À ma connaissance, aucun commentateur n’a souligné cette chose stupéfiante : si l’on ne comptabilise que les suffrages exprimés des moins de 65 ans, le second tour de l’élection présidentielle aurait opposé Marine Le Pen à Jean-Luc Mélenchon. Emmanuel Macron n’aurait pas été réélu. Le scrutin aurait été des plus serrés : le président sortant a recueilli 24,59 % des voix chez les moins de 65 ans, contre 25,04 % pour le leader de la France insoumise et 25,49 % pour l’héritière du Front national[1]. En d’autres termes, ce sont les retraités qui ont fait basculer le sort de nos institutions. Et si le clivage structurant de la vie politique était générationnel ?
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