Dimanche 4 septembre, Olivier Faure était l'invité de « Questions politiques » sur Franceinfo et France Inter. Retrouvez son interview en intégralité !
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Fondation Jean Jaurès - La dette, une solution face à la crise planétaire ?
Après la crise liée au Covid-19, on nous promettait que rien ne serait comme avant. Or sur la question de la dette et de la dépense publique, les débats sont rapidement revenus au même point, opposant les tenants de la rigueur budgétaire aux partisans de l’annulation d’une partie de la dette publique. C’est oublier que les créances des pays les plus développés sont des instruments non seulement très populaires, mais indispensables au fonctionnement des marchés.
Ce sont ces rouages de la « plomberie » monétaire que cet essai percutant propose d’explorer, afin de dépasser le seul sujet de la soutenabilité de la dette pour mieux éclairer celle qui mériterait notre attention : la création d’un monde en phase avec le vivant et les limites planétaires.
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Le vent se lève - Trump bientôt en prison, ou de retour à la Maison-Blanche ?
Pour la première fois de l’Histoire des États-Unis, la résidence d’un ancien président a été perquisitionnée par le FBI. Cet acte explosif a enflammé l’opinion publique et ravivé les spéculations portant sur les ennuis judiciaires de Donald Trump. Le Parti républicain a dénoncé une instrumentalisation de la Justice tandis que le procureur général Merrick Garland (équivalent du Garde des Sceaux en France, nommé par Joe Biden à la tête du Department of Justice dont dépend le FBI) a défendu cette décision historique en affirmant que nul n’est au-dessus des lois. Si les démocrates semblent se féliciter de cette démarche, elle présente de nombreux risques politiques pour des gains potentiels encore peu évidents. Elle intervient à moins de trois mois des élections de mi-mandat, alors que Donald Trump évoquait l’imminence de l’annonce de sa candidature à la présidentielle de 2024.
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Philippe Moati : "Malgré le coup de pouce sur les salaires, probablement le compte n'y sera pas"
Inflation, conséquences sur le pouvoir d'achat des ménages, climat social...Philippe Moati, professeur d'économie à l'université Paris Cité et cofondateur de l’ObSoCo, l'observatoire société et consommation, revient sur la situation économique des Français à l'approche de la rentrée.
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Fondation Jean Jaurès, Jean-Daniel Lévy - Et si la séquence électorale de 2022 trouvait son origine dès 2017 ?
Un mois après les résultats des dernières élections législatives ayant privé l’exécutif d’une majorité absolue à l’Assemblée nationale, Jean-Daniel Lévy, directeur délégué d’Harris Interactive France, s’interroge sur ce qui a rendu possible cette situation inédite et pose l’hypothèse de la suite logique de la séquence ouverte en 2017.
On méconnaît souvent les raisons de sa défaite électorale. On peut également ne pas toujours bien identifier celles de sa victoire. L’exemple de la présidentielle et des législatives passées est, à ce titre, éclairant.
En 2017, au premier tour, des électeurs d’Emmanuel Macron évoquant moins l’adhésion que l’ensemble des votants
En 2017, 17% des Français avaient voté « utile ». C’est l’électorat d’Emmanuel Macron qui générait le plus de vote qualifié de la sorte (27%) et bien plus que celui de François Fillon (21%), Marine Le Pen (18%) ou encore Jean-Luc Mélenchon (16%) quand bien même ce dernier avait phagocyté une nette partie de l’électorat socialiste. « L’utilité » était certes devancée par l’adhésion : 54% des Français avaient voté au premier tour en qualifiant leur vote de la sorte. L’électorat d’Emmanuel Macron se singularisait par un vote d’adhésion que l’on peut qualifier de mesuré dans l’absolu et en relatif. 52% mobilisaient cet argument soit moins que ses principaux compétiteurs : Marine Le Pen (56% d’adhésion), François Fillon (65%) ou encore Jean-Luc Mélenchon (66%).
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Simple, basique - Le Billet de Sophia Aram
Quand les petits gestes du quotidien peuvent tout changer. Simple. Basique. Le billet d'humeur de Sophia Aram dans le 7/9.30 (8h55 - 29 Août 2022)
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Fondation Jean Jaurès - La France à table (2/2) : Alimentation et fragmentations
L’alimentation est un outil d’analyse de la société française qui pointe plusieurs tensions et contradictions majeures et urgentes à résoudre. Aujourd’hui instrumentalisé comme objet de clivages identitaires, le sujet de l’alimentation pourrait au contraire être rassembleur. C’est ce que proposent Simon Borel et Guénaëlle Gault qui, dans cette deuxième partie de leur analyse1, souhaitent que s’ouvre un débat sur les solutions à retenir pour mettre en œuvre un nouveau contrat social et une démocratie alimentaire.
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Fondation Jean Jaurès - Quel futur pour la Nupes ?
