Vendredi 17 juin, pour la fin de notre campagne électorale pour les élections législatives, nous sommes en direct toute la journée sur les réseaux sociaux !
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Fondation Jean Jaurès - Dans la tête des abstentionnistes. À l’écoute de ceux qui se taisent
Pour mieux comprendre les ressorts profonds de l’abstentionnisme, Destin Commun et la Fondation Jean-Jaurès proposent une étude qualitative, basée sur l’analyse de six focus groups menés auprès de personnes s’étant abstenues au premier tour de l’élection présidentielle. Contrairement aux idées reçues, l’abstention n’est pas le marqueur d’un désintérêt pour la politique mais témoigne surtout d’un sentiment de déconnexion de la classe politique.
Les quatre grandes raisons de l’abstention : loin d’un désintérêt pour la politique
Les raisons évoquées pour justifier l’abstention se structurent autour de deux axes : d’une part les critiques à l’encontre de la politique en tant que système vs du personnel politique, et d’autre part les critiques sur la finalité et le contenu de l’action politique, vs celles sur la forme et les moyens.
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Olivier Faure - « Cette fois-ci c’est le moment ou jamais, ce moment magique où la gauche est rassemblée. »
Mercredi 15 juin, Olivier Faure était au meeting de Fatiha Keloua-Hachi, candidate socialiste de la #NUPES dans la 8ème circonscription de Seine-Saint-Denis.
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Fondation Jean Jaurès - La participation citoyenne au secours de la République
Le premier tour des élections législatives de juin 2022 a confirmé le fort taux d’abstention qui était attendu. Pour Dorian Dreuil, membre de l’Observatoire de la vie politique de la Fondation, favoriser la participation et la délibération est le seul moyen de relégitimer le processus décisionnel démocratique.
L’année électorale 2022 ne cesse de battre de nouveaux records d’abstention. Lors du deuxième tour de l’élection présidentielle, l’abstention atteint 28,01%, la plus forte depuis 1969. Au premier tour des élections législatives, la participation électorale chute brutalement à 47,51%, la plus basse pour un scrutin législatif sous la Ve République.
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Observatoire des inégalités - Rapport sur les riches en France : pour que la connaissance progresse
Analyses 1er juin 2022
La seconde édition du Rapport sur les riches en France fixe le seuil de richesse à 3 673 euros. Elle décrit la fraction de la population qui vit au-dessus de ce seuil. Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités, vous présente l’ouvrage qui vient de paraitre.
Être riche, c’est avoir « beaucoup ». « Beaucoup », c’est combien ? Toute définition de la richesse – comme de la pauvreté – repose sur des choix de méthode. En France, personne n’aime être qualifié de « riche ». Chacun voit midi à sa porte et trouve que les riches sont ceux dont le niveau de vie est supérieur au sien. C’est vrai : hormis Bernard Arnault et une poignée d’ultra-riches, on est toujours le pauvre d’un autre. Au fond, les indicateurs de richesse, comme de pauvreté, sont le résultat de rapports de force entre les catégories sociales. Personne ne peut dire qu’il détient la vérité en matière de définition de la richesse. L’important est qu’il existe un débat informé sur le sujet.
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La NUPES entre deux tours (16 juin)
A LA UNE
Gabriel Attal et Agnès Pannier-Runacher assurent que le programme de la coalition de gauche conduit à une sortie de la France de l’Union européenne.
Alors que la majorité présidentielle est arrivée au coude-à-coude avec la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes) lors du premier tour des élections législatives, dimanche 12 juin, les membres du gouvernement multiplient les attaques envers l’alliance de gauche menée par le leader de La France insoumise (LFI), Jean-Luc Mélenchon. Plusieurs ministres d’Elisabeth Borne, la cheffe du gouvernement, ont assuré que le programme de la Nupes mènerait la France hors de l’Union européenne (UE).
17 juin
Politiques de l'Etat socialLa retraite à 65 ans ou le risque d'un désastre social Michaël Zemmour
Le décalage de l’âge de la retraite est parvenu à augmenter de 20 points le taux d’emploi des 60-61 ans, au prix social élevé d’un allongement du « sas de précarité » entre emploi et retraite. Chez les ouvriers, la hausse de la précarité, hors emploi entre 60 et 62 ans est même l’effet principal de la réforme, devant la hausse de l’emploi. A l’inverse chez les cadres, le décalage de la retraite se traduit principalement par une prolongation de l’emploi. Il n’y a pas de raison de penser qu’un décalage de l’âge légal à 65 ans n’accentuerait pas encore ces effets.
