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  • Le Grand Continent - En Chine, Internet est en train de disparaître

    « Si Internet est l'avenir de la civilisation, alors notre génération n’aura pas d'histoire — parce qu'Internet n'aura laissé de nous aucune trace. »
    On a longtemps cru qu’Internet serait la plus puissante des bibliothèques. La mémoire exhaustive de l’humanité. Le web chinois, dont les contenus sont désormais davantage produits et consommés depuis des téléphones, démontre le contraire : Internet n’archive rien. He Jiayan dissèque une révolution aux conséquences aussi violentes que souterraines.

    « Nous avons longtemps conçu Internet comme une mémoire — nous ne savions pas que c’était celle d’un poisson rouge. » En une décennie, alors même qu’il devenait de plus en plus universel par son nombre d’utilisateurs, Internet a perdu plus d’un tiers de son contenu.

    Pour la Chine, cet effondrement archivistique est encore plus important. He Jiayan, journaliste chinois spécialisé dans le web et le secteur des nouvelles technologies, travaille à  partir d’archives informatiques datant d’avant l’Internet mobile. Il montre que le durcissement politique chinois est loin d’être le premier facteur de la disparition de pans entiers du web.

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  • Procès, Gaza, Kennedy, Swing States : où en est la campagne présidentielle aux États-Unis ?

    5 juin 2024

    À cinq mois des scrutins présidentiel et législatifs aux États-Unis, quelle analyse peut-on faire de la situation politico-judiciaire et de ses impacts sur les enquêtes d’opinion et la campagne électorale ? Pour éclairer les dynamiques à l'œuvre, Jonathon Holler, PDG de Holler Strategies et ancien président des Democrats Abroad France, branche officielle du Parti démocrate, répond à Alexandre Minet, directeur du secteur International de la Fondation Jean-Jaurès.

  • Fondation Jean Jaurès - La gauche latino-américaine : de la lutte armée à la gauche de gouvernement

    6 juin 2024

    Trente ans après la publication d’un essai consacré à la gauche latino-américaine et à son « futur » (Rivoluzione addio, coécrit avec Donato Di Santo), son coauteur Giancarlo Summa, journaliste, politiste (EHESS) et ancien directeur du Centre d’information des Nations unies (CINU) au Brésil et au Mexique, revient sur la genèse et l’objet du livre, et ce qu’il en est de cette – ces – gauche(s) aujourd’hui.

  • LVSL - Claudia Sheinbaum : « Conquérir l’autarcie énergétique, faire du Mexique un leader de la transition »

    Ancienne maire de Mexico, la candidate Claudia Sheinbaum promet d’approfondir la transition politique impulsée par le président Andrés Manuel Lopez Obrador (« AMLO »). Élu en 2018, reconduit dans ses fonctions trois ans plus tard dans le cadre d’un référendum révocatoire, celui-ci a mis en œuvre une batterie de mesures sociales en faveur des classes populaires. Si leur ampleur demeure controversée, si plusieurs fondamentaux du néolibéralisme n’ont pas été entamés, elles ont permis un accroissement spectaculaire des bas salaires et une dynamique sans précédent de syndicalisation. De même, plusieurs initiatives diplomatiques d’AMLO, visant à défendre l’autonomie du Mexique face aux États-Unis, ont été saluées par la gauche. Un héritage que revendique Claudia Sheinbaum, qui souhaite accroître la dimension écologiste de ce processus et mener à bien la nationalisation du lithium pour impulser une transition énergétique. En septembre dernier, nous rencontrions la candidate dans la ville de Puebla pour évoquer ces enjeux. Traduction par Nubia Rodriguez.

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  • LVSL - Le tournant patronal du Rassemblement National, prélude de son arrivée au pouvoir ?

    Déjeuners avec les grands patrons français, positionnement géopolitique de plus en plus atlantiste, opposition au libre-échange largement adoucie… Porté par d’excellents sondages, le Rassemblement National prépare activement sa potentielle arrivée au pouvoir en se rapprochant des milieux économiques et en tournant définitivement la page de l’ère Philippot. Qu’il s’agisse de rencontres avec des figures du monde des affaires, de changements programmatiques ou de refonte des alliances avec les autres partis d’extrême-droite, le RN est toujours discret sur ces évolutions. Il sait en effet que son électorat populaire en sera la première victime.

    Mais où était Jordan Bardella ? Pendant des semaines, l’ultra-favori de l’élection européenne a séché tous les débats télévisés, envoyant ses lieutenants à sa place. Certes, en acceptant les invitations, il aurait été la cible de toutes les attaques et avait donc plus à perdre qu’à gagner. Bien sûr, il a aussi fait quelques meetings et tourné des vidéos pour ses réseaux sociaux. Mais le dauphin de Marine Le Pen semble surtout s’être employé à convaincre un groupe jusqu’alors assez réticent à l’arrivée du pouvoir du RN : le patronat.

