Web Analytics

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Analyses - Page 43

  • Fondation Jean Jaurès - La dynamique Mélenchon

    À quelques jours du premier tour de l’élection présidentielle, Antoine Bristielle, directeur de l’Observatoire de l’opinion de la Fondation, et Laura Chazel, docteure en science politique, analysent la dynamique actuelle de la campagne de Jean-Luc Mélenchon.

    Le 21 mars dernier, le journal Libération consacrait sa une au « Printemps Mélenchon » en affichant une large photographie du leader de l’Union populaire lors de son meeting, qui suivait la « marche pour la VIe République » à laquelle plus de 100 000 personnes ont participé. Il est vrai qu’à moins de deux semaines du premier tour de l’élection présidentielle, la dynamique de Jean-Luc Mélenchon dans les intentions de vote est indéniable. Mesuré à 7,6% des intentions de vote en janvier dans notre enquête électorale menée par l’institut Ipsos, il est désormais donné à 13,6%, soit une augmentation impressionnante de 6 points en l’espace de quelques semaines.

    Lire la suite
    _________________________
    _________________________

  • France Info - Réchauffement climatique : "Il n'y a pas beaucoup de candidats à la présidentielle irréprochables dans leur compréhension du problème", constate Jean-Marc Jancovici

    En collaboration avec Les Shifters, une association de bénévoles liée au groupe de réflexion The Shift Project, franceinfo publie une analyse des programmes des candidats au regard des objectifs climatiques de la France. Trois Shifters et le consultant et ingénieur Jean-Marc Jancovici font le bilan de ce travail.

    Les programmes des candidats à la présidentielle 2022 sont-ils compatibles avec l'accord de Paris ? Alors que le réchauffement climatique s'intensifie, c'est la question à laquelle franceinfo a voulu répondre, en collaboration avec Les Shifters, une association de bénévoles liée au groupe de réflexion The Shift Project, fondé par le membre du Haut Conseil pour le climat Jean-Marc Jancovici. Chacun des douze programmes a été analysé en détails. Comment ont-ils travaillé ? Quels sont les principaux enseignements de cette analyse ? Trois Shifters et Jean-Marc Jancovici détaillent leur démarche et dressent un premier bilan sur franceinfo.

    Lire la suite
    ______________________
    ______________________

  • Le Vent se lève - McKinseygate : vers la fin de la fonction publique ?

    Le scandale McKinsey est-il une simple affaire de conflits d’intérêts, ou l’aboutissement logique d’un quinquennat passé à démanteler l’État au profit du secteur privé ? Fraude fiscale, soupçons de corruption, coûts faramineux… Un rapport sénatorial au vitriol dénonce l’influence des cabinets de conseil au sein de l’État, qu’il décrit comme un « phénomène tentaculaire ». Riche d’enseignements, ce document laisse craindre le remplacement progressif du fonctionnariat par des pratiques de consulting.

    Et si l’utilisation massive et durable des cabinets de conseil par la République marquait la volonté de l’État de se détacher du fonctionnariat ? Interrogé sur le recours de l’État aux cabinets de conseil, le Président-candidat Macron estime que « quand vous embauchez un fonctionnaire, vous l’avez toute la vie. Quand vous êtes sur des missions ponctuelles, ce n’est pas une bonne utilisation de votre argent que de créer un emploi dont nous allons payer, toute la carrière et la retraite ». Le grand remplacement que tous les candidats devraient avoir à la bouche est celui des fonctionnaires par une armée de consultants. Avec une promesse à la clef : embaucher et remplacer les agents étatiques au gré des besoins. 

    Lire la suite
    _______________________
    _______________________

  • Observatoire des inégalités - Que faire pour réduire les inégalités ?

    Propositions 4 avril 2022

    Pour réduire les inégalités, commençons par faire respecter l’égalité des droits. Luttons pour plus de justice à l’école ou dans l’entreprise. Modernisons les services publics. Redistribuons mieux, en réformant la protection sociale et les impôts. Le point de vue de Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités.

    Réduire les inégalités, c’est possible. Bientôt 20 années de travail de collecte et d’analyse de données par l’Observatoire des inégalités nous permettent de formuler quelques propositions, qui nous semblent à même de réunir une majorité assez large [1]. Le débat public est submergé par des radicaux qui hurlent le plus fort possible pour faire de l’audience via les réseaux sociaux, médiatisés par des journalistes ivres de notifications. Ces dérives nous empêchent de débattre des politiques publiques justes et adaptées aux besoins du plus grand nombre. Comment s’y prendre ?

