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  • PS - « Il suffira d'une crise... » Interruption volontaire de grossesse, pour un accès sûr et légal, pour toutes et partout !

    « Il suffira d'une crise... » Interruption volontaire de grossesse, pour un accès sûr et légal, pour toutes et partout !

    - Jeudi 20 janvier 2022

    47 ans déjà que la loi du 17 janvier 1975 relative à l'interruption volontaire de grossesse (IVG), dite loi Veil, a été adoptée !

    Et pourtant, les conditions d'accès à l'IVG en France restent encore précaires pour beaucoup trop de femmes.

    • En zone rurale, les déserts médicaux ont été marqués par de nombreuses fermetures de maternités – leur nombre a été divisé par trois en 40 ans – et de centres d’orthogénie, dédiés à la prise en charge de femmes en demande de contraception ou d’une IVG, sous couvert de restructurations hospitalières ;

    • Les femmes sont aussi et encore confrontées à la posture idéologique de certains praticiens qui refusent d'appliquer la loi, les plaçant ainsi dans une grande détresse d'avoir à rechercher par elles-mêmes une solution, qui les conduit trop souvent au dépassement du délai légal ;

    • 18 % des femmes métropolitaines réalisent leur IVG hors de leur département de résidence. En 2020, plus de 5 000 femmes* ont été contraintes de se rendre à l'étranger en raison du dépassement du délai de 12 semaines, ces déplacements contraints ne sont pas sans conséquences : aucun remboursement de l'IVG, coûts de transport et d'hébergement, qui marquent aussi une rupture d'égalité pour les femmes dont les moyens financiers sont limités, voire inexistants !

    Selon le Conseil national consultatif d'éthique, il n'y a pas de frein à étendre le délai légal d’accès à l’IVG. Il rencontre l’adhésion de plus de 80 % des Français·e·s.

    Et pourtant, alors que la pandémie fragilise davantage l’accès à l’IVG, le gouvernement a bloqué pendant deux ans la proposition de loi, toujours en discussion à l'Assemblée nationale et au Sénat, pour faciliter l’accès à l’IVG. Les Françaises auraient bénéficié, depuis deux ans déjà, de :

    • L'allongement du délai à 14 semaines alors que, en Europe, des législations sont beaucoup plus favorables, comme celles des Pays-Bas (22 semaines), du Royaume-Uni (24 semaines) ;

    • La suppression de la double clause de conscience spécifique à l’IVG et l’obligation pour celles et ceux qui refusent de pratiquer une IVG d’orienter la patiente vers une structure ou un·e professionnel·le pratiquant l’avortement.

    Nous y défendons également :

    • Le renforcement de l’offre médicale, en particulier dans les zones rurales : depuis la loi de 2016 de modernisation de notre système de santé, les sages-femmes peuvent prescrire et pratiquer l’IVG médicamenteuse, œuvrant au quotidien pour garantir l’accès à ce droit. Cette loi aurait permis, depuis deux ans, aux sages-femmes de pratiquer les IVG instrumentales pour lesquelles elles sont déjà compétentes ;

    • L’amélioration de l’information des femmes, en créant un répertoire des professionnel·le·s et des structures pratiquant les IVG ;

    • L’accélération de l’accès à l’IVG, en supprimant le délai de réflexion qui suit l’entretien psycho-social, qui ralentit le parcours d’IVG et continue à infantiliser les femmes.

    En cette journée importante pour les Françaises, nous pensons également à toutes les femmes qui n’ont toujours pas accès à l’IVG dans le monde. « N'oubliez pas qu'il suffira d'une crise politique, économique ou religieuse pour que les droits des femmes soient remis en question. Ces droits ne sont jamais acquis. Vous devrez rester vigilantes votre vie durant », nous prévenait Simone de Beauvoir. En pleine pandémie mondiale, en Pologne, l’interdiction quasi-totale de l'IVG menace désormais la vie des femmes, tandis que les adversaires de l'IVG se mobilisent à l'aide de moyens financiers et de communication importants.

    Avec notre candidate Anne Hidalgo :

    • Nous ferons de l’accès à la santé une priorité en France, en consolidant le rôle de l’hôpital public comme pilier de la santé des Françaises (proposition 35) et en luttant contre les déserts médicaux, en formant et en employant des milliers de médecins et de sage-femmes (proposition 36). Les rémunérations et carrières de ces dernières seront revalorisées, aux côtés d’autres métiers de l’hôpital, afin de les rendre de nouveau attractifs. Nous reconnaîtrons à leur juste valeur leurs métiers, en particulier dans les zones rurales et dans l’hôpital public, pierre angulaire de l’accès à la santé pour tou·te·s, partout ;

    • Nous ferons de la France le fer de lance de l’accès à la santé partout dans le monde, y compris de la santé sexuelle et reproductive, solidaires de toutes les femmes dans le monde.