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  • CEVIPOF - Rapports de force et enjeux des élections européennes

    7 juin 2024

    Les élections européennes du 9 juin 2024 ont tout pour nourrir un débat démocratique riche et pour attirer les électeurs aux urnes. Jamais, depuis les premières élections du Parlement européen au suffrage universel direct en 1979, ce dernier n’a eu autant de pouvoir au sein des institutions européennes, jamais l’Union européenne n’a été aussi active que lors de la dernière crise sanitaire du Covid 19 et de la crise économique et financière qui a suivi, enfin jamais la guerre d’Ukraine aux confins des frontières de l’Union européenne n’avait autant interpellé l’Europe et l’avait engagée, aux côtés de l’OTAN, dans un effort important d’armement et d’aide à la nation ukrainienne. Et pourtant, le débat au fond a du mal à se nouer et de nombreux courants politiques se contentent d’un échange stéréotypé où les enjeux décisifs de la période et de l’avenir de l’Europe ne sont pas posés. Enfin, nombre d’électeurs semblent peu intéressés ou attirés par des questions uniquement nationales. A quelques jours de l’échéance du 9 juin, à quel type de participation électorale pouvons-nous nous attendre ?

    Les élections européennes du 9 juin seront-elles l’occasion d’un sursaut de participation comme l’avaient été les élections de 2019 ou reprendront-elles le cours de la hausse inéluctable d’abstentions qui avaient marqué les élections européennes précédentes ? En termes d’enjeux, la nationalisation l’emportera-t-elle de manière irrésistible sur l’européanisation ? La règle des « élections de second ordre » ou des « élections intermédiaires » l’emportera-t-elle sur le processus d’institutionnalisation d’élections européennes qui en sont à leur dixième manifestation ? Quelle sera l’ampleur de la sanction électorale adressée aux forces de la majorité présidentielle dans une consultation nationale qui sera la dernière avant l’élection présidentielle de 2027 ? Le temps fort qu’a constitué le discours sur l’Europe du Président Macron, le 24 avril dernier, parviendra-t-il à atténuer la sanction nationale au profit d’un rassemblement européen ? Sur la gauche de l’échiquier politique, la question européenne a fait éclater le semblant d’union de la gauche que constituait la NUPES et a déclenché une véritable « guerre des gauches » pour se partager le marché relativement étroit qui reste à la gauche dans la France d’aujourd’hui.

    Comme cela avait déjà été le cas au début des années 1970, l’avenir de la gauche socialiste française réside-t-il dans les mains d’un outsider, en l’occurrence Raphaël Glucksmann ? Dans quelle mesure le destin d’un homme peut-il servir à reconstruire un courant politique très affaibli ? La campagne étrange de LFI davantage consacrée à la cause palestinienne qu’à la cause européenne contribuera-t-elle à marginaliser la gauche de la gauche ou lui donnera-t-elle la gestion d’une niche contestataire largement enracinée dans un électorat confessionnel ? Enfin, sur la droite de l’échiquier politique, la droite extrême du RN et de ses épigones a-elle réduit de manière durable la droite classique à une peau de chagrin ? La dynamique forte qu’a connu la liste emmenée par Jordan Bardella, si elle se confirme, traduit-elle un malaise français ou plus largement n’est-elle que l’écho d’un national-populisme plus vaste qui se nourrit de déceptions et frustrations de nos sociétés ouvertes ? Avec la participation de : - Jean-Louis BOURLANGES, Président de la Commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale - Pascal PERRINEAU, Professeur émérite au CEVIPOF Sciences Po - Marion VAN RENTERGHEM, Journaliste indépendante et auteur du Piège Nord Stream (Arènes, 2023) - Anne MUXEL, Directrice de recherche émérite au CNRS et directrice déléguée du CEVIPOF

  • Le Grand Oral de l’Écologie : Hugo Clément reçoit Raphaël Glucksmann.

    Le Grand Oral de l'Écologie, avec Raphaël Glucksmann @RaphaelGlucksmann1

  • « Vous pouvez mettre une liste de gauche devant Macron ! »

    Vendredi 7 juin, Raphaël Glucksmann, tête de liste pour #RéveillerLEurope, était l'invité de la matinale de Franceinfo.

  • Fondation Jean Jaurès - Les contradictions du programme économique du RN

    Depuis le lancement de la campagne pour les élections européennes, le Rassemblement national tente de se rapprocher du monde économique. Simon-Pierre Sengayrac, co-directeur de l’Observatoire de l’économie de la Fondation, André Gaiffier, membre de l’Observatoire de l’économie, et Louis-Samuel Pilcer, maître de conférences en économie à Sciences Po Paris, analysent les propositions du parti d’extrême droite dans ce domaine. Selon eux, elles s’avèrent impossibles à mettre en œuvre ou inefficaces, mais aussi et avant tout dangereuses pour l’économie française et européenne.

    Depuis le lancement des élections européennes, Jordan Bardella, figure de proue du Rassemblement national (RN), s’efforce de se rapprocher du monde économique. Déjà son invitation en novembre dernier à HEC Paris avait été revendiquée comme un gage de crédibilité auprès d’une population amenée à prendre des responsabilités dans le monde de l’entreprise. Cette stratégie électorale vise à convaincre une population qui, jusqu’à présent, reste majoritairement hostile aux idées du RN. En effet, malgré des efforts répétés pour lisser son image et paraître plus pragmatique, le parti de Marine Le Pen peine à dissiper les réticences et les critiques qui entourent ses propositions économiques.

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