    Lire la suite
    ________________________
    ________________________

  • Le vent se lève - Baisse du chômage : la fausse victoire d’Emmanuel Macron

    Si le chômage a récemment diminué, cela s’est fait en contrepartie d’une précarisation croissante de l’emploi. L’intérim, l’auto-entrepreneuriat uberisé et l’apprentissage sont en effet les domaines qui recrutent le plus. Pour les partisans d’Emmanuel Macron, les politiques de libéralisation du monde du travail doivent être poursuivies durant un nouveau quinquennat, comme en témoignent les annonces sur l’assurance chômage et le conditionnement du RSA. Le développement de l’apprentissage, qui a joué un rôle essentiel dans la réduction du chômage risque par ailleurs de prendre fin dès l’année prochaine. Au « quoi qu’il en coûte » succédera l’austérité, qui mettra en danger les fragiles avancées obtenues en la matière. Concilier plein-emploi et protection des salariés est pourtant possible, à condition de lancer des politiques keynésiennes et d’instaurer une garantie d’emploi.

    Lire la suite
    ______________________
    ______________________

  • La Vie des Idées - Les cabinets ministériels : la zone grise du pouvoir

    Au sein des ministères, les cabinets nourrissent de nombreux fantasmes, entre opacité de leur rôle et toute-puissance des énarques. Institution pluriséculaire au cœur du pouvoir politico-administratif, leur composition s’est pourtant diversifiée et féminisée au cours du temps.

    Les cabinets ministériels sont une institution coutumière et pluriséculaire. Ils apparaissent sous la Restauration et composent le secrétariat particulier du ministre. À ce titre, leurs membres sont chargés de préparer ses dossiers, ses discours, de faire des études, mais aussi des propositions. Sous la Ve République, ils ont vu leur rôle augmenter proportionnellement au renforcement considérable qu’a connu le pouvoir exécutif (Eymeri-Douzans, Bioy, Mouton, 2015). C’est dans ces lieux du pouvoir que se préparent désormais les lois et décrets, et cela dans le plus grand des secrets. L’opacité qui les entoure, de leur composition à la discrétion du ministre jusqu’à leur « influence », leur vaut une réputation sulfureuse : œuvrant dans l’ombre des ministres, ces entourages de conseiller.es seraient un bastion de « l’énarchie », une chasse gardée très masculine des grands corps de l’État (Conseil d’État, Cour des Comptes, Inspection générale des Finances, Mines et Ponts et Chaussées). Ces derniers, qui étaient à l’origine chargés de contrôler les services de l’État, sont en effet devenus des corps de direction. Étant donné la sélection sociale qui s’opère à l’entrée de ces grands corps, les cabinets seraient ainsi en grande partie responsables de la dérive technocratique de la Ve République et de la fracture croissante entre gouvernants et gouvernés, dont le mouvement des Gilets jaunes n’est qu’une manifestation parmi d’autres.

    Lire la suite
    ________________________
    ________________________

  • The Conversation, Céline Givarch - Rapport du GIEC : diviser les émissions de gaz à effet de serre par deux d’ici à 2030, c’est possible

    Clôturant la trilogie ouverte en août 2021 – avec son rapport sur la « science du changement climatique » suivi en mars 2022 par celui sur les « impacts et adaptation » –, le GIEC (Groupement intergouvernemental sur l’étude du climat) rend public ce lundi 4 avril 2022 son nouveau rapport sur l’« atténuation ».

    Initiée en 2018, cette somme signée par 278 scientifiques du monde entier dresse l’état des connaissances scientifiques sur les options de réduction des émissions (« l’atténuation » du titre) de gaz à effet de serre.

    L’ouvrage s’ouvre sur le bilan des émissions passées et présentes et les perspectives d’émissions futures. Il balaie ensuite les options de réduction des émissions par grands secteurs ou systèmes, avec une attention particulière portée à la demande et à la capture du carbone.

