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Analyses - Page 210

  • Laurent Bouvet : petite histoire du drapeau français

    François Hollande a invité les Français à pavoiser en hommage aux victimes du vendredi 13 novembre. Laurent Bouvet retrace l'histoire du drapeau tricolore de Valmy à aujourd'hui.

    Vendredi, en hommage aux victimes, Hollande invite les Français à «pavoiser» leur domicile. Que cela vous inspire-t-il?

    C'est une initiative du président de la République qui s'inscrit pleinement dans le sens de la réaction de l'ensemble du pays - et du chef de l'Etat lui-même - depuis le 13 novembre. Le choc a été tel qu'une telle demande ne paraît pas incongrue alors que le lien habituel des Français à l'affichage des symboles nationaux a toujours été plus problématique qu'il ne l'est dans d'autres pays, comme les Etats-Unis ou le Royaume-Uni par exemple.

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  • Observatoire des inégalités - Pourquoi les enfants d’ouvriers réussissent moins bien à l’école que ceux des cadres ?

    19 novembre 2015 - Les enfants des catégories populaires sont-ils moins intelligents ou moins travailleurs ? Pourquoi les écarts de niveau scolaire se creusent-ils entre les enfants de milieux sociaux différents dès l’école primaire ? Les explications de Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités. Extrait du Centre d’observation de la société.


    Au CP, parmi les enfants d’ouvriers non qualifiés, 15 % figurent parmi les 10 % les plus faibles aux évaluations et 5,7 % parmi le dixième le plus fort, selon les données 2011 du ministère de l’Éducation [1]. Les chiffres sont respectivement de 2,9 % et 19 % pour les enfants de cadres supérieurs. Au CE2, 10 % des enfants d’ouvriers non qualifiés ont déjà redoublé au moins une fois, contre 1,3 % de ceux d’enseignants, toujours selon le ministère de l’Éducation (enfants entrés en sixième en 2011). Comment peut-il exister un écart aussi important dès l’âge de six ans ? Ces nouvelles données appellent des explications.

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  • "Il ne s’agit pas de la radicalisation de l’islam, mais de l’islamisation de la radicalité", Olivier Roy

    La France en guerre ! Peut-être. Mais contre qui ou contre quoi ? Daech n’envoie pas des Syriens commettre des attentats en France pour dissuader le gouvernement français de le bombarder. Daech puise dans un réservoir de jeunes Français radicalisés qui, quoi qu’il arrive au Moyen-Orient, sont déjà entrés en dissidence et cherchent une cause, un label, un grand récit pour y apposer la signature sanglante de leur révolte personnelle. L’écrasement de Daech ne changera rien à cette révolte.

    Le ralliement de ces jeunes à Daech est opportuniste : hier, ils étaient avec Al-Qaida, avant-hier (1995), ils se faisaient sous-traitants du GIA algérien ou pratiquaient, de la Bosnie à l’Afghanistan en passant par la Tchétchénie, leur petit nomadisme du djihad individuel (comme le « gang de Roubaix »). Et demain, ils se battront sous une autre bannière, à moins que la mort en action, l’âge ou la désillusion ne vident leurs rangs comme ce fut le cas de l’ultragauche des années 1970.

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  • Rapport 2015 de l'OCDE sur l'éducation : la France championne sur les fondamentaux


    Rapport 2015 de l'OCDE sur l'éducation : la... par franceinter

  • Bouillaud's Weblog – bloc-notes d'un politiste : Et nous voilà en guerre, parait-il.

    Suite aux attentats du vendredi 13 novembre 2015, la France, agressée, serait entrée en guerre contre le terrorisme (djihadiste), voilà le récit qui a envahi les médias depuis une semaine. Il  a reçu le saut de l’officialité à travers le discours de François Hollande devant les parlementaires réunis en Congrès à Versailles ce lundi. Les deux Chambres se sont empressés de voter dans la foulée une loi étendant l’état d’urgence pour trois mois, et on votera sous peu une rallonge budgétaire pour faire face aux premières dépenses de cette guerre dans le budget 2016 du pays.

