giec décrit un sombre avenir pour l’Europe

    Le monde doit s’adapter urgemment au changement climatique, alerte le Giec dans un rapport publié le 28 février. Vagues de chaleur, perte des rendements agricoles, pénurie d’eau, inondations : les conséquences seront nombreuses, estime-t-il.

    Sept mois après la publication d’un premier volet consacré aux connaissances scientifiques sur le changement climatique, les représentants des gouvernements de 195 pays ont approuvé le second volet du sixième rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec). Dans ce nouveau document, les chercheurs ont étudié les risques climatiques ainsi que le niveau d’adaptation des sociétés. 

    Lire la suite
    __________________________
    __________________________

  • La vie des idées - L’égalité par la coopérative par Timothée Duverger ,

    Mathilde va avoir 30 ans, elle vit à Bordeaux et travaille chez un fournisseur d’électricité. Mais pas n’importe lequel, ni public, ni privé, Enercoop se présente comme une « coopérative d’électricité vraiment verte, locale et citoyenne ».

    Travailler en coopérative n’est pas neutre, surtout quand l’entreprise porte un projet politique d’une telle ampleur. Enercoop a été fondée en 2005 par Greenpeace, les Amis de la Terre, Biocoop, la Nef, Hespul et le Cler. Le slogan d’Enercoop – « l’énergie militante » – en témoigne : on y travaille comme on s’y engage. Comment Mathilde, après une enfance angevine et des études à Tours puis Roubaix, est-elle arrivée chez Enercoop à Bordeaux ? « C’est en Master communication et développement des territoires que j’ai été sensibilisée à l’économie sociale et solidaire. J’ai découvert Enercoop Nord–Pas-de-Calais-Picardie lors d’un projet tutoré que je menais pour un traiteur solidaire, coopératif lui aussi, qui partageait ses locaux ».

    Lire la suite
    _______________________
    _______________________

  • Podcast Le Monde - La France, une société d’héritiers ?

    Beaucoup d’économistes estiment que la part de l’héritage dans notre société est de plus en plus grande et que les moyens pour les plus riches d’échapper à sa fiscalité sont trop nombreux. Pourquoi cela pose-t-il problème ? Stéphane Lauer, éditorialiste au « Monde », nous explique dans ce podcast les enjeux du débat autour de la succession.

    Le 21 décembre 2021, le Conseil d’analyse économique (CAE), qui réalise des études pour le gouvernement, publiait un rapport intitulé « Repenser l’héritage ». Une note qui dresse un constat peu optimiste sur le poids de l’héritage dans l’économie française : selon le CAE, la France est redevenue une société d’héritiers et « la part de la fortune héritée dans le patrimoine total représente 60 %, contre 35 % au début des années 1970 ».

    Lire la suite
    ___________________
    ___________________

  • IDDRI - Une alimentation saine et durable pour tous : mission (im)possible?

    L' accessibilité sociale du projet de transition vers une alimentation durable fait débat. Sommes-nous face à une impasse ? Serions-nous condamnés à préserver le statu quo, seul modèle capable selon certains de fournir une alimentation accessible à tous ? Ou à mettre en œuvre une transition alimentaire performante sur le plan environnemental mais injuste socialement ? Ce billet cherche à montrer que l’on ne doit pas se laisser enfermer dans ce dilemme. Mais construire une transition alimentaire inclusive nécessite de clarifier les enjeux et de débattre collectivement des cadres de politiques publiques qui soient à la hauteur du défi.

    Lire la suite
    ________________________
    ________________________
     

  • La Vie des idées - 2022, l’énergie du politique

    Techniciens du pouvoir et artisans de l’égalité

    En marge d’une campagne électorale figée sur l’hyperpersonnalisation des débats, la Vie des idées propose deux dossiers qui mettront en lumière les techniciens du politique et les artisans de l’égalité qui, loin des projecteurs médiatiques, ou juste derrière eux, font vivre l’énergie du politique.

    Les débats en vue des élections françaises de 2022 ont démarré depuis quelques mois et, déjà, ils donnent à voir les dérives de plus en plus fréquentes de ce rendez-vous politique. L’hyper-présidentialisation écrase l’élection législative ; l’extrême personnalisation des débats et la focalisation sur les baromètres d’intentions de vote éclipsent les partis et leurs militants ; la polarisation autour des questions identitaires pousse à une violence verbale – ou physique – considérable, redoublée par la vitesse et l’inconséquence permanente des querelles sur les réseaux sociaux. Après deux ans de pandémie, 2022 s’annonce d’ores et déjà comme une nouvelle échéance de désenchantement démocratique, de lassitude et de crise de la représentation.
    Face à un tel constat, il nous semble important de reposer une question simple et fondamentale : qui sont les acteurs et les actrices de la politique ?

    Lire la suite
    _________________________
    _________________________

  • IDDRI - Pratiques alimentaires durables : un autre regard sur et avec les personnes modestes

    À partir d’une revue de la littérature sur les comportements alimentaires des personnes modestes – définies ici comme les 40 % les plus pauvres en niveau de vie –, ce Décryptage présente des éléments clés sur les pratiques et la relation qu’entretient cette catégorie de population avec l’alimentation durable. L’objectif est de mieux qualifier leurs comportements alimentaires et les aspirations, notamment vis-à-vis du reste de la population, afin de caractériser la participation de ce groupe social à la transition vers une alimentation durable. Il s’agit enfin d’identifier les conditions d’une véritable co-construction des paradigmes alimentaires durables, dans une perspective de justice alimentaire.

