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L’IPBES a publié un rapport sur les interactions entre biodiversité, eau, alimentation, santé et changement climatique. Ces crises mondiales sont interconnectées : on ne peut s’attaquer à l’une sans penser aux autres.
Climat, biodiversité, eau, santé, alimentation… Tout est lié. Prendre soin de l’un de ces facteurs sans s’occuper des autres risque d’être totalement inefficace, voire contre-productif. Si cette vision holistique de l’écologie était déjà une évidence pour certains, le message est aujourd’hui martelé par la science.
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L'itinéraire de Pierre Mauroy, figure emblématique de la vie politique française, du Parti socialiste pendant plus de cinquante ans et président fondateur de la Fondation Jean-Jaurès, est à redécouvrir cet automne avec la publication de l'ouvrage de Pierre-Emmanuel Guigo Pierre Mauroy. Le dernier socialiste (Passés composés, octobre 2024). Cette biographie historique, s'appuyant sur des archives inédites et des entretiens, a été présentée par la Fondation et l'Institut Pierre Mauroy lors d'une soirée-débat en partenariat avec les éditions Passés composés, animée par Arnaud Benedetti, rédacteur en chef de La Revue politique et parlementaire.
Militant de la première heure, Pierre Mauroy est sans doute celui qui incarne le mieux la tradition socialiste telle qu’elle existe depuis la fondation de la Section française de l'Internationale ouvrière (SFIO) : à la fois ouvrière et enseignante, laïque et enracinée dans les territoires. À tout juste 22 ans, il devient secrétaire national des Jeunesses socialistes ; un an plus tard, il fonde la Fédération nationale Léo-Lagrange, qui œuvre pour une éducation populaire ; à 38 ans, désormais conseiller municipal, il est nommé secrétaire général adjoint de la SFIO ; à 43 ans, le n°2 du nouveau parti socialiste se voit confier les clefs de la mairie de Lille, qu’il gardera jusqu’en 2001. Sa fidélité au parti et son sens du service public lui ouvrent les portes de Matignon en 1981 : aux côtés de François Mitterrand, il se veut le porte-parole de la majorité populaire, l’artisan des réformes sociales ; il sera aussi celui de la rigueur. Mais l’austérité économique n’avait de sens que liée à une véritable transformation sociale, pour cet éternel n°2 qui continue d’incarner le train de réformes inédit de 1981 : la cinquième semaine de congés payés, la retraite à 60 ans, la semaine de 39 heures, l’augmentation du Smic et des allocations. Cette gauche de l’imagination sociale reste une source d’inspiration à l’heure où les acquis sociaux sont en voie de déconstruction.
Le chômage va être l'un des thèmes de la campagne présidentielle à venir. Comme il l'était lors de la campagne précédente. Et pour celle d'avant. En fait, cela fait des décennies que le chômage augmente sans que rien ni personne ne parvienne à l'enrayer sur le long terme. Et si l'on sortait la tête du guidon pour chercher un peu de recul ? Cette augmentation progressive du chômage raconte surtout une modification en profondeur du marché de l'emploi qui a commencé il y a plus d'un siècle avec le Taylorisme, notamment. Nous approchons sans doute d'un point de bascule : celui où les employé/es ne seront plus nécessaires car les robots et l'intelligence artificielle seront devenus plus efficaces. Quel nouveaux mécanismes imaginer alors pour redistribuer les richesses et inventer un nouveau contrat social ? Avec Bernard Stiegler, philosophe et directeur de l'IRI : https://is.gd/m4dhTh
Plus de 130 footballeuses appellent la Fifa à rompre son partenariat avec le géant pétrolier saoudien, Aramco. L’une d’elles, Katie Rood, appelle le monde du foot à refuser l’argent des énergies fossiles.
Un partenariat explosif : la Fifa s’est associée à Aramco, le géant pétrolier saoudien. Une alliance qui suscite l’indignation dans le monde du football. En avril dernier, la Fédération internationale de football association (Fifa) a conclu un contrat de sponsoring majeur avec Aramco, une entreprise détenue à 98,5 % par l’État saoudien, valable jusqu’à fin 2027. Ce partenariat permettra au groupe pétrolier de marquer sa présence lors des prochaines Coupes du monde masculine de 2026 et féminine de 2027.