    Lire la suite

  • Le Vent se lève - Le capitalisme russe de nouveau dans l’impasse

    Comment la Russie en est-elle arrivée à attaquer un pays frère ? Si l’impérialisme ou la folie revancharde de Poutine sont souvent évoqués, les dynamiques de l’économie russe depuis la chute de l’URSS le sont beaucoup moins. Or, ces évolutions permettent de comprendre l’impasse dans laquelle se trouve le régime de Vladimir Poutine depuis environ une décennie. Si celui-ci a su rebâtir une économie forte, mais très inégalitaire, durant les années 2000, faisant oublier le désastre des années 1990, l’économie russe stagne depuis la crise de 2008. Dans un contexte d’insatisfaction croissante de la population, la fuite en avant nationaliste s’est avéré le seul moyen de maintenir le régime oligarchique en place. Texte de l’économiste Cédric Durand, auteur de Technoféodalisme. Critique de l’économie numérique (Zones, 2020), originellement publié par la New Left Review, traduit par Contretemps et édité par William Bouchardon.

    Lire la suite
    ______________________
    ______________________

  • La Vie des Iées - Des députés en marge

    À propos de : Étienne Ollion, Les candidats. Novices et professionnels de la politique, Puf

    L’élection législative de 2017 qui a vu une victoire écrasante de La République en Marche pose la question du changement dans la profession politique. Étienne Ollion montre que « l’Assemblée Macron » n’a pas tant renouvelé les pratiques politiques, en reléguant souvent les nouveaux élus au second plan.

    En science politique, l’actualité vient parfois bouleverser les résultats de la recherche et amène à remettre l’enquête sur le métier. Le politiste Etienne Ollion contribue depuis des années à renouveler la sociologie du personnel politique et de la professionnalisation politique. Quelques mois avant l’élection présidentielle de 2017, il publie avec ses collègues Julien Boelaert et Sébastien Michon une étude marquante qui actualise les connaissances sur les parlementaires (Métier : député, aux Éditions Raisons d’Agir). L’enquête porte sur cinq législatures (depuis 1978 jusque 2017) et 2400 carrières individuelles complètes reconstituées. Un de ses apports saillants est de montrer que la file d’attente avant d’accéder à l’Assemblée nationale s’est allongée. Le temps passé par un élu, un collaborateur ou un permanent est passé de 5,7 années à 11,6 pour les primo-députés. Pour intégrer l’hémicycle, il faut désormais passer par un long sas probatoire, attendre et apprendre la patience sans renoncer à la ténacité car la lutte pour la professionnalisation est de plus en plus âpre.

    Lire la suite
    _____________________________
    _____________________________

  • Reporterre - La guerre en Ukraine enterre le mythe du nucléaire « civil »

    L’idée diffusée depuis 70 ans qu’il existe un nucléaire civil et pacifique s’écroule avec l’invasion de l’Ukraine. Historiquement liées au militaire, les installations nucléaires sont de fait des cibles militaires très dangereuses.

    Ce serait drôle si ce n’était pas effroyable. Au début du mois de février, au nom de la lutte contre le réchauffement climatique, la Commission européenne a consacré l’électricité nucléaire comme « énergie verte ». Et depuis début mars, toute l’Europe retient son souffle en pensant aux quinze réacteurs ukrainiens aujourd’hui situés en pleine zone de guerre. Il ne s’est pas écoulé un mois depuis la labellisation, obtenue sous la pression française, pour que cette « énergie verte » ne fasse redouter une catastrophe écologique à l’échelle du continent. Décidément, les labels ne sont pas fiables.

    Lire la suite
    ___________________________
    ___________________________

  • LVSL - Guillaume Pitron : « le numérique n’a pas été conçu pour être vert »

    Guillaume Pitron consacre son dernier livre L’enfer numérique : voyage au bout d’un like (édition Les liens qui libèrent, 2021) à déconstruire le mythe de la pseudo-immatérialité du numérique. Data centers polluants, câbles sous-marins tentaculaires, métaux rares extraits au mépris des normes environnementales… les fondements matériels de l’industrie digitale sont peu apparents mais cruciaux pour comprendre son fonctionnement. Le coût écologique des GAFAM commence ainsi tout juste à être pris en compte. Face aux critiques émises les géants du numérique, ceux-ci se livrent à une savante opération de greenwashing. Entretien réalisé par Pierre-Louis Poyau.

    Lire la suite
    _____________________
    _____________________