    Lire la suite
    __________________________
    __________________________

  • France Culture - Présidentielle : le slogan reste-t-il "l'arme fatale d'une campagne" ?

    "Changeons !", "Réunir la France !", "Pour la fierté française retrouvée", "Pour que la France reste la France", "La France des jours heureux", ces expressions comptent parmi les slogans de campagne des candidats à l’élection présidentielle à venir. Ils s’inscrivent dans la filiation des slogans passés à la postérité tels que "La force tranquille", qui a accompagné la campagne victorieuse de François Mitterrand en 1981, ou encore "Le changement, c’est maintenant", qui fut la marque de François Hollande en 2012. 

    Ces formules doivent refléter en quelques mots un projet et une vision pour le pays et ses citoyens. Les équipes de campagne y consacrent du temps et des moyens avec les candidats et candidates. Avec quels postulats ? Et comment la pratique du slogan a-t-elle évolué au fil des décennies ? Réponses d'experts, à commencer par Jacques Séguéla, ainsi que d'un membre de l'équipe de Yannick Jadot.

    Lire la suite
    ______________________
    ______________________

  • OFCE - Gaz naturel : pourquoi ça flambe ?

    Entre décembre 2020 et décembre 2021, le prix du gaz naturel sur le marché à terme TTF, référence européenne pour le marché de gros, a été multiplié par sept pour atteindre le record de 108 euros/MWh. Historiquement, l’intérêt porté à cette source d’énergie est souvent passé au second plan pour plusieurs raisons : le mode de fixation de ses prix (contrats de très long terme, indexation sur le prix du pétrole), ou encore sa substituabilité à d’autres sources d’énergie à moyen terme. En effet, le gaz est en concurrence avec les autres sources d’énergie dans ses usages directs (chauffage, cuisson) et indirects (production d’électricité). Cette substituabilité n’est cependant vraie qu’à moyen terme pour les usages directs : il est par exemple nécessaire que le coût de remplacement du gaz par l’électricité (coûts d’installation, de résiliation d’abonnement, etc.) soit supérieur au gain lié au différentiel de prix entre les deux énergies sur plusieurs années pour qu’un ménage opère la substitution. 

    Lire la suite
    _______________________
    _______________________

  • Observatoire des inégalites - Plus de quatre millions de mal-logés : de quoi parle-t-on ?

    Données 4 février 2022

    Plus de quatre millions de personnes sont considérées comme mal logées par la Fondation Abbé Pierre. Près d’un million n’ont pas de domicile personnel, 100 000 vivent dans une habitation de fortune toute l’année. Article extrait du Centre d’observation de la société.

    Plus de quatre millions de personnes sont mal logées en France, selon le rapport 2022 de la Fondation Abbé Pierre [1]. Du sans domicile fixe au jeune contraint de revenir chez ses parents, en passant par le couple qui vit avec son enfant dans un studio, ce chiffre rassemble des populations logées de manières très différentes. Pour essayer de mieux comprendre cette réalité, nous avons détaillé trois grandes formes de mal-logement : l’habitat inconfortable, le manque d’espace et l’absence de logement à soi.

    Lire la suite
    ________________________
    ________________________

  • OFCE - Droits de succession : pourquoi les économistes ne sont-ils pas écoutés ? par Guillaume Allègre

    Le 12 décembre 2021 le Centre d’Analyse Economique, instance pluraliste de conseil du Premier ministre sous l’autorité de celui-ci, publiait une note, Repenser l’héritage, plaidant notamment pour l’augmentation des droits de succession. Le diagnostic est relativement consensuel. La valeur du patrimoine relative au revenu a fortement augmenté (300% du revenu national en 1970, 600% en 2020) ; le patrimoine est très concentré, beaucoup plus que le revenu, et il n’est pas consommé en fin de vie mais transmis. Par conséquent la part de l’héritage dans le patrimoine total est passée de 35% au début des années 1970 à 60% aujourd’hui. Ceci pose un problème d’équité dans la constitution du patrimoine, d’autant plus grand que sa valeur est élevée et que certains actifs ne sont plus accessibles sans apport. À l’image du discours de Vautrin repris par Piketty dans son livre Le Capital au XXIe siècle, pour avoir une bonne position économique dans la société, il vaut mieux épouser une héritière que de trouver un travail bien rémunéré.

    Lire la suite
    ____________________________
    ____________________________

  • IDDRI - Énergie citoyenne : une ambition politique forte, qui exigera des moyens supplémentaires

    Les projets d’énergies renouvelables à gouvernance locale (également appelés projets « citoyens »1) se fondent sur une implication forte des citoyens et des collectivités locales dans la gouvernance et le financement des projets sur leur territoire. Ils constituent à ce titre un véritable levier d’appropriation locale de la transition énergétique. En se fondant sur les travaux d’un groupe de travail coordonné par le ministère de la Transition écologique, l’Ademe et l’Iddri en 2021, la ministre a présenté en novembre 2021 dix mesures en faveur des énergies renouvelables citoyennes. Le gouvernement souhaite notamment développer 1 000 nouveaux projets d’ici 2028, ce qui reviendrait à multiplier par au moins 5 leur développement dès cette année, tout en maintenant le niveau d’aides publiques dédiées a priori inchangé. Comment atteindre cet objectif ? Et quels défis pour la suite ? 

    Lire la suite
    ________________________
    ________________________