Économie extravertieLa conversation électorale : entre les fins et les moyens, un désaccord politique sur le modèle Guillaume Allègre
J’ai publié un texte dans le cadre de la Grande conversation 2022 de Terra Nova déplorant que le débat économique électoral tourne autour du sérieux budgétaire et de la question technique du multiplicateur budgétaire plutôt que du fond des programmes et notamment leur direction générale : doit-on garder le même cap économique et social qu’aujourd’hui ou effectuer une bifurcation écologique, économique et sociale avec une forte augmentation des dépenses et des prélèvements ? Cette question est celle posée dimanche, plutôt que de savoir si dans le programme, les prélèvements couvrent les dépenses.
En devenant la première force d’opposition, l’union de la gauche peut bénéficier de nombreuses prérogatives reconnues par la Constitution, notamment la présidence de la commission des finances. Des pouvoirs qui seraient renforcés si les macronistes n’obtiennent pas la majorité absolue.
Après avoir obtenu près de 25 % des suffrages au premier tour des législatives, la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes) espère obtenir la majorité absolue et placer Jean-Luc Mélenchon à Matignon. Mais selon les projections de sièges, l’union de la gauche obtiendrait un nombre insuffisant de députés pour diriger le gouvernement, tout en lui permettant quand même de devenir la première force d’opposition à l’Assemblée nationale. Un rôle qui accorde de nombreuses prérogatives essentielles, reconnues par la Constitution.
France Info - Législatives 2022 : les duels entre la majorité et la Nupes se multiplient
Après les résultats du premier tour, les candidats des deux partis se retrouvent face à face dans de nombreuses circonscriptions.
Ils veulent secouer l'hémicycle. Des candidats issus des classes populaires désormais aux portes de l'Assemblée nationale. Au lendemain de sa qualification au second tour dans la 7e circonscription du Val-de-Marne, Rachel Kéké ne craint pas le contact pour convaincre et son profil séduit. "Les gens se retrouvent en moi. Ils savent qu'on se ressemble et qu'on mène le même combat", explique-t-elle. Presque une icône pour la Nupes, elle avait été révélée l'an dernier après 22 mois de lutte pour améliorer les conditions des femmes de chambres. Pour son opposante, Roxana Maracineanu, le visage ne doit pas cacher le programme : "Ce n'est pas le problème de Rachel Kéké, mais celui de Jean-Luc Mélenchon et du projet qu'il porte. Il faut être conscients que c'est la France insoumise que j'ai en face de moi".
16 juin
Reporterre - Amélie de Montchalin, la ministre en opération sauvetage
La nouvelle ministre de la Transition écologique, candidate aux élections législatives, n’a obtenu que 31 % des voix au premier tour, dans sa circonscription de l’Essonne. En cas de défaite dimanche, elle devra quitter le gouvernement.
Le rendez-vous était donné place de la Victoire — sûrement une manière de s’autopersuader. À Palaiseau, le 14 juin, tout était mis en place pour venir à la rescousse d’Amélie de Montchalin.
La nouvelle ministre de la Transition écologique, également candidate aux élections législatives dans la 6e circonscription de l’Essonne, n’a obtenu que 31,46 % des voix au premier tour. Son rival, Jérôme Guedj, soutenu par la Nupes [1], est arrivé en tête avec 38,31 % des suffrages.
Avant le second tour des législatives, l’union de la gauche fait campagne en insistant notamment sur les mesures phares à destination des jeunes, son principal réservoir de voix, et en tentant de mobiliser derrière elle l’ensemble des opposants à Emmanuel Macron. La Nupes cible pour cela le projet du président en matière de pouvoir d’achat.
La Nupes propose d'abroger la « loi séparatisme », adoptée en 2021. Une mesure portée de longue date par Jean-Luc Mélenchon, qui tranche avec les positions adoptées par le PS et le PCF pendant la présidentielle.
C'est un point peu abordé par la Nupes dans cette campagne législative. Si la coalition de gauche venait à être portée au pouvoir, elle projette d'abroger la « loi séparatisme », adoptée en août 2021, après de très vifs débats au Parlement. Jean-Luc Mélenchon semble toutefois en faire une priorité. « Voter pour la République, c’est voter pour la liberté, l’égalité, la fraternité. Donc contre ses 21 lois liberticides, sa suppression de l’ISF, sa loi séparatisme », insistait-il dans le Parisien, ce mardi 14 juin.
