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Analyses - Page 39

  • Le Vent se lève - Réforme au ministère des Affaires étrangères : la goutte d’eau qui fait déborder le Quai

    La nomination de Catherine Colonna comme ministre des Affaires étrangères survient dans un contexte de crise. Alors que le besoin d’une diplomatie renforcée ne s’est jamais fait autant ressentir, sept syndicats et le collectif des « jeunes agents » du ministère ont récemment lancé un appel à la grève. Ce mouvement social historique (le deuxième depuis la création du ministère en 1547) intervient à la suite du décret publié le 17 avril au Journal Officiel indiquant la « mise en extinction » de deux corps centraux dans la diplomatie français, ceux des conseillers des affaires étrangères et des ministres plénipotentiaires. Une telle protestation ne provient cependant pas uniquement de cet évènement, elle est le fait d’une dégradation bien plus large des conditions de travail et d’une remise en cause profonde du rôle des agents de ce ministère.

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  • OXFAM - Quand la souffrance rapporte gros

    Un nouveau rapport d’Oxfam montre que la pandémie a vu émerger 573 nouveaux milliardaires, au rythme d’un milliardaire toutes les 30 heures. Selon les estimations, 263 millions de personnes supplémentaires pourraient basculer dans la pauvreté extrême cette année, au rythme d’un million de personnes toutes les 33 heures.

    Les grandes entreprises ont elles aussi enregistré des bénéfices records. Dans le secteur de l’agroalimentaire, on compte 62 nouveaux milliardaires alors que les prix du pain, de la farine ou de l’huile flambent !

    La fortune des milliardaires a augmenté davantage en deux ans de pandémie que lors des 23 dernières années. Les milliardaires détiennent au total l’équivalent de 13,9 % du PIB mondial. Ce pourcentage a triplé depuis 2000 !

    Les milliardaires possédant des parts dans l’énergie, l’industrie pharmaceutique, la technologie et l’agroalimentaire ont particulièrement profité de la crise.

    La richesse des milliardaires des secteurs de l’agroalimentaire et de l’énergie a augmenté de 453 milliards de dollars ces deux dernières années, soit 1 milliard tous les deux jours.

    Pour les autres, c’est le coût de la vie qui explose. Farine, huile de cuisson, carburants, électricité… Dans le monde entier, les prix s’envolent. Partout, les gens n’ont d’autre choix que de réduire leurs dépenses ou d’affronter le froid plutôt que de chauffer leur maison.

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  • Alternatives Economiques - Isabelle Bensidoun : « La mondialisation ne peut plus être guidée par la réduction des coûts »

    La pandémie de Covid-19 a mis en évidence la dépendance de l’Europe à la Chine dans le domaine sanitaire. Les confinements répétés ont également bouleversé les chaînes de production organisées au niveau mondial et entraîné des retards de livraison importants pour certains produits, voire des pénuries.

    Avec le retour des confinements en Chine depuis quelques semaines, ces blocages s’installent dans la durée. La guerre en Ukraine a également révélé la fragilité de certains de nos approvisionnements, qu’ils soient énergétiques ou agricoles, en provenance notamment de la Russie et l’Ukraine (blé, engrais, etc.). Nous faisons, depuis quelques années, l’expérience d’une grande vulnérabilité.

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  • Charlie Hebdo - Augmenter les salaires : une bonne idée ? Jacques Littauer

    Pour la plupart des économistes, accroître les salaires serait irresponsable, car cela conduirait à la « spirale prix-salaires », à côté de laquelle la guerre en Ukraine serait une promenade de santé. Mais est-ce si sûr ?

    Face à l’inflation, que faire ? Tout d’abord, et c’est sans doute le point le plus important de cet article, reconnaître que la situation n’est pas bonne, et qu’elle n’est pas prête de s’arranger. Notre pays subit un « prélèvement extérieur », une hausse des prix de l’énergie et de l’alimentation qui ne fait quasiment que des perdants. La question est donc simple : comment répartir le fardeau ?

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  • Observatoire des inégalités - Les inégalités de revenus se stabilisent en France, selon le ratio de Palma

    Données 19 mai 2022

    Les 10 % les plus riches perçoivent une masse des revenus égale à 1,06 fois celle des 40 % les plus pauvres, alors qu’ils sont quatre fois moins nombreux. Ce rapport était de un il y a vingt ans, mais les inégalités de revenus tendent à se stabiliser.

    En 1998, en France, le rapport entre la masse des revenus reçue par les 10 % les plus aisés et celle des 40 % les plus pauvres – appelé « ratio de Palma » – était égal à un. Cela signifie que les six millions de personnes les plus aisées recevaient autant que les 24 millions les plus pauvres. En 2019, le ratio de Palma affiche 1,06. Dit autrement, le dixième le plus aisé reçoit à lui seul 1,06 fois (ou 106 %) ce que perçoivent les 40 % les plus démunis.

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  • Charlie Hebdo - Sécurité alimentaire : le monde a faim, Jacques Littauer

    La crise alimentaire frappe des centaines de millions d'êtres humains à travers le monde. La faute à la guerre et... à la mondialisation.

    À l’heure où nos enfants meurent en mangeant des pizzas Buitoni, ce qui nous rappelle l’importance de cuisiner, une charmante étude du Programme alimentaire mondial nous apprend que l’an dernier, avant même donc la petite promenade de Vladimir en Ukraine, 193 millions de personnes se trouvaient « en situation d’insécurité alimentaire aiguë ».