    Le Parti socialiste réaffirme sa détermination à être aux côtés de toutes les femmes afin que leur droit fondamental à disposer de leur corps soit respecté et protégé dans des conditions sûres et légales, condition indispensable à l’égalité femmes-hommes.

  • France Info - Covid-19 : après deux ans de pandémie, dix scientifiques et médecins dévoilent les questions qu'ils continuent de se poser

    Franceinfo a interrogé dix experts du Covid-19 qui, comme nous, conservent des questions sans réponses au sujet du virus, de son évolution, des vaccins ou encore de l'impact de cette maladie sur la société.

    Le 24 janvier 2020, le terme Covid-19 n'existait même pas. C'est à cette date, il y a deux ans, que les trois premiers patients porteurs de la maladie ont été identifiés en France. Depuis, le monde a beaucoup appris sur le Sars-CoV-2, sa létalité, comment il se propage, les façons de s'en protéger. Surtout, le virus n'a pas cessé de surprendre et d'évoluer. Confrontés à deux variants aux profils très différents, Omicron et Delta, soumis à des règles changeantes et débattues, armés de vaccins dont l'efficacité comporte des inconnues, les Français ont de quoi être un peu perdus.

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  • Marianne - À Grenoble, la municipalité d'Éric Piolle se fracture sur le front du burkini

    Jeudi 20 janvier, Chloé Le Bret, conseillère municipale de Grenoble déléguée à l’Égalité, a démissionné de son mandat avec fracas. La cause ? Des désaccords dans l'équipe d'Éric Piolle autour des « opérations burkini » dans les piscines de l’agglomération, menées par l'association Alliance citoyenne. Une énième illustration des déchirements à gauche face à l'islam politique.

    Avis de tempête autour des piscines grenobloises. En cause, le règlement dictant la longueur des maillots pour se baigner dans ces équipements municipaux. Le sujet n’est pas anodin dans la capitale des Alpes, puisqu’il a conduit ce jeudi 20 janvier la conseillère municipale déléguée à l’Égalité Chloé Le Bret à démissionner de son mandat.

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  • La Vie des Idées - Le tour des ronds-points

    À propos de : Pierre Blavier, Gilets jaunes, la révolte des budgets contraints, Puf

    L’enquête ethnographique menée par Pierre Blavier sur des ronds-points occupés par des Gilets jaunes éclaire ce qui a rendu possible l’émergence et la permanence de cette mobilisation. Le sentiment de voir son mode de vie directement menacé constitue une clé de compréhension du mouvement.

    Le 17 novembre 2018, le mouvement des Gilets jaunes fait irruption et frappe par sa nouveauté. Initialement fondé sur l’opposition à une réforme de la taxe des carburants, il rassemble, sur l’ensemble du territoire national et durant près de deux années, des centaines de milliers de personnes, issues majoritairement des classes populaires, en dehors de toute organisation militante. Devant cette mobilisation labile, qui remet en question certains présupposés de la science politique, toute tentative d’explication totalisante semble vaine.

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  • Pour que vive la Culture ! Appelons aux chemins de la découverte, au goût retrouvé de la curiosité, et à une année 2022 essentielle à la culture.

    Pour que vive la Culture ! Appelons aux chemins de la découverte, au goût retrouvé de la curiosité, et à une année 2022 essentielle à la culture.

    – Vendredi 21 janvier 2022

    Depuis bientôt deux ans, le monde est plongé dans une terrible pandémie. Frontières fermées, quarantaine obligée, confinements répétés, couvre-feu imposé, notre humanité fait face à un bouleversement que notre histoire contemporaine na jamais eu à affronter. Cette pandémie quon aurait voulu enfermer aux gaules des courtes parenthèses se révèle être plus insidieuse. Elle durera un temps certain, ce temps dont nous nessayons plus d’être moqueur tellement il se rit de nous. Fort heureusement des avancées sont là pour combattre cette pandémie, pour la ralentir et la circonscrire, mais il faudra faire preuve de patience et de détermination pour la voir définitivement disparaître de notre existence commune. Aujourdhui, il faut vivre avec.

    Bien des piliers qui soutiennent et élèvent notre société souffrent et s’érodent de cette crise intense que nous traversons. L’Éducation nationale, avec une jeunesse déstabilisée, qui se précarise pour une partie dentre elle, et une communauté éducative sous pression pour maintenir sa mission première dun équitable accès au savoir, en est un exemple. Il y a, bien sûr, la Santé avec un personnel soignant aux abois, un système à bout de souffle, que l’épidémie et ses vagues régulières viennent assommer un peu plus. Tant dautres secteurs sont touchés : le tourisme, la restauration, la nuit, le sport professionnel ou amateur. Aujourdhui, il faut composer avec ce virus et ses variants. Il ne faut pas, pour autant, laisser seffriter ce qui fait le ciment de notre société et la raison de se forger un destin commun : notre vivre ensemble.