15 juin
Selon Manon Aubry, députée européenne de la France insoumise, aucune candidature de gauche dissidente n’a devancé les candidats de la Nouvelle Union populaire, écologique et sociale.... Au total, on compte une quinzaine de candidats qualifiés pour le second tour, sur les 70 candidatures socialistes dissidentes.
En vidéo
Mercredi 15 juin, Olivier Faure était l'invité de la matinale de France Inter
Adrien Quatennens dans C à Vous | NUPES : un bulletin de vote pour changer la vie !
13 juin
Le Monde, Éditorial de Jérôme Fenoglio Directeur du "Monde"
Marqué par un nouveau record d’abstention, le premier tour des élections législatives est un indéniable revers pour Emmanuel Macron, dont le score est inférieur à celui de sa réélection et dont l’assise électorale se retrouve, pour l’heure, plus étroite que celle de tous ses prédécesseurs, analyse le directeur du « Monde », Jérôme Fenoglio.
France Info - Résultats des législatives 2022 : les enseignements du premier tour
Deux forces politiques au coude-à-coude, un Rassemblement national en progression et un maintien fragile de la droite républicaine dans l'hémicycle... Dans un contexte d'abstention record, voici les enseignements que l'on peut tirer de ce premier tour, dimanche.
« Les résultats affichés sur le site du ministère de l’intérieur retirent du résultat de la Nupes [des] candidats qui étaient, pourtant, investis ou soutenus officiellement par notre alliance », fait valoir le parti de Jean-Luc Mélenchon dans un communiqué publié lundi.
L'Huma - Législatives. Le tour de France des seconds tours de la Nupes
A l'issue du premier tour des élections législatives, l'Alliance des partis de gauche est en mesure de se maintenir dans 385 circonscriptions quand, en 2017, PS, PCF, LFI et écologistes ne pouvaient le faire que dans 146. En 2022, les duels entre Ensemble et la Nupes sont les plus nombreux : plus de 270 en tout. Il y a aussi une soixantaine de duels annoncés avec le RN et 25 avec des candidats LR. Tour d'horizon de quelques circonscriptions emblématiques.
L'Obs - Pourquoi la Nupes critique-t-elle le décompte des voix du ministère de l’Intérieur ?
Les candidats de gauche en outre-mer n’ont pas été comptabilisés comme appartenant à la Nouvelle Union populaire écologique et sociale, ce qui permet à la coalition macroniste de conserver une courte avance dans le décompte des voix au niveau national
« Alerte à la manipulation de Darmanin », a tonné sur Twitter Manuel Bompard, l’ex-directeur de campagne de Jean-Luc Mélenchon, ce lundi 13 juin. L’« insoumis », candidat aux législatives dans les Bouches-du-Rhône, a dénoncé le décompte des voix opéré par le ministère de l’Intérieur, tronqué selon lui, pour faire « artificiellement apparaître » la coalition macroniste Ensemble ! en tête. « Alors que la Nupes réalise 6 101 968 voix (soit 26,8 %), le ministère de l’Intérieur ne lui attribue que 5 836 202 voix (soit 25,7 %) », a-t-il ajouté.
L'Obs - Montchalin, Beaune, Guerini… ces ministres qui sont en difficulté pour le second tour
HuffPost - Face à la NUPES, le péril rouge agité par la Macronie vire à l’écarlate
Après le premier tour des législatives, les proches d'Emmanuel Macron ont haussé le ton face à la "menace" que représenterait Jean-Luc Mélenchon et sa coalition.
“Des anarchistes d’extrême gauche”, rien de moins. Au premier tour des législatives, dimanche 12 juin, la percée importante de la coalition de gauche Nupes, qui ambitionne notamment de porter Jean-Luc Mélenchon à Matignon, est parvenu à semer l’inquiétude dans les rangs de la majorité présidentielle.
En vidéo
Olivier Faure - Premier secrétaire du PS et candidat Nupes de Seine-et-Marne - Les 4 vérités
Déclaration d'Olivier Faure | Résultats du 1er tour des élections législatives
Adrien Quatennens sur RTL | En tête au premier tour ! La NUPES peut gagner dimanche prochain !