    En Éthiopie, au Soudan du Sud ou à Madagascar, plus d’un demi-million de personnes ont eu besoin, en 2021, d’une « action urgente pour éviter l’effondrement généralisé des moyens de subsistance, la famine et la mort ».

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  • Terra Nova, Thierry Pech - Les quatre votes populaires, ou pourquoi le « bloc populaire » est un mythe

    Où est passé le vote populaire ? Un commentaire schématique du résultat des élections présidentielles décrit un « bloc populaire » en rupture sociale et politique. Une telle vision uniformisante ne résiste pas à l’analyse précise du vote lui-même, qui fait apparaître une division en quatre mondes populaires, aux profils sensiblement différents et parfois antagonistes.
     
    Depuis plusieurs années, et plus encore depuis les résultats de la récente élection présidentielle, une idée simple se répand dans les esprits. Elle prétend que le paysage politique – et donc la société elle-même – serait structuré par l’affrontement croissant d’un « bloc populaire » et d’un « bloc élitaire », ou encore par un « duopole antagoniste » opposant les classes populaires et les périphéries d’un côté, aux classes supérieures et aux centres-villes de l’autre.
     
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  • Fondation Jean Jaurès - Le vote des jeunes : clé des prochaines élections législatives ?

    Dans la perspective des prochaines élections législatives, un fort taux d’abstention est attendu. La jeunesse, en particulier, est réputée plus abstentionniste que le reste de la population. Antoine Bristielle, directeur de l’Observatoire de l’opinion de la Fondation, analyse les enjeux du vote des jeunes.

    Depuis le passage au quinquennat, l’intérêt pour les élections législatives s’est trouvé fortement diminué. Situées dans la foulée de l’élection présidentielle, elles seraient en effet devenues de simples élections de confirmation de la présidentielle, en fournissant au président élu une majorité confortable.

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  • Observatoire des inégalités - Réduire les inégalités : sept mesures urgentes du quinquennat

    Propositions 17 mai 2022

    Un nouveau quinquennat s’ouvre pour les politiques publiques, dans un contexte de fortes tensions sociales. Les inégalités persistent et menacent la cohésion de la société française. Noam Leandri, président de l’Observatoire des inégalités, propose sept mesures au président de la République.

    L’orientation du nouveau quinquennat dépendra du résultat des élections législatives de juin. Chacun et chacune d’entre nous doit se mobiliser pour peser sur les programmes qui vont modeler l’avenir de notre pays. La question des inégalités est centrale. L’injustice nourrit des tensions sociales énormes et un rejet massif envers les plus favorisés qui, alors que le pays est à la peine, continuent à vivre de mieux en mieux. Le chantier est immense. On peut distinguer sept dossiers urgents, très concrets, pour lesquels des mesures rapides sont possibles et pourraient être mises en œuvre dans les cinq années qui viennent.

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  • Observatoire des inégalités - Un million de travailleurs pauvres en France

    Données 12 mai 2022

    Un peu plus d’un million de travailleurs vivent avec moins de 918 euros par mois. Avoir un emploi ne protège pas de la pauvreté, notamment pour ceux qui travaillent à temps partiel ou alternent des périodes de travail précaire et de chômage.

    1,2 million de personnes exercent un emploi mais disposent d’un niveau de vie inférieur au seuil de pauvreté fixé à la moitié du niveau de vie médian (918 euros par mois pour une personne seule), selon les données 2019 de l’Insee. Si on fixe le seuil de pauvreté à 60 % du niveau de vie médian (1 102 euros par mois), on en compte 2,1 millions.

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    Reporterre - Élisabeth Borne, la Première ministre spécialiste des autoroutes

    Emmanuel Macron a nommé à Matignon l’actuelle ministre du Travail, anciennement en charge des Transports et de la Transition écologique. L’écologie sera une de ses priorités, mais son bilan dans le domaine n’est pas convaincant.

    Après trois semaines d’attente, Emmanuel Macron a nommé, lundi 16 mai, l’actuelle ministre du Travail, Élisabeth Borne, au poste de Première ministre. Elle est la seconde femme à accéder à cette fonction – avant elle, la socialiste Édith Cresson avait occupé Matignon de 1991 à 1992, sous la présidence de François Mitterrand. En 2017, après son élection, Emmanuel Macron avait déjà avancé l’idée de nommer une autre femme à ce poste… avant de donner le job à Édouard Philippe, puis à Jean Castex (Les Républicains).

     

  • L’économie par terre ou sur terre ? Le blog de Jean-Marie Harribey  L'effondrement de l'écologie de marché ? le 27/04/2022

    Les trois premiers alinéas du texte qui suit ont été publiés par Politis, le 21 avril 2022. Le dernier alinéa est postérieur au second tour de la présidentielle.

    Pourquoi ce hiatus entre la prise de conscience (trop lente mais réelle tout de même) de la nécessité d’une transformation écologique du modèle productif et consumériste et la perte de vitesse de l’écologie politique façon EELV ? Peut-on s’en tenir à un effet « vote utile » au dernier moment ? Le premier tour de la présidentielle a illustré un point essentiel. L’écologie politique qui prétend avoir le monopole de l’écologie sombre parce qu’elle n’associe pas véritablement à égalité l’écologie et le social, c’est-à-dire la remise en cause du productivisme et celle du rapport capital/travail fondant le mode de production capitaliste.

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