    Depuis le début de la pandémie, un pilier essentiel de notre vivre ensemble est bousculé. La Culture, celle qui nous permet de nous retrouver, de nous découvrir, de partager et confronter nos sensibles, a bien du mal à retrouver une activité semblable à celle davant la crise. Dabord malmenés par de multiples tergiversations de lexécutif avec des fermetures à la hâte des lieux culturels, ou limposition du passe sanitaire l’été dernier avant les cafés, bars ou restaurants, les actrices et acteurs du monde culturel ont dû sadapter sans relâche, tricoter et détricoter constamment, pour continuer à exister et à faire exister leur vocation première : la rencontre des âmes avec un objet sensible, quil soit littéraire, poétique, sculpté, graphique, pictural, architectural, animé, vivant ou musical ; devant un objet sensible, quil soit venu dici ou dailleurs. Celles et ceux qui font la Culture ont appliqué à la lettre les recommandations et restrictions sanitaires de lexécutif sans à aucun moment jouer avec le feu et la santé de leur public. Ils ont été et sont encore maintenant irréprochables.

    Malgré tout cela, depuis cet été, la fréquentation est bien terne. Près de 50 % des Français ne se sont pas rendus dans un lieu culturel alors quils étaient 88 % à le faire avant la pandémie de Covid-19. Tandis que de nombreux secteurs ont retrouvé un rythme de croisière équivalent à avant la crise (les centres commerciaux ont connu, eux, une légère hausse de fréquentation comparé au mois de novembre 2019), celui de la Culture peine encore à retrouver son public. Déshabitude, crainte ou incertitude, il est encore difficile de comprendre toutes les raisons de cette lente reprise mais sil y a bien un seul mot dordre à donner dans ce désarroi, un seul cri du cœur à nous offrir, cest que vive la Culture ! Dautant plus que lannée blanche pour les artistes et techniciens intermittents arrive à son terme, que lÉtat efface peu à peu son rôle premier de permettre un égal accès à la Culture à toutes et tous partout sur le territoire, que certaines collectivités réduisent délibérément leurs subventions pendant que dautres restent solidaires, et que beaucoup de salariés de ce secteur se précarisent on se rappelle du mouvement doccupation des théâtres il faut donc redoubler de vigilance, apporter plus que jamais le soutien nécessaire à ce secteur, et appeler de tous nos vœux à une année 2022 essentielle à la Culture.

    Alors souhaitons-nous de retrouver les chemins de la découverte, souhaitons-nous de goûter à nouveau à la curiosité sans satiété, souhaitons-nous de se retrouver en dehors de toutes fins utilitaristes, simplement pour partager. Nous nous éviterons ainsi les mésaventures du repli sur soi et des pensées obscures, passéistes et rassies. À 2022 et pour que vive la Culture de demain !

  • La Vie des Idées - Environnements démocratiques

    À propos de : Laura Seguin, Apprentissages de la citoyenneté. Expériences démocratiques et environnement, Paris, Éditions de la Maison des sciences de l’homme

    Comment le souci pour l’environnement affecte-t-il les modes de participation démocratique ? Comparant un dispositif délibératif dans le Poitou et une mobilisation citoyenne en Ardèche, une enquête ethnographique éclaire les rapports des citoyens au politique et à la conflictualité.

    Alors qu’un large éventail d’acteurs – institutionnels, académiques ou militants – soutient qu’il est nécessaire de donner davantage de pouvoir aux citoyen·nes, au-delà du vote, les modalités de cette évolution de la démocratie demeurent floues. D’un côté, les citoyen·nes peuvent être considéré·es comme des acteurs centraux des contre-pouvoirs, contestant et protestant contre les actions et les dirigeants politiques à travers divers modes d’engagement, des plus techniques (contre-expertise) aux plus agonistiques (manifestations, désobéissance civile). De l’autre, la montée d’un « impératif délibératif » (Blondiaux et Sintomer, 2002) participe à la construction d’une figure de citoyen·ne capable de coproduire des politiques publiques, à travers des dispositifs au sein desquels, formé·es à des sujets parfois très complexes, des participant·es tiré·es au sort délibèrent sur un certain nombre de propositions ou de recommandations. La Convention Citoyenne pour le Climat, inaugurée en octobre 2019, a familiarisé les Français avec ces mini-publics délibérants, en contribuant à les présenter comme des outils crédibles permettant de répondre à la pluralité des crises démocratiques.

