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Interrogé au Sénat par une commission d'enquête sur la concentration des médias, le milliardaire breton a pu orienter les débats comme il le souhaitait. Vincent Bolloré a minimisé le poids réel de son groupe tout en considérant que les biens culturels devaient avant tout être rentables, le tout sans contradiction ou presque.
Il aurait sans doute mieux fallu que cette audition ne soit jamais diffusée sur Public Sénat tant elle a été humiliante pour la représentation nationale. Le 20 janvier, dans le cadre de la commission d’enquête sur la concentration des médias, les sénateurs devaient interroger Vincent Bolloré pour savoir si son groupe représentait une menace pour la diversité culturelle et le fonctionnement démocratique.
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Elyze est une application sur téléphone pour choisir son candidat à la présidentielle. Problème : ses jeunes fondateurs comptent bien revendre ces précieuses données.
Elle se fait appeler « le Tinder de la présidentielle ». Lancée il y a deux semaines, l’application Elyze entend redonner aux jeunes le goût de la politique, en reprenant les codes d’un célèbre site de rencontres. Sur l’écran s’affiche une proposition de campagne. Exemple : « Établir un impôt sur la fortune climatique ? » Trois possibilités s’offrent alors à vous : « aimer » cette proposition, la refuser ou s’abstenir. Répétez l’opération pour les quelque cinq cents mesures suivantes et Elyze finit par vous révéler l’identité de votre heureux « match ». Soit le candidat à l’élection présidentielle avec qui vous partagez le plus de propositions. En d’autres termes, l’application vous indique qui de Jean-Luc Mélenchon, Yannick Jadot, Anne Hidalgo, Emmanuel Macron, Valérie Pécresse, Marine Le Pen ou Éric Zemmour est votre président de la République idéal.
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Alors que la participation électorale est en baisse constante, les chiffres des votes blancs et nuls ne cessent d’augmenter. Il faut y voir autant le reflet d’une déception à l’égard de l’offre politique que d’une distance, souvent sociale, envers le jeu politique lui-même.
Tandis qu’on assiste à une baisse constante de la participation électorale depuis le milieu des années 1980, les chiffres du vote blanc et nul, en parallèle, ne cessent d’augmenter. En 2017, celui-ci a même battu des records et atteint plus de 4 millions de voix (11,3 % des votants) au second tour de l’élection présidentielle et près de 2 millions (9,9 % des votants) à l’occasion du second tour des élections législatives. Objet peu légitime, ce comportement électoral est demeuré longtemps à l’écart des études sur le vote, apparaissant en quelque sorte comme inclassable dans les schèmes préexistants : vu comme trop stérile, voire irrationnel, pour être considéré comme un vote à part entière ; pas assez « radical » pour l’assimiler complètement à une forme de transgression électorale ; et trop composite pour en dégager une signification univoque.
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POLITIQUE - Vaille que vaille. Éprouvée par les mauvais sondages et le feuilleton de la primaire populaire, la candidate PS Anne Hidalgo poursuit sa campagne tant bien que mal. Elle était ce samedi 22 janvier à Aubervilliers, dans la banlieue nord-est de Paris en Seine-Saint-Denis (93) pour son premier grand meeting parisien. Devant elle, la foule ne remplit pas la salle. Environ 700 personnes pour près de 1200 places, selon les calculs de notre reporter sur place. Loin des 1000 militants qu’elle espérait ou de la jauge à 1.500 places un temps annoncé. “Non, nous ne reculerons pas!” La candidate socialiste a d’abord tenu à remercier ceux présents. “Vous croyez toujours à nos valeurs, à nos projets, à nos réformes nécessaires au redressement du pays. Vous croyez toujours comme moi à l’avenir de la gauche et à l’avenir de la France contre les défaitistes et les résignés”, a-t-elle déclaré devant le parterre clairsemé. “Vous croyez à la fidélité, à l’amitié, à l’idéal... Alors honneur à vous, honneur à vous mes amis!”. Selon les informations de nos confrères de BFM TV, elle serait arrivée par un autre endroit de la salle que celui prévu, pour éviter les images de chaises vides. Malgré les circonstances, l’actuelle maire de Paris a déroulé un discours optimiste et déterminé. “Avec toute ma volonté de femme de gauche, républicaine et de militante, jamais, jamais...Non! Nous ne reculerons pas!”, a-t-elle affirmé au milieu des applaudissements. L’espoir des militants malgré tout Au premier rang, du côté de là où Anne Hidalgo est finalement arrivée, quelques poids lourds comme Patrick Kanner, le président du groupe socialiste au Sénat. Ou encore Olivier Faure, le premier secrétaire du PS. Mais ni Martine Aubry, ni Bernard Cazeneuve que l’on voit pourtant dans la vidéo d’introduction du meeting, comme le souligne une journaliste politique de L’Opinion. Si les figures de la gauche ne se sont pas toutes pressées aux côtés de la candidate, du côté des militants on tente de garder espoir et tête haute. “Avec enthousiasme, même si c’est difficile, je tracte, je boite”, déclare ainsi Nadine, motivée malgré tout. L’optimisme veut régner parmi les discours des militants PS que Le HuffPost a interrogé. Mais pour Michel, un sympathisant, les divisions et l’état de la gauche ne vont pas permettre d’aller bien loin. ”J’ai l’impression quand même que pour cette échéance-là cette année, ça va être très dur”, se résigne-t-il, attristé.