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La revue de presse du 3 au 10 juin
C’est seulement la sixième fois en un siècle que la gauche entière est unie, rappellent Laurent Binet, Anny Duperey, Annie Ernaux, Robert Guédiguian, Pierre Lemaitre, Barbara Stiegler et Eric Vuillard. Le moment est venu de faire reculer la vieille machine inégalitaire.Parfois, l’histoire semble s’absenter. On dirait que le temps devient linéaire, un long fil horizontal, triste et pauvre. Lorsque le temps avance ainsi, sans vague, sans heurt, c’est le signe que l’ordre domine, la hiérarchie s’impose par une sorte de pesanteur. De jour en jour, cette violence sourde nous accable, l’autorité de quelques-uns désole, opprime.Le Monde - Législatives 2022 : quelles sont les circonscriptions à suivre ?
DécryptagesMinistres, candidats à la présidentielle, personnalités politiques… « Le Monde » a sélectionné une soixantaine de configurations d’intêret particulier.
Le 12 juin, plus de 6 000 candidats s’affronteront lors du premier tour des élections législatives. Parmi eux figurent des personnalités politiques de premier plan, des ministres, des chefs de parti, des « transfuges » d’une formation politique à une autre, quelques personnalités culturelles, etc. Nous avons dressé la liste – ni exhaustive ni définitive – de ces circonscriptions, qui prolonge celle des quinze ministres candidats.
Alternatives économiques, Hervé Nathan - Législatives : la Nupes sinon… rien !
A lire et écouter les médias ces derniers jours, la Nupes est le nouveau spectre qui les hante, comme le communisme hantait l’Europe au mitan du XIXe siècle selon Marx. Tout dans la Nupes – son programme, ses leaders, ses électeurs – est censé faire peur au bourgeois. Selon une note de Guillaume Hannezo, ancien conseiller de Mitterrand passé dans la banque d’affaires, publiée par Terra Nova, le programme conduirait la France sur la voie suivie par la Grèce en 2011, ce qui revient à proclamer qu’aucun autre ordre des choses n’est envisageable.
Charlie Hebdo - Macron et son CNR : un peu de plagiat, beaucoup de bla-bla, Jacques Littauer
Parce qu’il refuse de procéder aux recrutements et aux augmentations de salaire nécessaires dans l’éducation et la santé, Emmanuel Macron cherche à gagner du temps en inventant un nouveau bidule. Sa dernière trouvaille sémantique s'appelle « Conseil national de la refondation », ou CNR en abrégé, autrement dit un petit goût d'après-guerre, de Libération et du Conseil national de la Résistance, cette instance unique qui a notamment créé la Sécurité sociale. Dupes ou pas dupes, les Français ?
Il y a le discours et la méthode. Prêt à investir Matignon à l’issue des prochaines élections législatives des 12 et 19 juin, Jean-Luc Mélenchon apporte dans ses valises des solutions radicales. Parmi les 650 propositions du programme commun de la Nouvelle union populaire écologique et sociale (Nupes) qui réunit la France insoumise, EELV, le PS et le PC, nombreuses sont celles qui rompent avec 30 ans de libéralisme.
Lui, Premier ministre, entend offrir aux Françaises et aux Français un changement « spectaculaire » et en finir avec la méthode des petits pas, qui n’a jamais selon lui, fait montre d’une quelconque efficacité. Que ce soit sur le pouvoir d’achat, la retraite ou encore les enjeux écologiques.
Fondation Jean Jaurès - L’image de Jean-Luc Mélenchon
La dynamique récente autour de Jean-Luc Mélenchon est l’occasion de poser la question de l’image qu’il renvoie aux yeux de l’opinion publique. Jérémie Peltier, directeur des études de la Fondation, livre des indications sur sa capacité de rassemblement, à l’avenir, au-delà des seules frontières de La France insoumise.
Au lendemain du second tour de l’élection présidentielle, et même durant l’intégralité de l’entre-deux tours, Jean-Luc Mélenchon est parvenu à monopoliser l’attention en politisant les élections législatives à venir et en faisant du « troisième tour présidentiel » un lot de consolation après son échec au premier tour. L’alliance électorale – la Nupes, Nouvelle Union populaire écologique et sociale – qu’il est parvenu à fédérer autour de lui en mettant autour de la table notamment La France insoumise, Europe Écologie-Les Verts et le Parti socialiste a fait de lui incontestablement l’homme fort de la séquence post-présidentielle et la locomotive de la gauche en France.
Fondation Jean Jaurès - Comprendre la dynamique Mélenchon au premier tour de la présidentielle
Les intentions de vote en faveur de Jean-Luc Mélenchon au premier tour de l’élection présidentielle ont beaucoup augmenté durant les dernières semaines de campagne, jusqu’à un score final de près de 22%. S’est-il agi d’une mobilisation massive et de dernière minute de son électorat potentiel ou d’une dynamique de vote utile à gauche ? Antoine Bristielle, directeur de l’Observatoire de l’opinion de la Fondation, livre son analyse.