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  • Rue 89 - La « neutralité carbone » en 2030 à Lyon : le très ambitieux objectif des écologistes

    Grégory Doucet l’annonce depuis cet automne : la Ville de Lyon veut emmener l’ensemble du territoire municipal vers le « zéro carbone » en 2030. Dans l’idée du maire écologiste, à cette date, ce n’est pas seulement la collectivité qui ne devra plus émettre de gaz à effet de serre mais aussi l’ensemble des activités humaines situées dans Lyon intra muros. Pour lancer cette démarche, la municipalité va déposer fin janvier sa candidature au programme européen des « 100 Villes climatiquement neutres ».

    La barre est placée haut, même très haut. Dans l’esprit du maire de Lyon et de son équipe, atteindre la neutralité carbone en 2030 ne consiste pas à planter des arbres en Amazonie pour compenser les émissions lyonnaises mais à tendre vers zéro émission de CO2.

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  • Reporterre - Plus de campagne ni d’agriculteur : bienvenue dans une ferme high-tech

    Robots et ordinateurs font tout le travail, sauf la cueillette : dans cette ferme pilote gardoise, des salades poussent dans des tambours d’acier. La numérisation, une révolution ? Un pas de plus dans l’industrialisation de l’agriculture plutôt.

    [3/4 L’agriculture numérique ou la fin des paysans] Le gouvernement l’assure : la numérisation de l’agriculture, c’est l’avenir. Robots et applications la rendraient plus économe en eau, en pesticides, plus résistante au changement climatique... Vraiment ? Reporterre démonte ce mythe dans une enquête en quatre volets.

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  • Les Numériques - Netflix, Canal+, Disney+... Qui sont les gagnants et les perdants de la nouvelle chronologie des médias ?

    Un accord a été trouvé par l'industrie audiovisuelle française pour la nouvelle chronologie des médias. Moins d'attente pour Netflix, Disney+, Prime Video et consorts, qui pourront bientôt diffuser des films 15 à 17 mois après leur sortie en salles.
     
    Habemus chronologie des médias ! Après des mois d'attente et de tergiversations, l'industrie audiovisuelle française a enfin trouvé un compromis pour intégrer les plateformes de streaming de manière plus favorable qu'auparavant. Canal+ leur avait grillé la politesse il y a quelques semaines avec un premier accord, mais Netflix, Prime Video et Disney+ vont bientôt eux aussi bénéficier d'une meilleure fenêtre. On a désormais une vision d'ensemble sur ce nouveau calendrier, dont la durée de validité a été fixée à 3 ans. Attention toutefois, les informations ayant filtré proviennnent principalement de Canal+ et des organisations représentant l'audiovisuel français. Netflix, Prime Video et OCS, notamment, n'ont pas encore communiqué.
     
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  • Regards - Hidalgo 2022 : le baroud de déshonneur socialiste

    Pourquoi Anne Hidalgo est-elle la candidate du Parti socialiste ? Pourquoi la débrancher si sa candidature est déjà morte ? Au nom de quoi, si ce n’est la survie du PS ? À ses risques et périls.

    Dans son entourage, on l’appelle « La Candidate ». Une marque de déférence, une sorte de « president-elect », comme une étape avant d’être appelée « La Présidente ». Tous ceux qui l’ont côtoyée à Paris le disent : Anne Hidalgo est une femme politique « autoritaire » et qui n’a pas un grand talent pour se faire des amis. On la dit rancunière. Mieux vaut l’avoir avec soi. Elle a surtout un mental d’acier. Rien ne l’arrête et jamais elle ne doute dans ses capacités à influer le cours de l’histoire. La légende raconte que sans elle, les JO 2024 n’auraient jamais été parisiens. Là où son prédécesseur, Bertrand Delanoë, avait échoué en 2010.

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  • Télérama - Passe vaccinal, masques, tournées… À quoi ressembleront les concerts et festivals en 2022 ?

    Les dernières annonces du gouvernement ont donné une lueur d’espoir aux organisateurs. Mais quelles sont leurs conséquences côté spectateurs ?

    Jeudi 20 janvier, le gouvernement annonçait pour le 2 février la reprise des spectacles assis sans jauge, puis le 16 la reprise des concerts debout qui étaient interdits depuis trois semaines pour freiner la propagation du variant omicron. Une nouvelle rassurante pour les acteurs du secteur qui détaillent la forme que devraient prendre ces manifestations festives dans les mois à venir. Alors on se (re) lève et on s’éclate ? Oui, enfin presque car quelques incertitudes persistent.

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