Une dizaine de réacteurs nucléaires sont à l'arrêt, dont 5 en raison d'une anomalie technique dans la tuyauterie. La capacité de production d'électricité nucléaire est ainsi réduite de 20%, et pour compenser, les fossiles tournent à fond, augmentant les émissions de gaz à effet de serre de la France
Les élections qui ont eu lieu en France en 2021 ont frappé les esprits par leur taux d’abstention record. Qu’en penser à l’approche des élections présidentielle et législatives ? Un nouveau volume de la collection Vie des idées / Puf fait le point sur la question : démobilisation, ou reconfiguration de la citoyenneté ?
Tristan Haute, Vincent Tiberj, dir., Extinction de vote ?, Puf 2022, 120 p., 9 €. Tristan Haute est maître de conférence en science politique à l’université de Lille et chercheur au CERAPS. Vincent Tiberj est professeur des universités à Sciences Po Bordeaux et chercheur au Centre Émile-Durkheim. Il a récemment publié aux Puf Les citoyens qui viennent. Comment le renouvellement générationnel transforme la politique en France (2017). Ont participé à cet ouvrage : Yves Déloye, Florence Faucher, Jérémie Moualek, Vincent Tiberj, Tristan Haute, Baptiste Coulmont, Marie Neihouser.
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« S’ils se sont enrichis, ce n’est pas grâce à des choix stratégiques brillants, mais principalement en raison de l’argent public versé sans condition », critique l’ONG dans un nouveau rapport.
La ligne fiscale qui guide le gouvernement depuis cinq ans n’a pas varié d’un fil, et elle a été confirmée par le ministre de l’Economie lors de ses vœux : il est hors de question de taxer plus les Français ou de revenir sur la suppression de l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF, remplacé par un impôt sur les fortunes immobilières). C’est même sur cette ligne que Bruno Le Maire s’engage pour les cinq à dix ans à venir s’il reste à Bercy.
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“C’est la meilleure voie possible pour faire gagner ce que nous avons en partage” : dans un texte signé par Charles Berling, Lætitia Dosch ou encore Juliette Binoche, la Primaire Populaire enjoint les différents partis de gauche à proposer une candidature de rassemblement. Nous publions leur texte, accompagné par une vidéo d’Anna Mouglalis qui reprend pour l’occasion son rôle de la série “Baron Noir”.
Tribune. La compétition qui s’annonce entre les candidates et les candidats de la gauche et de l’écologie n’est pas à la hauteur des enjeux de la prochaine élection présidentielle. Alors que les inégalités augmentent chaque année, les scientifiques du GIEC sonnent l’alarme : nous avons dix ans pour changer de cap. Perdre cinq ans de plus serait insensé.
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La consultation citoyenne a revendiqué, mercredi, plus de 311 000 inscrits, appelés à désigner la meilleure candidature de gauche. Mais Anne Hidalgo, Jean-Luc Mélenchon et Yannick Jadot continuent de refuser de concourir. __________________________ __________________________
Dans une pétition publiée dans Les Inrocks, l'actrice associée notamment au metteur en scène Stanislas Nordey, aux acteurs Jean-Pierre Darroussin ou Charles Berling , estime que l'union est la seule façon de faire gagner la gauche. Et appelle les candidats à s'intéresser à la culture «grande oubliée des débats et des programmes» de la présidentielle.