Le 10 avril dernier, Marine Le Pen et Emmanuel Macron se qualifiaient au second tour de l’élection présidentielle, un résultat finalement attendu au vu des différents sondages publiés depuis plus d’un an. Néanmoins, une surprise de taille marqua cette soirée : Jean-Luc Mélenchon, le candidat de l’Union populaire, obtint 21,9% des suffrages exprimés, en manquant la qualification pour le second tour de 400 000 voix. Le score extrêmement élevé de Jean-Luc Mélenchon a de quoi surprendre, lui qui était encore mesuré à 13,6% des intentions de vote deux semaines et demie avant le premier tour
Terra Nova a publié le 19 mai dernier une analyse critique du programme économique de la NUPES. Jean-Luc Mélenchon a réagi à cette parution sur son blog en présentant une contre-analyse. Nous poursuivons ici le débat en formulant nos remarques sur ses commentaires.1. « Contre le programme NUPES, un contre-chiffrage très bricolé » par Jean-Luc Mélenchon (29 mai 2022)
Depuis quelques jours circule un prétendu chiffrage critique de notre plan pour l’économie. Il est présenté comme une note originale de la fondation sociale-libérale Terra Nova. Cette fondation est celle qui a conseillé aux socialistes dans le passé de laisser tomber les milieux populaires en se concentrant sur les classes moyennes supérieures réputées plus reconnaissantes et plus volontiers mobilisables pour aller voter.
Observatoire des inégalités - Les riches, nettement plus riches qu’il y a vingt ans
L’essentiel 1er juin 2022
4,5 millions de personnes gagnent plus du double du niveau de vie médian, soit 3 673 euros pour une personne seule. 4,5 millions de ménages possèdent plus du triple du patrimoine médian, soit une fortune d’au moins 490 000 euros. Synthèse et chiffres-clés du Rapport sur les riches en France, édition 2022.
La France compte 4,5 millions de riches, soit 7,1 % de la population si l’on fixe le seuil de richesse au double du niveau de vie médian, soit 3 673 euros par mois pour une personne seule, après impôts. Pour un couple, le seuil est fixé à 5 511 euros, pour une famille avec deux enfants à 7 700 euros. L’Observatoire des inégalités publie un nouveau Rapport sur les riches en France : en voici les éléments principaux.
Observatoire des inégalités - Super-riches : quand va-t-on inverser la courbe ?
Analyses 1er juin 2022
Après une envolée des revenus et des patrimoines des riches, la situation des riches semble stabilisée depuis 2008. Mais du côté du 1 % des plus hauts salaires et des grandes fortunes, plusieurs indicateurs montrent que les super-riches poursuivent leur enrichissement malgré les crises. Une analyse d’Anne Brunner, extraite du Rapport sur les riches en France.
Fondation Jean Jaurès, Jérôme Fourquet - 2002-2022 : les ressorts profonds de la dynamique frontiste
Vingt ans après le « front républicain » de l’élection présidentielle de 2002 où Jean-Marie Le Pen avait réalisé un score de 17,79% des voix au second tour, Marine Le Pen a obtenu 41,45% des suffrages exprimés au second tour de l’élection présidentielle de 2022, confirmant une nette progression de la dynamique frontiste. Mais que s’est-il passé durant vingt ans pour que la dynamique évolue de la sorte ? C’est ce qu’explique Jérôme Fourquet dans cette note.
Alors qu’au second tour de l’élection présidentielle de 2002, Jean-Marie Le Pen était écrasé par près de 20 millions de voix de retard face à Jacques Chirac, l’écart entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen fut ramené à 10 millions en 2017 et n’était plus que de 5,5 millions cette année. Si le FN/RN a connu des fortunes diverses, la perspective historique qui se dessine, lorsque l’on prend le recul nécessaire, est celle d’une montée en puissance tout aussi spectaculaire que continue. En vingt ans, la famille Le Pen a ainsi accru son capital électoral de second tour de près de 7,7 millions de voix, ce qui est colossal et a considérablement élargi son assise territoriale.
Marianne - Gare de l'Est, Stade de France : la police française abuse-t-elle du gaz lacrymogène ?