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  • "La gauche, trop à l'aise avec l'état d'urgence ?" (L'Édito Politique)


    "La gauche, trop à l'aise avec l'état d'urgence... par franceinter

  • Marc Trévidic répond aux auditeurs : " Un terroriste est dangereux quelque soit sa nationalité. "


    Marc Trévidic répond aux auditeurs : " Un... par franceinter

  • Slate - Valls ne veut pas que le Conseil constitutionnel mette son nez dans l’état d’urgence

    Le Premier ministre souhaite donner à la France tous les moyens de poursuivre ceux qui représentent un danger. Quitte à passer une loi constitutionnellement fragile.

    Le Premier ministre Manuel Valls ne veut pas que le Conseil constitutionnel puisse examiner la révision de la loi sur l’état d’urgence, débattue au Sénat vendredi 20 novembre. Intervenant dans l’hémicycle de la Haute Assemblée, le Premier ministre a déclaré:

    «Je suis extrêmement dubitatif sur l’idée de saisir le Conseil constitutionnel. Je souhaite que nous allions vite sur la mise en œuvre des dispositifs [...] que vous allez voter, mais il y a toujours un risque à saisir le Conseil constitutionnel. Si le Conseil répondait que la loi révisée est inconstitutionnelle sur un certain nombre de points, sur un certain nombre de garanties apportées, cela peut faire tomber 786 perquisitions et 150 assignations à résidence déjà faites. Il y a y compris des mesures qui ont été votées hier à l’Assemblée nationale –je pense à celle sur le bracelet électronique, je suis dans la transparence– qui ont une fragilité constitutionnelle. [...] Moi je souhaite que nous allions vite car je souhaite donner [...] aux forces de l’ordre et à la justice tous les moyens de poursuivre ceux qui représentent un danger pour la Nation, la République et les Français.»

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  • Slate - Attentats du 13 novembre: il n'y a pas eu de «faille» de sécurité, il y a eu «un naufrage historique»

    Et ce naufrage souligne l'échec de la loi sur le renseignement.

    «Y a-t-il eu des failles dans le renseignement français? interrogeait le Huffington Post le 17 novembre, quatre jours après les attentats du 13 novembre à Paris, qui ont fait 132 morts. Des interrogations légitimes au regard du parcours des assaillants, connus des services de renseignement et dont l’un d’entre eux, Samy Animour, avait même été mis en examen pour “association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste”. Une procédure qui n’avait pas empêché l’intéressé de rompre son contrôle judiciaire pour se rendre Syrie 

    Le lendemain, 18 novembre, on suspectait la présence d’Abdelhamid Abaaoud, coordinateur présumé des attentats, sur le territoire français, alors qu’il était censé être en Syrie. David Thomson, journaliste spécialiste du djihad en France et auteur des Djihadistes français déclarait alors que, si l’information de sa présence devait se confirmer, on serait alors «bien au-delà de l’étonnement et de la faille sécuritaire», ajoutant: 

    «Il faut bien comprendre qui est cet homme. C’est le visage le plus connu du djihad francophone. Son visage s’affichait l’année dernière pendant plusieurs jours en permanence sur toutes les chaînes d’info en France. C’est quelqu’un qui en 2013 et 2014, sur sa propre page Facebook, sous sa vraie identité, postait des vidéos de lui sur le front syrien, lance-roquettes à la main, pour appeler les gens à le rejoindre.»

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  • Altereco - Etat Islamique : Le difficile combat contre l’argent de Daech, Christian Chavagneux

    Le 16 novembre dernier, dans son communiqué spécial sur la lutte contre le terrorisme, le G20 a appelé ses membres à « renforcer le combat contre le financement du terrorisme ». Le constat est certes unanimement partagé : on ne peut combattre Daech par la seule action militaire, il faut réussir à couper le groupe terroriste de ses ressources financières. Facile à dire mais moins facile à faire. Car si l’on en croît les études du Gafi et du Congrès américain, ses dirigeants semblent avoir recours essentiellement à un financement local difficilement contrôlable.

    Des ressources financières énormes

    Les diverses estimations disponibles situent les ressources de « l’Etat islamique » (EI) entre un et trois milliards de dollars par an, ce qui en fait l’organisation terroriste la plus puissante au monde financièrement.

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