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Redécouvrir le parcours et le travail accompli par Albert Thomas dans ses différentes fonctions, telle est l’ambition de la biographie qu’Adeline Blaszkiewicz-Maison, maîtresse de conférences en histoire contemporaine (université Paris 1 Panthéon-Sorbonne), lui consacre dans un ouvrage publié aux PUF en septembre 2024. Dans cet entretien avec Emmanuel Jousse, maître de conférences en histoire contemporaine (Sciences Po Lyon), l’engagement socialiste, la trajectoire intellectuelle et l’internationalisme d’Albert Thomas sont interrogés, pour finalement dresser le portrait de celui considéré très souvent comme le premier social-démocrate français.
Homme politique majeur de la IIIe République, Albert Thomas (1878 1932) est resté dans l’ombre de personnalités comme Jean Jaurès ou Léon Blum. Il faut dire que l’homme a des positions qui le placent en marge du mouvement socialiste, dont il se revendique pourtant jusqu’à son dernier souffle. Ouvertement réformiste quand le marxisme révolutionnaire s’impose dans la gauche française, ministre de l’Armement pendant la Première Guerre mondiale au moment où la gauche européenne renoue avec le pacifisme, il devient aux yeux des socialistes et des communistes le « ministre des Obus » et le fossoyeur de l’idéal de paix. Opposé à la Révolution russe de 1917, il défend un socialisme républicain, convaincu de l’importance de la voie législative et du dialogue social pour changer le monde. Premier directeur du Bureau international du travail, il est un ardent défenseur de la régulation du capitalisme par l’instauration d’un code du travail mondial. Appuyé sur des archives inédites et variées, l'ouvrage d'Adeline Blaszkiewicz-Maison retrace le parcours de ce précurseur de la social-démocratie à la française, et offre une plongée passionnante dans l’histoire de la IIIe République et dans celle des internationalismes du début du XXe siècle.
Pour de nombreux électeurs, le Parti démocrate est devenu le parti des classes aisées, de la guerre, des banques, du FBI et du décorum politique. Alors que son soutien populaire s’étiole, son influence diminue dans les médias et les instances juridiques. Donald Trump dispose à présent des mains libres pour déployer son agenda, sans les garde-fous qui l’avaient limité lors de sa première présidence. Sauf changement de stratégie à 180°, le Parti démocrate risque de demeurer longtemps écarté du pouvoir.
Au cours de son premier mandat, Donald Trump avait rencontré une résistance importante de la part de nombreux secteurs de la société américaine. Les médias « progressistes » s’étaient rapidement vécus comme une force d’opposition. Le Parti démocrate avait livré un combat acharné au Congrès. De nombreux cadres et élus républicains avaient tenté de « contrôler » les ardeurs de Trump. Le pouvoir judiciaire avait fait sauter ou temporairement bloqué un certain nombre de ses décrets
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Soutenez Blast, nouveau média indépendant : https://www.blast-info.fr/soutenir C’est l’histoire deux hommes politiques aux ambitions présidentielles. Au commencement, Jean-Luc Mélenchon et François Ruffin semblaient faits pour s’entendre, mais aujourd’hui, ils apparaissent irréconciliables. Face à la déferlante médiatique qu’a connue cette histoire, les proches des deux protagonistes ont accepté de revenir sur ces événements qui ont marqué un tournant à gauche. Trahisons, réunions secrètes et ambition personnelle, l’histoire que nous allons vous raconter a failli faire exploser la gauche.
Ce Document de propositions, centré sur le cas français des COP régionales de la planification écologique initiées à l’automne 2023, examine leur contribution à la mise en oeuvre de la Stratégie nationale pour la biodiversité et propose des recommandations pour la poursuite des travaux des Régions. Il pourra notamment informer la manière dont les COP se mobiliseront en 2025 autour des enjeux liés à l’adaptation à la suite de la présentation du troisième Plan national d’adaptation au changement climatique.
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