Au Stade de France lors de la finale de la Ligue des Champions ou lors de la dispersion d'une centaine de voyageurs Gare de l'Est, samedi 5 juin, les policiers n'avaient-ils d'autres choix que de faire usage de gaz lacrymogène sur la foule ? Denis Jacob, secrétaire général du syndicat Alternative police, et Sebastian Roché, politologue spécialisé en criminologie, exposent leur avis sur la question dans les colonnes de Marianne.
Le Vent se lève - Le « tournant de la rigueur » de 1983 : un moment décisif, vraiment ?
Malgré la performance de Jean-Luc Mélenchon à la présidentielle, la gauche française demeure affaiblie. Les racines de cette faiblesse remontent aux années 1980, lorsque le gouvernement de François Mitterrand déçoit très vite les espoirs suscités en 1981, en choisissant d’approfondir la construction européenne plutôt que de mener une politique socialiste. Un moment en particulier est passé à la postérité : le « tournant de la rigueur » de mars 1983, suite au choix de rester dans le Système monétaire européen plutôt que de dévaluer le franc. Mais ce choix fut-il aussi décisif qu’il le semble ? Pour Neil Warner, doctorant à la London School of Economics, ce résumé est trop simpliste et cache d’autres mécanismes expliquant la conversion du PS du socialisme au néolibéralisme. Traduit par Alexandra Knez et édité par William Bouchardon.
Favori des élections présidentielles colombiennes, le candidat Gustavo Petro porte un agenda de rupture. Rupture avec des décennies de collusion entre l’État et les milices paramilitaires. Rupture avec un modèle économique extractiviste et libéral. Rupture, enfin, avec l’alignement sur Washington et ses intérêts régionaux. À Bogotá nous avons rencontré Ernesto Samper, président du pays de 1994 à 1998, et soutien de Gustavo Petro. Il est également l’un des membres du Grupo de Puebla, forum régional qui rassemble plusieurs leaders progressistes – Lula, Evo Morales, Rafael Correa… Nous l’avons interrogé sur les enjeux de cette élection, la signification de la candidature de Gustavo Petro et les implications géopolitiques qu’aurait sa victoire.
NUPES
Le tribunal judiciaire de Créteil invalide les conditions de validation de l’accord de rassemblement voté par le Parti socialiste. Selon le jugement, la direction du PS aurait dû organiser une convention nationale, qui inclut les militants.
En chiffrant précisément son programme économique comme aucun autre parti ne l’a fait, la Nupes s’est exposée aux critiques, parfois justifiées. Problème, le battage médiatique de ses opposants a étouffé les mesures importantes de son programme, comme l’éradication de la pauvreté ou la réindustrialisation.
Le Monde - Climat : Macron ou Mélenchon, quelle planification ?
Podcast Dans ce cinquième épisode de notre podcast « Chaleur humaine », Aurélie Trouvé (LFI) et Pascal Canfin (Renew) débattent de leurs méthodes pour atteindre la neutralité carbone en 2050.
A l’occasion des élections législatives des 12 et 19 juin, « Chaleur humaine » a proposé à Aurélie Trouvé, présidente du parlement de l’Union populaire, et Pascal Canfin, président de la commission environnement du Parlement européen, de débattre des trajectoires climatiques défendues par Jean-Luc Mélenchon et Emmanuel Macron.
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HugoDécrypte - La crise mondiale qui arrive, Zemmour continue, fin d'Internet Explorer... Actus du jour
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Olivier Faure « Mon choix est simple, clair : le choix de la gauche, toujours la gauche. »
Mercredi 15 juin, Olivier Faure était l'invité de la matinale de France Inter. Retrouvez son entretien en intégralité !
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Clément Viktorovitch : législatives, tous gagnants ?
Une polémique entache les résultats du premier tour des législatives. D’après le ministère de l’Intérieur, c’est la coalition présidentielle qui serait arrivée en tête, ce que contestent vivement les représentants de la Nupes. Mais plus généralement, ce sont les commentaires sur ces résultats qui interpellent : il semblerait qu’au terme du premier tour… tout le monde ait gagné !
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"Ce n'est pas un moment inflationniste quelconque !" : avec les économistes E. Heyer et J.-M. Daniel, le 9 juin
Éric Heyer et Jean-Marc Daniel, tous les deux économistes, analysent cette fin de campagne des législatives, où la question du pouvoir d'achat est la principale priorité des Français. De l'exécutif aussi, qui a multiplié les annonces cette semaine, de la revalorisation des pensions de retraite de 4% dès le mois de juillet à l'aide aux ménages précaires. Des mesures alors que l'inflation reste à plus de 5% et que la croissance cale.