La constitution de la Nupes lors des dernières élections législatives a assuré aux différentes forces de gauche 151 sièges à l’Assemblée nationale. Pourtant, avec des groupes parlementaires autonomes, la Nupes est-elle tenable dans la durée ? Quelles sont les convergences et les divergences dans les électorats et chez les sympathisants des différentes familles ? Antoine Bristielle, directeur de l’Observatoire de l’opinion de la Fondation, livre son analyse à partir des données de la vaste enquête quantitative YOUNGELECT.
Depuis plusieurs campagnes électorales, l’idée d’une « Union de la gauche » était devenue un marronnier de la vie politique française. Face aux menaces successives pour la gauche de ne pas rallier le second tour de l’élection présidentielle, beaucoup appelaient en effet de leurs vœux la formation d’une candidature commune dès le premier tour de la présidentielle. En 2017 comme en 2022, ces appels demeurèrent lettre morte et la gauche fut effectivement absente du second tour de la présidentielle (Jean-Luc Mélenchon manqua la qualification de 600 000 voix en 2017 et de 400 000 voix en 2022).
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Séance de clôture #CamPuS22 | Pierre Jouvet
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Fondation Jean Jaurès - Le calendrier de la rentrée 2022
Antoine Pavamani propose un calendrier des événements des prochaines semaines, qu’ils soient politiques, diplomatiques, sportifs ou culturels. Celui-ci couvre la période de la rentrée 2022.
Poursuite de la guerre en Ukraine, nouvelle Première ministre au Royaume-Uni, élections italiennes, élections de mi-mandat aux États-Unis, 20e congrès du Parti communiste chinois, sommet Joe Biden / Xi Jinping, publication toujours inquiétante de l’enquête PISA de l’OCDE, le calendrier de la rentrée est chargé sur un plan international.
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Gorbatchev : en aparté | ARTE
Mikhaïl Gorbatchev, le dernier dirigeant de l'URSS, est décédé le 30 août dernier à l'âge de 91 ans. Adulé à l'Ouest mais fortement décrié dans son pays, l'artisan de la perestroïka et de la glasnost se laisse filmer dans son intimité par le réalisateur Vitaly Manski qui livre ici le testament existentiel et politique d'un nonagénaire combatif malgré la maladie et la solitude.
Comme son visage devenu lunaire, son corps épuisé, gonflé par le diabète, est méconnaissable, mais sur le crâne lisse, la fameuse tache de naissance de celui que le monde, de sa prise du pouvoir, en 1985, à sa démission après la chute de l'URSS, en 1991, a célébré comme un libérateur, reste bien visible. Fin 2020, à l'approche de ses 90 ans, l'ultime dirigeant de l'empire, qui "a lutté jusqu'au bout", mais en vain, pour sauver sa "patrie soviétique" en la démocratisant, vit retiré à proximité de Moscou, dans une vaste et belle villa prêtée par l’État russe. Entouré d'un petit cercle de proches et d'employés, chez lui ou à la fondation qui porte son nom, et des portraits omniprésents de son épouse Raïssa, morte d'un cancer en 1999, il a laissé le réalisateur Vitaly Mansky (Poutine, l'irrésistible ascension) qu'il connaît bien et tutoie, le filmer dans son quotidien diminué, et le questionner sur son bilan historique et politique. Comment explique-t-il le ressentiment à son égard de la majorité de ses compatriotes, qui le considèrent comme le fossoyeur de l'empire ? Reconnaît-il aujourd'hui que son entreprise était vouée à l'échec ?
"Le dernier socialiste"
Sur ces deux questions centrales, le dialogue contradictoire, mais affectueux, entre les deux hommes, s'avère forcément instructif, davantage par les anecdotes et commentaires savoureux distillés au passage par "Mikhaïl Sergueïevitch" que par une profession de foi dont il n'a jamais dévié, y compris deux années plus tôt, face à la caméra de Werner Herzog. Mais cette immersion dans l'intimité d'un vieil homme vaut moins pour ce testament politique parcellaire que pour le pouvoir de séduction paradoxal qu'elle révèle peu à peu. Qu'il évoque son amour pour Raïssa ou pour un grand-père passé par les geôles staliniennes, qu'il moque la "méthode Eltsine" et ses "demi-seaux de vodka", ou encore (magie du cinéma direct, qui saisit au vol cette facétie de l'histoire) qu’il perde opportunément son sonotone alors que Vladimir Poutine délivre ses vœux de Nouvel An à la télévision, Mikhaïl Gorbatchev garde la simplicité directe, l'humour et l'humanité qui le rendirent si populaire. Celui qui se définit comme "le dernier socialiste" parmi les dirigeants russes reste aussi un homo sovieticus façonné par un appareil et une doctrine qu'il se refuse à renier. Mais il apparaît d'abord comme un homme debout face à sa mort prochaine, assumant sa responsabilité passée comme sa faiblesse présente. Un fascinant portrait, diffusé trente ans presque jour pour jour après le bref putsch qui, le 19 août 1991, constitua le premier acte de sa défaite. Documentaire de Vitaly Mansky (2020, 1h40mn) disponible jusqu'au 28/02/2023